Avis de Recherche

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Cet homme s’appelle Claude Isaac Khayat, il est de nationalite francaise et age de 40 ans. Il a ecrase une jeune israelienne agee de 25 ans appelee Lee zeitouni. Elle est morte sur le coup et l’assassin s’est sauve en France pour echapper a la justice israelienne !

Roy Peled (fiancee de Lee) : « Il a donné une interview et il se cache d’ailleurs derrière le fait qu’il soit Juif ! Et j’ai été encore plus choqué que personne en France n’entende parler de cette affaire ! Quand ils ont appris cette terrible nouvelle, les gens n’ont rien fait ! Cela m’a démoli !

Ces gens (ndlr : les français) viennent ici tous les étés, nous avons d’excellentes relations avec eux… Vous allez à la plage de Tel-Aviv et tout le monde parle français ! Comment se peut-il que cette communauté ne réagisse pas ? Pourquoi ne font-ils rien pour arrêter l’assassin ? Il a tué quelqu’un ! » source JSSnews

Un mandat d’arret international a ete lance contre lui par les autorites israeliennes et Interpol le recherche.
Claude Isaac ne compte pas revenir en Israel car il sait qu’une « peine de 20 ans » de prison l’attend et il ne veut pas la faire !

Cet homme est un assassin, une honte pour la communaute juive de France. La justice attend de ses nouvelles !
JSSnews : Avez-vous un message à faire passer à la communauté juive de France ou à la communauté francophone d’Israël ?

Roy Peled. : Oui, j’ai un message à tous ceux qui veulent bien l’écouter. Personne ne peut donner un abri à un assassin pour la seule raison qu’il vit dans la même région ou dans le même pays. Se cacher derrière la religion ou la citoyenneté d’un pays tiers ne suffit pas.
Alors, je ne dénonce pas les Français, mais je leurs demande d’agir. Vous ne pouvez pas rester les bras croisés. J’attends qu’un propriétaire de restaurant lui dise : « je suis désolé, c’est mon restaurant : vous ne pouvez pas manger ici ! ». Ou encore « désolé, c’est ma synagogue, vous ne pouvez pas prier ici ! »
Nous avons publié la photo du coupable, j’attends des Français qu’ils copient la photo et l’accrochent partout, à la synagogue, chez le boucher, à la boulangerie, partout. Je veux que partout où se rend cet homme, qu’il se sente pourchassé. Qu’il sache qu’il a fait quelque chose de mal. Et si quelqu’un le voit, qu’il transmette immédiatement les informations à la police.
A faire circuler !

Extradition, mode d’emploi
« La règle veut qu’on n’extrade pas nos nationaux », déclare-t-on au ministère des Affaires étrangères. Ce qui ne veut pas pour autant dire que les fuyards sont à l’abri des poursuites. Car « la procédure veut que les autorités israéliennes transmettent une commission rogatoire », ajoute-t-on aussitôt. En clair, une description des pièces en possession de la justice désignant les personnes incriminées comme les auteurs des faits, et un certain nombre de questions auxquelles les suspects seront sommés de répondre. A la justice française, ensuite, de répondre à la demande d’extradition. Soit en faisant une entorse au principe général, soit en décidant d’ouvrir une enquête et de juger elle-même les individus mis en cause. « Encore faut-il qu’ils soient domiciliés en France, ce qui n’est pas encore évident… »

http://www.francesoir.fr/actualite/faits-divers/enquete-ils-tuent-en-israel-et-fuient-vers-france-139832.html
David Goldstein.

Deux chauffards francais ecrasent une israelienne et prennent la fuite pour la France

Les amis et la famille de Lee Zeitouni – qui etait agee de 25 ans – qui a ete renversee et mortellement blessee par des chauffards en fuite au volant d’une jeep BMW sont sous le choc de cette perte. C’etait une fille tres mince, « 160 cm pour 50 kg », explique son amie en larmes. « Quand une voiture percute un corps aussi petit et le fait voler comme ca, et elle a ete percutee par une grosse jeep, on comprend a quelle vitesse il roulait ».

Lee etait sportive et educatrice de fitness. Elle avait remporte une bourse d’etude pour etudier la medecine a l’etranger mais elle avait choisie de rester en Israel. « je lui ai parle au telephone jeudi, et elle voulait que l’on se voit », explique son amie hila Shir, « malheureusement cela n’a pas ete possible a cause de mon travail ». « Et alors hier matin… » finit elle la gorge serree.

Meme la directrice de la salle de sport ou elle travaillait est completement boulversee. « Elle etait en chemin pour le travail, on m’a appelee pour me dire qu’elle n’etait pas arrivee et je me suis dit que ce n’etait pas son genre. Je l’ai appelee et son telephone etait eteint. J’ai meme appelee sa mere. Puis on m’a dit qu’il y avait eu un accident. Je suis sortie et je l’ai reconnue a la bague qu’elle avait a son orteil. C’est terrible, une fille extraordinaire et jolie, irremplacable ».
Le chauffard et son ami se sont enfuis a Paris

D’apres les elements de l’enquete menee par la police, les suspects seraient le proprietaire de la jeep Eric Robik, citoyen francais age de 38 ans, et son ami, qui conduisait lors de l’accident, Claude Isaac, aussi de nationalite francaise et age de 40 ans. Les deux francais sont des hommes d’affaires qui sejournaient en toute legalite en Israel avec des visas de touristes.

Ils etaient sortis se distraire jeudi soir dans la region de Tel-aviv, et en rentrant chez eux Isaac, qui conduisait la jeep, a percute Lee en l’a tuant sur le coup. Ils se sont enfuis en grillant plusieurs feux rouges, et sont arrives au parking du luxueux immeuble de Tel-aviv ou ils residaient. La bas ils ont dissimule la voiture dans le parking souterrain.

Juste apres cela, et avant que la police ne decouvre l’identite des chauffards, les deux ont rassemble leurs affaires et se sont enfuis avec leurs familles sur un vol en direction de Paris avec escale a Geneve. Les enqueteurs de l’equipe des enquetes speciales de la region de Tel-aviv ont reussi a joindre par telephone les deux chauffards, et font de gros efforts – y compris avec l’aide d’Interpol – pour les ramener en Israel pour les interroger, et cela meme si lors de l’entretien telephonique ils ont promis de revenir seuls.

Il n’y a malheureusement pas d’accords d’extradition entre la France et Israel
Un mandat d’arret international a deja ete emis contre les deux suspects. L’officier de police charge de l’affaire a declare a « Hadashot 2 » : « ils ont rassemble leurs affaires et ont pris la fuite. Leurs identites sont connues, et s’il le faut nous demanderons l’aide de la police francaise pour les attraper. L’anneau se resserre autour d’eux, et il vaudrait mieux qu’ils se rendent et qu’il revienne en Israel ».

Traduit de l’hebreu par David Goldstein
http://www.mako.co.il/news-israel/local/Article-68b7948d9a87231017.htm&sCh=31750a2610f26110&pId=2082585621

La civilisation doit au judaïsme une dette qu’elle ne pourra jamais rembourser

Le député britannique : « La civilisation doit au judaïsme une dette qu’elle ne pourra jamais rembourser »

janvier 3rd, 2011 Daniele – Europe-Israel.org
Andrew Roberts, membre du Parlement, discours à la Chambre des communes (Royaume Uni)…
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Je voudrais m’adresser à vous aujourd’hui en tant qu’historien, car il me semble que l’Etat d’Israël a cumulé plus d’histoire au cours de ses 62 années que de nombreux autres pays de la planete n’ont eu en six cents. Il y a beaucoup de choses surprenantes à propos de cette minuscule, héroïque, courageuse nation de la taille du Pays de Galles, mais le plus étonnant, c’est qu’elle a survécu à tout. Le lendemain même quand l’ONU a déclaré l’état d’Israël en 1948, cinq pays arabes ont attaqué, et depuis ce temps il ne cesse de lutter pour son droit à l’existence. Et c’est pourquoi nous sommes ici aujourd’hui, à réaffirmer le droit d’Israël à la légitime défense, inhérent à tous les pays légitimes.
Du Maroc à l’Afghanistan, de la Mer Caspienne à Aden, 5.25 millions de miles carrés de territoire appartenant aux membres de la Ligue des pays arabes abritent plus de 330 millions de personnes, tandis qu’Israël couvre seulement huit mille miles carrés et abrite sept millions de citoyens, un cinquième de ce que sont les Arabes.
Bien que les Juifs de la Terre Sainte soient ainsi entourés par des Etats hostiles 650 fois la taille de leur territoire et soixante fois celle de leur population, et que leur tout dernier et grand espoir est de mettre fin à deux millénaires de persécution internationale, l’Etat d’Israël a d’une manière ou d’une autre survécu. Lorsque au cours de la Seconde Guerre mondiale, l’île de Malte a passé trois années terribles de bombardement et de destruction, elle a reçu à juste titre, la médaille George pour sa bravoure, et aujourd’hui, on devrait décerner une décoration similaire à Israël pour défendre la démocratie, la tolérance et les valeurs occidentales contre un meurtrier assaut qui a duré vingt fois plus longtemps.
Jérusalem est le site du Temple de Salomon et d’Hérode. Les pierres d’un palais érigé par le roi David lui-même sont encore actuellement déterrées juste à l’extérieur des murs de Jérusalem. Tout ce qui rend un Etat-nation légitime, l’effusion de sang, le sol labouré, deux millénaires de résidence continue, les accords internationaux, plaide pour le droit d’Israël à exister, mais qui est toujours refusé par la Ligue arabe. Pour beaucoup de leurs gouvernements, qui sont assez riches et auraient pu résoudre sur le plan économique depuis des décennies le problème des réfugiés palestiniens, il est utile de disposer d’Israël comme bouc émissaire pour détourner l’attention de la tyrannie, l’échec et la corruption de leurs propres régimes.
La vérité tragique est que cela convient très bien aux Etats arabes d’avoir les Palestiniens qui endurent le statut de réfugiés permanents, et chaque fois qu’Israël a mis en avant des solutions réalistes, elles ont été contrecarrése par ceux dont les intérêts visent la destruction d’Israël avant le véritable bien-être des Palestiniens. Tant le roi Abdallah Ier de Jordanie et Anouar el-Sadate d’Egypte ont été assassinés alors qu’ils tentaient de parvenir à une forme de compromis avec un pays que la plupart des gens sains d’esprit acceptent maintenant qu’il ne devra pas disparaître.
Winston Churchill en 1920, a écrit
« Nous devons aux Juifs, un système d’éthique qui, même s’il était entièrement séparé du surnaturel, serait incomparablement le bien le plus précieux de l’humanité, valant en fait le fruit de la sagesse et de l’expérience réunies. La contribution juive à la finance, la science, dans les arts, les universités, le commerce et l’industrie, la littérature, la philanthropie et la politique a été étonnante relativement à leur nombre infime. Bien qu’ils constituent moins de la moitié de un pour cent de la population mondiale, entre 1901 et 1950 les juifs ont remporté 14% de tous les Prix Nobel de littérature et des sciences, et entre 1951 et 2000 les juifs ont remporté 32% des Prix Nobel de médecine, 32% de physique, 39% de l’économie et 29% pour la science. Ce, en dépit de tant de leurs plus grands esprits qui sont morts dans les chambres à gaz. »
La civilisation doit au judaïsme une dette qu’elle ne pourra jamais rembourser, et soutenir le droit a l’existence d’une patrie juive est le strict minimum que nous puissions fournir. Pourtant, nous avons tendance à traiter Israël comme un lépreux sur la scène internationale, en le menaçant de boycott universitaire, alors que s’il a construit un mur de séparation uniquement pour se défendre, ce qui a jusqu’ici réduit les attentats-suicides de 95% depuis trois ans.
C’est une honte qu’aucun haut membre de la Famille Royale n’ait jamais entrepris une visite officielle en Israël, comme si le pays était encore en quarantaine après six décennies. Sa Majesté la Reine est sur le trône depuis 57 ans et aux cours de toutes ces années, elle a effectué 250 visites officielles dans 129 pays, alors qu’elle n’a pas encore mis les pieds en Israël. Elle a visité 14 pays arabes, de sorte qu’il ne peut pas être dit qu’elle n’a pas été dans la région. Bien que la mère du prince Philip, la Princesse Alice, soit enterrée sur le mont des Oliviers en raison de son statut de Juste parmi les Nations, le Foreign Office a ordonné que la visite sur la tombe de sa mère en 1994, doive être faite uniquement à titre privé. Les visites royales sont l’un des moyens pour conférer la légitimité des nations, et le Gouvernement de coalition devrait avec le Ministère des Affaires y mettre fin – de facto boycotter.
Après l’Holocauste, le peuple juif a reconnu qu’il devait avoir son propre Etat, une patrie où il pourrait toujours être à l’abri d’une répétition de telles horreurs. Le fait de faire confiance à la Civilisation occidentale de nouveau, n’allait pas suffire. Depuis, Israël a dû se battre pas moins de cinq guerres pour sa propre existence.
Il a été sur la ligne de front dans la guerre contre le terrorisme en luttant pour l’Occident, des décennies avant que le 9/11 ou le 7/7 ne se produisent. L’Islam radical n’acceptera jamais l’idée d’un Etat israélien, de sorte que la lutte est susceptible de continuer pour encore soixante ans, mais les Juifs savent que cela est moins dangereux que de confier leur sécurité à quelqu’un d’autre.
Très souvent, en Grande-Bretagne, en particulier lorsqu’ils sont confrontés à une écrasante majorité anti-israélienne qui est endémique dans nos médias libéraux et à la BBC, nous n’arrivons pas à nous demander ce que nous aurions fait à leur place ? La population du Royaume-Uni constituée de 63 millions de personnes, est neuf fois supérieure à celle d’Israël. En juillet 2006, pour prendre un exemple au hasard, le Hezbollah a franchi la frontière du Liban, pénétrant en Israël, tuant huit patrouilleurs et en enlevant deux autres, et cet été là, il a tiré quatre mille roquettes Katioucha sur Israël, tuant quarante trois civils de plus.
Maintenant, si nous multiplions ces chiffres par neuf pour obtenir l’équivalent britannique, imaginez ce que nous ferions si une organisation terroriste basée au plus près de Calais faisait feu avec six mille roquettes sur le Sussex ou le Kent, tuant 87 civils britanniques, après avoir tué soixante-douze militaires britanniques lors d’une embuscade et après en avoir capturé dix-huit. , notre gouvernement ne reculerait devant rien, pour protéger les sujets britanniques dans de telles circonstances, et il aurait tout à fait raison. Pourquoi devrait-on s’attendre à ce que Israël se comporte différemment ?
Au cours de recherches pour mon dernier livre sur la Seconde Guerre mondiale, j’ai récemment visité Auschwitz – Birkenau. En marchant le long d’une rangée de cabane et le long de la voie de garage du chemin de fer où leurs aïeuls avaient été obligés de travailler, où ils avaient été affamés, battus, gelés et gazés à mort, il y avait un groupe d’écoliers juifs, dont l’un portait sur son épaule le drapeau israélien, une étoile de David sur fond blanc. C’était un spectacle très émouvant, car c’était l’indépendance souveraine qui était représentée par ce drapeau garantissant que l’obscénité de génocide qui avait tué six millions de personnes dans Auschwitz et d’autres camps – n’arriverait jamais plus au peuple juif, auquel le reste de la civilisation doit tellement.
J’ai dit au début que je vous parlais comme un historien et donc je déclare :
Aucun peuple dans l’Histoire n’a eu besoin autant du droit à l’autodéfense et à la légitimité plus que le peuple juif et Israël et c’est ce que nous demandons, nous les représentants de Initiative des Amis d’Israël, ici et aujourd’hui.

http://www.israpundit.com/archives/32241
Version française : Galila
in english : Andrew Roberts Speaking at London Launch Event
An historian’s point of view

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Andrew Roberts est historien et écrivain .Ses livres ont été traduits en néerlandais, finnois, français, allemand, hébreu, hongrois, japonais, chinois, coréen, norvégien, polonais, portugais, russe, estonien et espagnol.

“ Le “ printemps arabe” n’est pas la réponse à l’attentat contre les “Twin Towers” mais il en sera la prolongation “ Jacques Kupfer

Après plus de trois décennies de présence au Caire, l’Ambassade israélienne a été attaquée par la foule arabe. Après plus de trente ans de paix, certes froide, les hordes arabes hurlent leur haine d’Israël dans les rues égyptiennes. Il a suffi de la chute d’un Moubarak et de la sortie de l’ombre des Frères Musulmans pour que se déchaîne à nouveau la haine et que les cris de guerre se fassent entendre. La génération qui n’a pas encore combattu Israël, qui n’a pas encore connu de défaite sort dans la rue contre le Juif et son état. C’est ce que Sarkozy salue sous la dénomination de “Printemps arabe”. Dans une allocution commémorative de l’attentat du 11 septembre à New York, Sarkozy a estimé que les récentes émeutes dans les pays arabes étaient une réponse à l’attentat terroriste contre les “Twin Towers”. Lamentable erreur. Le “printemps arabe” n’est pas la réponse à l’attentat mais il en sera la prolongation. La révolution de la place Tahrir est terminée et le régime qui était plutôt enclin au rapprochement avec l’Occident s’est écroulé sous les appels des muezzin et la lâcheté européenne. On attend toujours les excuses que doit présenter le régime égyptien et que devrait exiger le gouvernement israélien! La glorieuse révolution “démocratique” de Tunisie a laissé la place aux manifestations pogromistes contre la synagogue de Tunis et au saccage ce celle de Sfax. Les hurlements anti-juifs qui restaient dans les gosiers arabes sont sortis et ne seront tempérés que par le reflux des touristes. C’est certainement ce que Sarkozy appelle la démocratisation arabe. Islamiste “modéré”? La Turquie qui avait le bonheur de bénéficier de l’héritage laïc d’Ata Turc a désormais hérité d’un Erdogan. “Islamiste modéré”, nous avait-on assuré pour calmer les appréhensions occidentales. Comme si islamiste et modéré pouvaient coexister dans la même expression! Le statut de musulman “modéré” permet à Erdogan de massacrer sa population kurde, de maintenir l’occupation illégale de Chypre, de limoger les cadres supérieurs de l’armée turque qui empêchait la dérive du système vers une société musulmane radicale. Le monde se tait et cela permet au nazillon d’Ankara de menacer Israël et de briser les relations bilatérales florissantes avant l’arrivée au pouvoir de son parti obscurantiste. Erdogan signe d’ailleurs un traité de sécurité militaire avec l’Egypte. En fait, outre toutes les bonnes raisons internes pour détourner l’opinion des vrais problèmes de la Turquie, subsiste la volonté islamique de considérer l’Etat Juif comme le Juif, c’est-à-dire un “dhimmi”. C’est la raison pour laquelle Israël devrait présenter des excuses pour avoir osé se défendre contre l’agression de la flottille turque! Sur les murs de Bethlehem, quasiment vidé de sa population chrétienne, apparaissent les slogans : “D’abord ceux du Samedi, ensuite ceux du dimanche”. Les “croisés” n’ont pas encore compris que nous sommes le seul et dernier rempart face à la barbarie musulmane. Inutile de rappeler les élans vers la démocratie qui ont poussé les Etats-Unis et la France à aider au renversement du Shah d’Iran pour libérer le peuple iranien et lui permettre d’accéder à la démocratie. De Nauphle-le- Château où la France lui avait donné asile et soutien, Khomeiny a établi un régime islamique et son successeur Ahmedinjad défie le monde et surtout Israël avec sa vocation atomique. Le glorieux OTAN? La glorieuse aventure militaire de l’Otan (qui sous l’impulsion de Sarkozy et de son philosophe de service n’a pas encore réussi à faire tomber le dictateur Kadhafi après plus de cinq mois d’intenses bombardements et de soutien à une junte nouvelle libyenne) a porté ses fruits. Des missiles de l’arsenal libyen ont été vendus par les nouveaux maîtres de Tripoli aux terroristes du Hamas et les missiles russes perfectionnés sont actuellement pointés sur nos villes israéliennes. Encore une puissante démonstration de ce que Sarkozy appelle le “Printemps arabe”. Le nouveau gouverneur de Tripoli est un membre influent d’Al Quaïda et les services de l’Otan reconnaissent que des bataillons d’Al Quaïda ont combattu contre Mouammar Kadhafi. Les responsables des insurgés amis de Sarkozy viennent de déclarer que la nouvelle constitution libyenne serait fondée sur l’Islam. Tout un programme de démocratie et de progressisme! Il ne s’agit bien entendu pas de pleurer sur le sort des dictateurs arabes déchus ni de les regretter. Toutefois pour ceux qui ne cherchent pas à ramasser des voix arabes dans les banlieues françaises et qui ne veulent pas pactiser avec la “racaille” interne ou externe, il serait temps de faire quelques constatations. Ce qui est mauvais dans un pays musulman ne peut qu’empirer. L’islam, dans les pays de la Ligue arabe ou dans les territoires conquis du 93 ou de Tottenham, n’est pas soluble dans la démocratie. Le soutien financier de plus de 80 milliards d’Euros que les pays de la vieille et décadente Europe s’apprêtent à verser aux pays arabes ayant réalisé “la révolution” ne sont que le prix du racket payé par des pays pleutres qui n’ont même plus le courage de regarder la réalité en face. Les pays arabes ont obtenu l’indépendance il y a des décennies et bénéficient de considérables ressources financières dues au pétrole et au gaz. A quoi ont servi ces ressources financières et dans quel état vit la population? Où sont ces mesures sociales en faveur de la population qui croupit dans son ignorance, sa misère et son endoctrinement de haine religieuse? Corruption? Des montants supplémentaires venus d’occident ne serviront qu’à permettre aux nouveaux dirigeants de se constituer un pécule identique à celui des anciens dictateurs et à bénéficier de la corruption à leur avantage exclusif. L’argent alloué aux régimes “nouveaux” alimentera bien entendu les caisses des groupes terroristes. On peut se demander si les mesures de soutien aux futurs nouveaux dictateurs arabes et le méprisable lâchage de ceux qui hier encore pavoisaient sur le perron de l’Elysée et dans les salons de la diplomatie mondiale, sont la conséquence d’un mercantilisme à court terme, d’une débilité politique profonde, d’un aveuglement d’autruche peureuse ou d’un antisémitisme forcené. Poser la question c’est y répondre et la réponse peut être une accumulation de plusieurs de ces hypothèses. L’islam est redevenu une idéologie politique de conquêtes, de guerre, de djihad et non une religion. Là où passe l’islam, trépassent la liberté et la civilisation. La France avait toujours une politique arabe et le Quai d’Orsay a toujours été un vivier pro arabe et antisémite. Ce n’est plus la politique arabe de la France mais la politique de la France arabe. C’est ce que confirmera le vote à l’ONU pour la création fictive d’un pays virtuel mais d’une réelle entité antisémite et terroriste. L’Europe sarkozienne a une capitale: Munich. Jacques Kupfer

La prière interdite dans la rue depuis le vendredi 16 septembre

Voici ce qui se prépare, pour vous qui aimez la paix dans le monde et qui êtes prêts à tout sacrifier pour l’obtenir, surtout la terre et la sécurité des autres.

Nous ne voulons pas de ça chez nous, vous l’aurez très bientôt, continuez ainsi vous êtes sur la bonne voie.

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Eli d’Ashdod

Confédération des Juifs de France et amis d’Israël

C.J.F.A.I COMMUNIQUE C.J.F.A.I
La France ne doit pas se rendre complice d’un « Munich diplomatique »
Cette semaine a été marquée par la demande de reconnaissance unilatérale de la Palestine par l’O.N.U.
Pour nous, amis d’Israël et véritables amis du peuple palestinien, il était important de faire en sorte que notre pays ne s’associe pas à cette mascarade.
Un groupe de plus de 120 parlementaires courageux, sous l’égide de nos amis, Claude GOASGUEN, Président du Groupe d’amitié France-Israël à l’Assemblée Nationale et Jean-Pierre PLANCADE, Président du Groupe d’amitié France-Israël du Sénat, ne cédant pas à la facilité politicienne, ont décidé d’alerter notre Président sur les conséquences désastreuses d’un vote « pour cette reconnaissance »!
Mercredi la position de la France s’est quelque peu modifiée, elle s’est « rééquilibrée » et il est »probable » que la France s’abstienne au Conseil de Sécurité. Nous ne saurons jamais si cette mobilisation de plus de 120 parlementaires a fait bouger les lignes, mais elle a fait contrepoids à la mobilisation sans précédent des élus socialistes qui pour des raisons électoralistes bien comprises ont validé ainsi, avec plusieurs années de retard, la fameuse « directive Boniface » (182 députés sur 195 ont demandé au Président de la République de voter en faveur de la demande palestinienne!!! ) bien que quelques parlementaires socialistes courageux ont rejoint les « Amis d’Israël pour la Paix » et ont dit non à cette capitulation socialiste.
De ce fait et malgré sa relative modération, le discours du Président de la République devant l’Assemblée Générale de l’O.N.U ne nous convient pas!
Tout d’abord, l’analyse du Président de la République sur la situation post révolution arabe est « approximative » et « erronée ». En effet, il est plus que prématuré de discourir sur le « vent de la liberté et de la démocratie » qui est porté par les « révolutions arabes » lorsque la première décision du C.N.T est de proclamer en Libye, une République Islamique, la cinquième du genre.
Deuxièmement, il est totalement fallacieux de dire que les « jeunes manifestants de la rue arabe » n’ont jamais prononcé des slogans anti-israéliens ou anti-occidentaux. Il suffit, pour cela, de constater ce qui se passe en Tunisie ou en Egypte!
Troisièmement, il parait quelque peu osé de parler d’immobilisme durant 60 ans pour une régionqui a connu 7 guerres pendant cette période!
Quatrièmement, c’est totalement méconnaître l’histoire du Moyen-Orient que de répéter que les Palestiniens attendent un Etat depuis 60 ans, alors que ce n’est que depuis le 31 Juillet 1988 que la Jordanie a cessé de revendiquer les territoires de Cisjordanie, après les avoir administrés de 1948 à 1967, permettant ainsi à l’O.L.P de revendiquer un Etat palestinien.
Cinquièmement, s’il est certes justifié d’apporter son soutien à une solution « Deux peuples, deux Etats », il serait plus judicieux de préciser ces peuples et ces Etats, c’est à dire : un Etat Juif, Israël, et un Etat arabe, comme cela a été voulu par l’O.N.U en 1948. C’est cet Etat Juif, comme l’a désigné l’O.N.U, qui a souverainement décidé de se dénommer Israël.
Reconnaitre Israël comme Etat Juif, c’est tout simplement respecter la décision 181 du 29 novembre 1947 de l’Assemblée Générale de l’O.N.U vers laquelle on se retourne aujourd’hui!
Il serait incongru de reconnaitre un Etat qui d’emblée annonce qu’il ne veut pas reconnaître cette décision de l’Assemblée Générale !!!
Sixièmement, il semble prématuré de proclamer un Etat Palestinien, fusse à l’Assemblée Générale, avec le statut d’observateur, quand on ne connait ni le peuple, ni les frontières, ni le gouvernement de cet Etat et encore moins la nature de ce gouvernement!
Dans ces conditions, il faut rappeler que la reconnaissance, par la communauté internationale, d’un Etat palestinien dans les conditions actuelles est irresponsable et déraisonnable.
Cette reconnaissance consoliderait le rapprochement entre une organisation terroriste qui appelle à la destruction d’Israël – le Hamas – et un parti affaibli par la corruption et la guerre civile – le Fatah.
Cette reconnaissance pourrait donc précipiter le Moyen-Orient, déjà secoué par le printemps arabe et les tensions en Syrie, dans une période de troubles incontrôlables avec en filigrane une montée en puissance des islamistes.
En outre, Israël, dont il ne faut pas oublier qu’elle est la seule démocratie de la région, est aujourd’hui dos au mur!
Dès lors, proposer de donner, à l’ONU, une place d’observateur à un Etat palestinien est précipité et hors sujet.
Cependant, la création de cet Etat palestinien, à laquelle les deux parties ont appelé, est légitime.Elle doit, pour être viable, résulter du processus de négociation et en aucun cas d’une démarche unilatérale.
Pour toutes ces raisons, la France ne doit pas se rendre complice d’un « Munich diplomatique » sur la question de la création d’un Etat palestinien.
Richard C. ABITBOL
Président.

Nous n’accepterons jamais la solution de deux états pour deux peuples

Aux apprentis sorciers Français et Anglais qui veulent nous obliger à des concessions toujours plus nombreuses et souhaitent qu’un vote à l’Onu reconnaisse un 194ème Etat.

Les arabes ont suffisament d’états exlusivement musulmans, qu’ils nous laissent notre état juif qui accueille toutes les autres confessions.

Eli d’Ashdod

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1962-2011 : De l’Etat algérien à l’état palestinien, une même hégémonie arabo-islamique

Publié le 22 septembre 2011 par Alain Rubin – Article du nº 217
Les préjugés ont la vie dure. Il y a quelques jours, un vieil ami et camarade m’a invité pour déguster un bon couscous berbère. A la fin du repas, le patron, un berbère kabyle, m’a chaudement serré la main, après avoir appris que je restais un admirateur fervent de Messali Hadj.
Notre conversation avait porté sur deux sujets :
1) la France et l’Algérie
2) Israël et Bibi Netanyahu

Concernant le premier sujet de conversation, j’ai tout d’abord rappelé à cet ami que la France, en 1830, n’avait pas conquis l’Algérie, contrairement à ce qui est dit, parce que « l’Algérie » était un pays qui n’existait pas encore. En d’autres termes, parler de conquête coloniale de l’Algérie en 1830 constitue un anachronisme, aussi enfantin que de parler de la conquête coloniale de la France par les Légions romaines de Jules César.

Le 14 juin 1830, ne faisait que commencer un processus long et complexe qui produira l’Algérie. Il était une suite et pas simplement un début. En effet, considérer 1830 et le débarquement de soldats français comme le point de départ de l’affaire, reviendrait à omettre et à cacher aux jeunes générations, que : l’action militaire du gouvernement de Charles X déclinait les débats et décisions du Congrès d’Aix la Chapelle réuni quelques années plus tôt.
Douze ans plus tôt, -du 29 septembre au 21 novembre 1818-, les puissances de l’époque, avaient débattu. Elles avaient discuté d’un sujet qui les préoccupait toutes, et ce depuis le 17ème siècle.

L’affaire n’était pas récente. Il s’agissait de savoir : comment mettre fin à la piraterie esclavagiste qui affligeait la navigation commerciale dans les eaux méditerranéennes et exposait constamment, aux razzias des pirates « barbaresques », les équipages et les populations côtières ou proches des côtes?
Comment en finir, définitivement, avec le trafic esclavagiste, dont la base logistique et stratégique n’était autre que l’Alger Ottomane, se demanderont alors les représentants des grandes puissances de l’époque.

En 1815, les Etats-Unis avaient déjà, à cause de cela, déclaré la guerre à Tripoli.
C’était une réaction, certes tardive, mais une réaction tout de même, à l’enlèvement de 130 citoyens américains voyageant en Méditerranée. Tous avaient été capturés, en pleine mer, entre 1785 et 1793. Pour cela, la marine américaine s’attaquera, sans succès, au Dey ottoman d’Alger.
En 1815 toujours, ce seront les Néerlandais qui tenteront à leur tour, sans succès eux aussi, de mettre fin à la piraterie esclavagiste installée à Alger, abritée derrière des murailles d’où partaient les bateaux pirates.
En d’autres termes, le Congrès international de 1818 exprimait la montée en force de l’exaspération générale, face au trafic esclavagiste écumant depuis trop longtemps les eaux de la Méditerranée et ses côtes occidentales.

A l’époque, Chateaubriand appellera la France à prendre la tête de ce combat.
Dire, en 2011, que l’action contre d’incorrigibles organisateurs de rezzou marins était une action légitime ne veut pas dire que n’était pas légitime le combat qui prendra corps autour de la Glorieuse Etoile Nord-Africaine (ENA) au début des années vingt du siècle passé. Il faut savoir distinguer les événements et les situations, et ne pas faire d’anachronisme.

Les Algériens de la génération de l’ENA, les hommes du PPA devenu MTLD*1, n’étaient pas ceux qui pouvaient avoir approuvé ou soutenu, pour en tirer profit, les odieux trafics esclavagistes qui ravageaient constamment les côtes méditerranéennes et l’Afrique subsaharienne.

Parlons d’une icône

L’ Emir Abdelkader est souvent présenté, ici et là, comme étant un esprit noble et chevaleresque. L’homme présentait certainement certains traits de cet ordre, lorsqu’il ne s’agissait pas de « Zanj », lorsqu’il ne s’agissait pas de mettre en cause la propriété privé ou « étatique », ou « Waqf », de ses « Zanj ».

Les ambitions de l’Emir Soufi franc-maçon, son refus à force armée d’affranchir les esclaves noirs, donneront le prétexte et les occasions provoquant ou favorisant l’extension de la conquête qui deviendra coloniale.

On a souvent oublié l’épisode sanglant de la décapitation d’une centaine d’Africains, des hommes qui avaient eu l’audace de s’enfuir chez les Français pour y être affranchis et qui, devenus libres par acte de l’administration militaire française, la future administration coloniale, eurent la naïveté de revenir sous les tentes de la « smala » pour retrouver les leurs. Ils y retrouveront… la mort. Le noble chevalier soufi, et paraît-il franc-maçon, fit décapiter les esclaves fuyards de retour.

En 1830, la défaite éclair du Dey ottoman, le passage de ses soldats « turcs » dans les rangs français, donneront lieu à la décision immédiate d’affranchissement de tous les esclaves de l’aire algérienne administrée par les autorités militaires française, les noirs autant que les blancs. Le Dey possédait en propre, à ce moment là, un cheptel humain de 130 esclaves européens.

C’est en 1848, en même temps que l’affranchissement général des esclaves des futurs DOM, que les Africains de la future Algérie, possession d’esclavagistes autochtones, cessèrent d’être la propriété personnelle d’un autre homme.

Le rapport de tout cela avec Bibi Netanyahou et Israël, me direz-vous. J’y viens.
Comme son prédécesseur et cousin germain de Guevara, Bibi n’est pas vu d’ici pour ce qu’il dit, propose et fait. Il est jugé pour ce que ces petits Vychinski de l’AFP et ses divers satellites disent qu’il a dit ou fait, même si cela n’a qu’un très, très lointain rapport avec la réalité.

Pour cet ami, si la paix n’est pas déjà là, une paix respectant les deux parties et assurant leur sécurité, ce serait la faute à Bibi, et à lui seul.
Pour répondre à cet ami, je voudrai restituer son discours du 13 juin 2009. Il mérite d’être connu et lu attentivement.
Mais pour ne pas allonger plus ce petit rappel d’événements passés, je reviendrai plus tard sur ce second point.

L’émission télévisée « infrarouge » du 13 septembre 2010 évoquait cette période sanglante, l’abordant, plus particulièrement, sous l’angle de « la guerre secrète du FLN en France ». On y donnera la parole à la fille de Messali Hadj ainsi qu’à plusieurs anciens cadres de la Fédération de France du FLN et à une ancienne poseuse de bombes-au milieu de civils. L’un de ces anciens cadres de la Fédération de France du FLN nous décrira, de manière saisissante, comment le « Front » acquit son monopole absolu au sein du prolétariat algérien, essentiellement kabyle et, plus largement, parmi les algériens vivant en France.
Comment se passaient le « ralliement » de messalistes du MNA ?
« (…) d’abord on demande au responsable (messaliste) de rejoindre le FLN. S’il ne veut pas, on l’abat. On draine ainsi les gens qu’il a derrière lui (…) ». L’ancien cadre qui parle ainsi devant la caméra de la télévision française, est lui même un messaliste rallié. Il raconte comment, avec d’autres, il a assassiné un responsable messaliste qui criait : « Vive Messali » pendant qu’on l’étranglait. L’homme précise : « la décision du CCE, Benkhedda, Abame Ramedane, c’était : décapiter le MNA et tuer tous ses responsables (…) quand un messaliste se rallie, on exige qu’il paye les cotisations depuis le début et qu’il abatte son responsable (…) pour moi, c’était très pénible de l’abattre (son responsable). Il a fallu 17 balles et des coups de crosses ».

Le MNA (Mouvement National Algérien), était l’organisation qui se reconstitua autour de Messali Hadj, après la scission perpétrée par le CRUA et la dissolution et la destruction du MTLD par les autorités françaises, à coups de milliers d’arrestations et d’internements de cadres et organisateurs du parti de Messali Hadj.

C’était au nom de Messali, et pensant combattre sous le drapeau né avec la « glorieuse Etoile Nord-africaine », que se constitueront beaucoup des maquis initiaux et que se formeront les premiers noyaux combattants de l’ALN. Le MTLD, puis sa suite légitime le MNA, combattaient pour une émancipation et une souveraineté nationale qui trouveraient leur réalisation dans une République de tous les Algériens.

Pour le messalisme, Algérien n’était pas entendu au sens d’« arabo-musulman », mais dans celui de citoyenneté politique liée au droit du sol. C’était une citoyenneté algérienne de plein droit. C’était une citoyenneté algérienne incorporant notamment les Juifs, devenus autochtones depuis au moins cinq siècles. Les groupes les plus anciennement présents parmi les Judéens étaient présents en Afrique du nord depuis plus de deux millénaires. Dans la perspective messaliste, les habitants européens et maltais étaient eux aussi algériens. Une Assemblée constituante souveraine, élue au suffrage universel, aurait déterminé le contenu social et les institutions de la Démocratie politique en Algérie libre. Elle aurait donné la forme à la nouvelle nation souveraine. On voit qu’avec le combat des scissionnistes qui formèrent le CRUA pour donner naissance au FLN, et avec les résultats de leur action avant et après l’indépendance résultats des accords d’Evian, on s’est retrouvé aux antipodes du combat initié par la « Glorieuse étoile nord-africaine ».

J’évoquais plus haut le premier ministre israélien, je me permettrais donc, pour conclure, de comparer deux situations et deux démarches proches, sinon identiques.
L’hégémonie du FLN débouchera sur la proclamation d’une république « arabo-musulmane » algérienne, alors que la majorité du pays était berbère, par l’origine et la langue, alors que des minorités autochtones et non-autochtones n’étaient ni arabes ni musulmanes.
Aujourd’hui, en ce mois de septembre 2011, Mahmoud Abbas et les siens, supportés en cela par les médias français unanimes, largement peuplés de filles et fils spirituels, sinon biologiques, des anciens porteurs de valises FLN, demandent l’officialisation par l’ONU d’un Etat palestiniens excluant de sa citoyenneté : les Juifs et tous les non-arabes musulmans.

Dans l’ Etat palestinien, tel que revendiqué et présenté devant les Nations-Unies, le fondement du droit se trouve dans l’idéologie islamique. La « constitution », fondant juridiquement la citoyenneté et ses droits et devoirs, rédigée en dehors de tout débat public et de tout vote de députés constituants rendant compte à leurs commettants, à aussi de commun avec la « constitution algérienne » produite par l’hégémonisme FLN, qu’elle est, elle aussi, « arabo islamique ».

En d’autres termes, les populations suivantes, présentes depuis le Califat ottoman, et n’étant pas arabo-islamiques, voire pas islamiques du tout, ne seraient pas citoyennes dans ce qui est leur pays depuis un siècle, voire un siècle et demi ou même beaucoup plus pour certaines. Citons :
– Les Samaritains de Naplouse (l’ancienne Sichem, capitale de l’ancien Israël), présents depuis plus de deux millénaires et demi, non arabe musulmans, non-citoyens palestiniens
– Les Druzes, présents depuis des générations et des générations, non-arabes et musulmans « hérétiques », non-citoyens palestiniens
– Les noirs descendants d’esclaves africains, présents survivants de la traite négrière orientale, musulmans, mais non-arabes, non-citoyens palestiniens
– Les arméniens, présents depuis le 19ème siècle, non-arabes, non-musulmans, non-citoyens palestiniens
– Les Circassiens du Caucase ayant fui la conquête russe sous le tsarisme, présents depuis le milieu du 19ème siècle, musulmans, mais non-arabe, non-citoyens palestiniens
– Les Grecs et autres balkaniques (Albanais, Bosniaques), descendants de fonctionnaires ou de militaires de l’appareil ottoman, présents depuis la secondes partie du 19ème siècle, certains étant musulmans, d’autres ne l’étant pas, mais tous étant non-arabes, non-citoyens palestiniens
– Sans parler, au sein de la population arabe et musulmane palestinienne, des personnes dont les spécificités individuelles ou l’intimité sont niées par le projet de constitution de l’ Etat « arabo-musulman », dont la reconnaissance pleine et entière est demandée aux Nations-Unies : ce sont, les homosexuels, les athées, les libres penseurs, les agnostiques, tous d’horribles impies ne se conformant pas à la « sainte charia »…
– Rajoutons, -ce sera la cerise de la tartufferie anti démocratique soutenue partout par les gauchismes vertébrés par les débris du stalinisme-, que pour les leaders de l’Autorité palestinienne, -avançant sous les coups de triques et les menaces du Hamas-, ne seront pas citoyens de l’ Etat palestinien, celui revendiqué aux Nations-Unies : les arabes-musulmans palestiniens « réfugiés », c’est-à-dire les personnes dont les parents, ou eux-mêmes, vivaient sur le territoire d’Israël en 1948.
Comme disent et jacassent les journalistes et les politiciens, soit poltrons effrayés par les menaces du Hamas et d’autres, soit naïfs désintéressés ou cyniques stipendiés, selon les cas : ce nouvel Etat serait un fantastique bond en avant de la Liberté dans cette région et dans le monde.

Décidément, on peut se demander où s’arrêteront les limites de l’escroquerie politique et morale : discrimination institutionnelle revendiquée devenant synonyme de Liberté ?

Alain Rubin

Source : http://ripostelaique.com/1962-2011-de-letat-algerien-a-letat-palestinien-une-meme-hegemonie-arabo-islamique.html

Bonne lecture de cette traduction du discours de B Netanyaou

Merci Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs,
Israël a tendu sa main vers la paix, depuis le moment où il a été créé, il y a 63 ans. Au nom d’Israël et du peuple juif, je tends aujourd’hui encore cette main. Je tends cette main aux peuples d’Egypte et de Jordanie, à qui je renouvelle notre amitié, pour des voisins avec qui nous avons fait la paix. Je la tends au peuple de Turquie, avec respect et bonne volonté. Je la tends aux Libyens et aux Tunisiens, avec l’aspiration pour ces peuples qu’ils se construisent un futur démocratique. Je la tends aux autres peuples d’Afrique et de la péninsule Arabique, avec qui nous souhaitons un nouveau commencement. Je la tends aux peuples du Liban, de Syrie et d’Iran qui, tous, ont le courage de combattre une répression brutale. Mais plus spécifiquement, je tends ma main aux Palestiniens, avec qui nous cherchons une paix juste et finale.
Mesdames et Messieurs,
En Israël, notre espoir pour la paix n’a jamais disparu. Nos scientifiques, docteurs, innovent de manière ingénieuse pour le monde de demain. Nos artistes, nos écrivains, ont atteint l’héritage de l’humanité.
A présent, je sais que ce n’est pas exactement l’image d’Israël qui est souvent dépeinte dans cette salle. Après tout, c’est ici qu’en 1975 fut prononcée une injure à mon peuple, qui restaurait son ancienne vie biblique dans notre foyer historique… Israël avait alors honteusement été traité de raciste. Et c’est ici, en 1980, que l’accord de paix historique entre Israël et l’Egypte, n’a pas été loué. Il a été dénoncé !
Et c’est ici, année après année, qu’Israël est injustement condamné. Israël est plus condamné que toutes les nations du monde réunies !
21 des 27 résolutions de l’Assemblée Générale condamnent la seule véritable démocratie du Moyen-Orient. C’est quelque chose de malheureux. L’ONU est devenue absurde. Elle ne classe pas uniquement Israël comme le “vilain”, il met aussi à l’honneur les vrais vilains aux responsabilités. Mouammar Kadhafi de Libye en Président des Droits de l’Homme. Saddam Hussein d’Irak à la tête du comité de l’ONU sur le désarmement. Vous pouvez dire qu’il s’agit du passé… Mais voilà ce qu’il se passe aujourd’hui : le Hezbollah qui contrôle le Liban est aujourd’hui le Président du Conseil de Sécurité de l’ONU.
C’est une vérité de dire qu’une organisation terroriste préside une organisation en qui nous devons avoir confiance, à propos de la sécurité mondiale. Qui a pu laisser faire cela ?
Donc ici, à l’ONU, la majorité automatique peut décider de tout. Elle peut décider que le soleil se lève à l’ouest ou qu’il se couche à l’est. Elle peut aussi décider, ils ont décidé, que le Mur des Lamentations à Jérusalem, le lieu le plus saint du judaïsme, est un « territoire occupé palestinien ».
Mais même ici, à l’Assemblée Générale, la paix peut parfois percer. En 1994, quand j’ai été nommé ambassadeur d’Israël à l’ONU, j’ai visité le Grand Rabbin Loubavitch. Il m’a dit, et attendez messieurs, je ne veux personne d’offensé, car en tant que pratiquant, je sais qu’il y a beaucoup de femmes et d’hommes honorables, beaucoup de gens capables, qui servent leurs Nations ici… Mais voici ce que le rabbin m’a dit : « Tu vas travailler dans une maison de mensonges ». Puis il a dit : « Souviens-toi que même dans un endroit sombre, la lumière d’une petite bougie peut-être très bien vue et de loin ».
Aujourd’hui j’espère que la lumière de la vérité va brûler, même pour quelques petites minutes. Cette salle est un endroit sombre depuis trop longtemps pour mon pays.
En tant que Premier Ministre d’Israël, je ne suis pas venu ici pour gagner un prix. Je suis venu ici pour parler le langage de la vérité. La vérité est qu’Israël veut la paix ! Que je veux la paix ! Qu’au Moyen-Orient, depuis toujours et pas particulièrement en cette époque turbulente, la paix devrait être notre sécurité. La vérité est que nous ne pouvons pas obtenir la paix avec une résolution de l’ONU, mais que nous ne pourrons l’avoir qu’avec des négociations directes entre les parties concernées.
La vérité est que, jusqu’à présent, les Palestiniens ont refusé de négocier. La vérité est qu’Israël veut la paix avec un Etat Palestinien, mais que les Palestiniens veulent un Etat sans la paix.
La vérité est que vous ne devriez pas laisser cela arriver.
Mesdames et Messieurs,
Quand je suis venu ici il y a 27 ans, le monde était divisé entre l’Est et l’Ouest. Depuis, la guerre froide s’est terminée. Des grandes civilisations en ont terminé avec des siècles de sommeil. Des centaines de millions de personnes sont sorties de la pauvreté, et la chose remarquable est que cet accomplissement historique a été largement pacifique. Pourtant, une tumeur maligne se développe maintenant entre Orient et Occident. Elle menace la paix de tous. Elle ne cherche pas à libérer, mais à asservir, pas à construire, mais à détruire.
Cette tumeur maligne c’est l’Islam militant. Il se drape dans le manteau d’une grande foi, et pourtant il est le meurtrier de Juifs, Chrétiens et Musulmans, avec une impartialité impitoyable. Le 11 Septembre a tué des milliers d’Américains, et il n’a laissé que les restes des tours jumelles.
Hier soir, j’ai déposé une gerbe sur le monument du 11 septembre. C’était émouvant. Mais alors que j’y allais, une seule chose faisait écho dans mon esprit: les mots scandaleux du président de l’Iran à cette tribune hier. Il a laissé entendre que les attentats du 11 septembre étaient un complot américain.
Certains d’entre vous ont quitté cette salle. Chacun de vous aurait dû le faire.
Depuis le 11 septembre, les militants islamistes ont abattu d’innombrables autres innocents – à Londres et à Madrid, à Bagdad et à Mumbai, à Tel-Aviv et à Jérusalem, dans tout Israël. Je crois que le plus grand danger auquel fait face notre monde est que ce fanatisme va se doter d’armes nucléaires. Et c’est précisément ce que l’Iran essaie de faire.
Pouvez-vous imaginer l’homme qui était ici hier, pouvez-vous imaginer son armée avec des armes nucléaires? La communauté internationale doit en empêcher l’Iran avant qu’il ne soit trop tard. Si l’Iran n’est pas arrêté, nous serons tous confrontés au spectre du terrorisme nucléaire, et le printemps arabe pourrait bientôt devenir un hiver iranien. Ce serait une tragédie. Des millions d’Arabes ont envahi les rues pour remplacer la tyrannie par la liberté, et aucun arabe ne bénéficie de plus de liberté qu’en Israël. S’ils le veulent, la paix prévaudra.
C’est là ma fervente espérance. Mais en tant que Premier ministre d’Israël, je ne peux pas risquer l’avenir de l’Etat Juif sur une pensée magique. Les dirigeants doivent voir la réalité telle qu’elle est, non pas comme elle devrait l’être. Nous devons faire de notre mieux pour façonner l’avenir, mais nous ne pouvons pas simplement souhaiter que ces dangers soient éloignés du présent.
Et le monde autour d’Israël est sans aucun doute de plus en plus dangereux. Les militants de l’Islam ont déjà pris le Liban et Gaza. Ils sont déterminés à déchirer les traités de paix entre Israël et l’Egypte et entre Israël et la Jordanie. Ils ont empoisonnés les esprits de nombreux Arabes contre les Juifs et Israël, contre l’Amérique et l’Occident. Ils ne s’opposent pas aux politiques d’Israël, mais à l’existence d’Israël.
A présent, certains affirment que la propagation de l’Islam militant, surtout en ces temps troublés — si vous souhaitez la ralentir, affirment-ils, Israël doit se dépêcher de faire des concessions, de faire des compromis territoriaux. Et cette théorie paraît simple. Fondamentalement, cela va ainsi : quitter le territoire, et la paix avancera. Les modérés seront renforcés, les radicaux seront tenus à distance. Et ne vous inquiétez pas au sujet des détails agaçants comme la façon dont Israël sera réellement défendable, les troupes internationales feront le travail.
Ces gens me disent constamment : il suffit de faire une offre d’échanges de terres et tout va s’arranger. Vous savez, il y a un seul problème avec cette théorie. Nous avons essayé et cela n’a pas fonctionné. En 2000, Israël a fait une offre de paix avec échanges de territoires qui répondait à pratiquement toutes les demandes palestiniennes. Arafat a rejeté l’offre. Les Palestiniens ont ensuite lancé une attaque terroriste qui a coûté un millier de vies israéliennes.
Le Premier ministre Ehud Olmert a ensuite fait une offre encore plus radicale en 2008. Le président Abbas n’a même pas répondu.
Mais Israël ne s’est pas contenté de faire des offres d’échanges de territoires. Nous avons en fait quitté des territoires. Nous nous sommes retirés du Liban en 2000 mais aussi chaque centimètre carré de Gaza en 2005. Cela n’a pas calmé la tempête islamique, la tempête du militantisme islamique qui nous menace. Il ne l’a rendue que plus proche et plus forte.
Le Hezbollah et le Hamas ont tiré des milliers de roquettes contre nos villes bien que nous ayons quitté leurs territoires. Voyez, quand Israël a quitté le Liban et Gaza, les modérés n’ont pas vaincus les radicaux : les modérés ont été dévorés par les radicaux. Et je regrette de dire que les troupes internationales comme la FINUL au Liban et UBAM à Gaza n’ont pas empêché les radicaux d’attaquer Israël.
Nous avons quitté Gaza dans l’espoir de la paix.
Nous n’avons pas gelé les implantations de Gaza, nous les avons déracinés. Nous avons fait exactement ce que dit la théorie: Sortez, revenez aux frontières de 1967, démanteler les localités.
Et je ne pense pas que les gens se souviennent à quel point nous sommes allés loin pour atteindre cet objectif. Nous avons déraciné des milliers de personnes de leurs maisons. Nous avons tiré les enfants hors de leurs écoles et de leurs jardins d’enfants. Nous avons passé le bulldozer sur les synagogues. Nous avons même déplacé les tombes. Et puis, après avoir fait tout cela, nous avons donné les clés de Gaza au président Abbas.
La théorie indiquait que tout devait s’arranger, et que le président Abbas et l’Autorité palestinienne pouvaient désormais construire un pays pacifique à Gaza. Vous pouvez vous rappeler que le monde entier a applaudi. Ils ont applaudi notre retrait comme un acte politique très fort. C’était un acte audacieux pour la paix.
Mais, Mesdames et Messieurs, nous n’avons pas obtenu la paix. Nous avons obtenu la guerre. Nous avons obtenu l’Iran, qui, par son mandataire Hamas a rapidement chassé l’Autorité palestinienne.
L’Autorité palestinienne s’est effondrée en un jour – en un jour.
Le président Abbas vient de dire sur ce podium que les Palestiniens sont armés par leurs espoirs et leurs rêves. Ouais, espoirs, rêves et 10.000 missiles et roquettes Grad fournis par l’Iran, sans parler du flux d’armes mortelles qui s’écoule à Gaza depuis le Sinaï, la Libye, et ailleurs.
Nos villes ont déjà connu la pluie de milliers de missiles. Alors vous comprendrez que, compte tenu de tout cela, les Israéliens, à juste titre, se demandent : « Qu’est-ce qui pourrait empêcher que cela se reproduise en Judée-Samaire ? » Sachez que la plupart de nos grandes villes dans le sud du pays ne sont qu’à quelques dizaines de kilomètres de Gaza. Mais dans le centre du pays, en face de la Judée-Samarie, nos villes sont à quelques centaines de mètres ou à quelques kilomètres seulement des territoires disputés.
Je tiens donc à vous demander. Il y a-t-il une seule personne entre vous, une seule, qui accepterait d’apporter un tel danger aussi près de vos villes ? Voulez-vous agir de manière imprudente avec la vie de vos citoyens? Israël est prêt à avoir un Etat palestinien en Judée-Samarie, mais nous ne sommes pas prêts à avoir une autre bande de Gaza. Et c’est pourquoi nous avons besoin de mesures de sécurité réelles, ce que les Palestiniens refusent tout simplement de négocier avec nous.
Les Israéliens se rappellent des amères leçons de la bande de Gaza. Beaucoup de personnes critiques à l’égard d’Israël ignorent cela. Ils conseillent de manière irresponsable à Israël de retourner à nouveau sur cette voie périlleuse. Vous savez ce que ces gens disent, comme si rien ne s’était passé, répétant les mêmes conseils, les même formules comme si rien de tout cela n’était arrivé.
Et ces personnes critiques continuent de faire pression sur Israël pour faire d’importantes concessions sans avoir d’abord l’assurance de la sécurité d’Israël. Ils louent ceux qui nourrissent les crocodiles insatiables de l’Islam militant. Ils se mettent en scène comme des ennemis de la paix nous forçant à construire une barrière solide pour empêcher le crocodile de sortir… Ou ils agitent cela comme un pot de confiture devant ce crocodile aux mâchoires béantes.
Ainsi, au milieu de ces propositions et de ces mauvais conseilleurs, Israël doit tenir compte des meilleurs conseils. Il vaut mieux avoir une mauvaise presse qu’un bon éloge, et mieux encore serait une presse équitable dont le sens de l’histoire s’étend au-delà du petit déjeuner, et qui reconnaîtrait les préoccupations sécuritaires d’Israël comme légitimes.
Je crois que dans des négociations de paix sérieuses, ces besoins et ces préoccupations peuvent être correctement abordées, mais qu’elles ne seront pas abordées sans négociations. Et les besoins sont nombreux, parce qu’Israël est un pays minuscule. Sans la Judée et la Samarie, la « Cisjordanie », Israël n’est large que de 11 km.
Je vais mettre cela en perspective pour vous qui êtes ici: cela représente environ les deux tiers de la longueur de Manhattan. C’est la distance entre Battery Park et l’Université de Columbia. Et n’oubliez pas que les gens qui vivent à Brooklyn et New Jersey sont considérablement plus agréables que certains des voisins d’Israël.
Alors, comment voulez-vous protéger un tel petit pays, entouré par des gens qui jurent de sa destruction et qui sont armés jusqu’aux dents par l’Iran? Evidemment, vous ne pouvez pas le défendre au sein de ce seul espace étroit. Israël a besoin d’une plus grande profondeur stratégique, et c’est exactement pourquoi le Conseil de Sécurité, avec la résolution 242, a expliqué qu’Israël n’a pas besoin de quitter tous les territoires qu’il capturés lors la Guerre des Six-Jours. Il a parlé de retrait de territoires, aux frontières sûres et défendables. Et pour se défendre, Israël doit donc maintenir une présence à long terme de l’armée israélienne dans des secteurs stratégiques de la Judée-Samarie.
Je l’ai expliqué au président Abbas. Il a répondu que si un Etat palestinien devait être un pays souverain, il ne pourrait jamais accepter de tels arrangements. Pourquoi pas? L’Amérique a eu des troupes au Japon, en Allemagne et en Corée du Sud pendant plus d’un demi-siècle. La Grande-Bretagne a eu un espace aérien à Chypre, ou plutôt une base aérienne à Chypre. La France a des forces dans les trois nations africaines indépendantes. Aucun de ces Etats ne prétend ne pas être un pays souverain.
Et il y a beaucoup d’autres questions de sécurité essentielles qui doivent également être abordées. Prenez la question de l’espace aérien. Encore une fois, les petites dimensions d’Israël créent des problèmes sécuritaires énormes. L’Amérique peut être traversée par avion à réaction en 6 heures. Pour voler à travers Israël, il faut 3 minutes. Ainsi est l’espace aérien minuscule Israël devrait être coupé en deux et donnée à un Etat palestinien qui n’est pas en paix avec Israël?
Notre principal aéroport international est à quelques kilomètres de la Judée-Samarie. Sans la paix, nos avions vont devenir des cibles pour les missiles antiaériens placés dans l’Etat adjacent palestinien? Et comment allons-nous arrêter la contrebande vers la Judée-Samarie ? Il ne s’agit pas simplement de cela, la Judée-Samarie, ce sont des montagnes qui dominent la plaine côtière où se trouve la plupart de la population d’Israël. Comment pourrions-nous empêcher la contrebande dans ces montagnes si des missiles pouvaient être tirés sur nos villes ?
Je soulève ces problèmes parce qu’ils ne sont pas des problèmes théoriques. Ils sont très réels. Et pour les Israéliens, ils sont des questions de vie et de mort. Toutes ces fissures potentielles dans la sécurité d’Israël doivent être scellées dans un accord de paix avant la déclaration d’un Etat Palestinien. Et non après, parce que si vous laissez négocier cela après, ces questions ne seront jamais résolues. Et ces problèmes vont exploser à notre visage et faire exploser la paix.
Les Palestiniens doivent d’abord faire la paix avec Israël puis obtenir leur Etat. Mais je veux aussi vous dire ceci. Après un tel accord de paix signé, Israël ne sera pas le dernier pays à accueillir un Etat palestinien tant que nouveau membre de l’Organisation des Nations Unies. Nous serons les premiers.
Et il y a encore une chose. Le Hamas a violé le droit international en maintenant notre soldat Gilad Shalit captif depuis cinq ans.
Ils n’ont pas laissé ne serait-ce qu’une visite de la Croix-Rouge. Il est gardé dans un cachot, dans les ténèbres, contre toutes les normes internationales. Gilad Shalit est le fils d’Aviva et Noam Shalit. Il est le petit-fils de Zvi Shalit, qui a échappé à l’Holocauste en venant en Israël dans les années 1930. Gilad Shalit est le fils de chaque famille israélienne. Chaque nation représentée ici devrait exiger sa libération immédiate.
Si vous voulez – si vous voulez voter une résolution sur le Moyen-Orient aujourd’hui, c’est la résolution que vous devriez adopter.
Mesdames et Messieurs, l’année dernière en Israël à l’université Bar-Ilan, cette année à la Knesset et au Congrès américain, j’ai présenté ma vision de la paix dans laquelle un Etat palestinien démilitarisé reconnaît l’Etat Juif. Oui, l’Etat Juif. Après tout, c’est cette assemblée qui a reconnue l’Etat Juif il y a 64 ans. Vous ne pensez pas qu’il serait temps que les Palestiniens en fassent de même ?
L’Etat Juif d’Israël sera toujours là pour protéger les droits de toutes ses minorités, y compris des plus de 1 million de citoyens arabes d’Israël. Je voudrais pouvoir dire la même chose au sujet d’un futur Etat palestinien, alors que les responsables palestiniens ont clairement dit, l’autre jour – en fait, je pense que ils l’ont fait ici, à New York – ils ont dit que l’Etat palestinien ne permettra à aucun Juif d’y vivre. Ils vont être sans-Juif – Judenrein. C’est un nettoyage ethnique. Il y a des lois aujourd’hui à Ramallah qui font que la vente de terres aux Juifs est punissable de mort. C’est du racisme. Et vous savez très bien quelles lois cela évoque…
Israël n’a aucune intention de changer le caractère démocratique de son Etat. Nous ne voulons simplement pas que les Palestiniens tentent de changer le caractère juif de notre Etat. Nous voulons qu’ils abandonnent le fantasme de l’inondation d’Israël par des millions de Palestiniens.
Le président Abbas se tenait ici, et il a dit que le cœur du conflit israélo-palestinien est dans les localités juives de Judée-Samarie. Eh bien, c’est bizarre. Notre conflit faisait rage depuis près d’un demi-siècle avant qu’il n’y ait une seule localité juive dans les territoires. Donc, si ce que dit le Président Abbas est la vérité, alors je suppose que les localités dont il parle sont de Tel-Aviv, Haïfa, Jaffa et Beersheva. Peut-être que c’est ce qu’il voulait dire l’autre jour quand il a dit qu’Israël occupe les terres palestiniennes depuis 63 ans. Il n’a pas dit à partir de 1967, il a dit à partir de 1948.
J’espère que quelqu’un prendra la peine de lui poser cette question parce qu’elle illustre une vérité toute simple : le cœur du conflit n’est pas dans les localités juives des territoires disputés. Ces localités sont le résultat du conflit.
C’est une question qui doit être abordée et résolue dans le cadre des négociations. Mais le cœur du conflit a toujours été et reste malheureusement le refus des Palestiniens de reconnaître un Etat Juif.
Je pense qu’il est temps que la direction palestinienne reconnaisse ce que chaque chef d’Etat international a reconnu, depuis à partir de Lord Balfour et Lloyd George en 1917, au président Truman en 1948, au président Obama il y a deux jours ici même: Israël est l’Etat Juif.
Le président Abbas doit arrêter de tourner autour de cette question. Reconnaître l’Etat Juif, et faire la paix avec nous. Dans une telle paix véritable, Israël est prêt à faire des compromis douloureux. Nous croyons que les Palestiniens ne doivent ni être les citoyens d’Israël, ni ses sujets. Ils doivent vivre dans un Etat libre qui leur est propre. Mais ils devraient être prêts, comme nous, au compromis. Et nous saurons qu’ils sont prêts au compromis et à la paix quand ils commenceront à prendre les exigences de sécurité d’Israël au sérieux et quand ils cesseront de nier notre lien historique à notre patrie historique.
J’entends souvent les accusateurs d’Israël dire qu’Israël judaïse Jérusalem. C’est comme accuser l’Amérique d’américaniser Washington, ou les Britanniques d’angliciser Londres. Vous savez pourquoi nous sommes appelés « Juifs » ? Parce que nous venons de Judée.
Dans mon bureau à Jérusalem, il y a un sceau antique. Il s’agit d’une chevalière d’un fonctionnaire juif de l’époque de la Bible. Le sceau a été trouvé juste à côté du Mur Occidental, et il remonte 2700 ans, au temps du roi Ezéchias. Il y a le nom, en hébreu, d’un officiel juif sur cette bague. Son nom était Netanyahu. C’est mon nom de famille. Mon prénom, Benjamin remonte mille ans plus tôt à Benjamin – Benjamin – le fils de Jacob, qui était aussi connu sous le nom d’Israël. Jacob et ses 12 fils parcouraient ces mêmes collines de Judée et de Samarie il y a 4000 ans, et il y a eu une présence juive continue sur cette terre depuis lors.
Et pour ceux des Juifs qui ont été exilés de notre terre, ils n’ont jamais cessé de rêver au retour : les Juifs en Espagne, à la veille de leur expulsion, les Juifs en Ukraine, fuyant les pogroms, les Juifs combattants du ghetto de Varsovie, que les Nazis encerclaient. Ils n’ont jamais cessé de prier, ils n’ont jamais cessé d’éprouver de la nostalgie. Ils chuchotaient: L’an prochain à Jérusalem. L’an prochain à la Terre Promise.
En tant que Premier ministre d’Israël, je parle d’une centaine de générations de Juifs qui ont été dispersés à travers les terres, qui ont souffert tous les maux sous le soleil, mais qui n’ont jamais abandonné l’espoir de restaurer leur vie nationale dans le seul et unique Etat Juif.
Mesdames et Messieurs,
Je continue à espérer que le président Abbas sera mon partenaire dans la paix.
J’ai travaillé dur pour faire avancer la paix. Le jour où j’ai pris mes fonctions, j’ai appelé à des négociations directes sans conditions préalables. Le président Abbas n’a pas répondu. J’ai exposé une vision de paix de deux Etats pour deux peuples. Il n’a toujours pas répondu. J’ai enlevé des centaines de barrages routiers et de checkpoints pour faciliter la liberté de mouvement dans les territoires palestiniens, ce qui a facilité une croissance fantastique de l’économie palestinienne. Mais encore une fois – pas de réponse. J’ai pris la décision sans précédent de geler la construction de nouveaux bâtiments dans les localités de Judée-Samarie pendant 10 mois. Aucun premier ministre n’avait fait ça avant, jamais. Une fois de plus – vous applaudissez mais il n’y a eu aucune réponse. Pas de réponse.
Dans les dernières semaines, les responsables américains ont avancé des idées pour relancer les pourparlers de paix. Il y avait des choses dans ces idées au sujet des frontières que je n’aimais pas. Il y avait des choses sur l’Etat Juif dont je suis sûr que les Palestiniens n’ont pas aimé.
Mais avec toutes mes réserves, je suis prêt à avancer sur ces idées américaines.
Président Abbas, pourquoi n’avez-vous pas souhaité avancer à mes côtés ? Nous devons cesser de négocier sur les négociations. Passons simplement à autre chose. Négocions la paix !
J’ai passé des années à défendre d’Israël sur le champ de bataille. J’ai passé des décennies à défendre Israël dans la cour de l’opinion publique. Président Abbas, vous avez consacré votre vie à faire avancer la cause palestinienne. Ce conflit doit-il continuer entre les générations ou allons-nous permettre à nos enfants et nos petits-enfants de parler dans les années à venir de la façon dont nous avons trouvé un moyen d’y mettre fin? C’est ce que nous devrions viser, et c’est ce que je crois que nous pouvons atteindre.
En deux ans et demi, nous nous sommes rencontrés une seule fois à Jérusalem, même si ma porte vous a toujours été ouverte. Si vous le souhaitez, je vais venir à Ramallah.
En fait, j’ai une meilleure suggestion. Nous avons tous deux survolé des milliers de kilomètres jusqu’à New-York. Maintenant, nous sommes dans la même ville.
Nous sommes dans le même bâtiment. Alors soyons réunis ici aujourd’hui au sein des Nations Unies. Qui est là pour nous arrêter? Si nous voulons vraiment la paix, qu’est-ce qui pourrait nous empêcher de nous réunir aujourd’hui pour débuter des négociations de paix dès maintenant ?
Et je suggère que nous parlions ouvertement et honnêtement. Ecoutons-nous l’un l’autre. Faisons, comme on le dit au Moyen-Orient, parlons “doogli”. Cela signifie simplement. Je vais vous raconter mes besoins et préoccupations. Vous me direz les vôtres. Et avec l’aide de Dieu, nous allons trouver un terrain commun pour la paix.
Il y a un vieux dicton arabe qui dit que vous ne pouvez pas applaudir avec une seule main. Eh bien, la même chose est vraie de la paix. Je ne peux pas faire la paix tout seul. Je ne peux pas faire la paix sans vous. Président Abbas, je tends la main – la main d’Israël – en paix. J’espère que vous saisirez cette main. Nous sommes tous deux les fils d’Abraham. Mes gens l’appellent Abraham. Votre peuple l’appelle Ibrahim. Nous partageons le même patriarche. Nous demeurons sur la même terre. Nos destins sont liés. Laissez-nous réaliser la vision d’Isaïe :« העם ההולכים בחושך ראו אור גדול » – « Le peuple qui marchait dans les ténèbres verra une grande lumière ».
Que cette lumière soit la lumière de la paix.
Adapté en français par JSSNews

A mes non-amis qui se font leurrer par ceux qu`ils appellent leurs frères depuis 63 ans.

par Ori Haaker-Chijner

A mes non-amis qui se font leurrer par ceux qu`ils appellent leurs frères depuis 63 ans.

Comment avez-vous pu vous laisser entrainer dans cette utopie contre nature qui est celle de la création d`un état palestinien fondé sur le mensonge, le sang, la haine.

Comment avez- vous pu suivre pendant 63 ans vos frères arabo-musulmans qui ont exigés de vous de quitter l`état d`Israël en situation de renaissance ?

Depuis 1948 vous acceptez de vivre dans l`espoir d`un retour qui ne se fera pas, car vous avez quitté une terre qui de toute façon n`était pas vôtre, ne l`a jamais été et ne le sera jamais.

Vous avez choisi le statut de dhimi dans des « camps de réfugiés » dans l`attente et l`espoir que vos chers frères arabo-musulmans aient jetés les juifs de retour chez eux à la mer.

Vous êtes soumis au Liban, en Jordanie, en Syrie où vous subissez l`apartheid de vos soi-disant frères.

Vous aimez le sang, vous enseignez la haine de l`autre et du juif en priorité. Vous rejetez la vie et l`espoir.

Vous n`aurez de cesse de nous combattre que si vous prenez la souveraineté sur ce que vous appelez la « Palestine historique », état qui n`a jamais existé dans l`histoire des civilisations ni de l`humanité.

Vous vous alliez avec les pires dictateurs de cette planète car ils abusent de votre crédulité en vous inventant un soi-disant monde auquel vous avez droit, mais qu`ils ne vous donneront pas car ils savent qu`ils ne peuvent pas d`une part, et que vous n`en valez pas la peine à leurs yeux d`autre part, sans quoi vous eussiez eu un territoire à vous depuis des décennies.

En 1948 Ben Gourion a tendu la main à vos grand-pères. Qu`en avez-vous fait ? Vous l`avez dédaigné et quelques heures plus tard partiez en guerre pour tuer celui qui vous tendait la main.

Ce soit j`ai écouté le texte que votre président – qui par ailleurs usurpe sa fonction depuis des années – s`adresser aux 193 nations composantes officielles de ce monde, donner une leçon de démocratie selon sa vision personnelle.

Un texte commencé dans la haine, poursuivi dans le mensonge, négationniste et plagiant les discours d`autres écrits il y a bien plus longtemps.

Ce soir je n`ai pas entendu le discours d`un futur chef d`état prêt à faire des compromis pour vivre dans la paix et en intelligence avec ses voisins quels qu`ils fussent.

J`ai entendu le texte d`un homme insignifiant, minable, venu quémander comme on fait l`aumône au coin de la rue, un semblant d`état, prêt à accepter un strapontin d`observateur pour les 100 prochaines années.

Un texte qui commence par la citation de la Naqba et dont la seule référence aurait suffit à ne pas en écouter plus puisqu`elle signifie le rejet de l`idée même que l`état d`Israël puisse exister.

Un texte lu comme on se lamente, singeant l`imagerie populaire du juif du shtetl, mais mal interprétée.

Un texte emprunt de paternalisme, de négationnisme, réécrivant l`Histoire devant le monde. Inventant que cette terre était prospère avant l`arrivée des juifs, alors que ce n`était qu`un désert endormi depuis 2000 ans, depuis que les Romains avaient colonisés cette terre.

Une terre infestée par la malaria, une terre que vous nourrissez avec du sang et non pas avec de la sueur.

Une terre que vous saccagez plutôt que de la partager, au risque de votre propre empoisonnement.

Une terre que vous colonisez.

Votre représentant le sait. Beaucoup de dirigeants du monde le savent.

Mais à votre seul actif, le pouvoir d`avoir su manipuler les européens et une partie des dirigeants du monde, comme on embobine dans le souk de Marrakech ou de Bagdad.

Ce soir, vous avez traités les juifs de voleurs, de colons, de criminels contre l`humanité, de terroristes, de tenant de l`apartheid, tout votre arsenal antisémite de base, usé, mais certes rodé face à des dirigeants complaisants face au pétrole arabe et si heureux d`un bouc-émissaire apparemment si facile.

Ce soir, votre représentant a plagié le discours de Ben Gourion marquant la renaissance de l`Etat d`Israël après 2000 ans d`espoir et d`attente, longue, et dans les souffrances.

Ce soir j`ai entendu un menteur, une main tendue, mais avec le couteau caché dans la main gauche qu`il tient dans son dos. Comme vous savez si bien le faire.

Ce soir j`ai entendu la lecture d`un texte qui aurait pu être écrit par Baal.

Ce soir nous avons entendu la face obscure s`exprimer dans la lumière tamisée de l`ONU. Avons vu et entendu le monde applaudir à l`évocation d`un terroriste dont peu se souviennent qu`il est venu pistolet au ceinturon devant la même assemblée il y a 38 ans.

Ce soir j`ai frissonné car dans ce texte se cachait la sorcière des contes pour enfants si chère aux frères Grimm, mais contrairement aux contes, nous sommes dans la réalité…

Ce soir votre représentant est venu demander la mise à mort d`Israël, l`accusant de tous les maux dont vous, chers non-amis êtes porteurs : combien d`attentats, d`avions détournés, d`enlèvements, d`assassinats de femmes, d`enfants jusqu` à Itamar et Guilad Shalit.

Vous auriez pu me faire croire en un message de fraternité en vue d`une paix plausible si le texte était devenu discours, si les mots avaient été ceux du regret du sang que trop versé, des larmes des mères et des veuves ou des orphelins, si avait été annoncé de débaptiser ces rues et places au nom de « martyrs » de votre non-cause, si j`avais entendu que Jérusalem est la capitale indivisible du Peuple Juif et Jéricho celle de ce futur état. Si j`avais entendu que vous œuvriez pour libérer Guilad. Si j`avais entendu un mot de compassion, un mot de justice, un mot de reconnaissance de la Vérité historique.

Mais rien de cela, au contraire. Votre représentant a fait une grave erreur. Non, la balle n`est pas dans le camp d`Israël qui a que trop tendu les mains, rendu de terre, sacrifié de fils et de filles dans un espoir éternellement vain.

Ce soir vous avez déclaré la guerre, une fois encore, chauffé vos gens à blanc pour les rendre incontrôlables et accuser ensuite Israël d`être le seul responsable des crimes dont il est victime.

Chers non-amis, si vous voulez la paix, je vous en conjure, quittez une dernière fois ces maisons que vous avez volées et colonisées en Judée-Samarie, berceau du judaisme, quittez Seshem, Hébron, partez vers l`Est, franchissez le Jourdain, réclamez vos droits sur cette terre déjà peuplée de 70 ou 80% des vôtres, luttez-y contre l`apartheid hachémite et vivez-y en paix. Alors, alors seulement et peut-être, les mots sortis de la bouche de votre représentant ce soir pourront prendre un sens éventuellement pacifique, du vivre ensemble, de deux peuples et deux nations voisines.

D`ici-la, vous ne pourrez être de mes amis, ni ceux qui vous soutiennent irrationnellement, à Paris, New-York, Caracas ou Ankara.

Bien le bonjour du centre du monde.

Ori Haaker-Chijner