Ne me volez pas ma citoyenneté Palestinienne

22 décembre 2013 3 Par Eli

Une erreur typique que même les Israéliens commettent et qu’il faudrait rectifier est d’appeler les Arabes locaux « Palestiniens »

C’est donner aux Arabes des munitions qui sont alors utilisées pour délégitimer Israël. Cela correspond à dire : « Oui, nous sommes d’accord avec vous. Vous étiez ici avant nous. C’est votre pays et nous vous l’avons volé ».

Car c’est en fin de compte ce que dit la légende arabe et si le monde et Israël continuent à définir les Arabes comme « Palestinien », nous jouons leur jeu.

Il est temps de faire une mise au point et d’arrêter de définir les Arabes comme « Palestiniens ».
 

Beaucoup d’Arabes qui vivent en Israël et aux environs, voudraient faire croire au monde qu’ils sont les descendants des Cananéens et/ou des Philistins (pour l’instant, ils ne se sont toujours pas mis d’accord quant à leur origine).

Mais en fait, peu importe. Même s’ils venaient à descendre d’une de ces deux racines : ces deux tribus n’existent plus depuis environ 5 000 ans…

Ensuite, il est intéressant de noter que la plupart des Arabes de la région sont musulmans. Quand on sait que le judaïsme a existé depuis plus de 5700 ans (c’est un fait, pas exactement sous sa forme actuelle), le christianisme est vieux de 2000 ans, mais l’Islam n’a fait son apparition qu’au VIIe siècle… Il est alors juste de se poser la question : mais qui sont ces Palestiniens ?

Si les Arabes ont commencé à se définir comme Palestiniens, c’est tout simplement, qu’ ils n’ont absolument aucune identité par rapport à cet endroit. Ils sont originaires de la Jordanie, de l’Egypte, du Liban et autres, mais pas de cet endroit précis.

On n’a pas besoin de faire beaucoup de recherches avant de constater que la lettre « P » n’existe pas dans l’alphabet arabe et encore moins le mot « Palestine ». Et que le nom « Palestine » a été créé par l’Empire romain. Les Romains ont donné ce nom au pays après l’avoir conquis, environ en 75 et donc au moins 600 ans avant la naissance de l’Islam. Le nom de Palestine s’est surtout généralisé après la défaite de Bar Kokhba en 132.

Le mot « Palestine » est inspiré des philistins qui étaient un peuple qui existait dans la région à l’âge de fer (environ 1175 avant notre ère) et qui a envahi la Judée. Les mauvaises langues disent que si les Arabes ont choisi ce nom, ils ont fait là un choix tout à fait adapté.

« Avant 1967 il n’y avait aucun article de journaux ou autre qui parlait des Arabes comme “palestiniens”. Le conflit au Moyen-Orient était tout simplement connu sous le nom de “conflit israélo-arabe” et non comme “conflit israélo-palestinien” (1) (ma traduction). »
Passeport de Moshé Dayan
(Passeport des parents de Moshe Dayan. Notez la mention “nationalité palestinienne” en bas )

Avant la renaissance de l’Etat d’Israël, en 1948, le seul peuple qu’on appelait « palestinien » était le peuple juif. Pas le peuple arabe. Qui de plus est, les Arabes ne voulaient pas qu’on les appelle « Palestiniens », car ils ne voulaient être associés ni aux juifs ni à l’Etat britannique de la Palestine.

C’était une insulte. Si on appelait un Arabe « Palestinien », on se voyait répondre un truc du genre : « Du calme, je suis Arabe ! Je ne suis pas juif ! »

Les Arabes qui vivaient dans la région sont devenus « palestiniens » après la guerre des Six Jours en 1967. Avant cette période, lorsque la Judée, la Samarie et Jérusalem étaient occupés par la Jordanie et que Gaza était occupé par l’Egypte, aucun Arabe ne se voyait « Palestinien ».
Même Yasser Arafat, le si fameux « Palestinien » et ancien leader de l’O.L.P n’est pas né « Palestinien ». Il se définissait comme « réfugié palestinien » alors qu’il était né au Caire et a parlé toute sa vie l’arabe avec un accent égyptien.

Il a fait son service dans l’armée égyptienne, a étudié à l’université du Caire où il a habité jusqu’en 1956. Il n’a jamais été réfugié de quoi que ce soit et il n’était même pas originaire de la région en question. Le nom complet d’Arafat était Mohammed Abdel Rahman Abdel Raouf Arafat al-Qudwa Al-Husseini.

Le nom de famille Al-Husseini indique que sa famille venait à l’origine de la Jordanie.

Avant la fin des années soixante, le terme « palestinien » était utilisé par le monde entier pour définir les juifs. Pour tout le monde, tous les médias, tous les politiciens, Palestine était un autre mot pour désigner Israël, tout comme Kemet est un autre mot pour désigner l’Egypte.

Jusqu’en 1950, le journal Jérusalem Post s’appelait tout bonnement Palestine Post.

Le périodique pour l’Organisation Sioniste d’Amérique (Zionist Organization of America) s’appelait « New Palestine »

La banque israélienne Leumi s’appelait « Anglo-Palestine Bank ».

La compagnie d’électricité d’Israël s’appelait : Palestine Electric Company.

On trouvait « Palestine Foundation Fund » et « Palestine Symphony Orchestra ».

Toutes ces entreprises, toutes ces organisations étaient dirigées par des juifs.

Aux Etats-Unis, la Jeunesse Sioniste chantait « Palestine, my Palestine », « Palestine Scout Song » et « Palestine Spring Song ».

Les Arabes savaient pertinemment que « palestinien » voulait dire « juif », tout simplement. C’est bien pour cette raison qu’ils ne voulaient pas qu’on les appelle comme ça.

Puis tout d’un coup, après la guerre de 1967, les Arabes se sont dits Palestiniens.

L’idée est venue des experts en relations publiques du KGB de l’ex Union Soviétique. Le plan et la campagne ont été préparés et orchestrés par l’Institut d’Etat des Etudes Orientales dont le leader était Ievgueni Primakov
Primakov
Primakov était espion, parlait très bien l’arabe. Il avait travaillé dans différents pays arabes en se faisant passer pour un journaliste pour le journal soviétique Pravda.

Les médias du bloc soviétique ont donc commencé à pleurer les « pauvres palestiniens » et « les méchants juifs qui ont volé le pays de ces pauvres palestiniens ».

L’idée des « pauvres palestiniens » fut rapidement reprise par les médias de gauche, surtout pendant la période des années 68, période propice à ce genre de propagande, et après trois ans de matraquage médiatique, l’égyptien Yasser Arafat fit un discours passionné dans les universités européennes et à l’ONU en expliquant comment lui, un « Palestinien d’origine » s’était vu voler son pays et être humilié par ces « khazar de juifs ».

Le « peuple palestinien », venu de nulle part s’est petit à petit installé dans le vocabulaire et dans la compréhension européenne.

Soyons honnêtes : tout ceci a bien marché tout simplement, car cela allait contre les juifs.

Si l’Union Soviétique et les Arabes avaient essayé d’expliquer au monde que les « Spaniards » avaient volé l’Andalousie aux indigènes. Tout le monde en aurait ri. Mais quand il s’agit des juifs…

Ne nous leurrons pas. Les Européens n’ont jamais aimé les juifs et ils ont donc rapidement accepté cette histoire du « pauvre peuple palestinien éjecté par les juifs »

Israël s’est lancé dans une campagne d’explication, mais n’avait pas les moyens de faire face à la machine de propagande arabo-soviétique bien épaulée par les médias de gauche et par la mentalité des années 68. Surtout qu’il leur fallait travailler dur pour développer ce nouveau pays tout en étant en guerre… Israël ne pouvait pas se faire entendre.

Donc aujourd’hui, nous avons des Arabes qui se définissent comme « Palestiniens » et qui pleurent, car « les juifs ont volé leur terre ».
Et donc, lorsque je vous dis que : « Les juifs ont volé la Judée aux Palestiniens », c’est une phrase qui a un sens, pour vous ? Ça ne vous fait pas tiquer quelque part ? Vraiment ?

Mais alors, pourquoi continue-t-on à appeler les Arabes « palestiniens » ?

Tout simplement parce que, encore une fois, Israël et les juifs ont choisi le compromis pour avoir la paix, pour calmer les choses.

51 attaques terroristes sur Israël pour le seul mois d’août 2012 nous donnent une idée du succès de cette politique du compromis.

Vous aussi, apprenez à vos amis à utiliser les mots justes : les juifs sont les Palestiniens, les Arabes sont les Arabes.

 Par  GOLANIWARRIOR  26/08/2013

(1) THE ARABS IN THE HOLY LAND – NATIVES OR ALIENS? — by Dr. Harry Mandelbaum
Prior to 1967, no news headlines ever referred to Arabs as “palæstinians”. The Middle East conflict was known as the Arab-Israeli Conflict and not the “Palestinian”-Israeli conflict.
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Depuis fort longtemps, je nomme un chat un chat, et les Arabes de Judée, et de Samarie, « des Squatters. » Employer un terme qui nous a longtemps défini est une usurpation d’identité dont le Monde entier s’est rendu complice, de l’Onu, et de nos ennemis, à nos amis Français, et Américains.

Nous devons intenter un procès en usurpation d’identité auprès du Tribunal International de la Haye afin que ce terme ne puisse en aucune manière définir une population Arabe importée au fil d’un temps récent.

Il convient que nos gouvernants cessent d’utiliser ce terme, et je me souviens enfant alors que l’Etat d’Israël venait de renaitre mes parents parler lors du récit de la Haggadah dire « l’année prochaine à Jérusalem, un jour nous monterons en Palestine. »

Lors de mon passage aux E.I. nous chantions des odes à la Palestine, et nous nous définissions également au Dror comme Sionistes car nous aspirions à vivre en Palestine.

Camus disait: « Mal nommer les choses c’est ajouter du malheur au Monde. » Combien de malheur avons nous ajouté au Monde par l’utilisation inappropriée de ce terme?

La pantalonnade de Shimon Peres et de Itzhak Rabin lors de leur ballade à Oslo, a généré plus de morts et de blessés que lors d’une guerre, et a avalisé la spoliation de ce terme, en attendant celle de notre pays.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Eli d’Ashdod pour https://eli-d-ashdod.com/

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