Libération de Deux journalistes français Stéphane TAPONIER et Hervé GHESHQUIERE Otages pendant 547 jours en AFGANISTAN.
Nous nous réjouissons de la libération de ces deux otages qui ont subi un long emprisonnement, ils n’ont disposé que de 15 minutes de sortie quotidienne partagée entre le matin et le soir pour des besoins naturels, cela a du être très dur.
Le journal de la 3 nous a longuement évoqué cette libération ce jour en nous expliquant comment avait été organisé leur libération.
Encerclement de la zone par l’armée française présente en Afghanistan, afin d’exercer une pression constante sur le périmètre qui obligeait les ravisseurs à l’immobilisme.
Le gouvernement français a engagé des discussions dès le début pour envisager la libération avec les ravisseurs.
Intervention auprès du gouvernement Afghan afin qu’il libère 2 prisonniers.
Mais surtout un soutien sans faille de France télévision qui a affiché jour après jour le compteur et nous a parlé d’eux sans cesse en nous présentant leur photo.
Manifestations diverses avec affichage de calicots représentant les otages bref pour tout un chacun ces deux journalistes faisaient partie de la famille de chaque français qui les portait dans leur cœur.
Les enfants des écoles sensibilisés par la publication à chaque journal sur chaque chaine du groupe, ont participé à cet engagement en dessinant et en en parlant autour d’eux.
On le voit la conjonction de tous ces éléments a permis leur libération, même si on peut regretter les 547 jours, et l’échange avec 2 prisonniers terroristes Talibans ayant du sang sur les mains, ce qui encourage la prise d’otage.
Monsieur Juppé ministre des affaires étrangères nous a bien affirmé que la politique de la France était qu’aucune rançon ne soit versée, mais que dans certains cas la raison d’Etat pouvait prévaloir.
La suite du reportage a été consacrée aux autres otages français au Niger, et dans la corne de l’Afrique, en précisant pour chacun les conditions et la qualité des otages, ainsi que leur durée de détention.
Vint enfin l’évocation de Guilad SHALIT « militaire israélien enlevé (photo de son char détruit) depuis cinq ans, « et qui possède la nationalité française » selon cette explication, le commun des mortels pourrait comprendre que Guilad SHALIT est un mercenaire engagé dans une armée d’une république bananière et que c’est certainement pour cette raison que les médias n’en ont pratiquement jamais parlé.
Qui est Guilad SHALIT ? Un jeune garçon né en Israël né de parents français, de tendance politique orientée à gauche, et qui a donc a ce titre une double nationalité. Par ses parents la française, par son lieu de naissance israélienne. Les médias ne peuvent même pas lui coller l’étiquette de colon comme ils avaient décrit un bébé de 4 mois lors de la barbarie perpétrée à ITAMAR.
Que dit la loi dans ce cas : http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/les-francais-etranger_1296/vos-droits-demarches_1395/service national_5493/index.html#sommaire_3
La personne devant effectuer son service militaire sera tenue de le faire dans l’armée du pays où elle se trouve lors de son 19ème anniversaire. Guilad se trouvant en Israël à cette époque a donc incorporé TSAHAL l’armée de défense d’Israël.
Vous avez bien lu, pas l’armée de conquête de territoires supplémentaires, pas l’armée de mercenaire d’une quelconque république bananière voulant lutter contre une partie de sa population en vue de conserver un pouvoir autocratique.
Ariel SHARON présenté comme un faucon, a décidé en août 2005 unilatéralement l’évacuation du GOUSH KATIF une mince zone tampon au nord de la bande de Gaza où vivaient 8.000 israéliens, ainsi que le couloir de Philadelphie, au sud de GAZA et au nord de l’Egypte qui permettait le contrôle de l’acheminement en armes.
Au lendemain de ce retrait, une pluie de 8.000 roquettes « kassamims » s’est abattue sur le sud d’Israël pendant plusieurs années.
Le 25 juin 2006 Des terroristes s’infiltrent en Israël au moyen d’un tunnel, prennent à revers une patrouille israélienne, tuent plusieurs soldats et enlèvent Guilad SHALIT, Les ravisseurs veulent échanger leur otage contre des prisonniers détenus en Israël.
Ehoud OLMERT refuse et déclenche l’opération « plomb durci » en vue de faire cesser cette agression de bombardement, et libérer l’otage.
Suite à l’intervention des Nations Unies l’opération doit cesser avant son terme, ce qui ne permet pas la libération escomptée.
Une négociation indirecte s’engage avec l’aide de l’Egypte et d’un négociateur allemand, le Hamas demande la libération de 1.000 prisonniers, Ehoud OLMERT refuse de libérer des prisonniers ayant du sang sur les mains, refus du Hamas, Le gouvernement accepte en 2009 à condition qu’ils ne soient pas autorisés à séjourner en Judée ou en Samarie. Le Hamas refuse.
Si nous comparons les deux situations : les deux journalistes ont été enlevés alors qu’ils se trouvaient dans une région tenue par les TALIBANS après la fin de leur reportage protégés par l’armée française, ils ont souhaité contrairement aux demandes des militaires français prolonger leur enquête de leur propre chef sans protection.
Guilad SHALIT a été enlevé en territoire israélien, alors qu’il effectuait une patrouille au cours de son incorporation, il agissait donc sur ordre.
Dans le premier cas l’armée française a exercé une pression constante pendant 547 jours, par encerclement de la région, en vue d’empêcher les terroristes de se déplacer hors zone.
Dans le deuxième cas l’armée israélienne a exercé une pression constante, pendant 1 mois, et a été contrainte de se retirer en raison du vote de l’Onu qu’elle a respecté.
Dans le premier cas le gouvernement français a engagé des pourparlers afin de libérer les otages.
Dans le second cas le gouvernement israélien a engagé des pourparlers afin de libérer l’otage.
Dans le premier cas, intervention auprès du gouvernement Afghan afin qu’il libère 2 prisonniers, contre les deux journalistes et leurs trois accompagnateurs.
Dans le second cas, accord des israéliens de libérer 1.000 prisonniers dont 450 ont du sang sur les mains (prêts à réitérer dès leur libération) sous certaines conditions, refus du HAMAS.
Pourquoi les médias n’en n’on t-il parlé que très peu ?
La position des médias français est très orientée dans le conflit du proche orient, Les informations diffusées sont totalement à charge d’Israël, même lorsque Ariel SHARON abandonne le GOUSH KATIF, et que les roquettes commencent à pleuvoir. Les informations distillées sont de la désinformation, par troncage, présentation en premier d’une réplique et démonstration qu‘elle est « disproportionnée ». terme devenu très à la mode pour le gouvernement français. Accusation récemment à l’occasion du 5ème anniversaire de l’enlèvement, par Charles ENDERLIN très coutumier du fait, du premier ministre Benyamin NETANYAOU de bloquer les négociations, alors que le blocage provient du HAMAS, avec des demandes disproportionnées, et une ligne très dure de refus de la négociation, en faisant systématiquement augmenter les enchères.
Chaque fois que des manifestations se sont déroulées, elles ont fait l’objet de contre manifestations violentes de la part de la population musulmane de France, aidée par les partis de gauche en mal de voix, qui prennent faits et geste pour le HAMAS mouvement reconnu terroriste par la France, l’Europe, les Etats Unis, etc. Les médias déforment alors la présentation de l’échauffourée faisant passer de paisibles manifestants pour responsables des évènements, en vue de délégitimer les juifs et Israël. Les mairies qui souhaitent afficher la photo de Guilad SHALIT font l’objet de pressions, et retirent l’affiche.
Les enfants bien sur ne sont pas impliqués dans l’opération, ils ne peuvent pas revendiquer, ni leur famille non plus le lien familial avec le français enlevé comme ils l’avaient fait pour les deux journalistes.
Depuis quelques jours, à force d’intervention, France Télévision parle des autres otages français de par le monde, et le gouvernement à l’air de s’engager dans une voie qui ne soit pas la délégitimation d’Israël. Nous avons perdu 5 ans, en grande partie par la position des médias dans cette affaire, et par la non implication du gouvernement français en première ligne, en faisant comprendre aux médias une position claire qui aurait de tout temps être la leur, et avec l’immobilisme face à des contre manifestants qui se comportent comme des casseurs (par peur d’intifada). Ce n’est pas la bonne solution, il faut faire respecter la loi, le cas échéant en tapant très fort, ces gens là ne comprennent que la force.
Dans un autre registre, la pantalonnade de la flottille II qui n’en finit plus avec ses déboires, après les assureurs qui se désistent, les pannes ou les avaries à répétition, les gauchistes qui abandonnent, nous apprenons aujourd’hui le coup de gueule de 4 journalistes hollandais, dont Hasna El MAROUDI Rédactrice du journal néerlandais JOOP de tendance très pro arabe, elle est en désaccord total avec le HAMAS, elle quitte la flottille comme ses confrères car ils se sont rendu compte qu’ils avaient été manipulés par le HAMAS. Gageons que d’autres journalistes dignes de ce nom leur emboîtent le pas et décrivent la situation du conflit d’une manière plus objective. Il y a lieu d’octroyer à Hasna El MAROUDI des félicitations pour sa clairvoyance, et son coup d’éclat.
Eli d’Ashdod
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