THE BUBBLE (La bulle)

Ce film d’Eytan FOX passé hier soir sur Arte nous raconte l’histoire d’un groupe de colocataires habitant un quartier branché de Tel Aviv (La Bulle : leurs habitants sont déconnectés de tout) préoccupés par leur vie amoureuse décadente (les scènes d’amour homosexuelles sont nombreuses).

The Bubble

Ils fréquentent une équipe de jeunes totalement acquise à l’abandon des territoires et partisans de la paix tout de suite et à tout prix.

L’histoire se termine par l’attentat kamikaze commis par l’Arabe , Amant du Juif, qui le fait sauter.

Moralité : ceci reflète bien la vie de l’extrême gauche Tel-Avivienne qui se vautre dans le stupre, et veut donner des leçons de démocratie et de bienséance à un gouvernement démocratiquement élu.

Cette frange minime de la population extrêmement structurée fait beaucoup de bruit grâce à l’argent des officines étrangères qui mènent la lutte de la délégitimation d’Israël. Ce qui a été dénoncé par IM TIRTZOU. cliquez sur le lien Ici

La majorité des Israéliens rejette ce genre de vie assimilé à celui de Sodome et Gomorrhe de la Bible.

Voilà sur qui les mouvements de l’extrême gauche, des verts, des communistes, des socialistes, du nouveau centre, et certains de l’extrême droite s’appuient en France pour délégitimer Israël relayés par l’ensemble des médias Français qui ne perdent aucune occasion pour désinformer dès qu’il s’agit d’Israël.

Ce n’est pas parce que la Bande à Bader faisait beaucoup de bruit qu’elle était légitime, et représentative de l’ensemble de la population.

Eli d’Ashdod

LE MARIAGE DE KATE ET EDWARD EST IL RACISTE ?

La télévision nous a abreuvés d’images en direct du mariage Princier.

A cet égard, il a été précisé que les Rois d’Angleterre et leurs descendants ne peuvent en aucun cas se marier avec des catholiques, mais uniquement avec des Anglicans. Quelqu’un y trouve t-il à redire ?

Cela paraît tellement logique puisque le Roi (en ce moment la Reine) d’Angleterre sont l’équivalent du Pape pour la Chrétienté. Ce qui explique l’engouement des Anglais pour la Couronne.

Personne ne trouve non plus à redire qu’un Pasteur se marie avec une Protestante. Qu’un Imam le soit avec une musulmane. Qu’un Rabbin le soit avec une Israélite. En Arabie, Un couple d’une femme musulmane avec un homme d’une autre religion est-il toléré ? Non.

Ce qui gêne les gens c’est que les Israélites se marient entre eux. Ils préfèreraient voir des mariages mixtes, ce qui entrainerait par la suite l’abandon du Judaïsme par les enfants. Ce comportement a un nom : « l’antisémitisme ».

Cette lutte contre le Judaïsme par l’encouragement de mariages mixtes a été le fait des « bouffeurs de curés », qui s’empressaient ensuite de baptiser leurs enfants selon le rite Catholique. Aujourd’hui il est largement mis en place par l’Islam.

Les Israélites religieux et les traditionalistes respectent cette règle du mariage entre Israélites. Ceux qui y trouvent à redire sont des antisémites.

Si nous nous basons sur les écrits : la Bible rapporte que nous sommes un peuple de prêtres. Et que nous devons respecter les 613 règles (mitsvots) de la Thora. En outre nous devions faire connaître ces lois aux 70 Nations idolâtres qui vivaient à l’époque du Temple.

Depuis le deuxième exil, nous avons cessé tout prosélytisme, nous cantonnant dans l’acceptation des non juifs au sein de notre religion uniquement lorsqu’ils en font la demande expresse, et au terme d’un long périple dans le cadre d’une conversion validée par un Tribunal Rabbinique.

L’Eglise a pratiqué longtemps le prosélytisme, aujourd’hui la pression sur les autres religions s’est atténuée. L’Islam connaît une embellie grâce au prosélytisme qu’il pratique aujourd’hui à outrance. Cette pratique est elle raciste ?

Les antisémites faisant feu de tout bois nous reprochent en somme ce qu’ils pratiquent le mariage à l’intérieur d’une communauté qui ne peut être que la plus grande afin de supplanter l’autre.

L’Islam se réclamant à cet égard de vouloir unifier le monde entier sous sa bannière, de gré ou de force, quitte à trucider tous ceux qui n’y adhèreront pas. N’est-ce pas du racisme ?

Eli d’Ashdod

Lettre ouverte du Dr Denis MacEouin à propos du Boycott d’Israël

Merci à Jean-Claude BENSOUSSAN d’avoir signalé cet excellent article qui mérite d’être publié dans toutes les Universités du monde entier.

A quand un Docteur Denis MacEouin dans chacune d’elle?

Shabbat Chalom à tous.

Eli d’Ashdod

Ci dessous une excellente lettre ouverte d’un professeur d’université, Denis MacEoin, à propos du boycott d’Israël.
Environ 270 étudiants de l’université d’Edimbourg ont voté en faveur d’une motion qui qualifie Israël d’Etat d’apartheid et ont appelé à un boycott de ses produits. Denis MacEoin (né en 1949, Belfast, Irlande du Nord) est un écrivain irlandais, professeur d’université, titulaire d’un doctorat en histoire de l’Islam. Il a fait une partie de ses études à Edimbourg. Ses spécialités universitaires sont notamment le Chiisme, le Shaykhisme, le Babisme et le Bahaisme, sur lesquels ses publications sont nombreuses.
Ses romans sont écrits sous les pseudonymes de Daniel Easterman et Jonathan Aycliffe.
LETTRE OUVERTE A L’ASSOCIATION DES ETUDIANTS DE L’UNIVERSITE D’EDIMBOURG (EUSA)
A PROPOS DU BOYCOTT D’ISRAEL

29 mars 2011
Permettez-moi de dire quelques mots aux membres de l’EUSA.
Je suis diplômé d’Edimbourg (promotion 1975). J’y ai étudié le persan, l’arabe et l’Histoire de l’islam avec William Montgomery Watt et Laurence Elwell Sutton, deux des experts britanniques les plus pointus de leur époque sur le Moyen-Orient.

J’ai ensuite passé un doctorat à Cambridge et j’ai enseigné l’arabe et la civilisation islamique à l’université de Newcastle. Tout naturellement, j’ai publié plusieurs livres et des centaines d’articles sur ces sujets.

Si je vous dis tout cela, c’est pour vous montrer que je sais de quoi je parle en ce qui concerne le Moyen-Orient et c’est précisément pour cette raison que je suis choqué et accablé par la motion votée par l’EUSA.

Je suis choqué pour une raison simple : il n’existe pas et il n’a jamais existé d’apartheid en Israël. Ceci n’est pas une opinion, c’est un fait qui peut être vérifié par tous les étudiants d’Edimbourg : il leur suffira de se rendre en Israël pour le constater par eux-mêmes.

J’insiste, car j’ai l’impression que les étudiants qui ont voté pour cette motion n’ont pas la plus petite idée de ce qu’est Israël et qu’ils sont certainement victimes d’une propagande mensongère du lobby pro-palestinien.

Être contre Israël n’est pas critiquable en soi.

Mais je ne parle pas de la critique ordinaire d’Israël. Je parle d’une haine qui ne met aucune limite aux mensonges et aux mythes qu’elle répand.

Ainsi, Israël est-il qualifié à plusieurs reprises d’Etat «nazi». En quoi ce qualificatif peut-il se justifier, même comme métaphore? Où sont les camps de concentration israéliens? Les Einzatsgruppen ? Les SS ? Les lois de Nuremberg ? La solution finale ?

Rien de tout cela ni quoi que ce soit d’approchant n’existe en Israël, justement parce que les Juifs, plus que tout autre peuple sur la planète, savent exactement ce qu’était le nazisme.

On prétend qu’il y a eu un holocauste israélien à Gaza (ou ailleurs). Où ? Quand ?

Aucun historien sérieux ne peut traiter cette affirmation par autre chose que par le mépris qu’elle mérite. Mais qualifier les Juifs de nazis et prétendre qu’ils ont commis un holocauste est l’exemple le plus criant de détournement de l’Histoire que j’ai jamais rencontré.

Pareil pour l’apartheid. Pour qu’existe un apartheid, il faut une situation qui ressemble à celle qui prévalait en Afrique du Sud sous ce régime.

Malheureusement pour ceux qui croient cela, un week-end dans n’importe quelle partie d’Israël suffit à démontrer le ridicule de cette affirmation. Qu’une association étudiante l’ait cru et ait voté sur cette base en dit long sur l’état de l’enseignement de nos jours.

Les victimes évidentes d’un apartheid seraient les 20% de citoyens arabes israéliens. Selon la loi israélienne, les Israéliens arabes ont exactement les mêmes droits que les juifs ou n’importe qui d’autre, les musulmans ont les mêmes droits que les juifs ou les chrétiens.

Les Baha’is, durement persécutés en Iran, s’épanouissent en Israël, où ils ont leur centre mondial.

Les musulmans Ahmadi, sévèrement persécutés au Pakistan et ailleurs, sont protégés par Israël. La sécurité des lieux saints de toutes les religions est garantie par une loi spécifique israélienne. Les Arabes représentent 20% de la population universitaire (une réplique exacte de leur pourcentage dans la population générale).

En Iran, les Baha’is (la plus nombreuse minorité religieuse) sont exclus des universités et n’ont pas le droit d’ouvrir leurs propres universités. Pourquoi les membres de votre association ne boycottent-ils pas l’Iran ?

En Israël, les Arabes peuvent aller où ils veulent, à la différence des Noirs sud africains du temps de l’apartheid. Ils utilisent les transports en commun, ils mangent dans les restaurants, ils vont à la piscine, dans les bibliothèques, au cinéma à côté des Juifs – ce qu’aucun Noir ne pouvait faire en Afrique du Sud au temps de l’apartheid.

Les hôpitaux israéliens non seulement soignent les Juifs et les Arabes, mais aussi les Palestiniens de Gaza ou de Cisjordanie. Dans les mêmes chambres, dans les mêmes salles d’opération.

En Israël, les femmes ont les mêmes droits que les hommes : il n’y a pas d’apartheid entre les sexes. Les gays et les lesbiennes n’ont à subir à aucune discrimination, si bien que les gays palestiniens se réfugient souvent en Israël, car chez eux, ils risquent la peine de mort.

Je m’étonne que les groupes lesbiens et gays appellent au boycott d’Israël et ne disent rien au sujet des pays comme l’Iran, où les homosexuels sont pendus ou lapidés à mort.

Cela illustre un état d’esprit qui défie l’entendement. Des étudiants intelligents pensent qu’il vaut mieux se taire sur les régimes qui tuent les homosexuels, mais qu’il faut condamner le seul pays du Moyen-Orient qui les sauve et les protège. C’est une blague de mauvais goût ?

L’université est censée être un lieu où l’on apprend à utiliser son cerveau, à penser rationnellement, à examiner les preuves, à tirer des conclusions à partir de faits avérés, à vérifier ses sources, à comparer les points de vue. Si celle d’Edimbourg ne peut former que des étudiants qui n’ont pas la moindre notion de toutes ces choses, alors l’avenir est sombre.

Je n’ai aucune objection à la critique argumentée contre Israël. Mais je m’oppose à ce que des gens supposés intelligents stigmatisent l’Etat juif comme celui qui traiterait sa population de la pire façon.

Le plus grand soulèvement depuis les VIIe et VIIIe siècles est en train de se produire au Moyen-Orient et il est clair que les Arabes et les Iraniens se rebellent contre des régimes tyranniques qui ripostent en tirant à balles réelles sur leurs propres citoyens.

Les citoyens israéliens, Juifs et Arabes, ne se soulèvent pas (alors que le droit de manifester y est libre et garanti).

Pourtant, les étudiants de l’université Edinburgh Mount ne manifestent pas contre ni n’appellent au boycott de la Libye, de Bahrein, de l’Arabie saoudite, du Yémen ou d’Iran.

Ils préfèrent inventer de fausses accusations contre l’un des pays les plus libres au monde, le seul au Moyen-Orient qui ait accueilli des réfugiés du Darfour, le seul qui offre une protection aux gays et aux lesbiennes, le seul qui protège les Bahaïs…
Je continue ? Le deux poids deux mesures crève les yeux et ne fait pas honneur à ceux qui ont voté pour ce boycott.

Faites preuve de bon sens. Demandez des renseignements à l’ambassade d’Israël.

Demandez-lui de vous envoyer des conférenciers. N’écoutez pas qu’un seul son de cloche. Ne vous faites pas d’opinion tant que vous n’avez pas entendu les deux parties.

Vous avez un devoir vis-à-vis de vos élèves, c’est de les protéger des arguments à sens unique. Ils ne sont pas à l’université pour recevoir un lavage de cerveau.

Et ils ne sont certainement pas là pour être embarqués dans de l’antisémitisme en stigmatisant un pays entre tous, celui qui se trouve être le seul Etat juif de la planète.

S’il y avait eu un Etat juif dans les années 1930 (ce n’était malheureusement pas le cas), vous ne croyez pas qu’Hitler aurait décidé de le boycotter ?

Bien sûr que si, et il ne se serait pas arrêté là. Votre génération a le devoir de veiller à ce que ce racisme particulièrement vivace qu’est l’antisémitisme ne prenne jamais racine parmi vous.

Aujourd’hui, pourtant, il est clair qu’il l’a fait et qu’il cherche à se renforcer. Vous avez encore une chance d’éviter un grand crime, simplement en utilisant votre raison et en montrant un minimum de justice.

Dites-moi que vous comprenez ce que je vous dis. Je vous ai donné quelques éléments de preuve. C’est à vous d’en chercher d’autres.

Sincères salutations

Dr. Denis MacEoin
Traduction Liliane Messika © Primo-Info

La cigale et la fourmi européennes

Merci à Louise de nous avoir fait parvenir ce texte qui reflète parfaitement la différence de mentalité entre deux pays leaders de l’Europe,

Ceci explique pourquoi le mal vivre en France se fait de plus en plus sentir.

Eli d’Ashdod

*VERSION ALLEMANDE *

Une fourmi travaille dur tout l’été dans la canicule.
Elle construit sa maison et prépare ses provisions pour l’hiver.
La cigale pense que la fourmi est stupide, elle rit, danse et joue.
Une fois l’hiver venu, la fourmi est au chaud et bien nourrie.
La cigale grelottante de froid n’a ni nourriture ni abri, et meurt de froid.

FIN.

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*VERSION FRANCAISE*

La fourmi travaille dur tout l’été dans la canicule.
Elle construit sa maison et prépare ses provisions pour l’hiver.
La cigale pense que la fourmi est stupide, elle rit, danse et joue tout l’été.
Une fois l’hiver venu, la fourmi est au chaud et bien nourrie.
La cigale grelottante de froid organise une conférence de presse et demande pourquoi la fourmi a le droit d’être au chaud et bien nourrie tandis que les autres, moins chanceux comme elle, ont froid et faim.
La télévision organise des émissions en direct qui montrent la cigale grelottante de froid et qui passent des extraits vidéo de la fourmi bien au chaud dans sa maison confortable avec une table pleine de provisions.
Les Français sont frappés que l’on puisse, dans un pays si riche, laisser souffrir cette pauvre cigale tandis que d’autres vivent dans l’abondance.
Les associations contre la pauvreté manifestent devant la maison de la fourmi.
Les journalistes organisent des interviews, demandent pourquoi la fourmi est devenue riche sur le dos de la cigale et interpellent le gouvernement pour augmenter les impôts de la fourmi afin qu’elle paie « sa juste part ».
La CGT , Le Parti Communiste, la Ligue Communiste Révolutionnaire, les Verts, le Modem, la Nouvelle Gauche, la Nouvelle Droite, le Juste Centre, organisent seating et manifestations devant la maison de la fourmi.
Les fonctionnaires décident de faire une grève de solidarité de 59 minutes par jour pour une durée illimitée.
Un philosophe à la mode écrit un livre démontrant les liens de la fourmi avec les tortionnaires d’Auschwitz.
En réponse aux sondages, le gouvernement rédige une loi sur l’égalité économique et une loi rétroactive d’anti-discrimination.
Les impôts de la fourmi sont augmentés. Elle écope d’une amende pour ne pas avoir embauché la cigale comme aide.
La maison de la fourmi est préemptée par les autorités car la fourmi n’a pas assez d’argent pour payer son amende et ses impôts.
La fourmi quitte la France pour s’installer en Suisse où elle contribue à la richesse économique.
La télévision fait un reportage sur la cigale maintenant engraissée.
Elle est en train de finir les dernières provisions de la fourmi bien que le printemps soit encore loin.
Des rassemblements d’artistes et d’écrivains de gauche, se tiennent régulièrement dans la maison de la fourmi.
Le chanteur Renaud compose la chanson « Fourmi, barre-toi ! »…
L’ancienne maison de la fourmi, devenue logement social pour la cigale, se détériore car cette dernière n’a rien fait pour l’entretenir.
Des reproches sont faits au gouvernement pour le manque de moyens.
Une commission d’enquête,d’un coût de 10 millions d’euros est mise en place.

La cigale meurt d’une overdose.
Libération et L’Humanité commentent l’échec du gouvernement qui n’a pas su résoudre sérieusement le problème des inégalités sociales.
La maison est squattée par un gang de cafards immigrés.
Les cafards organisent un trafic de marijuana et terrorisent la communauté…
Le gouvernement se félicite de la diversité multiculturelle de la France.

FIN.

L’offre de paix demandée à l’ONU au mois de septembre 2011

Voici ce que l’Union Européenne est prête à accepter en reniant toutes ses racines des Droits de l’Homme, toutes ses déclarations précédentes, prétendant garantir pour Israël un Etat dans des frontières sûres et reconnues.

Eli d’Ashdod

L’A.palestinienne raye Israël de la carte – Dans les écoles,livres scolaires et administrations et est prête pour le futur état à la place d’Israël.

Creation-d-un-Etat-terroriste---la-Palestine

A diffuser largement

L’A.palestinienne raye Israël de la carte – Dans les écoles,livres scolaires et administrations et est prête pour le futur état à la place d’Israël.

Par Aschkel – pour © 2011 www.aschkel.info

Sources -palwatch,aschkel.info, Crocs noirs, et autres liens sous les images et logos

« Je crois que nos institutions de gouvernement sont maintenant tout à fait prêtes à assumer toutes les responsabilités liées à la souveraineté sur tous les territoires palestiniens occupés » Salam Fayyad

L’Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas est largement prête à gouverner un potentiel Etat de Palestine, affirme mardi un rapport de l’ONU publié à Jérusalem. « Dans les six zones où les Nations unies sont le plus engagées, les institutions gouvernementales sont désormais suffisantes pour le bon fonctionnement du gouvernement d’un Etat », souligne ce rapport du coordinateur spécial de l’ONU pour le processus de paix au Proche-Orient.

http://www.aschkel.info/pages/Chantage_et_Etat_palestinien-5020806.html

Les Chartes de l’Olp et du Hamas qui appellent ouvertement à l’éradication d’Israël, constituent un danger exceptionnel qui menace l’existence de la nation juive proclamé par un acte officiel. La communauté internationale devrait donc exiger des palestiniens qu‘ils abrogent ces Chartes, ce qu’elle ne fait pas. Pire en cautionnant le principe d’un Etat palestinien qui dépossède le peuple juif de sa capitale éternelle, elle donne une prime aux palestiniens et au monde arabe, en les récompensant d’avoir déclaré la guerre au peuple juif en 1948.Bertrand Ramas Muhlbach

L’état palestinien est prêt dans toutes ces institutions ??? A l’éradication de l’Etat d’Israël !!!

Logo officiel de l’Autorité palestinienne:

h-20-1641305-1249038739

LOGO OFFICIEL De la commission pour les sciences et la culture :

http://www.pncecs.org/eng/galery/

h-20-1641420-1249042525

LOGO OFFICIEL de la commission gouvernementale Al Quds :

http://www.alquds.gov.ps/en/

h-20-1641424-1249042642

Logo du ministère de l’industrie palestinienne :

h-20-1641485-1249044835

Logo du bureau national palestinien des statistiques

http://atlas.pcbs.gov.ps/atlas/Default.asp

h-20-1641437-1249043139

Logo officiel du bureau des médias palestiniens (auquel appartiennent les journalistes palestiniens qui envoient les images reprises en boucle par les médias occidentaux sans référence aux sources)

Report: the Israeli army kills 274 Palestinian among them 50 children this year

ECOLE DE FILLES DE BEITH SAHOUR

Livre de mathématiques partie 1 3ème année

Education nationale 6ème année

Mathématiques partie 1

2ème année

Education nationale 6ème année

Genéral sciences 6ème année

Géographie physique et humaine 12ème année

Histoire des arabes 20ème siècle 12ème année

Géographie humaine 6ème année

Histoire arabe et mondiale au XXème -12ème année

Education nationale 2ème grade

Education nationale 1ère année

Education nationale 1ère année

Histoire arabe et mondiale au XXème -12ème année

Technologie 7ème année

Mathématiques Partie 1 7ème année

Education Nationale Partie 1 -3 ème année

Problèmes contemporains 12ème année

Education nationale 6ème année

Mathématiques partie 1 – 2ème année

Mathématiques partie 1 – 7 ème année

La géographie du monde arabe 9ème année

La géographie du monde arabe 9ème année

La géographie du monde arabe 9ème année

Geographie environnementale 8ème année

La géographie du monde arabe 9ème année

Education nationale partie 2 4ème année

Education nationale partie 1- 4ème année

Education nationale partie 1- 4ème année

Education nationale partie 1 – 4ème année

Education nationale partie 1 – 4ème année

Education nationale partie 1 – 4ème année

Géographie environnementale 5ème année

Education nationale partie 1 – 4ème année

Education nationale partie 1 – 4ème année

Education nationale partie 2 – 2ème année

Géographie de la palestine – 7ème année

Géographie de la palestine – 7ème année

Géographie de la palestine – 7ème année

Géographie de la palestine – 7ème année

Education nationale partie 1 4ème année

Géographie de la palestine – 7ème année

Education nationale 4ème année

Géographie du monde arabe 9ème année

Géographie du monde arabe 9ème année

Géographie 5ème année

Education nationale Partie 1-4ème année

Education nationale Partie 1-4ème année

Géographie environnementale 8ème année

Géographie de la palestine 7ème année

Géographie de la palestine 7ème année

Géographie de la palestine 7ème année

Cartes des Universités et manuels scolaires :

Université de Birzeit
http://www.usefulwork.com/shark/mapsofpalestine.html

Université de Jenin:

http://www.usefulwork.com/shark/mapsofpalestine.html


Académie palestinienne pour les affaires internationales :

http://www.usefulwork.com/shark/mapsofpalestine.html

Carte pour l’enseignement élémentaire source (sans rire) CMIP Centre de gestion de l’impact de la paix !

http://www.usefulwork.com/shark/mapsofpalestine.html

Cartes, logos…utilisés par l’administration Palestinienne

Affiche du Ministère de la jeunesse et des sports

Ministère de la jeunesse et des sports

Ministère de la jeunesse et des sports

Site officiel de l’Office central palestinien

de statistique de l’AP

Atlas du Site officiel de l’Office central palestinien

de statistique de l’AP

Ministère des affaires religieuses

Ministère de l’agriculture

Cérémonie célébrant la création du Fatah

Site officiel de l’Office central palestinien

de statistique de l’AP

Logo union des journalistes

Logo union des journalistes sportifs

Logo comités palestiniens du travail de santé

Université de technologie Khadun de Tulkarem

Logo Fédération générale palestinienne de syndicats

Logo Sociétés de bienfaisance District de Jerusalem

Publicité Chambre de commerce

Publicité Banque de Palestine

Programmes télévisés

Programme TV pour enfants

Programme TV pour enfants

Programme TV pour enfants

Programme TV pour enfants

Programme TV pour enfants

Programme TV pour enfants

Bukketin Météo de la télévision de l’AP

Journal télévisé la télévision de l’AP

Logo organisations terroristes

OLP Organisation de libération de la Palestine

FATAH de M.ABBAS

HAMAS

Brigades Ezzedine Al Qassam (Hamas)

Brigades Al-Qods (Djihad Islamique)

FPLP (Front pour la libération de la palestine)

Falcons FATAH

Logo du PNIF:


Logo du club americain de soutien à la Palestine :

http://beithanina.us/page.php?27

Carte de la Palestine par country seek: (Israel n’existe pas)

http://www.countryseek.com/geos/palestine.html

Carte de la Palestine vue par le Hamas:

http://www.eyeontheun.org/print/default.asp?http://www.eyeontheun.org/view.asp?l=21&p=182

La volonté de paix des palestiniens vous y croyez vous ?

Sondage: La France doit-elle reconnaître un Etat Palestinien?

Demandez à un Français si le Burkina Faso doit être partitionné.

Combien parmi eux sauront situer ce pays? Combien sauront quelle est sa superficie? Quelle est sa population? Son histoire? Peu sauront apporter les bonnes réponses. Car les médias n’en parlent jamais.

Aucun pays au monde ne fait la une des journaux comme Israël pour le diaboliser, et le délégitimer, en parlant de le partitionner.

Les médias qui n’arrêtent pas de citer cette région à longueur de journée, n’ont jamais évoqué sa superficie, sa population, son histoire. Ils nous abreuvent depuis plus de 40 ans de désinformation. Quelle compétence ont les Français questionnés par ce sondage? Ce sondage est une fois encore la preuve de la partialité des médias dans cette affaire.

Si vous voulez influer sur ce simulacre de sondage, cliquez ici.

Les lecteurs de ce blog, sont suffisement informés des tenants et aboutissants d’une telle reconnaissance unilatérale mise en place sans négociation entre les principaux intéressés. Une telle partition serait le proloogue d’une vrai guerre, car Israël, ne peut accepter l’abandon sans négociations de territoires au profit d’une ou plusieurs entités terroristes, dont le seul but déclaré, est son éradication.

Israël a déjà abandonné unilatéralement le Goush Katif, et le couloir de Philadelphie, cela lui a valu 8.000 roquettes, une guerre qui a coûté 1.400 morts, qui n’a pu comme les précédentes être terminée, par la faute de la Communauté internationale, dont le silence assourdissant pendant la pluie de roquettes précédant l’intervention de 2009, n’a eu d’égal que les discours tonitruants réclamant un cesser-le-feu.

Lorsque des négociations directes ont eu lieu avec l’Egypte par exemple, Israël a rendu des territoires importants pour sa sécurité, et riches en hydrocarbures. Un accord de paix a été signé, et si la paix a été froide pendant 32 ans du fait des Arabes au moins il n’y a pas eu de guerre.

Quand à la garantie Internationale dont nous rebattent les oreilles la France, les USA, et l’ONU, il suffit de regarder le résultat du travail de la FINUL, qui s’est applatie devant le Hezbollah, lui permettant contrairement à sa mission de se réarmer, et de s’impliquer au sud du fleuve Litani

Eli d’Ashdod

La Côte d’Ivoire humiliée, violée

La Côte d’Ivoire humiliée, violée
Logo Shalom

                            De Jérusalem, Pasteur Gérald FRUHINSHOLZ

                            Gbagbo laurent et simoneFaudra-t-il un autre « Rwanda » (1) ou du moins d’autres massacres comme à Douekoué – un millier de personnes y ont été tuées, et un million d’Ivoiriens ont fui le pays – pour que la Communauté Internationale revienne de ses égarements meurtriers et pour que la Chrétienté sorte de son mutisme ?  Allons-nous comme pour les Juifs de la Shoah, fermer les yeux sous prétexte que nous ne                             savions pas ?…

Aujourd’hui, après que la Résidence du président Mr Laurent Bagbo  ait été forcée (avec l’appui de l’armée française) et pillée, que les proches du président aient été éliminés par les forces d’Alassane Ouattara, c’est à présent la chasse à l’homme dans les quartiers d’Abidjan, opérée par les milices du Nord. Voilà ce que les nations ont provoqué en refusant, pour corriger des élections faussées, une éventuelle partition du pays, ou un re-comptage des voix, ou même comme le proposait Laurent Gagbo, de nouvelles élections – voilà ce qui en résulte :  un conflit ethnico-religieux, musulmans du nord contre chrétiens du sud.

Alors que la Côte d’Ivoire était une nation riche – cette richesse suscitant hélas  l’appétit des démocraties occidentales et notamment de la France – nous voyons  aujourd’hui cette nation se faire déchirer, humilier et violer, par la manière violente et sanglante dont ces nations (représentées par Mr Obama, Ban ki-moon et Sarkozy) ont imposé leur candidat – un homme d’obédience musulmane.

Au moment de l’indépendance (2), la Côte d’Ivoire était divisée entre un Nord musulman plus pauvre et un sud chrétien plus riche. La Côte d’Ivoire comptaient 20 % de Musulmans – des immigrants issus de pays voisins ; ceux-ci représentent aujourd’hui 50 % de la population. Avec à présent un homme de leur religion, nous comprenons combien les choses vont changer, et combien le sud chrétien va souffrir… Est-ce cela la stratégie de l’Occident, diviser pour mieux régner et s’attribuer les richesses                             du pays ?  CI Israël

Ne peut-on faire également une comparaison avec Israël ? Sa population est actuellement à 20 % arabe (et musulmane), et les nations vont vouloir imposer en septembre prochain un « Etat palestinien » avec Jérusalem comme capitale, et à la clé le retour de centaines de milliers  de « réfugiés »… musulmans. Voilà ce qui guette Israël dans les mois à venir (3).

La Côte d’Ivoire de Laurent & Simone Gbagbo avait pour l’Etat hébreu et le monde juif en général, une grande et sincère amitié.  Israël va perdre de vrais soutiens en la personne du couple présidentiel livrés aujourd’hui aux mains et à la vengeance de leurs ennemis.

(1) En 1994 au Rwanda, eut lieu un génocide – 800 000 tués, en majorité des Tutsi. D’une durée de cent jours, ce fut le génocide le plus rapide de l’histoire et celui de plus grande ampleur en termes de nombre de morts par jour.

(2) Lire le texte de Guy Millière : L’honneur perdu d’Alassane Ouattara – G Millère démontre combien la notion d' »ivoirité » a son sens, au vu du nombre d’immigrants musulmans en augmentation.

(3) Lire l’article de David Horovitz : « Prendre conscience du danger diplomatique »

                          Etoile T                                      Etoile T            Etoile T

                            Côte d’Ivoire : Apothéose baroque de la barbarie…

A la mémoire de madame Marie-Josée Bouré… violée et assassinée dans la nuit du 11 au 12 avril 2011 à Abidjan

Dr. Eithan Luccin

« Les bombes pleuvent sur Abidjan et les cadavres font concurrence aux mouches ! En nous donnant bonne conscience, nous alimentons les médias par nos analyses, pour beaucoup, souhaitant que cela s’arrête enfin. Mais, la question que nous devons nous poser aujourd’hui alors que le Président Laurent Gbagbo est aux arrêts avec femme et enfants. Oui, la question est celle de savoir comment en est-on arrivé à un tel déchaînement de violence dans un pays où les peuples ont une tradition de paix et du vivre ensemble ? Alors qu’Allassane Dramane Ouattara parle de gouvernement d’union nationale, la nuit des longs couteaux a été longue à Abidjan. La nudité de Simone Gbogbo exhibée, la conseillère et directeur de cabinet du Ministre Alcide Djédjé Marie-josée Bouré, mutilée et violée avant d’être exécutée. Peut-on effacer d’un trait toutes ces haines ? » […]

                            […] Qui sont donc ces commandos de la mort ?

« Qui sont donc ces hommes marqués d’une croix sur le front que nous présentent les différentes chaînes de télévision occidentales et que l’on a rebaptisé les Forces républicaines ? Qui sont ces hommes qui tuent si facilement alors que de la bouche de l’économiste Alassane Dramane Ouattara ils sont accueillis en libérateurs partout où ils passent ? Qui donc a assassiné le Professeur Philippe Rémond à l’arme blanche dans sa chambre d’hôtel à Yamoussoukro dans la nuit du 29 au 30 mars, dans une ville tombée sans combats et qui a accueilli Guillaume Soro et ses rebelles en libérateurs ?  Ces « commandos de l’ombre » sont constitués ainsi que nous l’avons souligné plus haut de rebelles venus du Nord et rebaptisés par Paris Forces Nouvelles, de Burkinabè, les parrains d’hier, de Nigérians, de chasseurs traditionnels, de Dozos connus pour leur cruauté et qui ne sont pas absents des massacres de Douékoué. Depuis que Jean-Pierre Bemba a comparu devant le TPI (Tribunal Pénal International), les portes de ce tribunal vont certainement s’ouvrir pour l’ancien directeur du FMI malgré le soutien de Paris et de madame Suzanne Rice. De deux choses l’une : soit il contrôle mal ses troupes soit alors il leur donne des consignes dans l’ombre. Le chef d’accusation est tout trouvé, il faudra invoquer la chaîne de commandement et la responsabilité politique ! » […]

                            […] L’ambassadeur français Jean-Marc Simon : témoin du meurtre de Désiré TAGRO ?

« Jean-Marc Simon, ambassadeur de France en Côte d’Ivoire est la dernière personne à avoir parlé avec Désiré Tagro… Monsieur Désiré TAGRO, ex-ministre de l’Intérieur et Secrétaire Général de la Présidence de la République, ne s’est pas suicidé. Il a été́ exécuté́ d’une balle dans la bouche par les rebelles. L’Ambassadeur de France aÌ€ Abidjan est la dernière personne aÌ€ avoir communiqué sur son téléphone portable avec M. TAGRO, chargé par le Président Laurent GBAGBO de négocier un cessez-le-feu afin de permettre au Chef de l’Etat et aÌ€ ses proches de sortir sans violence de la Résidence. Le diplomate français doit donc fournir des explications puisqu’il a très clairement demandé au Ministre TAGRO de sortir du sous-sol de la Résidence présidentielle avec un drapeau blanc » – 15.04.2011.

La France et la Côte d’Ivoire

par le pasteur Jean Fauvel,

ancien pdt de l’Ambassade Chrétienne de Jérusalem-France

Depuis longtemps La France a soutenu pour les raisons qui lui sont propres l’Ingérence de l’ONU dans le choix et le vote exprimé du peuple Ivoirien souverain, en privilégiant le candidat qui lui convient. Ce choix est délibérément pris et va dans le sens des soulèvements des nations arabes privées de réelles  démocraties, alors que dans le cas de la Côte d’Ivoire, aucun soulèvement ne s’est manifesté de la part du peuple, sinon par les partisans du Nord dont la velléité et la frustration d’un coup d’état manqué par le passé, et qui fut saisi pour pouvoir revenir à prendre le pouvoir par le moyen des urnes au nom d’élections en faveur de M. Ouattara.

On justifie pour cela tout ce qui est malheureusement incontrôlable sur place entretenant les rumeurs tant au Moyen-Orient, qu’au Maghreb, en Egypte, ou en Lybie et ailleurs, et aujourd’hui en Côte d’Ivoire. Nous ne comprenons pas notre Occident et la France de s’être laissé entraîner dans de telles méandres desquelles nous ne sortirons pas indemnes.

Dans l’église San Pédro, une grande ville du Sud-ouest de la Côte d’Ivoire, des chrétiens qui célébraient leur culte viennent d’être lâchement tués par des hordes fanatiques du Nord, imposant sous leur menace que les autres cultes soient fermés. Ce que nos médias ne disent évidemment pas. Les populations pacifiques sont écrasées ; affamées, elles vivent dans la terreur, et de très nombreux chrétiens supplient la France, sans avoir la certitude  de pouvoir être réellement entendus puisque tout a déjà été programmé en haut lieu. Nous sommes obligés au nom de la légitimité d’accepter ce qu’à décidé l’ONU et la France de concert, sans pouvoir faire entendre une voix ou une raison divergente !

Le temps jugera de la justice de tels actes ou décisions que nous contestons.

Pasteur Jean Fauvel – 6 avril 2011

COMMUNIQUE DE PRESSE DE MME MARIE-ANTOINETTE SINGLETON,  

FILLE DU PRESIDENT LAURENT GBAGBO

J’ai décidé, en accord avec ma famille, de demander à :

Me Jacques Vergès, Avocat au barreau de Paris

Me Roland Dumas, Avocat au barreau de Paris

Me Gilbert Collard, Avocat au barreau de Paris

Me François Epoma, Avocat au barreau de Paris

Me Habiba Touré, Avocat au barreau de Paris

de constituer un Collectif d’Avocats afin d’assurer la défense de mon père le Président Laurent Gbagbo et de ma mère la Première Dame Simone Gbagbo, ainsi que des autres membres de ma famille et des collaborateurs détenus illégalement par les rebelles.

En effet, les informations que je reçois d’Abidjan sont alarmantes. Contrairement à ce que la presse française prétend, je sais, de sources bien informées, que la détention de mes parents et de leurs proches est un calvaire de violences et d’humiliations.

J’ai demandé à ces avocats d’étudier les conditions de légalité, au sens international, de l' »arrestation » du Président de la République et de la Première Dame de Côte d’Ivoire, et aussi la légalité internationale de l’intervention de l’armée française qui a agi en dehors du cadre de la résolution 1975 du Conseil de sécurité de l’ONU.

Mme Marie-Antoinette SINGLETON, fille du Président Laurent GBAGBO et de la Première Dame Simone GBAGBO, vivant aux Etats-Unis.

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Un nouvel hôpital à Ashdod

[Mardi 12/04/2011 10:49]

Assuta Medical Centers Ltd a enfin obtenu l’autorisation de construire un nouvel établissement hospitalier dans la ville d’Ashdod. Le coût du projet est évalué à 700 millions de shekels mais Assuta bénéficiera d’une aide financière pour un montant de 500 millions de shekels. Cet hôpital ne procurera pas de services privés et fonctionnera uniquement comme un hôpital public. Les travaux devraient se terminer d’ici six ans et il sera équipé contre les attaques.

Cela fait un an et demi qu’il est question de construire cet hôpital mais jusqu’à présent, les promoteurs se sont heurtés à l’opposition formelle du Trésor qui pensait qu’il ne parviendrait pas à faire face à la concurrence d’autres hôpitaux plus importants, situés à une quarantaine de minutes de là.

Il faut dire que le ministre des Finances Youval Steinitz a soutenu quant à lui le projet et il a fait part de sa satisfaction lors d’une cérémonie qui a eu lieu lundi sur le chantier. Il a déclaré qu’il fallait « construire en Israël », ajoutant que mis à part la contribution apportée aux services de santé, ce nouvel hôpital procurerait de nouveaux emplois à la population de la ville.

Le maire d’Ashdod Yehiel Lasry a remercié Steinitz « au nom des 240 000 habitants d’Ashdod ».

ashdod, medical centers, ministre des finances

par Claire Dana-Picard

Le Sénat réclame l’annulation du rapport Goldstone

Bulletin from the cause: Remove the Golstone Repport / Abrogation du Rapport Goldstone
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Posted By: Avec Marseille
To: Members in Remove the Golstone Repport / Abrogation du Rapport Goldstone
Le Sénat réclame l’annulation du rapport Goldstone

Le Sénat américain a adopté jeudi soir une résolution demandant à l’ONU d’annuler le rapport Goldstone accusant Israël de « crime de guerre », après que son auteur a reconnu récemment avoir affirmé à tort que l’Etat juif avait visé délibérément des civils palestiniens lors de l’opération Plomb durci à Gaza (Guysen.com, 07:27, 15/04/11).

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Le Commentaire d’Eli d’Ashdod

Le Sénat a adopté la seule position qui s’imposait. A quand une position comparable en France?

Il parait aberrant que le pays qui a oeuvré pour la promotion des Droits de l’Homme dans le monde reste arc-bouté sur des positions qui sont contraires à ses idéaux.

Nous avons connu Edgard Faure qui disait qu’il n’avait pas changé de bord politique alors qu’il passait sans arrêt de droite à gauche au gré de ses alliances pour conserver le pouvoir. Il expliquait que ce n’était pas la girouette qui changeait de sens, que le vent seul changeait de sens et que la girouette s’adaptait.

Depuis des années le Quai d’Orsay influe sur la Politique étrangère de la France alors que c’est le domaine réservé du Président de la République, qui quelles que soient ses opinions et son programme avant son élection se range systématiquement à l’avis du Quai. Ce n’est pas le Président qui a changé d’avis, c’est le vent (du Quai) qui l’empêche de suivre sa voie.

Une réforme s’impose donc, comme aux Etats Unis, changer toute la tête de l’administration à chaque élection Présidentielle. Car les Electeurs sont grugés, on s’étonnera ensuite d’avoir 64% d’abstension aux dernières élections.

Son Exc. M. Yossi Gal, ambassadeur d’Israël en France en audition au Sénat

BRAVO A L’AMBASSADEUR FACE A DES HOMMES DE TOUS BORDS REMPLIS DE PREJUGES ET D INIMITIE
A LIRE AVEC ATTENTION POUR POUVOIR REPONDRE NOUS AUSSI
Audition de Son Exc. M. Yossi Gal, ambassadeur d’Israël en France
La séance est ouverte à dix heures trente.
M. le président Axel Poniatowski. Nous accueillons maintenant le nouvel ambassadeur d’Israël en France, M. Yossi Gal, que je remercie d’avoir accepté notre invitation. Elle s’inscrit dans le cadre des rencontres régulières que nous organisons avec, d’une part, le représentant d’Israël et, d’autre part, celui de l’Autorité palestinienne, afin de faire le point sur le processus de paix et, plus généralement, sur la situation au Proche-Orient.
Successeur de M. Daniel Scheck, vous occupiez auparavant, monsieur l’ambassadeur, le poste stratégique de directeur général du ministère des affaires étrangères à Jérusalem. Au cours de votre carrière diplomatique, vous avez notamment participé aux négociations de paix avec les Palestiniens et les Jordaniens au début des années quatre-vingt-dix, mais aussi contribué à l’entrée d’Israël à l’OCDE et au renforcement des liens avec l’Union européenne.
Alors que le monde arabe traverse une période de forts bouleversements, le peuple et le gouvernement israéliens ont donné l’impression d’être partagés entre le soutien à des mouvements favorables à la démocratie et la peur de voir tomber des dirigeants dont l’attitude vis-à-vis d’Israël était modérée. Quant au processus de paix israélo-palestinien, il semble bel et bien au point mort depuis le début de l’automne, essentiellement à cause du refus israélien de prolonger le moratoire sur la colonisation en Cisjordanie. Cependant, la tension est remontée après le sauvage assassinat dont a été victime une famille de colons israéliens, l’intensification des tirs sur le territoire israélien à partir de la bande de Gaza, mais aussi la reprise des bombardements israéliens en représailles.
M. Yossi Gal, ambassadeur d’Israël en France. Monsieur le président, mesdames et messieurs les députés, je suis très honoré de m’exprimer pour la première fois devant la prestigieuse commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale en qualité d’ambassadeur d’Israël, et je vous remercie de votre invitation.
Dès mon arrivée en France en novembre dernier, j’ai assisté à la mobilisation rapide et efficace du gouvernement français pour nous aider à lutter contre le terrible incendie du mont Carmel, et j’y ai vu la première manifestation de la relation d’amitié et de solidarité entre nos deux pays, qui se caractérise par des liens anciens, sincères et chaleureux. En témoignent notamment des rencontres bilatérales de plus en plus nombreuses et d’une qualité exceptionnelle. J’ai constaté un fort désir, côté français et côté israélien, de développer nos relations bilatérales et de travailler ensemble pour approfondir nos relations politiques. Ainsi, le ministre de l’industrie, de l’énergie et de l’économie numérique, M. Eric Besson, a déclaré à son retour d’Israël que le volume des échanges entre nos deux pays n’était pas suffisant. Plus tard, il a annoncé que la France ambitionnait de doubler le volume des échanges d’ici à cinq ans. Israël considère cet objectif comme tout à fait légitime et le fait sien. Cette volonté se traduira par la tenue des premières journées franco-israéliennes de l’innovation à Bercy à la fin de l’année 2011. La relation franco-israélienne n’est pas seulement politique et diplomatique, elle aussi économique, judiciaire, universitaire, scientifique, culturelle et affective.
Mesdames et messieurs les députés, vendredi dernier, le Washington Post a publié une tribune intitulée « Reconsidérer le rapport Goldstone sur Israël et les crimes de guerre », qui mérite d’être lue avec la plus grande attention par chacun d’entre vous. Elle est signée du juge Goldstone – auteur éponyme du rapport sur l’opération « Plomb durci » menée par Israël à Gaza – qui fait part de ses réflexions, dix-huit mois après l’adoption de son rapport par le conseil des droits de l’homme des Nations unies. Au moment de sa publication, en 2009, j’étais directeur général du ministère israélien des affaires étrangères. Durant de longues semaines, je me suis battu jour et nuit contre cette odieuse campagne diffamatoire contre Israël. En effet, l’accusation de crime de guerre à l’encontre de mon pays a apporté un soutien de poids aux tentatives de « délégitimation » menées depuis le conseil des droits de l’homme à Genève. Dans cet article, Goldstone déclare que s’il avait su, à l’époque, ce qu’il sait maintenant, le rapport aurait été différent. Il ajoute qu’Israël a le droit et l’obligation de défendre son Etat et ses citoyens, et que des moyens importants ont été consacrés à enquêter sur les allégations de mauvaise conduite lors de l’opération à Gaza. Il mentionne qu’Israël avait mis en œuvre de nombreuses mesures pour protéger les populations civiles lors des combats en milieu urbain. Le juge Goldstone reconnaît également qu’avoir demandé au Hamas d’enquêter sur ses propres comportements ait pu constituer une erreur. Il précise que la partialité du conseil des droits de l’homme à l’encontre Israël ne fait aucun doute et que cette instance devrait condamner les actes odieux du Hamas contre Israël dans les termes les plus forts. Je me permets, mesdames et messieurs, de vous rappeler que la Libye de Khadafi a été membre du conseil des droits de l’homme, aux côtés de quelques autres champions des droits de l’homme que je ne citerai pas. J’espère seulement que ceux, en Europe, qui se sont hâtés d’accuser Israël auront le courage intellectuel de reconnaître leur erreur car mon pays a énormément souffert de ces accusations qui ont eu pour conséquences de diaboliser Israël. Je connais personnellement le juge Goldstone et j’ai dirigé les travaux de notre gouvernement pour répondre à ses investigations. Jusqu’à la parution de cette tribune, ces accusations ont été très difficiles à supporter et, aujourd’hui, je peux dire ce que je disais alors : « Je suis extrêmement fier des normes morales de notre armée ».
Les événements dans le monde arabe ont suscité des centaines de commentaires, d’analyses et de prédictions. Permettez-moi d’y ajouter la mienne, non sans avoir fait quelques observations préalables. Tout d’abord, il n’y a aucun lien, direct ou indirect, entre Israël et ces événements. La Tunisie, l’Egypte, la Libye, le Yémen, Bahreïn et la Syrie n’ont strictement rien à voir avec les Palestiniens ou les Israéliens. Même si les médias se focalisent sur Israël de manière excessive, il existe d’autres sources d’instabilité plus profondes. Les partis politiques organisés ne sont pas à l’origine de ces révolutions au cours desquelles des milliers d’hommes et de femmes ont manifesté contre la tyrannie, la corruption – pas contre l’Amérique, l’Occident, ou Israël.
Cela étant dit, nous devons rester très prudents même si, comme dans le reste du monde démocratique, nous nous réjouissons de l’introduction de valeurs démocratiques de liberté, de fraternité, dans notre voisinage. Soixante-trois ans après son indépendance, Israël demeure une oasis de démocratie et de pluralisme. Nous qui respectons tous les jours la suprématie de la justice, la liberté d’expression, la valeur de l’éducation, la liberté des hommes et des femmes, le droit des minorités, nous accueillons favorablement et nous respectons assurément le droit des autres à disposer d’eux-mêmes. Toutefois, satisfaire toutes les attentes est un défi immense. Dans cinq ou six mois, les manifestants se demanderont ce qui a changé dans leur vie et, si les nouveaux mouvements n’atteignent pas leurs buts, la frustration risque de prévaloir. L’on sait comment de tels événements commencent mais pas où ils mènent. La démocratie, si chère à nos cœurs, mesdames et messieurs, est le seul système que nous désirons, mais l’histoire enseigne qu’elle ne s’établit pas en une journée. Israël espère que le monde arabe trouvera le moyen de promouvoir la paix et la démocratisation, et accueille très favorablement la détermination du monde libre à agir contre les tyrans qui massacrent leur peuple. Malheureusement, il en reste un certain nombre dans notre partie du monde.
En ce qui concerne la question israélo-palestinienne, Israël est convaincu qu’il n’y a pas d’alternative aux négociations directes, qui, seules, peuvent conduire à la paix. Durant les deux dernières années, Israël a déployé de nombreux efforts pour inciter les Palestiniens à revenir à la table des négociations. Le Premier ministre d’Israël, M. Netanyahou, a adopté le principe de deux Etats pour deux peuples. C’était pour Israël un choix courageux et stratégique. Le gouvernement d’Israël a profondément modifié sa politique envers les territoires contrôlés par l’Autorité palestinienne. En 2010, soixante-trois points de passage ont été supprimés et il n’en reste plus que quelques-uns. Israël mène également une politique d’encouragement de l’économie palestinienne et soutient les efforts de la communauté internationale. Tous ces efforts conjoints ont contribué aux excellents chiffres de la croissance de l’économie palestinienne ces deux dernières années – plus de 8 % en 2009 et 9 % en 2010. Par ailleurs, Israël a consenti à alléger le blocus de Gaza. Enfin, le gel des constructions en Cisjordanie pour une durée de dix mois en novembre 2009 a été un geste fort, qu’aucun gouvernement israélien n’avait accompli par le passé.
Malgré ces améliorations significatives, les Palestiniens refusent toujours de revenir à la table des négociations. Certains d’entre eux pensent qu’une solution sera imposée de l’extérieur ou encore que les discussions ne pourraient pas débuter avant que ne soient obtenus certains points d’accord, au sujet des implantations par exemple. Cet espoir est vain et inutile. Malheureusement, nous assistons aujourd’hui à la reprise par le Hamas de ses activités terroristes – et il n’est pas seul en cause. Le terrorisme a frappé à nouveau en Israël et en Cisjordanie. Il y a trois semaines, un horrible massacre a eu lieu à Itamar : attaqués dans leur sommeil, les parents Fogel et trois de leurs enfants ont été tués, dont une petite fille de trois mois poignardée à mort. Quelques jours plus tard, Jérusalem a de nouveau été frappée par un acte terroriste qui a brisé des vies. Et, avant-hier, un grand artiste arabe israélien a été assassiné par des terroristes à Jenine. Ces attaques sont inspirées par l’incitation officielle à la haine contre Israël.
Dans le passé, Israël a prouvé sa capacité à faire des compromis et à conclure la paix, avec l’Egypte et avec la Jordanie. Les négociations ont été directes, sans conditions, et ont conduit Israël à la paix avec ses deux voisins. J’ai eu la chance de participer à ces négociations bilatérales et je suis certain que la paix ne serait jamais advenue si l’une des deux parties avait, avant de parler avec l’autre, imposé des conditions préalables. C’est pourquoi nous disons aujourd’hui à nos partenaires palestiniens qu’il est temps de revenir à des négociations directes pour construire, de nos mains réunies, notre avenir commun.
M. Didier Julia (UMP). C’est de la propagande !
M. Yossi Gal. Ensemble, nous devons unir nos efforts pour promouvoir les valeurs démocratiques, et pour que la liberté et la tolérance s’enracinent dans ce nouveau Moyen-Orient.
Monsieur le président, nous n’oublions pas que la principale menace qui pèse aujourd’hui sur la paix dans le monde est l’Iran. Le régime actuel diffuse son influence néfaste dans toute la région. Israël est le seul pays au monde à être ouvertement menacé de destruction par un dirigeant qui cherche par tous les moyens à se doter du feu nucléaire. Nous ne sous-estimons pas le danger et nous apprécions les efforts de la communauté internationale pour contrecarrer de tels projets. Les discours des dirigeants iraniens sont habités d’un fanatisme apocalyptique très inquiétant et l’Iran alimente de façon régulière un trafic important de contrebande d’armes destinées aux groupes terroristes qui menacent Israël à ses frontières. Il y a trois semaines, la marine israélienne a intercepté un navire transportant des armes destinées à la bande de Gaza et qui venaient d’Iran. Cet incident rappelle encore une fois la nature du régime iranien et les intentions des extrémistes à Gaza. Le Hezbollah a accumulé des stocks d’armes importants au Liban : plus de 60 000 roquettes et missiles. Parallèlement, l’Iran cherche à séduire de nouveaux partenaires et à étendre son influence en Afrique et en Amérique du Sud. Mesdames et messieurs, les griefs contre l’Iran sont déjà très nombreux, mais ils ne doivent pas faire oublier que ce régime ajoute l’insulte à la menace en niant la Shoah.
Aujourd’hui, la communauté diplomatique internationale est mobilisée contre la menace que représente l’Iran pour Israël et pour le monde. Les sanctions adoptées par le conseil de sécurité des Nations unies font certainement peser une pression économique forte sur ce pays mais elles n’ont pas encore conduit à l’arrêt de son programme nucléaire. Il est donc important de continuer à accentuer la pression par des sanctions économiques renforcées et d’autres mesures de façon à accroître l’isolement de l’Iran.
Mesdames et messieurs, je conclurai en évoquant le sort du jeune Franco-israélien Gilad Shalit, toujours prisonnier du Hamas depuis juin 2006 et dont la famille est sans nouvelle. Nous apprécions la position de la France et les propos du Président de la République qui a rappelé qu’il voyait Gilad Shalit comme un Français et que toucher à sa personne, c’était s’attaquer à la France.
M. Jean-Luc Reitzer (UMP). Comme beaucoup de Français, j’ai beaucoup de respect pour le peuple israélien et je crois à son droit à l’existence et à la sécurité. Nous condamnons tous le terrorisme. Néanmoins, entre amis, certaines choses doivent être dites. La colonisation est devenue un abcès particulièrement virulent. Pas plus tard que lundi dernier, le gouvernement israëlien aurait approuvé le développement de quatre colonies, après avoir donné, le 12 mars, son accord à la construction de près de 500 nouveaux logements dans quatre autres colonies israéliennes situées elles aussi en Cisjordanie. Toutes ces colonies se trouvent à la périphérie des plus grandes agglomérations du territoire autonome palestinien. Parallèlement, et de source israélienne, le nombre d’habitations palestiniennes détruites par Israël en Cisjordanie a triplé en 2010 par rapport à 2009. N’est-ce pas précisément cette politique de colonisation, monsieur l’ambassadeur, qui justifie le refus de négocier de l’Autorité palestinienne ?
Par ailleurs, les rapports internationaux relèvent des défaillances marquées des services publics – assainissement, collecte des ordures, écoles – à Jérusalem-Est par rapport à Jérusalem-Ouest. S’agit-il de propagande anti-israélienne ou du reflet de la réalité ?
M. Jean-Marc Roubaud (UMP). L’arrivée de dirigeants plus démocrates dans les pays arabes voisins d’Israël pourrait-elle aider à la reprise des négociations directes avec les Palestiniens ? Les sanctions internationales qui frappent l’Iran parviendront-elles à le faire renoncer à ses projets que nous condamnons tous ?
M. François Asensi (PC). . Au nom de l’amitié sincère que j’éprouve pour le peuple israélien, je m’exprimerai avec franchise. A l’occasion d’une mission parlementaire, j’ai rencontré les autorités israéliennes et palestiniennes, et, avec Didier Mathus, nous avons été consternés de l’enlisement du processus de paix. L’Autorité palestinienne a fait le choix d’une solution politique – et non armée – pour résoudre le conflit. C’est un geste important qu’il faut saluer. Ne pensez-vous pas que la poursuite d’implantations de colonies qui réduisent le futur Etat palestinien à la portion congrue soit de nature à déstabiliser l’Autorité palestinienne et à encourager les éléments les plus extrémistes ?
Une flottille internationale, portée par de nombreuses associations, notamment des ONG françaises, va prochainement appareiller à destination de la bande de Gaza. Les autorités israéliennes ont demandé au secrétaire général de l’ONU de dissuader les responsables de l’expédition, au motif qu’elle était illégale. Ne serait-ce pas plutôt le blocus de Gaza qui est illégal, monsieur l’ambassadeur, puisque la liberté de circulation est la règle dans les eaux internationales ?
M. Jean-Michel Boucheron (PS). . Je vous confirme, monsieur l’ambassadeur, que des liens affectifs unissent la France à Israël. Le jeune militant que j’étais à vingt ans est allé travailler dans un kibboutz car c’était pour lui le seul endroit du monde qui expérimentait le socialisme réel.
M. Jacques Myard. Il avait vingt ans…
M. Jean-Michel Boucheron. Depuis, il s’est passé beaucoup de choses, surtout en Israël, et je considère que le gouvernement israélien ne veut pas du processus de paix.
M. Hervé de Charette (Nouveau Centre). . Evidemment !
M. Jean-Michel Boucheron. Les souffrances du peuple israélien sont bien réelles, mais Gaza est encerclée, assiégée, et le sort de sa population qui subit à la fois la misère et l’humiliation est insupportable. Dans de telles conditions, il y en aura toujours qui seront convaincus que la résistance armée est plus efficace que la négociation ; il en sera ainsi tant qu’il n’y aura pas de processus de paix et, même s’ils sont encore trop nombreux, je m’étonne qu’ils soient si peu.
Une question de fond : y a-t-il quelqu’un en Israël pour penser que l’avenir soit dans l’apartheid ?
Une remarque de forme : je souhaite qu’il y ait entre nous un vrai dialogue, où chacun écoute l’autre.
M. Rudy Salles (PR). . Vous avez à juste titre, monsieur l’ambassadeur, insisté sur la tribune de M. Goldstone car il en va pour Israël comme pour les élus : quand ils sont mis en examen, la presse y consacre une pleine page, contre trois lignes à peine quand ils sont relaxés. Il faudrait en effet que l’information soit diffusée largement auprès des parlementaires, d’autant qu’elle met en cause le conseil des droits de l’homme des Nations unies. Quelles initiatives l’Etat d’Israël entend-il prendre pour donner une suite à cette affaire ?
M. Jean-Paul Lecoq (PC). . Je partage les remarques faites à propos du traitement des Palestiniens et du développement des colonies. Israël mène une véritable politique d’apartheid à l’encontre des Arabes israéliens qui n’ont guère la capacité d’occuper des postes de responsabilité, d’investir dans la terre et les logements. Je pense également que le blocus de Gaza est illégal et qu’il est heureux que des flottilles soient organisées. D’ailleurs, j’en ferai partie et je verrai bien quel accueil nous sera réservé. (Exclamations.)
J’ai visité Gaza juste après l’opération « Plomb durci » et j’ai expliqué en tête-à-tête au Premier ministre Ehoud Olmert que j’avais vu ce qu’était le terrorisme d’Etat. J’ai même exprimé le souhait qu’il puisse, s’il foulait le sol français, répondre de ses actes – en l’occurrence des crimes de guerre – devant la justice.
Que penser, monsieur l’ambassadeur, des campagnes internationales menées par des jeunes, y compris en France, pour qu’il ne soit plus possible de critiquer Israël et sa politique ? Pourquoi Israël serait-il le seul Etat du monde dont la politique serait au-dessus de toute critique ? C’est en tout cas le sens de la motion votée par l’OSCE à l’initiative d’un délégué allemand.
Enfin, monsieur l’ambassadeur, quelle est votre attitude envers le Franco-palestinien Salah Hamouri qui est détenu par Israël et en faveur duquel nous intervenons régulièrement auprès du Président de la République ?
Mme Martine Aurillac (UMP). Le pourtour sud de la Méditerranée est le théâtre de révoltes qui, même si elles ne sont pas dues au conflit israélo-palestinien, même si elles restent inachevées, bouleversent profondément les repères géostratégiques. Ainsi, l’Egypte peut être tentée de lever le blocus de Gaza, ce qui ne sera pas sans conséquences, puisqu’un tel geste devrait renforcer la position du Hamas. De même, les relations entre l’Iran et les Etats-Unis pourraient en être modifiées. Quel regard Israël porte-t-il sur ces événements en gestation ?
M. Philippe Cochet (UMP). D’après les informations dont vous disposez, où en est la capacité nucléaire de l’Iran ?
Les initiatives des mouvements d’extrême gauche qui incitent à prendre des sanctions économiques à l’égard d’Israël se font-elles sentir négativement sur les échanges entre nos deux pays ?
M. Hervé de Charette (Nouveau Centre). En écoutant un ambassadeur, nous espérons toujours mieux comprendre la politique du pays qu’il représente. A cet égard, votre intervention a été d’une brutalité éclairante.
La colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem dure depuis des dizaines d’années. Elle constitue un obstacle dirimant à l’ouverture de négociations sérieuses avec les autorités palestiniennes car celles-ci risqueraient de perdre toute autorité aux yeux de leurs mandants si elles acceptaient de négocier pendant que leurs interlocuteurs autorisent, voire encouragent, l’installation d’Israéliens dans des territoires qui sont à l’évidence palestiniens.
Le sort fait à la population de Gaza est franchement odieux, et la responsabilité des autorités israéliennes, sans être exclusive, est majeure. Des milliers de Palestiniens sont détenus en violation des lois internationales par les autorités israéliennes. La situation entre Israël et la Palestine est un des obstacles les plus importants à la paix internationale. Elle paralyse notamment le projet français d’Union pour la Méditerranée et elle encourage le terrorisme international. Votre point de vue, nous le connaissons par cœur, mais cette audition pourrait être utile si vous pouviez seulement mesurer que, si le gouvernement français est souvent favorable aux positions israéliennes, le peuple français, lui, les conteste.
M. Yossi Gal. Je me félicite de vos nombreuses questions sur les colonies parce qu’il faut connaître les faits avant de juger.
Premièrement, savez-vous combien de nouvelles implantations ont vu le jour en Israël ces quinze dernières années ? Eh bien, pas une seule : ce sont seulement des constructions dans les implantations existantes.
Deuxièmement, à l’occasion de l’évacuation de Gaza sous le Premier ministre Sharon, Israël a démantelé vingt-trois implantations – dix-neuf à Gaza et quatre dans la partie nord de la Cisjordanie, provoquant le départ de 9 000 colons. Nous avons démontré que, lorsqu’il le faut, nous pouvons prendre des mesures.
Troisièmement, nous aurions pu, nous aussi, poser des conditions préalables, en particulier refuser d’aller à la table des négociations avant l’arrêt du terrorisme. Pourtant, nous n’avons rien fait de tel. C’est pourquoi nous appelons nos amis palestiniens à nous rejoindre à la table des négociations.
Quatrièmement, si la colonisation est une question si essentielle pour les Palestiniens, c’est une raison supplémentaire pour reprendre la discussion le plus rapidement possible et tout mettre sur la table, de façon à pouvoir enfin aller de l’avant.
Cinquièmement, la seule chose qu’il y ait lieu de faire pour trouver une solution, c’est que les Palestiniens et les Israéliens se rencontrent pour débattre de tout : les colonies, Jérusalem, la sécurité, les frontières, les réfugiés,… L’expérience de nos négociations avec la Jordanie et l’Egypte nous a appris qu’il faut une direction forte pour prendre des décisions. Ainsi, le Premier ministre israélien a fait le choix stratégique de deux Etats, et la majorité du peuple israélien soutient la création d’un Etat palestinien. Il est temps aussi pour les Palestiniens d’arrêter leur choix, mais ils doivent comprendre que les négociations exigent, par définition, des compromis. Les deux camps doivent faire des concessions. Vous devez savoir que j’ai participé à ces négociations et, sous le gouvernement précédent, nous étions très proches d’aboutir, sur nombre de dossiers. Mais si quelqu’un pense que la paix peut être imposée de l’extérieur ou que quelqu’un va mettre la pression sur Israël, il se trompe. La seule chose à faire, c’est de s’installer et de tout mettre sur la table pour arriver à un compromis.
A propos de Gaza, il faut aussi revenir aux faits. Nous avons pris la décision de nous retirer de la bande de Gaza et nous l’avons fait. Nous avons restitué à l’Egypte chaque millimètre carré du territoire de Gaza. Pourtant, à l’époque, les doutes étaient nombreux. Cette étape devait constituer le point de départ de la création de l’entité palestinienne qui pourrait vivre en paix avec Israël. Mais le Hamas, ce mouvement extrémiste et fanatique, a fait un coup d’Etat sanglant et chassé l’Autorité palestinienne pour établir un mini-Iran qui a commencé à bombarder Israël. Comment auriez-vous réagi, monsieur le député, si vos citoyens s’étaient retrouvés sous un tapis de bombes et de roquettes ? Toutefois, afin de faciliter le retour des Palestiniens à la table des négociations, nous avons complètement changé de politique à l’égard de Gaza. Nous avons laissé entrer toutes les marchandises à Gaza, à l’exception des matériels qui peuvent servir à fabriquer des armes. Je n’ai pas connaissance de la moindre cargaison de denrées alimentaires ou de médicaments qui ait été arrêtée par les Israéliens. Nous avons également autorisé les exportations de Gaza à destination de l’Europe et d’ailleurs. Les Palestiniens n’ont pas grand-chose à exporter mais, avec notre aide et celle du gouvernement néerlandais, ils produisent des fraises et des fleurs qui entrent en Europe par les ports de Marseille et de Sète. Nos personnels agricoles aident les gens de Gaza à commercialiser leurs produits.
En ce qui concerne la flottille, il n’y a aucune raison aujourd’hui d’en envoyer une. La seule motivation des organisateurs est d’ordre politique. Toute personne ou organisation qui veut envoyer de l’aide – denrées alimentaires ou médicaments – peut le faire par les circuits habituels.
Le processus de paix a besoin surtout de temps, plus que de changements dans le monde arabe. Il est urgent que les Palestiniens reprennent les discussions et qu’ils se décident quant à l’avenir qu’ils souhaitent pour leur futur Etat : un Etat moderne, avancé, lié à l’Ouest, laïc, comme à Ramallah ; ou bien un Etat de type Hamas, lié à l’Iran, avec, à sa tête, des dirigeants fanatiques. Mais le temps joue contre ceux qui veulent la paix. Et les dernières évolutions rendent plus nécessaire encore la négociation.
A ceux qui doutent de notre volonté de paix et parlent d’apartheid, je dois répéter que je n’ai d’autre objectif, pour mes enfants et mes petits-enfants, que la paix. C’est à elle que nous aspirons. Ne sous-estimez pas le discours prononcé le 14 juin 2009 par le Premier ministre, sur la solution des deux Etats. Il marque un infléchissement notable de la politique d’Israël, et je n’ai rien vu de tel chez nos homologues. Il ne s’agit pas de minimiser les difficultés des Palestiniens, mais ce ne sont pas des déclarations unilatérales qui permettront d’avancer. Plus tôt nous serons assis autour de la table pour examiner nos différends, mieux ce sera pour tout le monde. Des négociations avec l’Egypte et la Jordanie, nous avons appris que seuls des dirigeants forts – Anouar el-Sadate et le roi Hussein, le Premier ministre Rabin, le Premier ministre Begin – peuvent prendre des décisions stratégiques, et que la paix doit venir des populations elles-mêmes, même si d’autres acteurs ont un rôle à jouer.
S’agissant de l’Iran, il en est des sanctions comme des antibiotiques : il faut poursuivre le traitement jusqu’au bout, même s’il y a des améliorations. Les sanctions sont efficaces et il faut persévérer dans cette voie. Les Iraniens continuent à défier ouvertement les résolutions du Conseil de sécurité et à produire de l’uranium faiblement enrichi. Ils en disposent en quantité suffisante pour franchir le seuil fatidique et réaliser leurs ambitions.
En examinant les travaux du conseil des droits de l’homme, un extraterrestre en conclurait que le seul pays à violer les droits de l’homme ici-bas, c’est Israël. Mais nous devons faire avec cette institution et ses membres qui votent automatiquement contre Israël.
M. Jean-Michel Ferrand (UMP). La Turquie a longtemps été un partenaire privilégié d’Israël, avec lequel vous organisiez des manœuvres communes. L’année dernière, elles ont été gelées après les événements à Gaza. Qu’en est-il de vos relations avec ce pays devenu un acteur incontournable au Moyen-Orient ?
M. Dominique Souchet (MPF). . Que les peuples arabes s’en soient pris uniquement aux carences de leurs dirigeants nationaux aura-t-il, ou non, une influence sur les conditions de reprise des négociations directes entre Palestiniens et Israéliens ? Les événements en Syrie peuvent-ils déboucher sur des changements majeurs dans les équilibres actuels ?
M. Jean-Paul Dupré. Quelles sont les conditions concrètes pour qu’une paix durable s’installe dans toute la région ?
M. Jacques Myard (UMP). Au Proche-Orient, chacun accuse l’autre de terrorisme. L’objectif d’Israël est de se faire accepter comme un Etat de la région. Cela passe par la création d’un Etat palestinien viable, que vous dites accepter, mais vos arguments à propos des colonies ne nous convainquent pas entièrement. Il ne suffit pas de ne pas créer d’implantation nouvelle car, en densifiant celles qui existent, vous obtenez le même résultat. Qu’on le veuille ou non, on est obligé de parler avec ses adversaires. Vous l’avez fait avec le Fatah qui est devenu raisonnable, vous le ferez avec le Hamas et l’Iran.
Si votre choix stratégique est de vous faire accepter de vos voisins, comment expliquez-vous que, sur la scène médiatique, Israël fasse l’unanimité contre lui ? Il ne peut pas avoir raison contre tout le monde.
M. Didier Mathus (Radical Socialiste). Votre intervention, monsieur l’ambassadeur, est inquiétante pour les amis du peuple israélien et de la paix , en particulier à cause de l’analyse de la situation. Comment la création de 900 logements dans la colonie de Gilo autorisée par le gouvernement ne contribuerait-elle pas à augmenter les implantations ? Vous êtes-vous déjà rendu en personne à Gaza ? Pensez-vous que puissent cohabiter longtemps une telle poche de misère où la densité de population est la plus élevée du monde et des îlots de prospérité ?
M. Daniel Garrigue (de Villepeniste). Vous vous êtes dit prêt à reconnaître deux Etats et à mettre tous les sujets sur la table. Mais, pour qu’il y ait négociations, il vous faut un interlocuteur. En mettant fin au moratoire sur les constructions, n’affaiblissez-vous pas l’Autorité palestinienne ? Vous demandez également aux représentants palestiniens de vous dire quel type d’Etat ils veulent ; or, c’est au peuple d’en décider. Ce qui peut faire l’objet des discussions, ce sont les garanties qui peuvent être données de part et d’autre, mais pas l’orientation politique du futur Etat palestinien.
M. Eric Raoult (UMP). Monsieur l’ambassadeur, vous êtes le bienvenu. Je vous le dis, parce que vous risquez, en sortant d’ici, de vous demander si nous pensons tous de la même façon. Eh bien non ! Mon collègue Boucheron est allé dans un kibboutz à la découverte du socialisme ; moi aussi j’y suis allé mais parce que Drancy est dans mon département et que je voulais rencontrer les rescapés qui vivaient là-bas. J’y suis même allé trois fois, ce qui m’a permis de mieux connaître Israël. Et je suggère à certains de mes collègues qu’avant de porter un jugement qui relève un peu d’un réflexe pavlovien, ils aillent sur place. Nous devons faire beaucoup mieux connaître votre Etat, parce que l’ensemble du pays est loin de l’image d’apartheid que donnent certaines déclarations.
Il y a quelques années, il était de coutume, dans mon département, où les villes sont rarement jumelées avec des villes israéliennes, que l’ambassadeur d’Israël vienne à la rencontre des maires. Je vous invite donc, monsieur l’ambassadeur, à venir constater par vous-même que les positions qui y sont exprimées ne sont pas toujours celles qui sont défendues ici.
Quant à la flottille chère à notre collègue Lecoq, elle n’a rien du cuirassé Potemkine !
M. François Rochebloine (ouveau Centre). Le jour où le mur de Berlin a été détruit, monsieur l’ambassadeur, je faisais partie de ceux qui ont pleuré de joie. Alors, je ne peux que déplorer la construction d’un nouveau mur pour séparer les populations, ce qui me paraît très dangereux. Quand je suis allé à Gaza, avec le consul général de France, nous avons eu les pires difficultés à passer le checkpoint. Ne pensez-vous pas que la personnalité du ministre des affaires étrangères, M. Lieberman, qui est un dirigeant d’extrême droite, complique les négociations ?
Le départ de Moubarak n’aura-t-il pas des conséquences sur la situation dans la région ?
Enfin, le sort préoccupant de Gilad Shalit ne doit pas faire oublier celui de Salam Hamoudi.
M. Robert Lecou (UMP). La France est liée à des Etats par des accords bilatéraux de coopération en matière de sécurité intérieure, et un tel accord avec Israël attend l’approbation du Parlement français. Le caractère international de nombreuses formes de criminalité justifie pleinement cette démarche avec les pays avec lesquels nos échanges humains et économiques sont développés car ces accords facilitent les transferts d’information et de bonnes pratiques. Des actions de coopération existent déjà entre la France et Israël mais elles ont besoin d’un cadre normatif pour être intensifiées. Conclure un tel accord avec Israël s’impose donc comme une évidence. Toutefois, les articles relatifs à la question de la protection de la sécurité publique posent question. Quelles précisions utiles pourriez-vous apporter pour éclairer notre réflexion ?
M. Patrick Labaune (UMP). . La chute de Moubarak a mis fin au blocus égyptien de Gaza. Les trafics qui fleurissent dans le Sinaï aujourd’hui ne vont-ils pas obliger Israël à imposer un blocus ?
M. Jacques Bascou (Radical Socialiste). . Les révoltes dans le monde arabe ne sont certes pas dirigées contre Israël, mais le chemin sera long jusqu’à la démocratie et au bien-être économique. Dans l’intervalle, pour détourner les mécontentements, les Etats de la région ne risquent-ils pas de faire d’Israël une sorte de bouc émissaire et de l’obliger à s’adapter à cette nouvelle donne, même s’il ne veut pas se faire dicter sa loi par l’extérieur ?
M. Jacques Alain Bénisti (UMP). Il faut, monsieur l’ambassadeur, excuser les propos qui viennent d’être tenus par certains parlementaires car ils ne sont pas allés en Israël pour essayer de comprendre ce qui se passait. Ils n’ont d’autre source d’information que les médias français, qui ne sont malheureusement pas pro-israéliens.
En apprenant que le blocus de Gaza avait été assoupli, nous avons craint, et à juste titre, que les attentats ne recommencent parce que les Iraniens ont pu faire entrer des missiles. Nous avons visité des villes comme Ashdod qui sont pilonnées, et dont les crèches et les écoles ne sont pas épargnées. Nous qui sommes allés en Israël, nous savons, mais il ne faut pas compter sur la presse internationale pour relater les réalités du terrain.
M. le président Axel Poniatowski. Je vous rappelle que chacun parle en son nom propre, et seulement en son nom propre.
Plusieurs questions, monsieur l’ambassadeur, vous demandent d’approfondir vos réponses, et je m’associe à ceux qui voudraient savoir si, à votre avis, les nouveaux régimes dans le monde arabe, et tout particulièrement en Egypte, sont une chance pour la paix.
M. Yossi Gal. Je vous demande non pas d’être pro-israélien, mais d’être pour la vérité, et je peux seulement vous inciter à aller constater de vos propres yeux la taille réduite du pays – à peine 23 000 kilomètres carrés dont 60 % sont un désert – qui a été donné aux Juifs pour en faire leur patrie. Et ne vous fiez pas à ce que vous voyez à la télévision parce que, par définition, les médias ne s’intéressent qu’au spectaculaire. Vous découvrirez un peuple épris de paix, qui ne veut rien d’autre que ce que chacun d’entre vous veut pour sa propre famille : vivre en paix avec ses voisins.
Depuis deux ans, les Palestiniens ne sont plus disposés à revenir à la table des négociations. J’ai accompagné le processus de paix depuis Madrid, lorsqu’il a démarré. Il y a deux ans, à l’issue d’élections, un gouvernement d’union nationale a été mis en place, le type même de gouvernement nécessaire pour prendre des décisions lourdes de conséquences. Malheureusement, les Palestiniens ont persisté dans leur refus. En 2009, notre gouvernement a gelé toute activité de construction dans les implantations et le Premier ministre a été très critiqué pour ce geste qui était destiné à amener les Palestiniens à négocier. Je regrette qu’il n’ait pas été pris au sérieux.
Quant aux révoltes du monde arabe, bien sûr, nous sommes pour la démocratie ; elle est dans notre ADN. Les pays démocratiques ne versent pas dans la guerre. Le Président israélien a d’ailleurs salué le printemps arabe. Nous espérons des évolutions positives de l’Iran, de la Syrie, du Hamas, du Hezbollah et autres extrémistes qui ne veulent pas que le Moyen-Orient évolue vers la démocratie et l’ouverture. Mais il faut être très prudents. Nous sommes très heureux que l’Egypte ait clairement annoncé son intention de respecter le traité de paix avec Israël, qui reste la pierre angulaire de notre stratégie pour bâtir la paix dans la région.
La Syrie, elle, doit être jugée à l’aune de ses relations avec l’Iran, avec le Hezbollah, avec les extrémistes palestiniens ; or elles sont fortes comme jamais. Le flux d’armes de l’Iran vers le Liban passe par la Syrie, et Damas est le quartier général des organisations les plus extrémistes du monde arabe. Cela étant dit, nous restons à l’affût de la moindre inflexion.
En tant qu’Israélien qui recherche la paix pour ses enfants, je n’ai pas attendu les révoltes arabes pour œuvrer à la paix. Je vous ai d’ailleurs cité une liste de mesures prises par Israël pour encourager les Palestiniens à venir à la table des négociations, mais ils sont restés sourds à nos appels. Les événements dans le monde arabe sont une raison supplémentaire pour négocier. Quand deux Etats européens ont un différend, ils ne se battent pas, ils discutent. C’est la seule méthode que les sociétés du XXIè siècle devraient connaître. Nous attendons que nos amis Palestiniens fassent de même.
Nous souhaitons ardemment poursuivre nos contacts étroits avec la Turquie, en raison de sa proximité et de l’influence qu’elle exerce sur d’autres pays de la région. Nous avons toujours l’espoir que les choses s’arrangent. Ce qui s’est passé l’année dernière avec la flottille est très regrettable, et j’y reviens parce qu’une nouvelle flottille est prévue. Je serai très clair à ce sujet : quiconque participe à cette flottille le fait pour des raisons exclusivement politiques. Si vous jugez que Gaza a besoin d’approvisionnements, toutes les voies vous sont ouvertes pourvu qu’il ne s’agisse ni d’armes, ni de produits chimiques qui servent à fabriquer des explosifs. Pour venir en aide aux populations nécessiteuses, il est inutile de provoquer des incidents dans les eaux de la Méditerranée.
M. le président Axel Poniatowski. Il ne me reste plus, monsieur l’ambassadeur, qu’à vous remercier du temps que vous nous avez consacré pour répondre précisément à toutes nos questions sur un sujet qui, vous l’avez vu, nous préoccupe beaucoup.
La séance est levée à onze heures cinquante

Le commentaire d’Eli d’Ashdod

Il est regrettable que nous ne possédions pas un site digne de ce nom qui serait une vitrine d’Israël, ce site devrait être d’entrée multilingue. Le récent propos de créer une CNN israélienne sera une bonne chose lorsque cet outil sera opérationnel.

Si nous avions disposé d’un tel site, Yosi GAL aurait pu renvoyer ses interlocuteurs à son adresse afin qu’ils s’informent. Toutefois, il aurait pu sachant de quelle façon il serait reçu utiliser une projection de film telle que l’a mise en place Philippe KARSENTY qui avec un grand professionnalisme arrive à retourner en 45 minutes les plus fervents admirateurs de la version de Charles ENDERLIN sur la fausse affaire AL DURA.

En attendant de construire un tel disque à projeter, Yosi GAL pourrait s’inspirer d’articles tels que:

Le Sénat réclame l’annulation du rapport Goldstone

L’antisémitisme (sans Juifs) des révolutionnaires Par Lorenzo Cremonesi

3.000 partisans d’El Baradei et des Frères Musulmans devant l’ambassade d’Israël

Israël pays d’apartheid.

Israël pays d’apartheid. Suite

Je vous recommande de diffuser d’une manière disproportionnée, afin de vaincre la bêtise humaine organisée par les médias français.

Eli d’Ashdod