Les animaux de la Jungle

11 mai 2016 2 Par William Doukhan

Le lion symbole de Jérusalem capitale de Jérusalem depuis le Roi David.

C’est une histoire tragiquement belle que celle du peuple Juif, peuple honni et jalousé par le concert des nations qui, depuis que le monde est monde, s’est acharné à le faire disparaitre; peuple honni et martyrisé pour avoir donné ses lettres de créance à l’intelligence et une indéfectible fidélité à son Dieu. Tout laissait supposer que le sort de ce peuple se jouait sur la présomption que « cahin-caha » garantissaient la bonne marche des dérapages contrôlés. C’était ainsi AVANT que l’histoire ne s’accélère…

Il y avait un AVANT, il y eut un APRÈS.

On pourrait penser qu’un enfant né après ce que beaucoup nomment sans état-d’âme « holocauste » (châtiment divin) est désormais handicapé par l’infamie qui entache son espèce. En effet, avant d’apprendre à faire reculer les limites de son génie, il va d’abord découvrir que la nature dont il a héritée est capable du pire. Tu parles d’un départ dans la vie! Quel défi imposé à sa propre conscience que d’être concerné par ce que son congénère a rendu possible! Quel immense fardeau pour les générations montantes que de répondre pour un crime (le plus abominable de tous les temps) dont ils ne sont aucunement responsables ! Mais ne nous y trompons pas…

Le pardon? A ce stade, cela revient à faire jouir les négationnistes par procuration. C’est proposer l’excuse pour ne pas avoir à nier.

L’oubli? C’est la volonté de pardonner, d’excuser, donc de nier, qui emprunte des chemins détournés.

Plus jamais ça? Pathétique!

Nous savons désormais que, si l’on gratte un peu, la couche de vernis… disons plutôt… la crasse de l’âme, vient se loger dans l’ongle. L’homme a indéniablement les mains sales. Qui ne sait pas que d’éminents hommes politiques et religieux ont aidé les criminels nazis à prendre le large? Mieux, nous n’ignorons pas que l’Occident est en train de travailler à l’anéantissement de tout ce qui touche aux racines du Judaïsme. Pire, fort de leur multitude, les barbares d’Orient n’ont pas trouvé époque plus propice pour imposer aux « euro-collabos » un catastrophique renouveau de « l’antisio…mitisme, » mélange des genres « bonifié » par une odeur nauséabonde et ayant inspiré les opportunistes prônant le clientélisme (capter les voix musulmanes) tel, Pascal Boniface, un ex-commis du socialisme à la Française converti depuis son éviction du parti en « maitre-nageur » dédié au sauvetage du droit de critiquer Israël.

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Au passage, une petite ration pour les pseudos-intellos dont la propension à relativiser les baffes qui s’abattent sur la gueule d’autrui relève du plus profond mépris:

  • “Arrêtez de nous rebattre les oreilles avec votre Shoah, faut passer à autre chose!” Ou…
  • “Ce n’est tout de même pas ma faute si Hitler vous a massacrés! J’y suis pour rien moi dans vos histoires!” Ou…
  • “Un génocide n’en vaut-il pas un autre?” Ou…
  • “Arrêtez de vouloir capitaliser si… vous voyez ce que je veux dire!”

Ces crapules du plus pur jus sont les piliers de l’immoralité.

On a mis un par AVANT sur l’APRÈS pour que d’autres AVANTS n’aient d’autre APRÈS que l’extinction totale et définitive du peuple Juif. Dans le catalogue qui traite de l’aventure humaine, section: argus selon les races, la place du Juif est celle de trop. Mystère, c’est la seule évidence que ce dernier a du mal à cerner! Une vraie prise de tête pour ce coupable d’être, abandonné à un pourquoi qui le taraude.

L’animal sauvage a cela de rassurant qu’il a pris le train de la nature en marche et qu’il continue son petit bonhomme de chemin. Certes, la loi de la jungle qu’il a faite sienne est implacable mais, à la différence de l’homme, il ne tue que pour survivre. La continuité de l’espèce n’étant possible qu’à ce prix. Point d’étoile jaune, de chambre à gaz ou d’extermination à l’échelle industrielle inscrites à son palmarès. Il n’est pas oxygéné par la haine antisémite, tel Hollande qui a fait voter à L’UNESCO le divorce entre les Juifs et le Judaïsme ou le Figaro qui titre à l’envers depuis que la France embraye inlassablement sur marche arrière. Au secours Jacques ! Les démocraties… chancèlent, elles bradent à tout va: populations, richesses et liberté. (Allusion à Jacques Chancel, un géant du journalisme d’antan.)

L’animal sauvage à cela de reposant qu’il ne s’escrime pas à décapiter, démembrer, étriper, lapider, fouetter, violer, exploser et autres joyeusetés. Il a déjà fort à faire sur le plan sexuel de son vivant pour se ménager une éventuelle reprise de service dans l’au-delà. Il n’asservit pas tout ce qui se conjugue au féminin. Kamikaze n’est pas sa came. Une fois rassasié, il rime avec bébé : doux, inoffensif, innocent, autant de fleurons qui font un bouquet à l’attendrissement.

Ah, si seulement nous pouvions abattre le mur de silence qui nous sépare de cette créature, nous en apprendrions des choses n’est-ce pas ?

Hein que ce serait royal si l’animal daignait au moins une fois nous exaucer en prenant la parole ! Hum… ! Heu….

Je garderai le silence le plus pudique sur le tour de passe-passe qui m’a projeté de l’autre côté du mur d’où j’aperçois au détour de MON ECRAN une magnifique clairière. Je m’approche sans bruit, SUPER ! ILS SONT AU RENDEZ-VOUS. Re-hum ! Faut le faire, non ?

Un vieux papa lion encombré par une digestion difficile se voit contraint de tenir en éveil ses facétieux lionceaux dont l’agitation est une aubaine pour les besoins de MA narration, alors qu’un repos bien mérité le mettrait dans de meilleures dispositions pour la chasse du lendemain. Il s’en veut de n’être pas aussi sévère que sa compagne déjà endormie ou simplement assoupie ? Voilà que sa progéniture l’assaille de MES questions :

  • “Dis papa, est-ce que les hommes naissent un fusil à la main?”
  • “Dis papa, est-ce vrai que les bipèdes ont un vrai problème d’équilibre?”
  • “Dis papa, d’où vient le vent qui fait tourbillonner le fracas du monde dit : civilisé?”
  • “Dis papa, dans quel sens va le sixième chez ces créatures ?”

Se croyant à l’abri de MES coupables oreilles, le lion un peu agacé…

“Dis papa ! dis papa ! Mais de quoi je me mêle ! Mais qu’arrive-t-il à ces chenapans ? D’où vient le vent ! Est-ce que je sais moi! Foi de lion, je vais te leur foutre une de ces trouilles carabinées dont ils se souviendront longtemps. Inventons-leur une histoire à dormir debout….
Il était une fois, un très beau pays où les hommes étaient fiers, cultivés, grands, beaux et blonds aux yeux bleus. Ils aimaient la musique, la littérature les arts, la philosophie et la religion. Si imbus qu’ils étaient d’eux-mêmes, ils prétendirent être issus d’une race supérieure et se mirent en tête de débarrasser la planète de toutes ses imperfections. En première ligne de ce projet d’assainissement figurait un vieux peuple miraculé ayant tant bien que mal survécu à l’ensemble des vicissitudes possibles et imaginables; un peuple sans terre qui caressait le rêve de devenir paysan pour donner racine aux dix merveilles de la morale universelle.

Chassé de toutes les contrées où, l’on se voulait ‘invariablement’ diffèrent, condamné à errer dans l’espace et dans le temps, ce peuple n’avait pour seule boussole qu’un mystérieuse étoile d’or…

Impressionnés mais pas dans le sens souhaité par leur géniteur, les lionceaux ne craignent pas d’interrompre ce dernier en profitant des blancs que leur papa s’autorise de temps en temps, histoire de jeter un œil inquiet du côté de sa chérie. Les questions fusent de plus belle :

  • “Dis papa, qu’est-ce qu’une religion hégémonique?”
  • “Dis papa, et Dieu dans tout ça?”
  • “Dis papa… Dis papa (le brouhaha devient insupportable)

Le lion paniqué…Me voilà dans de beaux draps! Serait-ce que je devienne plus bête que nature dès que j’emprunte la parole? Finissons-en avant que cela ne dégénère ! Cette fois, il va falloir mettre le paquet… ok ok les petits, du calme! S’il vous plaît, ne me réveillez pas votre mère…

A l’origine, la religion supposait qu’on s’aime les uns les autres. Son projet étant encore au stade expérimental, la providence mit ses espoirs dans l’homme et se fit une joie de lui faire partager une chance avec la chance. Grand bien lui fit. l’homme et la chance ne furent pas au rendez-vous (là, ce n’est pas moi) Ne me demandez pas pourquoi le chef d’orchestre instrumenta le peuple Juif en lui donnant le rôle du tambour. Depuis, le chœur international des antisémites n’eut d’autre ambition que de lui faire la peau. Un tiers de ce peuple en fit les frais… mais à y regarder de près, les survivants ne perdent rien pour attendre…

Entre deux inspirations… Une dernière fois, cessez de vous agiter bande de chenapans et, si voulez la suite, faites le silence au moins une minute ! Est-ce trop demander?

La race supérieure mit à contribution tous les euro-collaborateurs pour liquider les races inférieures, « principe allemand, » les Juifs, accessoirement, les tziganes et les infirmes. Les communistes furent également pourchassés malgré l’hostilité teintée d’aversion qu’ils réservèrent et continuent de réserver aux… les « répétitions » ont quelque chose de flippant …

La race des seigneurs commença par défoncer les portes ouvertes du pacifisme européen avant d’entreprendre la vassalisation du reste de la planète. Point de détail de l’histoire, elle s’inspira d’un peintre dont le génie le fit basculer dans l’art du ravalement des … populations et de leurs patrimoines. un « grand » parti politique se donna « la Pen » de le rappeler. N’ayant pas perdu espoir de relancer la machine, il revient régulièrement à la charge.

Les conciergeries, les gendarmeries et les huissiers auto-proclamés raflaient aux portes tandis que les trésoriers faisaient les poches. Combien d’enfants de notre continent ignorent qu’ils ont accompli de solides études avec l’argent que leurs parents ont volé aux… quelle lourdeur!

Suivant la trace de leur mystérieuse étoile d’or, les tambours à la peau tannée ne se doutaient pas qu’un énorme nuage de feu et de fumée les attendait au détour du chemin pour les réduire en cendres et en nombre. (douze millions de rescapés plantèrent plus tard six millions d’arbres pour faire entrer six millions d’âmes dans l’éternité) Le virtuose Adamo les chanta merveilleusement puis les tua une deuxième fois (en retirant les mots qui faisaient désordre) sous la pression du prêt-à-penser dominant.

Biens, argents, bijoux, vêtements, chaussures, dents en or, bref, tout ce qui était monnayable avait été confisqué, trié et recyclé. Les Juifs comme les mixés, furent systématiquement gazés ou fusillés et leurs restes furent brulés dans l’indifférence générale, et accessoirement, dans de grands fours crématoires dont la capacité d’absorption était en deçà de l’attente, tant il fallait augmenter le rendement. Rien ne fut laissé au hasard.

POURQUOI ?

Que celui qui veut bien répondre en premier lève le doigt.

On fit du savon avec leur graisse, des tambours et des abats-jour avec leur peau (tannée), des expériences médicales avec leurs organes sans prélèvement préalable et jusqu’à ce que mort s’ensuive. Sans faire mienne la prétention d’être exhaustif, ils firent aussi des tissus de laine avec leurs cheveux.

Comme il fallait aussi tuer le temps, les grands guerriers allemands se résignèrent à s’essayer au viol et à la torture.

Femmes, enfants et vieillards subirent indifféremment le même sort. Avant que survienne le plombage fatidique, ils participèrent souvent à leur propre anéantissement en creusant des charniers géants dont la destination était le secret de Polichinelle.

Un jour comme un autre, surplombant une cour ou les détenus Juifs étaient entassés, un officier allemand vit un enfant nu et maigrichon s’enfuir précipitamment pour échapper à la corvée de douche dans la chambre à gaz avoisinante. L’officier fit un signe à l’un des gardiens qui obtempéra en libérant un rude molosse aux crocs… je vous dis pas! Le monstrueux animal rattrapa l’enfant le temps d’un éclair et en fit un paquet de chair sanguinolente accroché à la palissade infranchissable. Satisfait de l’efficacité de son système carcéral, l’officier rentra chez lui où la musique de Chopin régnait en maitre, après lui évidemment! Sans se lasser son épouse s’en délectait en l’attendant amoureusement. Avant de se mettre à table, tendrement enlacé comme à l’habitude, le couple alla se pencher avec émotion sur le berceau d’un merveilleux bambin, aussi blond que ses parents…”

Les lionceaux …

  • “Quels gaspilleurs ! bruler tant de nourriture…”
  • “Moi, ça m’a creusé, j’ai faim!”
  • “J’en bave, un morceau de chair fraiche…”
  • “Dis papa, rassure-moi, on n’est pas Juifs, hein?”
  • “Dis papa, où doit-on se fourrer la quenelle de Dieudonné”
  • “Pourquoi les frontières s’ouvrent-elles aussi vite qu’elles se ferment selon qu’on soit Juif ou Musulman?”
  • “Un pays d’apartheid est-il similaire à un pays judenrein ou bien est-ce le contraire?”
  • “Dis papa, que va devenir la France?”
  • “Dis papa, n’as-tu pas l’impression que quelqu’un est en train de s’égarer?”

Le naturel revenant au galop, c’est la morsure de la faim qui déborde les lionceaux dont l’excitation n’a pas échappé à la maman lionne. Ne dormant que d’un œil et refusant d’en croire ses oreilles, la reine de la Jungle n’en peut plus de ronger son frein en attendant que je ME décide enfin à la faire entrer dans le vif du sujet.

Ne me laissant juste que le temps de Cliquer sur “ENREGISTRER,” dame lionne s’est soudainement redressée sur ses pattes, estimant en avoir assez entendu de MON, histoire qu’elle juge profondément nuisible à l’éducation de sa progéniture. Avant de donner libre cours à son indignation, elle m’a enjoint d’abréger d’un mouvement de tête on ne peut plus édifiant sur les limites de sa patience.

Ni courageux, ni téméraire, j’ai repensé au sort de l’enfant nu et maigrichon, j’ai mis le lion en veilleuse et j’ai jeté l’histoire des zombis en costume rayé en pâture à Faurisson, Dieudonné et Soral, les trois pieds-nickelés du révisionnisme imbécile. Il y a d’autres moyens de se provoquer des érections dans l’intimité, n’est-ce pas?

Electrisée par la colère, la lionne a précipité son compagnon dans le circuit avec l’intention de l’allumer.. grave ! Explosant dans un rugissement qui aurait fait fuir un lampadaire, elle te lui a passé une de ses gueulantes…

“Tu n’es qu’un père indigne, dénaturé et pourvu d’une imagination dangereusement débridée! Comment oses-tu proférer de telles insanités? N’as-tu rien de plus ragoutant à inventer? Rien de plus vraisemblable à proposer pour te rendre crédible? Pense une seule seconde que tes petits puissent prendre tes élucubrations au premier degré! Tuer et se faire tuer par amour de la mort, tuer pour faire de la fumée ou assouvir des instincts n’ayant rien à voir avec l’estomac! Et la loi de la jungle, qu’en fais-tu? ah mon pauvre, je te jure…”

Blessé dans son amour propre, le lion a fait le tour de son territoire le temps de surmonter son émoi puis, s’est installé au côté de la lionne encore sous l’empire de son courroux. D’abord songeur, il se mit ensuite à soliloquer en prenant à témoin le silence que sa compagne avait fini par faire régner dans son royaume :

“Cette fois je me suis un peu trop lâché! Il faut que je me surveille… l’âge aidant… Mais pourquoi l’ais-je aussi mauvaise? OK, j’ai probablement raté une occasion unique de me taire mais franchement, tout bien pesé, est-ce que mes petits sont si stupides pour avaler de telles salades? Après tout, je ne suis qu’un animal féroce ignorant tout de l’histoire des hommes. Mais, terminé, promis, juré, ma grande gueule, je vais me la boucler à jamais! Foi de lion, l’extrémiste qui m’a abusé en me donnant la parole ferait bien de réfléchir à deux fois avant de revenir dans les parages pour me rabattre la crinière avec ses histoires du passé. Loi de la jungle ou pas, je me ferais une joie de le réduire au silence.”

IL est mignon, ce lion, quelqu’un se dévouera-t-il pour lui dire que ce n’est pas pour le plaisir que je rabâche !

Comment lui mettre dans la tête que RIEN DE CELA N’A ETE INVENTE et que TOUT PEUT ENCORE RECOMMENCER ?

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