Bernard Lugan sur “la révolution de jasmin” : “les journalistes français cachent que la Tunisie est en quasi guerre civile”

Bernard Lugan sur “la révolution de jasmin” : “les journalistes français cachent que la Tunisie est en quasi guerre civile”

Par Pierre | Publié : 16 janvier 2011
Communiqué de l’historien Bernard Lugan au sujet de la Tunisie

Les graves évènements de Tunisie m’inspirent les réflexions suivantes :

1) Certes le président Ben Ali n’était pas l’illustration de la démocratie telle que la connaissent une trentaine de pays sur les 192 représentés à l’ONU, certes encore, de fortes disparités sociales existaient en Tunisie, mais, en vingt ans, il avait réussi à transformer un Etat du tiers monde en un pays moderne attirant capitaux et industries, en un pôle de stabilité et de tolérance dans un univers musulman souvent chaotique. Des centaines de milliers de touristes venaient rechercher en Tunisie un exotisme tempéré par une grande modernité, des milliers de patients s’y faisaient opérer à des coûts inférieurs et pour une même qualité de soins qu’en Europe, la jeunesse était scolarisée à 100%, les femmes étaient libres et les filles ne portaient pas le voile.

2) Aujourd’hui, tout cela est détruit. Le capital image que la Tunisie avait eu tant de mal à constituer est parti en fumée, les touristes attendent d’être évacués et le pays a sombré dans le chaos. Les journalistes français, encore émoustillés à la seule évocation de la « révolution des jasmins » cachent aux robots qui les lisent ou qui les écoutent que le pays est en quasi guerre civile, que les pillages y sont systématiques, que des voyous défoncent les portes des maisons pour piller et violer, que les honnêtes citoyens vivent dans la terreur et qu’ils doivent se former en milices pour défendre leurs biens et assurer la sécurité de leurs familles. Les mêmes nous disent doctement que le danger islamiste n’existe pas. De fait, les seuls leaders politiques qui s’expriment dans les médias français semblent être les responsables du parti communiste tunisien. Nous voilà donc rassurés…

3) La cécité du monde journalistique français laisse pantois. Comment peuvent-ils oublier, ces perroquets incultes, ces lecteurs de prompteurs formatés, que les mêmes trémolos de joie indécente furent poussés par leurs aînés lors du départ du Shah en Iran et quand ils annonçaient alors sérieusement que la relève démocratique allait contenir les mollahs ?

4) Le prochain pays qui basculera sera l’Egypte et les conséquences seront alors incalculables. Le scénario est connu d’avance tant il est immuable : un président vieillissant, des émeutes populaires inévitables en raison de l’augmentation du prix des denrées alimentaires et de la suicidaire démographie, une forte réaction policière montée en épingle par les éternels donneurs de leçons et enfin le harcèlement du pouvoir par une campagne de la presse occidentale dirigée contre la famille Moubarak accusée d’enrichissement. Et la route sera ouverte pour une république islamique de plus ; tout cela au nom de l’impératif démocratique…

5) Ces tragiques évènements m’inspirent enfin un mépris renouvelé pour la « classe politique » française. Ceux qui, il y a encore quelques semaines, regardaient le président Ben Ali avec les « yeux de Chimène », sont en effet les premiers à l’accabler aujourd’hui. Nos décideurs en sont tombés jusqu’à expulser de France les dignitaires de l’ancien régime tunisien qu’ils recevaient hier en leur déroulant le tapis rouge. La France a donc une nouvelle fois montré qu’elle ne soutient ses « amis » que quand ils sont forts. L’on peut être certain que la leçon sera retenue, tant au Maghreb qu’au sud du Sahara… A l’occasion de ces évènements, nous avons appris que 600 000 Tunisiens vivaient en France, certains médias avançant même le chiffre de 1 million. L’explication de l’attitude française réside peut-être dans ces chiffres. Pour mémoire, en 1955, un an avant la fin du protectorat français sur la Tunisie, 250 000 Européens, essentiellement Français et Italiens y étaient installés, ce qui était considéré comme insupportable par les anti-colonialistes.

Fantastique! Frèche et l’Islam ! quelle culture !!!!

Fantastique! Frèche et l’Islam ! lisez vous ne serez pas déçus !!!!! un véritable cours pour étudiants !!! quelle culture !!!! ALLER DIRECTEMENT A PARTIR DE LA 4 EME MINUTES DE CETTE VIDEO…

Je vous conseille de visionner et d’écouter jusqu’au bout, (la seconde partie est plus intéressante que la première) je reconnais que c’est un peu long, mais pour une fois qu’un homme politique osait dire ce genre de choses, on ne va quand même pas s’en priver, non ? et apparemment il sait de quoi il parle !

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Georges Frèche : EXCELLENT…A REGARDER et ECOUTER JUSQU’AU BOUT !!!
A écouter et à visionner jusqu’au bout … en 20 minutes il traite de l’Islam comme on devrait en parler sur toutes les chaînes de télé … Allez jusqu’à la fin de ce petit film et écoutez bien… FANTASTIQUE
> Nos politiques n’ont pas les « cacahuètes »… pour parler objectivement de cette réelle menace !
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> Impressionnant ! Les séances du conseil municipal étaient de vrais cours pour étudiants. J’ai eu l’occasion d’en savourer quelques uns !!!!!
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> http://video.google.com/videoplay?docid=6551497829221282471

A Jérusalem, une majorité des “palestiniens” préfèrent Israël à la Palestine

Par Melba le 13 janvier 2011

Ceux qu’on appelle les palestiniens luttent depuis 60 ans pour avoir un Etat à eux, mais apparemment ce ne serait pas pour y vivre. En effet, la majorité des “palestiniens” de Jérusalem préfèrent vivre chez les ennemis qu’ils haïssent tant et qu’ils appellent à boycotter. Chez les “kouffars sionistes” ! Etrange, non ?

paljeru

Un nouveau sondage réalisé en Novembre montre que les 270000 Arabes qui vivent à Jérusalem-Est ne sont pas très enthousiastes à l’idée de rejoindre un Etat Palestinien. Le fait étonnant est que plupart préféreraient devenir des citoyens d’Israël plutôt que des citoyens de l’Etat palestinien.

Le sondage, conçu et supervisé par l’ancien chercheur du Département d’Etat Américain pour le Moyen-Orient David Pollock, a révélé que seulement 30% des sondés ont dit qu’ils préféreraient être des citoyens palestiniens dans le cadre d’une solution à deux Etats, tandis que 35% ont repondu qu’ils choisiraient la citoyenneté israélienne. (Les autres ont dit qu’ils ne savaient pas ou ont refusé de répondre.)

40% ont dit qu’ils envisageraient de déménager dans un autre quartier afin de devenir citoyen d’Israël plutôt que devenir palestiniens, et 54% ont dit que si leur quartier était attribué à Israël, ils n’émigreraient pas en Palestine.

“Clairement, il y a un décalage entre l’attitude des gens et l’hypothèse que les quartiers palestiniens devraient faire partie de la Palestine”, a déclaré Pollock. “Ce n’est pas vraiment ce que veulent les gens.”

Source : Washington Post via Tundra Tabloïds

A coup sûr, ce sondage ne paraîtra pas dans le journal Le Monde.