Le vrai motif de paix « Palestinien »: l’élimination d’Israël

16 janvier 2014 0 Par Eli

Le secrétaire d’Etat, John Kerry a quitté la région, une vidéo a été publiée qui éclaire la réalité du motif de l’Autorité palestinienne d’exigence d’un accord de paix sur la base des lignes de 1967: l’éradication de l’Etat d’Israël dans un processus étape par étape .

US Secretary of State John Kerry (L) meets with PA President Mahmoud Abbas in Ramallah on January 3, 2014. (Photo: Issam Rimawi/Flash90)

Le Secrétaire d’Etat John Kerry (à gauche) a rencontré « PA » le Président Mahmoud Abbas à Ramallah ce mois. (Photo: Issam Rimawi/Flash90)

 

Dans une interview de la télévision par satellite syrienne du 23 Décembre 2013, un membre du Comité central du Fatah Abbas Zaki a déclaré que l’acceptation d’un Etat palestinien dans les frontières n’est que la première étape dans la réalisation du «plan de ce dossier par les Arabes. »

Rapporté par Israël National News, l’interview a été traduit et publié sur YouTube par l’institut Israélien de recherches Palestinian Media Watch (PMW).

Lorsque l’intervieweur a indiqué que la solution du Secrétaire d’Etat Américain peut être «imparfaite» en termes de demandes palestiniennes, Zaki a répondu avec désinvolture:

« Soyez rassurés. Nous nous trouvons réunis pour la première fois. Même les plus extrêmes d’entre nous, le Hamas, ou les forces combattantes, nous voulons un Etat dans les frontières de 67. Ensuite, nous irons au bout de notre idée, parce que notre plan ne peut être réalisé en une seule fois, mais par étapes .« 

En Avril 2013, interviewé sur Al-Mayadeen TV, Zaki a reconnu que la solution à deux Etats était une simple étape vers l’effondrement d’Israël.

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Abbas Zaki Membre du Comité Central du Fatah (Photo: Issam Rimawi/FLASH90)

Abbas Zaki Membre du Comité Central du Fatah (Photo: Issam Rimawi/FLASH90)

Ce n’est pas la première fois Zaki que définit publiquement sa position intransigeante. En Avril 2013, interviewé sur Al-Mayadeen TV, Zaki a reconnu que la solution à deux Etats était une simple étape vers l’effondrement d’Israël.


« Si ils évacuent Jérusalem, quid de tous leurs discours sur la Terre promise et le peuple élu? A quoi auront servi tous les sacrifices qu’ils ont faits ? il ne restera juste qu’une histoire à raconter « , a déclaré Zaki. « Si les juifs quittent ces endroits, l’idéal sioniste va commencer à s’effondrer. Il régressera tout seul. Ensuite, nous irons de l’avant. « 

Bien que dans cette interview Zaki n’ait pas précisé ce qu’il entendait par « Ensuite, nous irons de l’avant »,
il l’avait précisé plus en détail dans une interview sur Al-Jazeera en Septembre 2011.

« Le [PA] président [Mahmoud Abbas] comprend ceci, nous comprenons ceci, et tout le monde sait qu’il est impossible de réaliser notre vision, ou le grand objectif d’un seul coup. Si Israël se retire de Jérusalem, si Israël déracine les colonies, 650 000 colons, si Israël retire la clôture de sécurité que restera-il d’Israël « ?

Zaki a conclu en disant: «Ce n’est pas un langage diplomatique. Nous ne pouvons pas le dire publiquement. Nous pouvons l’évoquer entre nous. « 

Le Fatah est dirigé par le chef PA Abbas, c’est le parti qui domine l’Autorité palestinienne il est largement considéré comme une faction modérée.

Auteur: Rafi Karp, contributeur pour « United with  Israël »
Date: 7 janvier 2014

Traduction d’un article en Anglais librement inspirée par Eli d’Ashdod.

Cette vision de « la paix » est écrite dans la charte de l’Olp, elle n’a jamais été abrogée malgré la déclaration de Yasser Arafat interrogé sur ce point. « La Charte est caduque » mais dans sa pensée c’était: ce que je vous dit c’est caduc. C’est le même discours repris par Abou Mazen, c’est ce qu’on nomme la Taqqia. Le tout en conformité avec la résolution du triple non de Khartoum du 1er Septembre 1967:

  • Non à la paix avec Israël.
  • Non à la reconnaissance d’Israël .
  • Non à des négociations avec Israël.

C’est pour cette raison que les négociations sont indirectes et n’aboutissent jamais. Si John Kerry veut des négociations, il doit imposer l’abrogation de cette résolution, non pas par Abou Mazen, mais par les huit pays signataires de cette résolution.

Entretemps, Abou Mazen fait sa mijaurée, accepte de reprendre les négociations mais il veut un geste de bonne volonté de notre part, alors nous acceptons pour faire plaisir à notre ami l’Oncle Sam, et nous libérons des archi-terroristes ayant du sang sur les mains, et accueillis en héros à Ramallah, au grand dam des familles des victimes.

Si l’Oncle Sam veut la paix, qu’il se préoccupe de la quiétude des familles des victimes, pas des assassins.

Bien évidement, Abou Mazen n’oublie pas de réclamer une rallonge budgétaire qui ira gonfler ses poches, puis il demandera des concessions impossible à accepter, alors l’Oncle Sam augmente la pression, nous refusons toujours, l’Oncle Sam se fâche, et Abou Mazen prétend que nous ne voulons pas la paix, entretemps l’intifada se manifeste, puis le Hamas nous envoie quelques kassamim, et le Hezbollah nous titille avec ses snipers qui descendent des soldats.

Et l’Europe nous appelle a beaucoup de retenue, car il est impensable que nous réagissions à la perte de quelques militaires. Demandez-donc à François Hollande ce qu’il fait lorsqu’on lui dézingue quelques soldats, quitte t-il le Mali, ou le Centre-Afrique? Son prédécesseur s’est-il contenté de quelques coups de semonces en Côte d’Ivoire, ou en Libye?

Et pendant ce temps là, Abou Mazen reste raide sur ses positions, et Israël est délégitimé.

Assez, c’est assez, nous sommes un pays souverain, et nous ne pouvons plus supporter cette gabegie, nous devons appliquer les solutions que nous choisissons, nous n’avons pas d’ordre à recevoir de pays dont la devise est: « faites ce que je dis mais non ce que je fais. »Â 

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Eli d’Ashdod pour http://eli-d-ashdod.

 

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