François Hollande veut reconnaître « la Palestine »

François Hollande veut reconnaître « la Palestine »

16 novembre 2014 2 Par Eli

Voici le texte voulu par François Hollande ce grand ami d’Israël, qui avait déjà proposé ce texte alors qu’il était dans l’opposition. Aujourd’hui, Monsieur 15% comme tous les dirigeants en perte de vitesse appelle au sursaut national en portant le fer à l’international, on se souvient encore de la Guerre des Malouines déclenchée par la Junte argentine aux prises à une situation économique catastrophique, cette guerre avait précipité la chute de la Junte.

François Hollande

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Aujourd’hui, François Hollande suit le même chemin, après ses interventions en Afrique et ses frasques en Syrie, où il soutient l’opposition à Assad en lui envoyant de armes pour ensuite la bombarder dans le cadre de la coalition voulue par un autre illuminé Barak Hussein Obama, ces deux hommes qui joignent également leur incompréhension des dossiers, à leur incompétence, mus uniquement par leur dogme qui a fait la preuve de sa nocivité pendant 70 ans au siècle dernier en URSS.

Voir les commentaires sur cette proposition de résolution en pied d’article. 

PROPOSITION DE RESOLUTION
 
Portant sur la reconnaissance de l’
Etat de Palestine
 
EXPOSE DES MOTIFS
 
Mesdames, Messieurs,
 
Les signataires invitent la France à reconnaître l’Etat de Palestine, aux côtés de l’Etat d’Israël.
 
Le Président de la République, le 28 août 2014, a rappelé l’objectif de notre diplomatie : « Un Etat palestinien démocratique et viable, vivant aux côtés de l’Etat d’Israël en sécurité ».
Notre proposition de résolution est soucieuse de renforcer l’action diplomatique de notre pays, de mettre partout en échec les discours de haine, et de contribuer à l’instauration de la paix au Proche-Orient.
 
Au nom du droit inaliénable à l’autodétermination, le peuple palestinien est fondé à se doter d’un Etat. En 1947, la résolution 181 de l’Assemblée générale des Nations Unies stipulait que « Les Etats indépendants arabe et juif (…) commenceront d’exister (…) le 1er octobre 1948 au plus tard ». Or la guerre qui a suivi, puis les conflits successifs, n’ont fait que retarder la reconnaissance de l’Etat palestinien.
 
Après les affrontements armés de 1948, 1956, 1967 et 1973, les deux parties avaient négocié, à partir de 1991, un compromis salué par la communauté internationale. Les accords d’Oslo, signés en 1993, ouvraient la voie à une reconnaissance mutuelle de deux Etats, acceptant leur coexistence organisée dans la paix, la sécurité et le dialogue.
 
Ces accords n’ont pas été appliqués. Depuis l’assassinat d’Itzhak Rabin en novembre 1995, le cycle infernal de la violence s’est exacerbé. La colonisation israélienne, notamment autour de Jérusalem, s’est intensifiée au point de compromettre l’existence même d’un Etat palestinien viable. Des attaques ont été menées contre le territoire d’Israël et sa population civile. La signature, le 26 août 2014, d’un énième cessez-le-feu entre Israéliens et Palestiniens n’a pas empêché une dangereuse recrudescence des violences. Ceux qui les attisent, et les instrumentalisent, prolongent les souffrances de leurs peuples. La reconnaissance réciproque des Etats d’Israël et de Palestine contribuera à les atténuer. Elle conditionne la paix et la démocratie dans cette partie du monde.
 
L’impasse des négociations entretient un foyer d’instabilité et affecte dangereusement la paix dans toute la région. La reconnaissance de l’Etat palestinien doit s’accompagner d’un retour salutaire et immédiat à la négociation. Le ministre des Affaires étrangères et du Développement international Laurent Fabius a proposé un opportun changement de méthode avec la perspective d’une conférence internationale. Nous apportons notre soutien à cette démarche qui devrait s’accompagner de la définition d’une date butoir des négociations et associer les Etats arabes de la région. Cette reconnaissance, qui doit être assortie de garanties de sécurité pour Israël, n’a de sens que si elle conforte le droit et la paix.
 
Fort de son engagement en faveur du droit international et de l’amitié profonde qui lie la France aux peuples israélien et palestinien, notre pays doit reprendre l’initiative et entrainer nos partenaires du Quartet – dont l’Union européenne – dans une nouvelle dynamique. Les voix appelant au déblocage du processus de paix, en particulier en Israël et en Palestine, ne doivent pas rester sans réponse.
 
La France, depuis la présidence de François Mitterrand, tient un langage franc et sincère à ses amis israéliens comme palestiniens. Elle s’est honorée en votant en 2011 en faveur de l’adhésion des Palestiniens comme membres à part entière de l’UNESCO, puis en disant « oui » à l’accession de la Palestine au statut d’Etat non-membre de l’ONU en novembre 2012. Fidèles à cette position historique et équilibrée, les signataires manifestent, par la présente résolution, leur attachement à une reprise sans délai des négociations devant aboutir à un règlement définitif du conflit israélo-palestinien.
 
PROPOSITION DE RESOLUTION
 
Article unique
 
L’Assemblée nationale,
 
Vu l’article 34-1 de la Constitution
 
Vu l’article 136 du règlement
 
Affirme sa volonté de concourir à l’effort international de paix au Proche-Orient.
 
Constatant la volonté des peuples israélien et palestinien de vivre en paix et en sécurité.
 
Constatant l’échec des tentatives de relance du processus de paix engagées depuis 1991 entre Israéliens et Palestiniens par la communauté internationale.
 
Constatant les menaces pesant sur la solution des deux Etats, et notamment la poursuite illégale de la colonisation dans les territoires palestiniens qui mine la viabilité même d’un Etat palestinien, malgré les capacités institutionnelles dont s’est dotée l’Autorité palestinienne et la reconnaissance que lui a accordée l’Assemblée générale des Nations-Unies.
 
Constatant la montée des tensions à Jérusalem et en Cisjordanie qui menace d’engendrer un nouveau cycle de violence néfaste pour l’ensemble des populations de la région.
 
Souligne que le statu quo est intenable et dangereux car il nourrit les frustrations et la défiance croissante entre les deux parties.
 
Souligne l’impératif d’une reprise rapide des négociations entre les parties selon des paramètres clairs et un calendrier déterminé. Affirme l’urgente nécessité d’aboutir à un règlement définitif du conflit permettant l’établissement d’un Etat démocratique et souverain de Palestine aux côtés d’Israël, les deux pays vivant en paix et en sécurité, sur la base des lignes de 1967 avec Jérusalem pour capitale de ces deux Etats, réciproquement reconnus.
 
Affirme que la solution des deux Etats, promue avec constance par la France et l’Union européenne, suppose la reconnaissance de l’Etat de Palestine aux côtés de celui d’Israël.
 
Invite le Gouvernement français à reconnaître l’Etat de Palestine en vue d’obtenir un règlement définitif du conflit.

Commentaires point par point:

Le Président de la République, le 28 août 2014, a rappelé l’objectif de notre diplomatie : « Un Etat palestinien démocratique et viable, vivant aux côtés de l’Etat d’Israël en sécurité ».

La France n’a pas encore compris que la démocratie est incompatible avec l’Islam!!! Pour qu’il y ait un état de sécurité pour Israël, il faut que le nouvel Etat reconnaisse Israël comme Etat Juif, et non revendiquer un Etat qui sera terroriste et Judenrein comme une plateforme pour récupérer la totalité du territoire d’Israël.

Notre proposition de résolution est soucieuse de renforcer l’action diplomatique de notre pays, de mettre partout en échec les discours de haine, et de contribuer à l’instauration de la paix au Proche-Orient.

Tout est dit dès le premier mot du paragraphe, il s’agit de renforcer l’action diplomatique de la France, cette action qui a consisté à découper artificiellement l’Afrique, et le Moyen-Orient selon des frontières de partage entre la Grande Bretagne et la France, sans tenir compte des populations qui se retrouvent à cheval sur plusieurs pays, tels que les Kurdes 40 millions de descendants des Mèdes éparpillés entre l’Iran, l’Irak, la Syrie, et la Turquie. Ces partages sont la source de tous les conflits actuels, refuser des réajustements de frontières qui règleraient les conflits, c’est s’enferrer dans sa bien pensance colonialiste ou post colonialiste. La France est friande de cet exercice.

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Au nom du droit inaliénable à l’autodétermination, le peuple palestinien est fondé à se doter d’un Etat. En 1947, la résolution 181 de l’Assemblée générale des Nations Unies stipulait que « Les Etats indépendants arabe et juif (…) commenceront d’exister (…) le 1er octobre 1948 au plus tard ». Or la guerre qui a suivi, puis les conflits successifs, n’ont fait que retarder la reconnaissance de l’Etat palestinien.

Dès 1947, les Arabes ont refusé le partage proposé par l’Assemblée Générale de l’ONU qui n’a valeur que de proposition, partage qui venait en contradiction avec la Conférence de San Rémo qui a force de loi car validée par le Conseil de Sécurité de l’ONU. Les Juifs ont pris le territoire, les Arabes ont refusé. 7 armées arabes ont voulu jeter les Juifs à la mer, elles ont perdu la partie.

Dès 1949, la Jordanie en dépit de toutes les règles internationales a incité des Arabes du Yémen, d’Irak, de Syrie, du Liban, de Jordanie, d’Arabie entre autres à s’implanter en Judée, en Samarie et à Jérusalem vidée de ses Juifs, par la suite elle a annexé la Judée et la Samarie sans réaction de l’opinion internationale bien bruyante aujourd’hui.  Les Arabes se sont entêtés, ils ont déclaré de nombreuses autres guerres qu’ils ont toutes perdues, à la suite de la guerre des 6 jours, la Résolution de Khartoum avec le triple NON des Arabes:

  1. pas de paix avec Israël,

  2. pas de reconnaissance d’Israël,

  3. pas de négociation avec Israël.

Cette Résolution n’a jamais été abrogée, vouloir forcer Israël à négocier avec un autre interlocuteur que les pays signataires de cette Résolution reviendrait à ce qu’Israël force la France à négocier avec les musulmans de France, afin de régler la demande d’indépendance du Pays Basque par exemple.

Après les affrontements armés de 1948, 1956, 1967 et 1973, les deux parties avaient négocié, à partir de 1991, un compromis salué par la communauté internationale. Les accords d’Oslo, signés en 1993, ouvraient la voie à une reconnaissance mutuelle de deux Etats, acceptant leur coexistence organisée dans la paix, la sécurité et le dialogue.

Itzhak Rabin pensait qu’en échangeant des territoires contre la paix, on résoudrait ce conflit, Yasser Arafat l’a roulé dans la farine en demandant alors que les accords étaient validés de rajouter le retour de 5 millions de réfugiés, reconnus par l’UNWRA, (qui a innové pour ce conflit, c’est le seul où les réfugiés sont reconnus d’une manière intergénérationnelle, les descendants de toutes les générations à vie des réfugiés de 1947 sont reconnus comme réfugiés eux mêmes.)

Cette demande a été en son temps jugée inacceptable par l’ensemble des Occidentaux, car on ne peut réclamer la création d’un pays, et laisser à la charge d’un autre pays les réfugiés issus de ce conflit. C’était vouloir noyer sous la masse de ces musulmans le seul Etat Juif au Monde, c’était signer l’arrêt de mort de tous les Israéliens.

Aujourd’hui, Abou Mazen s’arc-boute sur cette demande irrationnelle, et le gouvernement qu’il a mis en place avec le Hamas valide la Charte du Hamas qui ne reconnait pas Israël et ne parle que de l’éradiquer pour prendre sa place.

Ces accords n’ont pas été appliqués. Depuis l’assassinat d’Itzhak Rabin en novembre 1995, le cycle infernal de la violence s’est exacerbé. La colonisation israélienne, notamment autour de Jérusalem, s’est intensifiée au point de compromettre l’existence même d’un Etat palestinien viable. Des attaques ont été menées contre le territoire d’Israël et sa population civile. La signature, le 26 août 2014, d’un énième cessez-le-feu entre Israéliens et Palestiniens n’a pas empêché une dangereuse recrudescence des violences. Ceux qui les attisent, et les instrumentalisent, prolongent les souffrances de leurs peuples. La reconnaissance réciproque des Etats d’Israël et de Palestine contribuera à les atténuer. Elle conditionne la paix et la démocratie dans cette partie du monde.

Les accords n’ont pas été appliqués en raison de la demande de Yasser Arafat de réinsertion des réfugiés précisée plus haut. Ceux qui attisent la violence sont ceux qui ne connaissant rien au dossier ou qui le connaissant le nient pour des raison de dogme et de politique pro- Arabe de la France et de l’Europe, et incitent à la création à tout prix d’un Etat qui n’a jamais existé pour un peuple inventé.

L’impasse des négociations entretient un foyer d’instabilité et affecte dangereusement la paix dans toute la région. La reconnaissance de l’Etat palestinien doit s’accompagner d’un retour salutaire et immédiat à la négociation. Le ministre des Affaires étrangères et du Développement international Laurent Fabius a proposé un opportun changement de méthode avec la perspective d’une conférence internationale. Nous apportons notre soutien à cette démarche qui devrait s’accompagner de la définition d’une date butoir des négociations et associer les Etats arabes de la région. Cette reconnaissance, qui doit être assortie de garanties de sécurité pour Israël, n’a de sens que si elle conforte le droit et la paix.

Quelle garantie internationale? La Finul qui devait empêcher le réarmement du Hezbollah a fait la preuve de son inutilité. quand à la force d’interposition entre la Syrie et Israël, sous les coups de boutoirs de l’E.I, elle s’est réfugiée en Israël. Ne parlons surtout pas de garanties de la France ce pays qui promet un jour pour faire le contraire le lendemain, ce pays signataire des accords de San Remo, et qui ne les respecte pas, ce pays garantissant les accords d’Oslo et voulant imposer à Israël un partenaire ayant jeté aux orties ces dits accords.

Fort de son engagement en faveur du droit international et de l’amitié profonde qui lie la France aux peuples israélien et palestinien, notre pays doit reprendre l’initiative et entrainer nos partenaires du Quartet – dont l’Union européenne – dans une nouvelle dynamique. Les voix appelant au déblocage du processus de paix, en particulier en Israël et en Palestine, ne doivent pas rester sans réponse.

Un conflit centenaire ne peut être résolu dans la précipitation, l’environnement d’Israël en ébullition n’est pas propice à un règlement intempestif voulu par des dirigeants en fin de mandat qui rêvent d’accrocher un trophée au mur de leur salon.

La France, depuis la présidence de François Mitterrand, tient un langage franc et sincère à ses amis israéliens comme palestiniens. Elle s’est honorée en votant en 2011 en faveur de l’adhésion des Palestiniens comme membres à part entière de l’UNESCO, puis en disant « oui » à l’accession de la Palestine au statut d’Etat non-membre de l’ONU en novembre 2012. Fidèles à cette position historique et équilibrée, les signataires manifestent, par la présente résolution, leur attachement à une reprise sans délai des négociations devant aboutir à un règlement définitif du conflit israélo-palestinien.

La France s’est déshonorée en votant l’adhésion à l’UNESCO et à L’ONU en opposition formelle avec les accords de San Remo et d’Oslo dont elle est cosignataire. La France devrait se reprendre car elle va se trouver en butte à un non retentissant de la part d’Israël à toutes ses demandes quelles qu’elles soient.

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