par Daniel Pipes 29 juillet 2012 http://fr.danielpipes.org/blog/2012/07/mitt-romney-jerusalem Version originale anglaise: Romney’s Remarkable Speech in Jerusalem Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert Soyez le premier de vos amis à indiquer que vous aimez ça. Mitt Romney, pratiquement le candidat officiel républicain à la présidentielle, a prononcé un discours passionné à la Fondation de Jérusalem aujourd’hui, enveloppant d’un soutien affectif les déclarations de franche politique. Le contraste avec le président Obama pourrait difficilement être plus spectaculaire. En effet, on pourrait éplucher le discours et noter les nombreuses assertions qui réfutent Obama. Par exemple, le commentaire d’ouverture que «mettre les pieds en Israël c’est mettre les pieds dans une nation qui a commencé avec une ancienne promesse faite dans cette terre» contraste directement avec la déclaration dure d’Obama au Caire sur «l’aspiration à une patrie juive [étant] enracinée dans une histoire tragique.» Mitt Romney parlant avec en toile de fond Jérusalem. En outre, contrairement à la position absurde de l’administration Obama sur Jérusalem –effectuant sournoisement les changements de légendes qui l’identifiaient comme telle [capitale d’Israël (NDLT)] et en passant par la gymnastique verbale pour éviter de la nommer – Romney s’est dévoilé et a clairement appelé Jérusalem « la capitale d’Israël» Plusieurs de ses déclarations sont un hymne à l’Etat juif et aux liens extraordinaires qui l’unissent aux Etats-Unis. Quelques citations, avec des mots-clés que j’ai mis en italique dans chaque citation: Nos deux nations sont séparées par plus de 8000 kms. Mais pour un Américain à l’étranger, on ne peut pas être plus proche des idéaux et des convictions de mon propre pays qu’on ne l’est en Israël. J’ai la ferme conviction que la sécurité d’Israël est vitale pour les intérêts de la sécurité nationale des Etats-Unis. Nous avons vu les horreurs de l’histoire. Nous ne resterons pas là sans rien faire. Nous n’allons pas les regarder jouer à nouveau. Il serait insensé de ne pas prendre les dirigeants iraniens au mot. Ils sont, après tout, le produit d’une théocratie radicale. … Nous avons un devoir solennel et un impératif moral de refuser aux dirigeants iraniens les moyens de donner suite à leurs intentions malveillantes. Notre alliance est plus profonde que les modèles de stratégie ou le poids des intérêts. L’histoire de la façon dont l’Amérique – une nation encore si nouvelle dans le monde du point de vue de cette ancienne région – se leva pour devenir le cher ami du peuple d’Israël est parmi les plus beaux et le plus prometteurs [exemples] dans l’histoire de notre nation. Aussi différents que nos chemins aient été, nous voyons les mêmes qualités dans l’autre. Israël et l’Amérique sont à bien des égards le miroir l’un de l’autre. L’alliance durable entre l’Etat d’Israël et les Etats-Unis d’Amérique est plus qu’une alliance stratégique: c’est une force au service du bien dans le monde. Le soutien de l’Amérique à Israël devrait rendre tout Américain fier. Nous ne devrions pas permettre aux complexités inévitables de la géopolitique moderne d’occulter les pierres de touche fondamentales. Une … Amérique libre et forte se tiendra toujours à côté d’un Israël libre et fort. Par l’histoire et par conviction, nos deux pays sont liés entre eux. Aucun individu, aucune nation, aucune organisation mondiale, ne nous séparera. Et tant que nous restons ensemble et solidaires, il n’y a pas de menace que nous ne puissions pas surmonter et très peu de chose que nous ne puissions pas réaliser. Mais de tout le discours, ce sont les derniers mots qui m’ont le plus frappé . «Fasse que Dieu bénisse l’Amérique, et qu’Il bénisse et protège la nation d’Israël ». Depuis quand un politicien a-t-il demandé au Seigneur de protéger un autre pays et pas uniquement le sien propre? Commentaires: (1) Obama et Romney se présentent comme étant autant en désaccord sur Israël qu’ils le sont sur les sources de la croissance économique. (2) A maintes reprises, Romney est revenu à la question des obligations morales existant entre les deux pays ; oui, il y a des avantages mutuels à notre relation, mais finalement cela reflète quelque chose de supérieur et de plus grand que n’importe lequel d’entre nous. (3) S’il est élu, il sera fascinant de voir dans quelle mesure les perspectives exprimées aujourd’hui se transmettront aux questions de politique courante. Je m’attends à ce qu’il les transmette en grande partie. Mise à jour du 29 juillet 2012: (1) Josh Katzen du service de JNS.org news note le contraste entre les dires de Romney: «Je suis impatient que ma famille se joigne à lui [c.-à -Netanyahu] ce soir, comme ils observent la clôture de ce jour de jeûne de Ticha B’Av »[le jeûne du neuvième jour du mois d’Av, jeûne du cinquième mois (NDLT)]et l’attitude d’ Obama snobant Netanyahu à la Maison Blanche quand Obama s’en alla dîner avec sa famille en mars 2010, laissant le Premier ministre israélien poireauter. (2) Le Centre « Menachem Begin Heritage » fait remarquer que Romney a cité Begin trois fois dans son discours, ce n’est pas quelque chose qu’un candidat à la présidence fait chaque jour. Thèmes connexes: Israël, Jérusalem, Politique étrangère américaine Il est permis de reposter ou de faire suivre ce texte pour autant qu’il soit présenté dans son intégralité et accompagné de toutes les informations fournies à propos de son auteur, de sa date et son lieu de publication et de son URL originale. Pour vous inscrire ou pour annuler votre inscription à cette liste, veuillez vous rendre sur http://fr.danielpipes.org/subscribe.php (Daniel Pipes diffuse ainsi des extraits de ses écrits en moyenne une fois par semaine.) DanielPipes.org
Mois : juillet 2012
Il ne fallait pas toucher à Charlie Hebdo….
Cette réaction de Charlie Hebdo est rare. C’est très bien écrit !
Il ne fallait pas toucher à Charlie-Hebdo
Lettre de Charlie Hebdo à M. Mohammed MOUSSAOUI, Président du CFCM
> (Conseil Français du Culte Musulman)
> Pour une fois de la part de Charlie Hebdo…..
> Monsieur MOUSSAOUI,
> La publication du numéro de « Charlie Hebdo » représentant Mahomet
> vient de donner lieu une fois encore à des représailles lamentables de
> la part d’individus décidément bien peu éclairés que, au titre de
> Président du CFCM, vous avez le devoir de canaliser
> Dans « Le Monde » paru ce mercredi vous affirmez ne pas voir de lien
> entre les élections en Tunisie et en Libye et l’outrage caricatural
> nous rappelant tant bien que mal ce qu’est la charia, ou tout au
> moins sa partie la plus spectaculaire pour Le citoyen français de base
> peu au fait de ce qui se passe sur son Sol.
> Je vous tiens pour quelqu’un d’intelligent et de cultivé, vous devez
> donc savoir qu’en France la caricature est une tradition très ancienne
> et un art très prisé, qu’aucun sujet n’y échappe et surtout pas un
> sujet d’actualité, et l’instauration de la charia sur un sol resté
> longtemps laïque est un sujet suffisamment grave et inquiétant pour ne
> pas faillir à la règle. La charia, l’islam, n’ont pas à faire exception
> à cette règle.
> La charia est un système archaïque fondé il y a 14 siècles,
> profondément odieux, sexiste, rétrograde, discriminant et
> antidémocratique. Dénoncer ce système par la caricature est un procédé
> visant à en montrer toute l’abjection.
> Condamner la charia, Monsieur, est un acte de salubrité publique
> nécessaire à la démocratie dont vous profitez puisque c’est en France
> que vous vivez en toute liberté.
> Jouiriez-vous de la même liberté au Maroc ? J’en doute fort sinon
> comment expliquer la présence aussi énorme de Marocains abandonnant le
> Maroc pour la France ? C’est bien que l’air y est plus doux et plus
> libre ici
> Cette charia prônée par Le Coran et faisant partie intégrante de
> l’islam (Le Coran est la base de l’islam, l’islamisme n’en étant que
> son expression la plus spectaculairement virulente) il est hautement
> souhaitable de s’en inquiéter, d’autant qu’une bonne partie de ceux qui
> ont permis ce désastre antidémocratique vivent sur notre sol et que des
> élus « dhimmis » comme les nomme votre dogme appellent de leurs
> vœux le droit de ces promoteurs charia-mistes de se présenter à des
> élections avec les conséquences terribles qu’on imagine.
> Vous déclarez que « Pour les musulmans, Le simple fait de caricaturer
> le prophète est, en soi, inacceptable et blessant ». Blessant je le
> conçois mais inacceptable ?
> Ce qui est inacceptable c’est d’interdire le divorce y compris en
> France,
> Ce qui est inacceptable c’est d’autoriser la polygamie y compris en
> France,
> Ce qui est inacceptable c’est de considérer que la femme est
> inférieure à l’homme y compris en France,
> Ce qui est inacceptable c’est d’enfermer les femmes sous des linceuls
> noirs y compris en France,
> Ce qui est inacceptable c’est de refuser à la femme d’épouser l’homme
> de son choix pour lui faire épouser celui que sa famille a choisi pour
> elle y compris en France,
> Ce qui est inacceptable c’est qu’il existe un « Conseil Européen de
> la Recherche et de la Fatwa décrétant les fatwas ayant pour vocation
> d’être appliquées en France ».
> En France aucune loi ne punit le blasphème, comme l’a d’ailleurs
> démontré la récente affaire du coran brûlé et qui a vu la relaxe de
> l’incendiaire. En conséquence en France, Monsieur MOUSSAOUI, il est
> permis de brûler un coran si on le souhaite et de caricaturer et de se
> moquer d’un prophète, fût-il le vôtre.
> Les différentes manifestations hostiles à cette publication de Charlie
> Hebdo n’ont pas manqué de fleurir sur les forums, certains insultant
> copieusement les Français, d’autres réclamant à grands cris des
> caricatures de « juifs de 40 », ce qui semble assez loin de votre
> souhait d’un « désaccord exprimé dans le respect des Lois et de
> l’intégrité des personnes ».
> Vous devriez d’ailleurs rappeler à vos
> coreligionnaires si bienveillants et aimants envers les citoyens qui
> les accueillent, que la fête de l’Aïd el-Adha qu’ils vont fêter dans
> quelques jours est un vibrant hommage à Abraham, un Juif ! A mon avis
> certains doivent ignorer ce détail au vu du niveau intellectuel
> remarquablement bas de leurs commentaires.
> Dans votre interview une phrase m’interpelle tout particulièrement :
> « Dans Le même temps, ils doivent accepter et comprendre que dans nos
> sociétés le rapport au sacré n’est pas le même pour tous ». J’aimerais
> savoir de quelle société vous parlez ? Est-ce la société musulmane, la
> société française, la société marocaine ?
> Si c’est la société marocaine, c’est que vous ne vous sentez pas
> français. Si c’est la société musulmane c’est que vous ne vous sentez
> pas démocrate et si c’est la société française, je vous rappelle
> qu’elle n’a aucun rapport au sacré puisque séparée du religieux depuis
> qu’une célèbre loi de 1905 en a décidé ainsi, ce que manifestement,
> malgré votre récente naturalisation, vous ne semblez pas avoir encore
> bien intégré.
> D’ailleurs dans votre document répertoriant les différents abattoirs
> pour l’Aïd vous illustrez parfaitement la difficulté que vous – et vos
> coreligionnaires – avez à vous considérer comme des citoyens français Ã
> part entière puisque vous adressez vos vœux aux « musulmans de France »
> et non pas aux musulmans français.
> Je vous invite donc – vous et vos coreligionnaires « de France » – Ã
> vous interroger sur votre rôle dans notre société française, sur votre
> capacité à adhérer à nos valeurs laïques et démocratiques et sur votre
> capacité à pratiquer l’autodérision car décidément, je vous trouve très
> coincés du turban.
> J’attends avec impatience votre rapport sur les actes islamophobes que
> vous avez recensés et ne manquerai pas de compiler de mon côté les
> actes francophobes que je me ferai un plaisir de vous transmettre à mon
> tour.
> Par ailleurs, en cherchant (vainement) vos coordonnées je tombe Ã
> l’instant sur un article du site cfcm.tv particulièrement insultant
> pour les citoyens français. Je suis très choquée par les relents de
> xénophobie de cet article dans lequel il est question de la France
> qualifiée de « République malade et satanisée », de « protection
> bienveillante d’un pouvoir occulte « qui trouve toute sa jouissance
> dans le spectacle du malheur d’une frange indésirée de sa population »
> de « la France victime de son arrogance et de son orgueil ».
> En tant que représentant des musulmans en France vous seriez bien
> inspiré de veiller à ce que le pays qui vous accueille et qui vous a
> accepté comme citoyen ne soit pas insulté et trainé dans la boue par
> votre communauté, car si la loi sur le blasphème n’existe pas, la loi
> sur la diffamation existe bel et bien.
> Je vous prierais donc de faire en sorte que cet article injurieux soit
> rectifié afin de ne pas créer davantage de tensions.
> Veuillez agréer, Monsieur MOUSSAOUI, mes salutations définitivement
> laïques.
> Caroline Alamachère.
Le barrage des média à l’expression de toute opinion favorable à Israël
Shabbat Chalom
Mercredi 25 juillet 2012
Le barrage des media à l’expression de toute opinion favorable à Israël.
La lettre de l’écrivain Marco Koskas refusée par les grands média français <http://lessakele.over-blog.fr/article-le-barrage-des-media-a-l-expression de-toute-opinion-favorable-a-israel-la-lettre-de-l-ecrivain-mar-108493966.html>
Dans le même ordre d’idées : Il faut sauver le soldat David Reinharc <http://lessakele.over-blog.fr/article-il-faut-sauver-le-soldat-david-reinharc-108441703.html>
Un autre regard sur le Proche-Orient
Bulletin Internet de France-Israël Marseille
Section de Marseille de l’Association France-Israël, Alliance général Koenig
Juillet 2012 * [image: Autre-regard-numero7 <http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/4/05/34/95/Autre-regard-numero7.pdf>
La lettre de l’écrivain Marco Koskas refusée par les grands média français
Quand j’ai publié mon premier livre, en 1979, les Juifs étaient à la mode. Il y avait une production éditoriale très importante sur les thèmes juifs, on découvrait Lévinas et Jankélévitch, et le jeune roman juif commençait à prendre son essor ; le roman séfarade, s’entend. Ce roman-là se différenciait de la littérature ashkénaze en ce qu’il n’était pas marqué par la Shoah. A l’époque, les médias et la critique firent bon accueil à cette production aux senteurs d’anisette et de jasmin. J’avais été récompensé par plusieurs prix, tout comme mes camarades Gilles Benaych, Paula Jacques ou Chochana Boukhobza. Nostalgique, sensuelle, un peu burlesque aussi, cette prose frappait les esprits par la jeunesse de ses auteurs, qui n’avaient connu leurs pays d’origine que le temps d’une enfance ; par ouï-dire en fait.
Mais si cette littérature s’était soudain mise à éclore, c’est aussi parce que nulle part dans l’histoire officielle de la décolonisation, la déjudaïsation des pays arabes n’avait même été évoquée. Les écrivains sépharades compensèrent ainsi les lacunes et les « oublis » pudiques » des historiens. Nous nous étions mis à écrire pour que cette « négligence » ne nous fasse pas tomber pas dans l’oubli. Ou la littérature pour réparer les errements de l’historiographie.
Trente ans plus tard, le phénomène exactement inverse est en train de se produire. Si l’on peut encore être publié en tant qu’auteur juif en France, c’est seulement à certaines conditions. D’abord se déclarer clairement anti-israélien, tout au moins critique à l’égard d’Israël. Les nouveaux stéréotypes médiatiques, systématiquement hostiles à l’Etat juif, ont sonné le glas de l’époque précédente. La victimologie palestinienne y est sans doute pour quelque chose, et l’accroissement exponentiel de la population musulmane en France également. Sans conteste, par son importance, la clientèle arabe locale dicte aux médias français d’autres priorités.
En tous cas quelque chose a changé; quelque chose d’inquiétant aujourd’hui et de probablement terrifiant demain. La mode actuelle est à la banalisation d’un Tariq Ramadan, pourtant adepte de la lapidation et de la charia ; à la glorification des criminels du Hamas par un vieillard faussement angélique comme Monsieur Hessel; à la condamnation obsessionnelle de la démocratie israélienne.
Passer le barrage médiatique
Deuxième condition pour être écrivain juif en France aujourd’hui: n’avoir aucune pratique religieuse. En d’origine. Comme les premiers chrétiens, ou comme les marranes. Mais qu’est-ce que cela veut dire « être juif » si l’on n’a ni foi en la Torah ni amour de l’Etat d’Israël ? En quoi ça consiste alors ?
Si je suis encore publié par un grand éditeur français, je n’ai pourtant aucune chance de passer le barrage médiatique, en raison de mes positions pro-israéliennes. Aucune antenne ne me sera ouverte pour dire que j’ai quitté la France parce que mon fils ne peut pas marcher dans les mes avec une kippa sur la tête, sans risquer de se faire agresser. Mon fils a ses raisons, et elles sont religieuses ; les miennes sont politiques. Nos raisons ne sont pas semblables mais elles nous ont menés à la même conclusion : nous avons plié bagages.
II y a 50 ans déjà , ma famille ainsi qu’un million d’autres Juifs avaient dû quitter les pays arabes où ils vivaient pourtant depuis des siècles, faute de pouvoir dire leur amour pour Israël. Jamais les historiens n’ont pris la peine de se pencher sur cet exode massif, et ses raisons profondes.
Tout le monde a fait comme s’il était logique pour les Juifs, peut-être même normal, d’être chassés en masse de chez eux au seul prétexte que les pays où ils vivaient étaient désormais dirigés par des nationalistes arabes. Il s’agissait pourtant d’une véritable épuration ethnique, mais elle ne porta jamais ce nom ; elle n’eut jamais non plus l’écho que donnèrent à leur exode les 250 000 Palestiniens qui quittèrent la Palestine en 1948.
II y a pourtant un parallèle évident entre ces deux situations. Or, ce parallèle a été occulté par les historiens, et continue de l’être par les médias aujourd’hui. Mon travail est de le faire entendre, de le rabâcher s’il le faut, puisque c’est un parallèle indéniable. Mais si je n’ai pas le droit de faire entendre ce son de cloche, que me reste-t-il comme autre alternative que l’exil ? Aucune loi ne m’interdit de passer à la télé en tant que Juif pro-israélien, heureusement. Mais dans les faits, c’est tout comme.
Israël, mon amour
J’ai un peu réfléchi à cette question, et je me suis résigné à penser que la culpabilité post-coloniale à l’égard des Arabes, devait avoir refaçonné l’imaginaire collectif, donc le regard des médias. On se souvient sans doute que l’hostilité française pour Israël, commence avec la fameuse phrase-culte de de Gaulle sur « le peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur ». Phrase prononcée en 1967, c’est-à -dire à la fin de la décolonisation, au moment où va avoir lieu la guerre des Six-Jours.
Ce n’est pas un hasard si de Gaulle devient hostile à son ancien allié israélien après l’achèvement de la décolonisation. Deux représentations du peuple juif se succédèrent alors dans l’imaginaire gaulliste : la victime du nazisme est devenue un guerrier triomphant.
Du même coup, les interdits qu’a créés la Shoah s’avèrent trop contraignants, comme s’ils avaient empêché un certain antisémitisme cérébral de s’exprimer librement depuis la Libération; comme si enfin, il était urgent de se défausser de sa culpabilité coloniale sur l’état d’Israël, aux prises lui aussi avec d’acerbes nationalismes arabes.
Peu à peu le sionisme est ainsi devenu, non pas la seule utopie du XIXe qui ait produit de la démocratie et des richesses, mais un gros mot.
L’Intifada, puis l’opération Plomb durci sur Gaza, ont achevé ce reconditionnement, et nous voici au terme d’un processus qui pourrait aller qui sait ? jusqu’à la déjudaïsation de la France, ou la rupture des relations diplomatiques entre la France et Israël. Certains manuels scolaires sont déjà contaminés par l’hostilité gaullo-hesselienne à l’égard de l’Etat juif, et la gauche gâteuse use systématiquement des termes infamants comme « apartheid » à l’égard d’Israël, dès qu’un problème surgit entre Netanyahou et l’Autorité palestinienne.
Chaque jour apporte son eau de Vichy au moulin de l’antisémitisme ordinaire, plus ou moins maquillé en israélophobie. Or, peu ou prou, tous les Juifs aiment Israël. Bien sûr, c’est un amour plus ou moins critique mais c’est de l’amour quand même et l’amour ça ne s’explique pas.
C’est justement cet amour qui posera problème en France dans les temps à venir. Si je veux pouvoir dire mon amour, ou même ma tendresse, pour ce pays fascinant il ne me restera que les réseaux sociaux ou la presse communautaire la plus confidentielle pour m’exprimer. N’ayant pas accès aux grands médias, les éditeurs pourront également me tourner le dos faute de pouvoir faire connaître mes livres.
On me rétorquera que plein de Juifs ont des positions-clés dans les médias et que ma prédiction n’est qu’un pur fantasme. N’empêche que les médias sont systématiquement anti israéliens, même avec des juifs à leur tête. C’est sans doute que la marranisation des esprits est en marche.
Jerusalem Post du 22-28 mai 2012
Par Gad
Le Commentaire d’Eli d’Ashdod
Ce déni de démocratie est conforme aux agissements de GOEBBELS, dont les médias sont les dignes héritiers, totalement phagocités par cette idéologie qu’ils appellent de l’antisioniste mais qui est en réalité de l’antisémitisme.
Ils en ont appris toutes les roueries et sont prêts à tout, même à prendre la défense de nazzislamistes reconnus, pourvu que ça nuise à Israël. Leurs armes principales sont le négationisme, le mensonge, la désinformation, la nuisance, la calomnie.
Lorsque le mensonge est avéré comme dans l’Affaire Al Dura, ils entrent dans des procès à rallonge afin d’épuiser leur opposant.
Calomniez calomniez, il en restera toujours quelque chose surtout avec des Juifs, et plus le mensonge est gros, mieux ça passera disait GOEBBELS.
Eli d’Ashdod
« Tous les hommes seront tôt ou tard des réfugiés Palestiniens » par Daniel Pipes
« Tous les hommes seront tôt ou tard des réfugiés Palestiniens »
par Daniel Pipes
The Washington Times
21 février 2012
http://fr.danielpipes.org/10714/unrwa-refugies-palestiniens
Version originale anglaise: « Eventually, All Humans Will Be Palestine Refugees »
Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert
Soyez le premier de vos amis à indiquer que vous aimez ça.
De toutes les questions qui agitent le conflit israélo-arabe, il n’en est pas de plus centrale, de plus pernicieuse, de plus primordiale, de plus permanente, de plus chargée d’émotion et de plus complexe que le statut de ces personnes connues sous le nom de réfugiés palestiniens.
Folke Bernadotte, comte de Wisborg (1895-1948), dont l’héritage continue de guider la politique des Nations Unies vis-Ã -vis des Palestiniens.
Les origines de ce cas unique, comme l’observe Nitza Nachmias de l’Université de Tel Aviv, remontent au comte Folke Bernadotte , médiateur du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Se référant à ces Arabes qui avaient fui le mandat britannique sur la Palestine, il avait soutenu en 1948 que l’ONU avait une « responsabilité concernant l’allègement de leurs souffrances» parce que c’était une décision de l’ONU, la création d’Israël, qui en avait fait des réfugiés. Malgré le caractère inexact de son point de vue, ce dernier demeure vivace et puissant et contribue à expliquer pourquoi l’ONU consacre une attention sans pareille aux réfugiés palestiniens en attente de leur propre Etat.
Fidèle à l’héritage de Bernadotte, l’ONU a mis en place une série d’ institutions spéciales exclusivement pour les réfugiés palestiniens . Parmi celles-ci, l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), fondé en 1949, se distingue comme étant la plus importante. C’est à la fois la seule organisation de réfugiés traitant d’un peuple spécifique (la Commission des Nations Unies pour les réfugiés s’occupe de tous les réfugiés non palestiniens) et la plus grande organisation des Nations Unies (en termes de personnel).
L’UNRWA définit apparemment ses domaines d’intervention avec une grande précision: «les réfugiés palestiniens sont des personnes dont le lieu de résidence était la Palestine entre juin 1946 et mai 1948, qui ont perdu à la fois leur domicile et leurs moyens de subsistance par suite du conflit israélo-arabe de 1948 » . Le nombre de ces réfugiés (qui à l’origine comprenaient quelques Juifs) a, bien sûr, beaucoup diminué au cours des 64 dernières années. En admettant le nombre (exagéré) de l’UNRWA des 750.000 réfugiés palestiniens du début, à peine une petite partie de ce nombre, environ 150.000 personnes, est encore en vie.
Le personnel de l’UNRWA a pris trois mesures importantes au cours des années afin d’élargir la définition de réfugiés palestiniens. Tout d’abord, et contrairement à la pratique universelle, il a étendu le statut de réfugiés à ceux qui sont devenus des citoyens d’un Etat arabe (Jordanie, en particulier). Deuxièmement, il a pris une décision peu remarquée en 1965 qui a élargi la définition de «réfugiés palestiniens »aux descendants de ces réfugiés qui sont de sexe masculin, un changement qui permet aux réfugiés de Palestine uniquement de transmettre leur statut de réfugié aux générations suivantes. Le gouvernement des U.S.A, principal bailleur de fonds de l’agence, a seulement un peu protesté contre ce changement capital. L’Assemblée générale l’a entériné en 1982, de sorte que maintenant la définition d’un réfugié palestinien comprend officiellement « les descendants de réfugiés palestiniens de sexe masculin, y compris les enfants adoptés légalement. » Troisièmement, l’UNRWA en 1967 a ajouté des réfugiés de la guerre des Six Jours à sa liste ; et aujourd’hui, ils représentent environ un cinquième du total des réfugiés de Palestine.
Ces changements ont donné des résultats spectaculaires. Contrairement à toutes les autres populations de réfugiés, dont le nombre diminue à mesure que les gens s’installent ou décèdent, la population des réfugiés de Palestine a connu une croissance au fil du temps. L’UNRWA reconnaît ce phénomène bizarre: «Lorsque l’Agence a commencé à fonctionner en 1950, elle devait répondre aux besoins d’environ 750.000 réfugiés de Palestine; aujourd’hui, 5 millions de réfugiés palestiniens sont admissibles aux services de l’UNRWA.». En outre, selon James G. Lindsay, un ancien conseil juridique de l’UNRWA, en vertu de la définition de l’UNRWA, ce chiffre de 5 millions ne représente que la moitié de ceux qui sont potentiellement admissibles au statut de réfugiés palestiniens.
En d’autres termes, plutôt que d’avoir une population 5 fois moins nombreuse sur plus de six décennies, l’UNRWA a une population de réfugiés qui a augmenté de près de 7 fois. Ce nombre pourrait croître encore plus rapidement, ceci dû au sentiment croissant que les femmes réfugiées devraient également transmettre leur statut de réfugié. Même lorsque, dans environ 40 ans, le dernier réfugié réel de l’époque du mandat sur la Palestine, mourra , les pseudo-réfugiés continueront à proliférer. Ainsi le statut de «réfugiés de Palestine » est voué à gonfler indéfiniment. Autrement dit, comme le fait remarquer Steven J. Rosen [qui fait partie] du Forum du Moyen-Orient, «étant donné les normes de l’UNRWA, tous les hommes seront un jour des réfugiés palestiniens. »
Une clé géante (dit-on, la plus grande du monde) se trouve au sommet de l’entrée du camp de réfugiés de Aida à Bethléem, rappelant aux résidents d’insister sur leur « droit au retour. »
Si le statut des réfugiés de Palestine était sain, cette expansion sans fin n’aurait guère d’importance. Mais le statut a des conséquences destructrices pour les deux parties: Israël, qui souffre des ravages causés à une catégorie de personnes dont les vies sont brisées et faussées par ce rêve impossible de retour à la maison de leurs arrière-grands-parents, et les «réfugiés» eux-mêmes, dont le statut implique une culture de dépendance, de ressentiment, de rage, et d’inanité.
Tous les autres réfugiés de la Seconde Guerre mondiale (y compris mes propres parents) se sont établis depuis longtemps ; le statut de réfugié palestinien a déjà trop duré et doit être restreint à de vrais réfugiés avant que cela ne cause davantage de dommages.
Thèmes connexes: Conflit et diplomatie israélo-arabes, Palestiniens
Il est permis de reposter ou de faire suivre ce texte pour autant qu’il soit présenté dans son intégralité et accompagné de toutes les informations fournies à propos de son auteur, de sa date et son lieu de publication et de son URL originale.
Pour vous inscrire ou pour annuler votre inscription à cette liste, veuillez vous rendre sur http://fr.danielpipes.org/subscribe.php
(Daniel Pipes diffuse ainsi des extraits de ses écrits en moyenne une fois par semaine.)
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LA RELATION SECRÈTE ENTRE LE NAZISME ET LE PALESTINISME par Guy Millière
Une campagne pro-palestinienne, initiée par le «Comité pour la Paix en Israël et en Palestine» va s’afficher, en grand, dans le métro de New York. Une cinquantaine de stations vont être couverts de panneaux publicitaires dévoilant quatre cartes de la « Palestine ». Des cartes apposées les unes auprès des autres et qui exposent, à croire ces panneaux, un rétrécissement graduel de sa superficie s’étalant de l’année 1946 à 2010. Sur le côté est indiqué : « 4,7 millions de Palestiniens sont classés par l’ONU en tant que réfugiés ».
Lorsque des auteurs évoquent les liens entre le mouvement palestinien et le nazisme, il se trouve toujours des bienpensants politiquement corrects pour soutenir qu’il s’agit là d’un amalgame injustifiable. Le nazisme, ajoutent-ils en général, est mort en 1945. Affirmer le contraire, poursuivent-ils, équivaut à remettre en cause la singularité abominable de la Shoah.
Je suis et n’ai cessé d’être de ceux qui s’élèvent contre toute relativisation de la Shoah, dont je reconnais pleinement la singularité abominable. J’ai beaucoup écrit sur ce sujet.
Je n’en affirme pas moins que le nazisme n’est pas mort en 1945, et que ses continuateurs les plus dangereux ne sont pas ceux que l’on nomme néo-nazis en Europe – ou ceux que l’on assimile hâtivement aux néo-nazis pour les disqualifier -, mais divers islamistes et adeptes d’un nationalisme arabe, teinté, depuis ses origines, de national-socialisme.
Et j’ajoute que le mouvement palestinien se situe au cœur de cette continuité.
Il est avéré que les divers élans du nationalisme arabe ont d’emblée été imprégnés du national-socialisme allemand. Ils ont, de surplus, entretenu des liens avec le Reich du temps où celui-ci s’évertuait à conquérir l’Europe et à éliminer les Juifs de la surface de la terre.
Les fondateurs du parti Baas, Michel Aflaq et Salah al-Din Bitar, l’ont défini en s’appuyant tout à la fois sur des idées marxistes, fascistes et nationales-socialistes. Et c’est de leur aligotage incertain qu’était issu Rashid Ali al-Kailani, l’organisateur d’un coup d’Etat pronazi contre la monarchie irakienne en 1941. C’est également dans ce courant politique que se sont illustrés Hafez al-Assad et, plus tard, Saddam Hussein.
Leurs idées ont aussi imprégné le mouvement dirigé par Gamal Abdel Nasser, qui s’est emparé du pouvoir en Egypte en 1952. Des chansons à la gloire d’Hitler ont circulé dans le monde arabe bien longtemps après la mort de ce dernier.
Nombre de dignitaires et d’officiers nazis de haut rang ont trouvé refuge et travail en Egypte et en Syrie après la chute du Reich, et y sont resté protégés et actifs jusqu’à leur mort1.
Le principal mouvement islamiste en activité à ce jour, les Frères Musulmans, fondé par Hassan el-Banna en 1928, était lui-même imbibé, dès le départ, d’idées fascistes et nationales-socialistes, qui n’ont pas été abandonnées depuis.
Muhammad Amin al-Husseini, père « spirituel » du mouvement palestinien, nationaliste arabe et islamiste, n’a pas uniquement été un fervent compagnon de route du national-socialisme : il a activement collaboré avec l’Allemagne nazie, jusque dans la conception et la mise en œuvre de l’Holocauste, avant de retourner au Proche-Orient pour tenter d’y fomenter une deuxième Shoah.
Jusqu’au milieu des années 1960, le discours des nationalistes arabes et celui des islamistes n’évoquaient pas la libération de la Palestine, mais uniquement la destruction d’Israël et l’élimination des Juifs du Proche-Orient. Ce discours recelait explicitement un caractère antisémite et exterminationniste, le propre des propos tenus par des gens imprégnés de l’idéologie nationale-socialiste.
En ce temps-là , pour les Arabes, le mouvement « palestinien » n’existait pas, le « peuple palestinien » non plus.
Des officiers proches du KGB, des services du colonel Nasser, et de ceux du parti Baas syrien ont alors inventé le mouvement « palestinien », le « peuple palestinien » et une « lutte de libération nationale ».
Des dirigeants palestiniens ont été sélectionnés et formés, notamment à Moscou2, dont certains sont actifs jusqu’à ce jour, tel Mahmoud Abbas. Un manifeste palestinien a été rédigé et publié en 1968, et cela ne relève pas d’un hasard s’il ressemble de très près, comme l’a noté le journaliste italien Giulio Meotti dans un article récent, au manifeste du Parti National-Socialiste des Travailleurs Allemands publié en 1920.
Comme l’écrit Meotti, « le palestinisme n’est pas la construction d’une identité nationale, mais une construction idéologique au service d’un projet criminel totalitaire… C’est une utopie qui n’attend pas de concessions de la part d’Israël, mais cherche une solution finale ».
Nombre d’Israéliens discernent pleinement à qui ils ont affaire et ce qui est en jeu. Ce n’est malheureusement pas le cas de la gauche israélienne, au sein de laquelle l’aveuglement volontaire règne encore. On sait toutefois que l’aveuglement volontaire est une maladie qui touche toutes les gauches de la planète.
menapress.org, 15 juillet 2012
Israël : Le statut juridique réel de la Judée-Samarie sur le plan du Droit International
Historiquement, ces territoires nous appartiennent car la propriété est attestée par le premier acte de propriété au monde: La Torah.
Tout au long des parachiot, nous apprenons que cette terre a été donnée à Abraham il y a 3700 ans, que pour faire valider ses droits, il a acheté 400 sicles d’argent (une fortune) le champ de la Ma’hpélah. Qu’il a également fait valider un puit payé au moyen de 7 brebis à Ber-Shevah.
Par la suite, à la sortie d’Egypte, il y a 3200 ans, nous avons reconquis cette terre que des squatters nous avaient volée pendant notre absence.
Nous l’avons occupée pendant 3200 ans sans discontinuer, alors que pendant 70 ans les Assyriens avaient déporté une grande partie de nos ancêtres il y a 2598 ans, nous étions présents. Lors de la déportation par les Romains, il y a 1960 ans certains de nos ancêtres sont restés.
Plus proche dans le temps, en 1917, la déclaration BALFOUR proposait de rendre un foyer aux juifs en Palestine qui comprenait une partie de l’Irak actuel, une partie de la Syrie actuelle, toute la Jordanie actuelle, et Israël, y compris la Judée et la Samarie et la bande de Gaza.
Les Anglais qui avaient obtenu un Mandat dans ce sens de la part de la SDN ont commis une forfaiture en 1921 en partageant cette terre, amputant ce territoire de 72% de sa superficie pour créer le Royaume Hachemite de Transjordanie, afin d’apporter une compensation au Roi d’Arabie déposé par l’Anglais Laurence d’Arabie.
Pendant tout le temps qu’a duré le Mandat des Anglais, jusqu’au 15 Mai 1948, ceux-ci ont empêché l’immigration des juifs, on peut estimer qu’ils sont ainsi indirectement responsables de la Shoah qui a causé l’élimination de 6 millions de nos ancêtres.
La SDN dissoute, l’ONU prit sa place, pour décréter en 1947 qu’il fallait partitionner à nouveau les 28% restant. Les Arabes ayant refusé ce partage, le vote de l’Assemblée Générale n’a plus aucune valeur.
Dès La promulgation de l’Etat d’Israël le 15 Mai 1948, 7 armées arabes se sont ruées sur l’Etat naissant afin de jeter les Juifs à la mer. Après une guerre d’une année, Israël a bien résisté, Le Egyptiens annexèrent la bande de Gaza, les Transjordaniens annexèrent la Judée, la Samarie, et « Jérusalem est », ils chassèrent tous les Juifs de cette partie de la ville où ils vivaient depuis toujours, et brûlèrent 55 synagogues. L’Onu n’a pas réagi.
Depuis 1947, à l’instigation du roi de Transjordanie devenue la Jordanie, des arabes de Syrie, du Liban, d’Irak, du Yemen, d’Arabie, sont venus s’installer en Judée en Samarie et à « Jérusalem est » dépeuplée de ses juifs par une épuration ethnique.
En 1967, les arabes décidèrent une nouvelle fois de jeter les Juifs à la mer, la débâcle de leurs 5 armées dura 6 jours. Israël repris le contrôle de la Judée, de la Samarie, de Jérusalem Est, de la bande de Gaza, d’une partie du Golan, et du désert du Sinaï.
Le Sinaï fut rendu à l’Egypte contre la paix, Une ville fut rendue à la Syrie sans contrepartie, la Jordanie a abandonné la Judée, la Samarie, et « Jérusalem est ».
Lorsqu’une guerre est déclaré par un état, et que celui-ci perd la guerre, son vainqueur voit son territoire s’agrandir au détriment du perdant, ce sont les lois de la guerre, à noter que les territoires perdus par la Jordanie avaient précédemment été annexés illégalement au cours d’une guerre non déclenchée par Israël en 1948.
Dans un esprit de conciliation, les dirigeants Israéliens de l’époque ont établi les accords d’Oslo avec les Arabes, ces accords devaient faire l’objet de négociations ultérieures entre Israël et les Arabes en vue de permettre aux populations arabes venues s’installer en Judée et en Samarie entre 1947 et 1967 de créer un pays.
Ces accords prévoyaient que l’Etat arabe ne pourrait être déclaré qu’après la reconnaissance d’Israël comme état juif par les Arabes, et que les frontières en seraient reconnues par négociation.
Abou Mazen vient de rompre ces accords d’Oslo:
1) Par le refus de s’asseoir à la table des négociations.
2) Par sa demande de reconnaissance unilatérale à l’Unesco et à l’Onu en contradiction totale avec les dits accords.
De ce fait, nous nous retrouvons au point de départ de 1967.
Le rapport « Edmond LEVI » qui vient d’être remis au gouvernement vient expliquer qu’internationalement nous avions tous les droits sur ces territoires, et en particulier le droit d’y construire.
Que deviennent alors les 120.000 Arabes qui vivent en zone C qui se dénomment injustement « Palestiniens » injustement puisqu’ils viennent de pays étranger à ces terres?
Nous n’avons pas vocation à les chasser, mais nous pouvons mettre en place un arsenal de lois qui nous permettent de bannir toute personne commettant des actes répréhensibles (attentats contre des juifs, dégradation de propriétés lutte contre l’Etat d’Israël etc…)
Les barbares commettant ces actes pourraient être renvoyés avec leurs familles et leurs complices après la destruction de leurs maisons ça donnerait à réfléchir aux autres.
Israël devrait également veiller à l’éducation des populations arabes, en contrôlant les livres fournis aux enfants. Une éducation exempte de haine, et apprenant la vérité aux enfants leur permettrait à l’avenir devenus adultes d’avoir un comportement normal avec nous.
La sérénité retrouvée nous pourrions envisager de vivre en bon voisinage avec un pays arabe qui n’aurait pas comme but unique de nous éradiquer.
L’UNWRA devrait être démantelée, elle n’a eu pour effet que de créer un nombre incalculable de réfugiés en octroyant à la quatrième génération un statut unique dans l’histoire mondiale des réfugiés.
Alors que son but était de permettre à ceux-ci d’être intégrés dans leurs pays d’accueil. Ces pays ayant toujours eu vis à vis de leurs frères une attitude discriminatoire inadmissible.
l’Onu n’a pas rempli sa fonction et a attisé les tensions en accusant Israël de tous les maux.
Il est temps de proclamer haut et fort notre lien avec la terre de nos ancêtres en intégrant immédiatement la zone C à Israël, et en démantelant toutes les constructions arabes illégales.
Qu’en dira donc la France? Elle n’a pas le droit à la parole dans cette affaire, elle qui n’a pas su éduquer sa population qui ignore :
à 42% la rafle du Vel d’Hiv pour l’ensemble des Français.
à 60% pour les jeunes de 18 à 24 ans.
à 67% pour les jeunes de 15 à 17 ans.
Un bien triste score lorsqu’on se targue d’être le pays des droits de l’homme, et qu’on s’autoproclame donneur de leçons.
Eli d’Ashdod
Islam, une religion d’amour!
Pour vous en convaincre il suffit de cliquer ici.
Eli d’Ashdod
AGIR VITE AVANT QU’IL NE SOIT TROP TARD!
Nom de l’émetteur: Confédération des Juifs de France et Amis d’Israël Email de l’émetteur:[email protected]
A l’attention de : Internaute Cet Email a été émis le: 5-7-2012 à 16:05
AGIR VITE AVANT QU’IL NE SOIT TROP TARD!
Un certain nombre d’organisations et de communautés juives, dont La Confédération des Juifs de France et Amis d’Israël, réunies le 26 juin 2012 autour du Mouvement SIONA, tiennent à faire part du climat d’inquiétude et de colère qui règne au sein de la Communauté juive de France au point que beaucoup commencent à se poser la question de leur avenir dans leur propre pays.
C’est une réalité, la haine anti-juive n’a plus de limites et la banalisation de l’antisémitisme est partout, y compris au sein de l’Education Nationale.
Au niveau des médias, tout est fait pour présenter Israël comme coupable, la sémantique utilisée par l’A.F.P qui les alimente, a développé une culture de haine anti-israélienne qui sert de terreau à l’antisémitisme.
Cette haine est en grande partie suscitée par une propagande islamiste et palestinienne fort bien orchestrée qui diffuse une désinformation du conflit israélo-palestinien, une délégitimation et une diabolisation d’Israël.
Les Partis antisionistes, BDS, Euro-Palestine,. continuent à agir impunément en France malgré les très nombreux dérapages et la violence qui en découle.
Aujourd’hui l’antisionisme est devenu le masque de l’antisémitisme d’origine essentiellement islamique.
Il est navrant d’apprendre que l’horrible massacre de Toulouse à été suivi dans les 10 jours par plus de 90 actes antisémites. Ce regain de violence n’est plus supportable. Les valeurs mêmes de la République sont remises en cause.
Les barrières, toujours plus hautes autour des écoles juives et des synagogues, les caméras de surveillance, la présence permanente des forces de sécurité sont devenues malheureusement indispensables mais elles ne traitent pas la cause du mal.
Nous aspirons et nous exigeons de la République qu’elle prenne les mesures nécessaires pour se protéger et pour extirper ce mal qui ronge nos libertés afin de vivre libre en France comme n’importe quel citoyen.
Nous ne pouvons plus accepter de nous faire insulter, agresser, vilipender, par des individus dont la majorité échappe à la justice.
Pour neutraliser cette bête immonde il est nécessaire d’agir à tous les niveaux :
– La justice doit être impitoyable vis-Ã -vis des organisations islamistes radicales et des auteurs d’agressions qui pourrissent les fondements de notre société : les prêches de haine antijuive et anti israélienne ne devraient pas avoir droit de cité chez nous.
– L’instruction civique doit être réintroduite à l’école de la République avec l’enseignement de la tolérance, du respect du prochain et des lois républicaines.
– La banalisation des propos antisémites dans nos écoles et universités doit être combattue et sévèrement sanctionnée.
– Des télévisions arabes et des sites internet qui déversent quotidiennement leur venin antisioniste et antijuif, devraient être interdits et poursuivis.
La Tolérance zéro doit être la règle.
Nous exigeons des actes concrets.
Il nous faut savoir s’il y a encore une place pour nous en France. Cela ne dépend pas de phrases lénifiantes, mais de mesures effectives pour s’opposer à la remise en cause de la présence juive dans notre pays, remontant aux origines de celle-ci.
La Confédération des Juifs de France et Amis d’Israël s’indigne et condamne avec la plus grande fermeté les toutes dernières attaques antisémites qui confirment les propos ci-dessus cités:
le 27 /6/12 c’est un dentiste exerçant à Drancy qui a déposé plainte contre un client qui l’a traité de Sale Juif
le 4 juillet 2012 dans le train Montpellier Lyon, une agression violente a été commise contre un jeune juif de 17 ans.
le même jour, le rabbin d’une commune du Val de Marne a été insulté,et frappé , alors qu’il était dans le bus 281 près de la commun de Creteil.L’agresseur a injurié l’épouse du rabbin, puis a giflé le rabbin devant sa fillette traumatisée, lui a fait sauter ses lunettes,et lui a asséné des coups sur la tête et le dos.
une résidente de Sarcelles s’est plainte d’avoir découvert sur son palier , des excréments qui ont recouvert sa porte et sa « mezouza ».
le Président de la Synagogue de Noisy le Grand vient de découvrir que ce lieu de culte a été littéralement saccagé. Les faits ont du se produire entre le 3 et le 4/7/12. La communauté est traumatisée.
Enfin, un jeune homme de 37 ans, T. B., a disparu hier. On a retrouvé son véhicule, son téléphone, ses affaires et sa carte bleue. Nous sommes très inquiets et nous nous associons aux prières de la famille.
Notre inquiétude et notre colère sont à leur paroxysme!
Il est temps d’agir tant pour nos responsables politiques que pour nos responsables communautaires.
Pour notre part, nous prendrons toutes nos responsabilités, fussent-elles politiquement incorrectes!
Nous en appelons d’urgence au Président de la République, au Premier Ministre, au Garde des Sceaux, au Ministre de l’Intérieur et à l’ensemble des Ministres concernés pour agir vite avant qu’il ne soit trop tard.
Richard C. ABITBOL
Président
Confédération des Juifs de FRance et Amis d’Israël
12, rue Notre Dame des Victoires 75002 Paris
Fax: 01.48.72.12.94 Portable: 06.62.10.93.79 Email: [email protected] Site: http://www.cjfai.com
Le Commentaire d’Eli d’Ashdod
Pour règler ceci:
Le remède N° 1 c’est de passer le Karcher au Quai d’Orsay.
Le remède N° 2 c’est de passer le Karcher à La 2.
Le remède N° 3 c’est de passer le Karcher dans les mosquées pour en déloger les Imams autoproclamés Islamistes.
Le remède N° 4 c’est de passer le Karcher dans les banlieues pour faire comprendre à tous ces allumés que la loi doit être respectée, il faut éradiquer les 10.000 dealers.
Que l’Etat fasse son devoir, sinon il ne restera aux Citoyens qu’à passer aux actes, ou à faire leurs valises.
L’article d’un musulman qui explique ceci ne laisse aucun doute sur la suite des évènements.
Eli d’Ashdod
Voilà quelqu’un de plus lucide que les français et algérien de surcroît !!!
Son analyse est malheureusement juste !
Extraits d’un article du 2 avril 2012 d’ «Aldo Sterone», blogger algérien résidant en Angleterre.
Pour les Français le train de l’Histoire est arrivé à son terminus. C’est fini. Il faut ramasser ses bagages et se préparer à descendre.
Quand la Seine Saint-Denis a commencé à pourrir, les Français de souche ont quitté la Seine Saint-Denis transformée depuis en coupe-gorge.
De la même manière, ils quittent Lille, Marseille, Roubaix, les quartiers nord de Paris. Progressivement, viendra le jour où changer de ville ne résoudra pas le problème. Il faudra alors s’écraser ou bien quitter le pays. »
« Peu à peu, le Français de souche se fait remplacer et il est heureux. Il regarde béatement sa Nation partir dans le tout à l’égout mais il est content de n’avoir jamais voté pour le Front National. »
Pour lui, autant disparaître que de voter pour le seul parti qui veut lui remonter son pantalon.
Dans l’océan, quand un animal est blessé, les rapaces viennent de partout. Chacun veut son petit morceau.
La France est aujourd’hui cet animal mourant.
Jusqu’au fond de l’Afrique, le dernier des somaliens accourt pour prendre son petit morceau.
Par leurs impôts, les Français financent les logements, la nourriture et les soins de ceux qui sont en train de les remplacer.
Quand il n’y aura plus assez de travailleurs pour payer les parasites, ça sera le chaos et la violence. Pour son immigration, la France a particulièrement choisi des populations incapables de gagner ou de produire ne serait-ce que leur pain quotidien.
Les Français ne souhaitent qu’une seule chose : disparaitre. Ils ont trop honte d’exister.
Ils se sentent tellement coupables qu’ils traversent ce monde en s’excusant.
Leurs ancêtres ont, pour diverses raisons, tué des gens. Si je remonte assez en arrière, les miens ont aussi tué des gens.
Ça m’empêche de dormir la nuit ? Probablement pas !
Antisionisme = Antisémitisme ? 4/4
Ma chronique sur l’antisionisme juif s’achève. Après avoir parlé de l’antisionisme des juifs de la diaspora, de celui de certains religieux ultra-orthodoxes et des post-sionistes, je voudrais terminer par quelques questions.
Par Dora Marrache.
Antisionisme = Antisémitisme ? Le post-sionisme : fléau qui se répand dans tous les domaines
Après avoir dénoncé le comportement des non-Juifs, puis celui de certains Juifs ultra-orthodoxes (Neturei Karta et Satmar), c’est maintenant celui de ceux qu’on appelle les post-sionistes que je veux décrier.
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Antisionisme = Antisémitisme ? suite…
Après de très nombreuses lectures (près de 8000) du premier article….voici la suite… Partager sur Facebook Partager sur Twitter Souscrire à notre flux RSS Imprimez cet article Bookmark in Browser Envoyez à un ami lire la suite
Antisionisme = Antisémitisme
« Celui qui ne fait rien pour défendre l’image d’Israël contribue nécessairement à la ternir » Jürgen Bühler
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Mon sujet d’indignation ? L’antisionisme, pardi !
« On ne saurait garder un serpent dans son sein, sans s’exposer au hasard d’en être piqué. »
Cardinal de Richelieu, Maximes d’Etat
Ma chronique sur l’antisionisme juif s’achève. Après avoir parlé de l’antisionisme des juifs de la diaspora, de celui de certains religieux ultra-orthodoxes et des post-sionistes, je voudrais terminer par quelques questions.
Historiens, archéologues, sociologues, artistes, cinéastes, les post-sionistes représentent un véritable fléau auquel on a tardé à s’attaquer ou bien auquel on s’est attaqué, mais si timidement qu’ils ont pu déverser leur fiel en toute impunité.
Il semble bien qu’on n’ait pas su évaluer les dangers de leurs discours. Et aujourd’hui force est d’admettre que, même s’ils ne représentent qu’une frange minime de la population israélienne, ils n’en sont pas moins dangereux pour autant.
J’en veux pour preuve deux livres dont les titres me hérissent, même si je rends un hommage solennel à leurs auteurs, Fabien Ghez et Michael Curtis, qui mettent leur savoir au service de l’Etat juif en réagissant aux propos qu’on émet sur Israël et en rétablissant la vérité.
N’est-il pas scandaleux qu’on ait à se demander avec Fabien Ghez si Israël est « L’Etat de trop » ? N’est-ce pas tout aussi scandaleux de devoir poser la question : « Israël a t-il le droit d’exister ? » Et pourtant ce sont là les titres de deux livres parus récemment. Même si ce dernier, tout comme le premier, est un « essai magistral » remarquable, même si le but de l’auteur est on ne peut plus louable, il n’en demeure pas moins que le titre me révolte.
Non pas que je lui aurais préféré un autre titre, non, le livre a le mérite de répondre à la question que plus personne ne craint de poser : Israël est-il un Etat légitime ?
Ce qui me révolte, ce qui me met hors de moi, c’est qu’une telle question puisse se poser. En sommes-nous rendus au point où il faut faire intervenir des instances juridiques pour défendre le droit à l’existence de ce petit pays ?
Certes, sur le plan légal, Israël a été créée en 1948 par l’ONU, au même titre que « 150 Etats-nations qui ont émergé au cours des quatre coins du globe dans le sillage de la Seconde Guerre mondiale ». Alors, si on veut s’attaquer à l’existence de ce pays qui est une richesse incommensurable pour l’humanité tout entière, qu’on établisse une liste de critères à respecter pour pouvoir exister en tant qu’Etat-nation, et qu’on supprime tous les Etats qui n’obéissent pas à ces critères.
Comment en sommes-nous arrivés là ?
Est-ce pour avoir trop longtemps choisi d’ignorer l’image d’Israël transmise par les médias? Est-ce pour avoir laissé les antisionistes – et avec eux, surtout les post-sionistes- diaboliser Israël et le délégitimer? Je suis portée à le croire.
Pour convaincre les gens de remettre en question la légitimité de l’Etat juif, antisionistes et post-sionistes ont eu recours à une méthode bien connue des publicitaires, une méthode qui a fait ses preuves pendant la Deuxième Guerre : le matraquage.
Ainsi, à force de poser cette question dans tous les meetings antisionistes, dans les conférences, dans les manifs, à force de diaboliser Israël, de mettre en doute sa légitimité et de l’accuser de tous les maux ; à force de présenter les « Palestiniens » comme un peuple que les Juifs ont dépossédé de ses terres, alors qu’ils n’ont fait que revenir sur ce petit lopin de terre de 27 000 km2 que leur ont légué leurs ancêtres, voilà qu’aujourd’hui on pose la question qui tue : « Israël a-t-il le droit d’exister ? »
Si on croit que les propos des post-sionistes ne présentent pas de véritable danger, si on s’imagine naïvement qu’ils ne sont que mots que le vent emporte, on commet une grave erreur. Même s’ils ne rencontrent que peu d’audience en Israël, force est de constater que l’université est devenue leur proie et qu’ils profitent de leur position et du succès que leur réservent les Occidentaux pour inculquer aux jeunes Israéliens une Histoire d’Israël très loin de la vérité, et les conduire ainsi au rejet de leurs valeurs et de leur patrimoine. Il est inacceptable que puissent vivre sur la terre de Sion et y gagner leur vie des hommes et des femmes dont le but est de détruire leur patrie. Accepter que ces ennemis juifs travaillent dans des universités israéliennes et corrompent les étudiants est un risque majeur qu’on n’a pas le droit de négliger. A-t-on jamais entendu, en France ou dans quelque démocratie que ce soit, des professeurs d’université clouer au pilori leur pays et inculquer à leurs étudiants, par exemple, l’idée que la France n’est pas le pays des Français ? Cela viendra, me direz-vous, et au train où vont les choses, j’en suis persuadée.
Non seulement les post-sionistes font des émules, mais en outre ils fournissent aux antisionistes des armes idéales pour combattre Israël et, par leur comportement et leur prise de position farouchement anti-israélienne, ils donnent toute légitimité à l’antisémitisme. Au lieu de le combattre ils ne font que l’attiser. Les conséquences sont là , les dégâts sont majeurs, nous n’avons pas le droit de les minimiser.
Oser prôner la solution d’un Etat binational en sachant par ailleurs que les Juifs n’ont nulle part où aller, que cette Terre leur a été promise depuis la nuit des temps, et que les Arabes veulent faire de tout Israël un Etat judenrein, m’apparaît comme une véritable trahison.
Comment expliquer la prise de position de ces Juifs israéliens ?
Difficile de répondre. C’est à se demander si ces antisionistes eux-mêmes ont la réponse. Qu’on ait des reproches à adresser au gouvernement israélien, j’en conviens. Mais existe-t-il un gouvernement qui puisse regrouper toutes les valeurs de ses citoyens ? Pourquoi alors exigerait-on que ce soit le cas d’Israël ? Que le sionisme n’ait pas répondu à toutes les attentes, soit. Mais incarne-t-il le Mal comme les post-sionistes se plaisent à le dépeindre ? Qu’on invoque ces raisons pour passer dans le camp ennemi est tout simplement aberrant. Bien sûr, pour justifier leur prise de position anti-israélienne, les post-sionistes prétendent défendre des valeurs : l’universalisme, la liberté, l’humanisme, etc. Mensonges ! En fait, je crois pouvoir formuler certaines hypothèses beaucoup plus près de la vérité.
Honte de soi et/ou amour de soi ?
Dans un premier temps, disons que l’image du Juif que leur renvoient les non-Juifs leur fait honte, qu’ils la refusent. Ils ont gardé des Juifs honteux cette extrême sensibilité à toute critique du peuple juif. Or toutes les accusations aujourd’hui, faute de pouvoir concerner le Juif, se portent contre Israël qui est devenu le bouc émissaire des nations en proie à leurs propres problèmes, et les post-sionistes le savent.
Alors ils refusent de faire partie de ce peuple de « boucs émissaires », ils choisissent de s’intégrer dans le camp ennemi pour montrer que tous les Juifs ne sont pas des « colons », des « nazis ». Mais pour être accepté des ennemis d’Israël, le Juif est contraint à la haine de soi : il doit se dresser contre Israël et prendre parti pour les Palestiniens, et être prêt à toutes les concessions.
Mais le besoin de s’intégrer et la crainte de souffrir de l’antisémitisme ne suffisent pas à justifier leur comportement. Qu’ils veuillent prendre parti, certes, l’engagement est une nécessité, il donne un sens à l’existence. Mais il faut choisir ce qu’on veut privilégier : les idées auxquelles on croit et pour lesquelles on est prêt à mourir – de « mort lente » de préférence- ou son ego assoiffé de reconnaissance et de gloire.
Or, je vais me permettre une hypothèse que d’aucuns jugeront scandaleuse, mais j’ai la nette impression que ces post-sionistes souffrent avant tout d’un ego surdimensionné, qu’ils ne sont amoureux que d’eux-mêmes et sont prêts à sacrifier leur pays et leur peuple sur l’autel de leurs ambitions.
A mes yeux, ces idiots utiles sont des narcissiques frustrés de ne pas être honorés. Ils baignent dans un milieu de chercheurs dont les découvertes et les inventions profitent à l’humanité tout entière. Vis-à -vis de leurs collègues souvent récipiendaires de prix aussi prestigieux que le Nobel, ils éprouvent sans doute un sentiment d’infériorité et sont habités par une profonde jalousie.
Ces militants antisionistes en veulent alors à la société israélienne, et vont chercher auprès des Arabes et des gauchistes l’écoute qu’ils ne trouvent pas auprès des leurs.
Et pour cela il mettent leur art au service des ennemis d’Israël, ils crient leur détestation de l’Etat juif. Israël devient alors « l’unique objet de (leur) ressentiment » et ce pays qui les a vus naître et qu’ils devraient adorer, les voilà en train de l’abhorrer. Au lieu de se poser en défenseurs de l’Etat juif, ils sont fiers de grossir le flot de ses ennemis et sont déterminés à en saper les fondements.
Ils savent aussi que les ouvrages qui suscitent la polémique présentent un avantage indéniable – pour tous les narcissiques, ai-je envie d’ajouter- : c’est le moyen quasi-assuré de connaître la gloire et la fortune, à fortiori si de tels ouvrages sont de véritables pamphlets contre Israël. Le succès d’Hessel en est la meilleure preuve.
Alors, tout devient objet de réécriture, et ils vont multiplier livres, articles, déclarations, afin de délégitimer l’Etat juif.
Résultat ? Les antisionistes non-Juifs, conscients que ces Juifs sont leurs idiots utiles, et ce d’autant plus qu’ils appartiennent à l’intelligentsia, leur déroulent le tapis rouge. Grâce à ces traîtres, le but que visaient tous les anti-Juifs est atteint : Israël est bel et bien délégitimé, son existence est bel et bien remise en question. Ils ont mis le temps, mais ils ont réussi.
Au détriment de leur pays et de leur peuple, ils ont satisfait leur ego surdimensionné, et de surcroît se sont enrichis. Un Shlomo Sand, un Gilad Atzmon, pour n’en citer que quelques uns, ont à n’en point douter le sens des affaires.
Comme beaucoup d’ONG israéliennes, ils ont sans doute été financés de l’extérieur pour trouver un éditeur et voir leur livre devenir un best-seller alors qu’il n’est en réalité que l’expression d’un parti pris idéologique.
Qu’on veuille lire Sand, soit. Mais qu’on le lise en portant un regard impartial et qu’on compare ses ouvrages à ceux de l’historienne Renée Neher, par exemple. Elle convaincra tout lecteur, preuves à l’appui, que les Juifs ont toujours été présents en Terre sainte, que ce n’est qu’au Vème siècle, avec les persécutions des Byzantins, que la population a commencé à diminuer.
Conclusion
Qu’on ne vienne pas nous dire, comme je me le suis fait dire à plusieurs reprises, qu’il ne sert à rien de réagir aux propos destructeurs des médias et des antisionistes, que si on a la plume facile, mieux vaut s’en servir pour présenter une image positive d’Israël. Il est faux de croire qu’il suffit de vanter les mérites du peuple israélien pour renverser la vapeur et « sauver » Israël. C’est parce qu’on a opté pour la politique du chien aboie la caravane passe, que nous constatons, stupéfaits que les antisionistes ont atteint leur but : poser la question de la légitimité d’Israël. Ils ont mis le temps, ils ont réussi.
Aujourd’hui plus que jamais je suis convaincue qu’il ne faut pas prêter l’oreille à ceux ou à celles – même s’il s’agit de personnalités politiques ou autres- qui nous conseillent de rester passifs face aux médias, de nous désintéresser de ce qui se publie. Cette attitude, je la qualifie de défaitiste, je la refuse IL FAUT REAGIR! Il est inacceptable qu’on puisse remettre en question l’existence de l’Etat juif! Il ne faut rien tolérer, il faut systématiquement contre-attaquer et dénoncer jusqu’à les faire taire toutes ces voix juives dissidentes et toutes ces soi-disant ONG dont les propos ont été ravageurs pour Israël. Israël ne doit pas « garder dans son sein des serpents » !
Quelles que soient les critiques que l’on puisse adresser au sionisme, il a remporté une victoire éclatante : il a donné aux Juifs un Etat où ils seront toujours à l’abri des persécutions, il a donné naissance à un Juif nouveau qui ne craint plus de s’identifier comme Juif, il a donné au monde un peuple qui l’a mené sur la voie du progrès… Imaginons que les Juifs n’aient plus ce seul refuge, imaginons le monde sans Israël. Impossible à imaginer, me direz-vous. C’est vrai ! Israël n’est pas un Etat colonialiste, Israël n’est pas voué à disparaître, Israël vivra !
Dora Marrache, Chroniqueuse, Radio-Shalom et israel-flash
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Antisionisme = Antisémitisme ? Le post-sionisme : fléau qui se répand dans tous les domaines
Après avoir dénoncé le comportement des non-Juifs, puis celui de certains Juifs ultra-orthodoxes (Neturei Karta et Satmar), c’est maintenant celui de ceux qu’on appelle les post-sionistes que je veux décrier.
Les 2 premières parties
Antisionisme = Antisémitisme ?
Antisionisme = Antisémitisme ? suite…
Mon sujet d’indignation ? L’antisionisme, pardi ! (3ème partie)
Par Dora Marrache
« Quand je cesserai de m’indigner, j’aurai commencé ma vieillesse » (Gide)
Et comme je ne veux pas vieillir, j’ai choisi un sujet d’indignation inépuisable : le traitement qu’on réserve à Israël, un traitement d’une injustice inqualifiable que je dénoncerai tant et aussi longtemps que je vivrai, que les auteurs en soient Juifs ou non-juifs, qu’ils appartiennent à Monsieur Tout-le monde ou qu’ils soient des personnalités du monde des arts, de la politique, etc. En matière d’antisionisme, il ne faut ménager personne car l’antisionisme, donc l’antisémitisme, ne peut s’expliquer rationnellement.
Après avoir dénoncé le comportement des non-Juifs, puis celui de certains Juifs ultra-orthodoxes (Neturei Karta et Satmar), c’est maintenant celui de ceux qu’on appelle les post-sionistes que je veux décrier.
Le post-sionisme? Que sa quo? C’est un bel euphémisme qui laisse entendre que le sionisme est révolu, qu’il a fait place à un autre type de sionisme, alors qu’il s’agit tout simplement de l’antisionisme juif. Si les néo-sionistes mettent l’accent sur le particularisme de l’Etat juif, s’ils rêvent du grand Israël et ne croient pas en la paix, les post-sionistes eux se disent universalistes et veulent partager Israël avec les Palestiniens, autrement dit faire de l’Etat juif un Etat arabe. Des antisionistes sur la terre de Sion ! N’y a-t-il pas là quelque chose de paradoxal ?
Quand Israël fut créé, tous les Juifs, qu’ils fussent croyants ou athées, s’unirent et étaient solidaires pour construire ce pays où les Juifs seraient enfin à l’abri des persécutions. Mais aussitôt qu’il fut créé, les Juifs furent menacés d’un nouveau génocide,or chestré cette fois par les Etats arabes qui projetaient – et qui projettent toujours- de jeter tous les Juifs à la mer.
Et ils l’auraient fait s’ils avaient pu le faire, et ce sans même que les puissances occidentales tentent de les en empêcher ni même ne s’en émeuvent. Mais toutes les guerres se sont soldées par des échecs et, tout juste vingt ans après sa création, l’Etat juif a vu sa superficie tripler.
Au lendemain de la Guerre des Six jours, le monde découvre, stupéfait, un Juif nouveau, l’antithèse du Juif de la diaspora. Du statut de victime, le voici maintenant au rang de vainqueur. Si jusque là il inspirait sinon la sympathie, du moins l’empathie, car on le croyait promis à une mort certaine, sa victoire inattendue suscite haine et colère parce qu’on ne peut concevoir le Juif qui dit NON à ceux qui veulent son extermination.
Et presque simultanément on assiste à la naissance d’un peuple qui n’existait pas, qu’on baptisera « le peuple palestinien », et sur le sort duquel la planète entière va s’attendrir.
Mais cet amour inattendu des Arabes qui s’étaient enfuis en 48 et vivaient désormais dans des camps, passe nécessairement par la haine d’Israël, donc des Juifs. Et comme depuis la Deuxième Guerre mondiale l’antisémitisme est considéré comme un délit, on aura recours à un autre terme pour le désigner : l’antisionisme.
Désormais, sous ce vocable, il devient possible d’exprimer son antisémitisme sans encourir le moindre risque. Mieux : non seulement on peut désormais exprimer sa haine du juif ouvertement, mais qui plus est on est considéré comme progressiste, intelligent, etc.
L’antisionisme, ce mouvement qui nie au peuple juif son droit d’avoir un Etat, a pris naissance évidemment dans les pays arabes, puis il a gagné certaines universités américaines avant de se propager partout en Occident.
Et c’est ainsi que l’Etat juif a remplacé le Juif dans le rôle de bouc émissaire des nations, On l’accuse désormais de tous les maux et on le présente comme un danger pour la paix mondiale. Et tout doucement, de façon presque imperceptible, Israël devient le centre du monde, l’Etat qu’on ne tardera pas à considérer comme « l’Etat DE TROP ». Et pour le délégitimer, on le qualifiera d’Etat d’apartheid, on l’accusera de pratiquer le colonialisme et le racisme, et on assimilera les Juifs israéliens aux nazis.
Mais si le responsable est Israël, alors comment expliquer qu’autrefois, quand l’Etat juif n’existait pas, on pourchassait les Juifs ? En réalité, on a juste fait un déplacement : la haine du Juif existe toujours et, comme les juifs s’identifient à Israël, on reporte cette haine sur leur pays. La haine du Juif entraîne la haine d’Israël, et non l’inverse.
Quant aux Palestiniens, ils n’intéressent le reste du monde que dans la mesure où ils se posent en ennemis du peuple juif, d’autres diront en victimes.
Face à cette montée du pro-palestinisme, ou de l’antisionisme puisque l’un est le corollaire de l’autre, surgit un autre Juif, différent des Pères fondateurs, un Juif qui ressemble à s’y méprendre au Juif honteux d’Avant-Guerre, à une différence près : il arbore fièrement sa double identité juive et israélienne, même s’il prétend avoir honte de la seconde : « J’ai honte d’être israélien » clamait Gideon Lévy. Il sait qu’il fait honte à son pays, mais mieux vaut pour son ego dire que c’est lui qui en a honte. Le post-sioniste est un être ambivalent chez qui au refus de soi, à la haine de son identité se mêle la fierté d’être juif.
Et quand ce Juif voit l’hostilité à l’égard de son pays grandir et s’étendre à tous les campus, il ne veut pas que les universités israéliennes soient en reste. Il a gardé du Juif honteux ce besoin de s’assimiler aux autres, de penser comme eux. Et l’université israélienne deviendra ainsi le bastion de l’antisionisme israélien, qu’on appellera au début des années 90 le post-sionisme
Qui sont ces Juifs dissidents ? Ils s’appellent Benny Morris, Shlomo Sand, Gilad Atzmon, Michel Warschawski, Uri Avnery, Gilad Atzmon, …
Ils font partie, hélas, de l’intelligentsia et sont issus de la gauche qui ne diffère de celle des autres pays que par un antisionisme porté à son paroxysme. Beaucoup parmi eux connaissent un certain succès, voire la gloire, que ce soit en Occident ou au Moyen-Orient. Ils sont encensés par la presse, et tous les antisémites de la terre exultent en écoutant leurs discours. Reconnus, portés aux nues par tous les détracteurs d’Israël, ils sont en réalité les « idiots utiles » des Palestiniens et de tous les antisionistes. Ils sont à leur solde et, avec eux, ils travaillent à la délégitimation de l’Etat juif.
En fait, les post-sionistes sont ceux à qui le sionisme, ce mouvement de libération du peuple juif, n’a pas profité. La liberté leur est d’un poids trop lourd à porter, ils lui préfèrent la condition d’esclaves.
A les lire et à les entendre, il semblerait qu’ils soient les seuls vrais Juifs : universalistes, humains, solidaires, défenseurs des libertés individuelles…
– Solidaires On le sait, si les gauchistes ne se soutiennent pas, qui donc les soutiendra ? La gauche israélienne doit donc allégeance à la gauche européenne. Ainsi, parmi les Israéliens, il s’en est trouvé pour prendre la défense de Günther Grass, entre autres Gidéon Lévy qui prétend que le Nobel allemand, militant de gauche profondément anti-israélien, est victime de calomnies de la part des Juifs, que ses déclarations sont justifiées, qu’il n’y a rien à craindre de l’Iran, que « Sa position contre l’énergie nucléaire israélienne est également légitime. Il peut également s’opposer à la fourniture des sous-marins à Israël ». Et quand Grass écrit : «Pourquoi ne dis-je que maintenant (…) que la puissance atomique d’Israël menace la paix mondiale déjà fragile ?», «Parce qu’il faut dire ce qui pourrait être trop tard demain», Gideon Lévy l’approuve !
Certes, les post-sionistes sont solidaires des Palestiniens, mais là s’arrête leur sens de la solidarité. En revanche, les Palestiniens ne sont guère solidaires de ces antisionistes parce que ce sont des Juifs.
– universalistes, ils rejettent ce qu’ils considèrent comme le particularisme juif, par conséquent la notion de peuple élu.
Ils disent défendre des valeurs universelles – comme si les valeurs juives ne le sont pas !- et être solidaires de la souffrance des hommes. Il fut un temps aussi où des Juifs italiens, au nom de l’universalisme, arboraient l’insigne du parti fasciste.
Etrange conception de l’universalisme qui consiste à s’apitoyer sur le sort des ennemis du peuple juif, et à rester totalement insensibles au sort de ce peuple martyr dont ils sont issus et dont l’histoire est jalonnée de persécutions et qui, privé de sa terre, a été condamné à l’errance pendant deux mille ans ! N’est-il pas plus étrange encore que l’empathie de ces « humanitaires » pour le « peuple palestinien » ne puisse se traduire que d’une seule façon : la diabolisation d’Israël et la négation des souffrances des Juifs comme de celle de tous les autres peuples ?
Le génocide qui se déroule en Syrie ? C’est une vue de l’esprit, ils n’en ont jamais entendu parler ! Ils se gardent bien de préciser que la seule souffrance qui mérite leur compassion est celle du « peuple palestinien ». Mais force est de constater que lui seul les intéresse, lui seul connaît des souffrances à nulles autres pareilles, tout simplement parce qu’elles lui sont infligées par les Juifs. Leur humanisme se limite à la bande de Gaza et aux territoires qu’ils disent occupés. Ils sont les « humanitaires » de tous les ennemis du peuple juif.
– pacifistes : Ils se disent assoiffés de paix et désireux d’œuvrer pour la paix. Peut-on se dire pacifiste quand on défend des terroristes qui se cachent au milieu de civils pour rendre Israël responsable de la mort d’innocents ? Des pacifistes qui jugent bon que des hommes se transforment en bombes humaines pour tuer le maximum de personnes ! Comment peuvent-ils défendre des gens qui ont dans leur Charte la destruction totale d’Israël ?
Le post-sionisme : un fléau qui se répand dans tous les domaines
En réalité, pour les post-sionistes l’enjeu véritable ne porte ni sur la situation des Arabes israéliens, ni sur les territoires qu’ils disent « occupés », mais bien sur le caractère de l’Etat d’Israël qu’ils jugent Etat illégitime. Puisque la solution « deux Etats pour deux peuples » ne convient pas aux antisionistes, car ils la jugent à l’avantage des Juifs ; puisque deux peuples se disputent le même territoire, les post-sionistes ont la solution : la Terre reviendra à celui qui mérite le titre de peuple. Alors, pour répondre au désir des Arabes et à celui des antisionistes, ils défendent le droit à une patrie pour un peuple qui n’en est pas un, mais dénient ce droit à celui qui en est un : le peuple juif ! Leur peuple !
Ils vont donc travailler à construire un peuple et à déconstruire le peuple juif dont l’existence est attestée depuis plus de cinq millénaires. Comment ? En mettant toutes les sciences humaines et les arts à contribution pour une révision en profondeur de l’Histoire de l’Etat juif.
C’est ainsi que l’Etat juif a ses « nouveaux sociologues, ses « nouveaux historiens », ses « nouveaux archéologues, mais aussi ses nouveaux artistes, écrivains, etc. Israël pourrait figurer dans le Livre des Records pour ce pour ce qui est du « révisionnisme ».
« Les « nouveaux sociologues »
C’est avec eux que tout commence, ils donnent le coup d’envoi de la remise en question de l’Histoire juive.
Le philosophe Adi Ofir, par exemple, nourri des lectures des négationnistes français, va jusqu’à prétendre que c’est la Shoah qui explique le manque de compassion des Juifs vis-à -vis des Palestiniens. Autrement dit, il suffirait de ne plus en parler à l’école pour que le Juif de demain ait les « qualités » du post-sioniste.
Un autre de ces post-sionistes décrète qu’Israël n’est en rien une démocratie. Alors, qu’est-ce ? Ce n’est tout de même pas une théocratie ! On n’est pas à un néologisme près quand il s’agit de l’Etat juif qui pratique un « nouvel apartheid », est à l’origine d’ « une nouvelle question juive », d’un « nouvel antisémitisme » et connaît un renouvellement dans toutes les sciences humaines : Israël est une « ethnocratie ».
Cette nouvelle épithète, créée en substituant au préfixe « démos » (le peuple) celui de « ethno », on la doit au professeur Oren Yiftachel qui enseigne la géographie politique à l’Université Ben Gourion, à Beersheva . Selon lui, « Israël est une ethnocratie, c’est-à -dire un régime dans lequel ce n’est pas la citoyenneté, mais l’ethnicité, qui détermine l’allocation des ressources étatiques ». En d’autres termes, Israël est un Etat raciste puisque tous les hommes n’y jouissent pas des mêmes droits, puisque le pouvoir est entre les mains des Juifs.
Et la voie est ouverte pour une révision de l’Histoire juive
« Les nouveaux historiens »
Le danger que représentent les historiens est pour ainsi dire palpable, et ce n’est pas sans raison qu’ils sont surveillés de près dans les régimes totalitaires. Mais en Israël, un exemple de démocratie, ils peuvent tout se permettre.
Alors, ceux qu’on avait d’abord appelés les « révisionnistes » – terme tout à fait approprié d’ailleurs- deviennent sous Ehud Barak, « les nouveaux historiens » par opposition aux historiens traditionnels. Ce sont Benny Morris, Ilan Pappé, Shlomo Sand. Meron Benisti, Gilad Atzmon…
Ils affirment être obsédés par la recherche de la Vérité historique, ce qui serait tout à leur honneur s’ils n’avaient pas choisi (1) de prendre fait et cause pour l’ennemi, de s’identifier à la cause « palestinienne », si tant est qu’il y en ait une, et d’aligner l’histoire d’Israël sur la version palestinienne ; et (2) si leurs travaux n’aboutissaient pas à mettre Israël sur le banc des accusés, ce qui semble de toute évidence avoir été leur but.
Revoir l’Histoire juive, donc le fondement même de l’Histoire d’Israël, telle est la tâche à laquelle ils vont s’atteler.
1. Quelles persécutions ? Ils commencent par jeter le doute sur toutes les persécutions dont les Juifs ont été victimes. Ils donnent alors du statut de dhimmi (citoyen de seconde zone) une vision idyllique, tout à fait aux antipodes de la réalité. Qui plus est, ils vont faire de la Shoah un massacre parmi tant d’autres, oubliant que deux juifs sur trois ont été massacrés en six ans. Ne rejoignent-ils pas ainsi les « révisionnistes », aussi choquant que soit le terme ? Non pas qu’il faille minimiser les autres génocides mais, de par son ampleur, la Shoah en est un à nul autre pareil.
2. Critique radicale du sionisme : ils se lancent dans une critique radicale du sionisme qu’ils assimilent au colonialisme, faisant ainsi d’Israël un Etat raciste, un Etat d’apartheid. En fait, ils ne font que reprendre à leur compte toutes les accusations des antisionistes et vont jusqu’à prôner l’éradication de l’Etat juif. Et cela au grand bonheur des Palestiniens et de tous les antisémites de la terre qui se trouvent ainsi exonérés des accusations qu’ils portent contre Israël.
3. La Guerre de 48 : ils affirment que ce ne sont pas les Arabes qui ont poussé les habitants à fuir, mais bien les Juifs qui les ont chassés. S’alignant sur les propos de l’historien Benny Morris, beaucoup prétendent qu’Israël s’est construit aux dépens des Palestiniens que les Juifs ont massacrés sans pitié, qu’il n’y a jamais eu d’exode des Arabes en 48, mais que les Israéliens ont pratiqué un nettoyage, une « épuration ethnique »!
Pourtant, ils savent qu’il existe une somme de documents prouvant que les Israéliens n’ont aucune responsabilité dans cet exode, qu’il a été orchestré par les chefs d’Etats arabes: « La somme des preuves essentielles actuellement à notre disposition, indique que l’évacuation de la Palestine est due à l’exhortation des chefs militaires ou politiques des Etats arabes eux-mêmes », peut-on lire dans l’Analyse de l’institut des affaires publiques (Washington). Mais comment faire entendre raison à des gens qui ont choisi le camp des « Palestiniens », des gens qui parlent de la Naqba (la catastrophe), adoptant ainsi la terminologie des ennemis de l’Etat juif ?
4. Remettre en question l’existence du peuple juif, donc la Vérité historique
L’Histoire du peuple juif est un des fondements d’Israël. La remettre en question, c’est saper les fondements de l’Etat juif, donc le détruire.
Et tout concourt à prouver que la seule et unique préoccupation des « nouveaux historiens » consiste à remettre en question la Vérité historique, celle qui s’appuie sur la Bible, pour la remplacer par une tout autre vérité, celle qui permettra de dénier au peuple juif tout droit sur la Terre sainte.
Comment construire cette autre vérité? En démontrant que le peuple juif n’est pas un peuple, donc qu’il ne peut prétendre à un Etat. Et c’est à cela que va se livrer celui qu’on considère comme le chef de file de ces « nouveaux historiens », et qui ose prétendre « faire œuvre d’historien » : Shlomo Sand.
Et en 2008 il publie « Comment le peuple juif fut inventé », un livre où il s’emploie à déconstruire l ‘Histoire du peuple juif pour faire embrasser au lecteur ce qu’il considère comme la Vérité : « le peuple juif est un mythe », une invention qui date du XIV è siècle.
Il s’applique à démontrer que la Bible est une légende, un peu au même titre que l’Iliade et l’Odyssée, et par conséquent, Moïse, Salomon, David, Josué, et tous les prophètes n’auraient jamais existé. La Bible aurait été l’instrument qui a permis aux sionistes d’inventer une Histoire du judaïsme dans laquelle l’Exil et le Retour ne sont que pure affabulation. Comment expliquer alors qu’on ait pu écrire un conte d’une telle cohérence ? Et comment expliquer que ce soit l’ouvrage le plus vendu au monde ?
Pour Sand, les Juifs n’ont jamais été chassés de leurs terres par Titus, tout n’est que pure fiction. Les descendants des Hébreux ne sont pas les Juifs, mais les Palestiniens, et il voit dans le fait que Ben Gourion ait voulu qu’ils fassent partie d’Israël l’argument pour fonder sa thèse.
Alors, les Juifs d’aujourd’hui ? Des descendants de convertis , contraints par les sionistes d’abandonner leurs traditions et leur langue maternelle pour embrasser l’hébreu.
Evidemment, Sand sait très bien que l’adoption d’une langue commune était indispensable pour qu’Israël ne soit pas changé en une Tour de Babel. Et quelle langue aurait-il fallu adopter, M. Sand ? N’est-il pas logique que les Juifs aient opté pour la langue de leurs ancêtres, celle que nombre d’émigrants connaissaient puisque c’est celle dans laquelle a été écrite la Bible ?
Comme son livre a été un best-seller en Israël pendant près de 5 mois et qu’il a connu un succès inespéré en France, cette année, il récidive avec « La Terre d’Israël est un mythe ». Sur quoi se base-t-il ? Sur le fait que les archéologues n’aient pas encore trouvé de preuves incontestables de l’existence du royaume de David.
Lire aussi : La dernière absurdité de Shlomo Sand – « La terre d’Israël est un mythe »
Les conséquences ? Si la Bible, et le peuple juif et la Terre d’Israël sont des mythes, il n’est donc pas possible aux Juifs de réclamer un Etat, donc Israël n’est pas l’Etat juif. Il doit être l’Etat de tous ses citoyens eu égard à leur religion, en réalité un Etat d’où seront exclus les Juifs (judenrein), mais Sand n’ose pas encore le dire.
Si Sand cherchait à faire parler de lui – ce qui est plus que probable- force est de constater qu’avec ces deux ouvrages scandaleux, il a réussi. Grâce à cette « démonstration », il est l’objet d’éloges on ne peut plus flatteurs de la part de tous les antisionistes.
Au lieu de mettre son savoir au service de son peuple et de sa patrie en prouvant que le peuple palestinien a été inventé- une tâche relativement facile- il choisit de se poser en ennemi de son peuple. L’Histoire le retiendra !
Les conséquences sont extrêmement graves, car beaucoup de ceux qu’on juge les « bien-pensants » occupent des postes à l’université. Et leur antisionisme risque fort de s’inscrire dans les cerveaux des jeunes et de faire des émules.
Et on prétend qu’il existe des groupes de surveillance israéliens pour s’assurer que les universitaires ne tiennent pas des propos qui pourraient porter du tort à l’Etat juif. Qu’en serait-il alors s’ils n’existaient pas ?
Dora Marrache, Chroniqueuse pour israel-flash
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