Histoire du morcellement de la Palestine

Goebbels disait: Plus c’est gros, plus ça a de chances de passer, de toutes façons, il en restera toujours quelque chose.

Cette façon de faire est digne des nazislamistes que sont ces squatters de notre beau pays qui nous empoisonnent l’existence depuis 1948.

Et qu’une anomalie de l’histoire concoctée par des biens pensants, lors des accords d’Oslo, a nommés « Palestiniens » terme qui nous définissait depuis l’an 135 du calendrier grégorien, grâce à l’amabilité de l’Empereur Hadrien qui débaptisa le Royaume de Judah devenu Province Romaine de Judée en Syria Palaestina.

Dans les années 1950 malgré le renouveau de l’Etat d’Israël, il était fréquent pour nous de dire, monter en Palestine au lieu de monter en Israël.

Les dignes descendants de Goebbels, les nazislamistes se sont emparés de ce terme nous définissant pour revendiquer la terre que nous ont léguée nos ancêtres, et qui s’étendait en 1915 sur l’actuel Israël, une partie du Liban (Dan), une partie de la Syrie, une partie de l’Irak, toute la Jordanie, tout le Sinaï.

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Les accords Sykes-Picot du 16 Mai 1916 ont morcelé toute cette région en cinq zones sous influence soit française, soit anglaise, soit française avec droit de regard des anglais, soit anglaise avec droit de regard des français.

Les intérêts des deux puissances viennent en contradiction avec la déclaration Balfour du 2 novembre 1917 une lettre dont ci-dessous le fac-similé:

« Cher Lord Rothschild,

J’ai le plaisir de vous adresser, au nom du gouvernement de Sa Majesté, la déclaration ci-dessous de sympathie à l’adresse des aspirations sionistes, déclaration soumise au cabinet et approuvée par lui.

Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif, et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte ni aux droits civiques et religieux des collectivités non juives existant en Palestine, ni aux droits et au statut politique dont les Juifs jouissent dans tout autre pays.

Je vous serais reconnaissant de bien vouloir porter cette déclaration à la connaissance de la Fédération sioniste.

Arthur James Balfour »

Lors de la Conférence de San Rémo, l’article 22 de la SDN Société Des Nations d’avril 1919 met fin aux accords Sykes-Picot.

La région entière est placée sous le régime des Mandats, et les populations sous la tutelle des Français et des Anglais selon leur zone d’influence en attente de leur émancipation.

Les arabes à qui on avait promis l’indépendance entrent en effervescence ce sont des soulèvements incessants qui mettent la région en ébullition.

Les Anglais reviendront en arrière empêtrés dans une politique pétrolière émergente, ils créeront le Royaume Hachémite de Transjordanie le 25 mai 1946. C’est de facto la partition de la Palestine dont 72% sont offert aux 400.000 arabes y résidant au grand dam de la Fédération Sioniste de Grande Bretagne et d’Irlande.

L’assemblée Générale de l’ONU adopte la résolution 181 au prix de trois votes successifs le partage des 28% restant entre un Etat arabe, et un Etat juif. Les arabes refusent.

Il faut savoir que seules les décisions du Conseil de sécurité de l’ONU sont contraignantes, le vote de l’Assemblée générale est consultatif. Les arabes ayant refusé, la résolution n’a aucune force de loi. Tous ceux qui s ‘appuient sur cette résolution sont des faussaires de l’histoire.

Dès le lendemain de la déclaration d’Indépendance d’Israël le 14 mai 1948, 7 armées arabes veulent jeter les juifs à la mer. C’est la première guerre israélo-arabe les hostilité cessent par le dernier accord de cessez-le-feu de juillet 1949. Cet accord stipule qu’en aucun cas les limites de ce cessez-le-feu ne peuvent présumer des frontières d’un Etat. Ceux qui parlent des frontières de 1949 sont des faussaires de l’histoire.

La Jordanie qui refuse un autre Etat arabe a envahi une partie de la Judée, une partie de la Samarie qu’elle dénomme Cisjordanie, qu’elle annexera par la suite, ainsi que Jérusalem-Est dont elle expulse tous les juifs et brûle 53 synagogues.

Tout cet ensemble sera repris lors de la guerre de 1967 déclenchée par les arabes qui perdent donc tous ces territoires au profit d’Israël. (Ce sont les lois de la guerre qui définissent ceci). Ceux qui parlent de territoires occupés sont des faussaires de l’histoire.

Les accords d’Oslo ayant été rompus par l’initiative de Abou MAZEN de demander à l’ONU la reconnaissance d’un « Etat Palestinien » sans le préalable de négociations avec Israël.

Ces accords devenus caducs, nous sommes revenus à la case départ à l’issue de la guerre des six jours de 1967. Les discussions avec les arabes n’existant plus à l’initiative de Abou MAZEN qui ne s’est assis à la table des négociations que quelques jours depuis l’élection de Benyamin Netanyahou.

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Le dit Abou MAZEN accumulant les déclarations belliqueuses à notre égard, par ses thèses négationnistes, racistes, xénophobes, ne peut être un partenaire pour des négociations ayant une chance d’aboutir un jour.

Eli d’Ashdod

L’Armaggedon est à nos portes!

Chers Lecteurs, comme vous le savez ce site participatif propose du contenu très pragmatique et laissent peu de place aux errances de l’imagination. La situation nous amène à nous poser la question ! Apocalypse ? Armaguédon, Gog ou Magog,, 2012 fin du monde selon le calendrier des Mayas – il semble que ce soit bien plus simple que cela !

Par IQ al Rassooli traduit par Dominique Kahtan pour israel-flash

L’ARMAGGEDON EST A NOS PORTES!

La plupart des Occidentaux, citoyens honnêtes et respectueux des lois, auraient beaucoup de mal à qualifier l’Islam de religion scélérate et diabolique.

Et ils auraient probablement raison si l’Islam était vraiment une religion. Mais l’Islam (dogme mahométan) a tout d’un culte avec son système de croyances, le culte de Mahomet, reposant sur deux piliers :Le Coran de Mahomet et la Sunna ou Charia de Mahomet .

Ce qui suit pourrait paraître choquant pour la gente politiquement correcte mais, en grande partie, ignorante du fait que Mahomet, son Coran, sa Sunna, sa Charia ainsi que tous ses adeptes fondamentalistes prônent la haine, la guerre, qu’ils sont misogynes, racistes, menteurs, déloyaux, malfaisants, en un mot, des IMPIES.

Tout-à-fait libre à vous de me contredire et de condamner mes déclarations, mais en connaissance de cause, seulement aprés avoir recherché le sujet.

Il vous suffit d’aller sur Google, de consulter la « Charte d’Omar » ou d’écouter le chapitre 26 du « Idiot’s Guide to Islam » (le guide de l’Islam pour les Nuls) d’al-Rassooli, aussi sur Google. Ou bien régalez-vous en regardant les milliers de vidéos sur l’Islam, mises à votre disposition par www.memri.org, prises sur le vif par les intéressés- mêmes puisque musulmans. Vous oscillerez entre ces deux extrêmes, la peur et le rire.

Chers auditeurs et lecteurs, comparée aux administrations passées de l’histoire de la République US, l’administration d’ Obama et d’Hillary est celle qui a causé le plus de mal, de tort et de désunion aux USA et au peuple américain.

Le programme électoral dd’Obama se voulait de réunir et d’unifier l’ensemble du peuple américain. Or Obama a délibérément, systématiquement et tragiquement provoqué une division parmi les américains, une division économique, raciale, culturelle, religieuse et politique. A l’instant même, il est en train de rabaisser le pays le plus exceptionnel de l’histoire du monde au rang de république bananière socialiste, et les américains n’en ont nullement conscience.

Cette administration a permis aux Frères Musulmans d’infiltrer les organismes-mêmes chargés de la protection du peuple américain contre la terreur. L’adminstration Obama est devenue la complice des ennemis jurés de l’humanité entière, les Frères Musulmans, pour renverser Gadaffi en Libye, Moubarak en Egypte tout en fermant les yeux sur les agissements des Frères Musulmants qui veulent renverser Al -Assad en Syrie et la dynastie Hachémite en place au Royaume de Jordanie.

Et pour couronner le tout, le candidat des Frères Musulmans à la présidence, respectueux de la Charia, vient d’annoncer que, aprés la re-conquête (Fath) de l’Egypte par l’Islam, il forcera tous les Chrétiens soit à se convertir à l’Islam, soit à payer la « jizya », l’impôt islamique supplémentaire, l’amende infligée en échange pour la protection de leurs vies de non-musulmans.

Il existe 57 états à majorité musulmane de par le monde, et aucun n’est une démocratie (la Charia est l’ennemi juré de la démocratie); ils gouvernent 1500 millions de personnes, soumettent 750 millions de femmes à l’humiliation, la dégradation et à la terreur; il en va de même pour les chrétiens, les juifs, les hindous, les bouddhistes etc..sous leur joug et ce, sans aucune réaction du clan Obama-Hilary, qu,i bien au contraire, chante les louanges de l’Islam, qu’il qualifie de tolérant!.

Chers lecteurs, je vous prie de prendre le temps de méditer sur cet axiome:

« La tolérance illimitée conduit à la disparition de la tolérance.

Si nous étendons la tolérance illimitée même à ceux qui sont intolérants,

si nous ne sommes pas disposés à défendre une société tolérante contre l’impact de l’intolérance,

alors le tolérant sera détruit, et la tolérance avec lui.

Nous devrions ainsi revendiquer, au nom de la tolérance, le droit de ne pas tolèrer l’intolérance » (NdT : Le Paradoxe De La Tolérance, Karl Popper, la Société Ouverte Et Ses Ennemis -London, 1945)

Ainsi, aucune nation extérieure à Dar al Islam (la maison de l’Islam, la soumission) ne devrait permettre à la Charia de venir souiller le sol de nos nations.

Chers lecteurs, il est clair que la catastrophe est imminente: nous nous acheminons vers une guerre nucléaire au Moyen-Orient, une guerre imminente qui s’étendra au monde entier. Maintenant que les Frères Musulmans font encercler Israël par leurs suppôts et clients, avec le but, ô combien de fois avoué et répété publiquement, de vouloir éliminer Israël, lâcher « les chiens de guerre » devient inévitable.

Avec plus de 500 millions de musulmans sur un territoire couvrant quelques 12 millions de kilomètres carrés, avec des millions de soldats, des milliers d’avions, de tanks et des centaines de milliers de roquettes et de missiles placés autour d’Israël et pointés vers ce pays d’une étendue de 70 720 kilomètres carrés, 5,5 millions d’israéliens se retrouvent sur leur point de mire sous la menace d’un holocauste nucléaire.

Malgré toute l’envie que vous et moi avons de voir s’évaporer les FAITS sur lesquels je viens d’attirer votre attention, les nier ne changera en rien la réalité terrifiante de la situation actuelle.

En vous remerciant d’avoir pris le temps de lire mon avertissement au monde

mon nom: IQ al Rassooli

IQ al-Rassooli est originaire d’Irak. L’arabe est sa langue maternelle

Il a consacré plus de 30 ans à étudier et rechercher le Coran de Mahomet, la Bible Hébraïque, le Nouveau Testament, l’histoire des conquêtes arabes et autres sujets attenants.

Ses conclusions sont extrêmement polémiques, mais il les soutient et offre 1 million de dollars en échange de preuves les réfutant .

Il a publié deux volumes I & II de la trilogie: »Levons le voile sur le vrai visage de Mahomet et de l’Islam » (« Lifting The Veil: The True faces of Mahomet et l’Islam ») le troisième et dernier volume sera publié ce mois-ci. Cette trilogie accompagne 310 audio-vidéos, une série intitulée « le Guide de l’Islam pour les Nuls » (« Idiot’ Guide to Islam ») publiée sur You Tube par le même auteur.

Vous pouvez le retrouver sur www.alrassooli.com

Et aussi sur :

Arutz 7 (Israel National Radio) with Tamar Yonah, EVERY Sunday 4.10pm ISRAEL time

www.alrassoolilive.blogspot.com

www.intheNameofAllah.org

www.alrassooli.com ( toutes les audio-vidéos sont classées par chapitre)

Par IQ al Rassooli traduit par Dominique Kahtan pour israel-flash

THE COMING OF ARMAGEDDON

Most decent law abiding Western citizens find it almost impossible to accept that a religion called Islam can be Evil or Vile.

If Islam were a Religion, then they would most probably be correct BUT Islam is NOT a Religion. Islam (Muhammadan style) is a CULT belief system, the CULT of Muhammad, which is founded on two pillars: Muhammad’s Quran and Muhammad’s Sunna (together) called Sharia.

As objectionable as the following may be to the mostly ignorant Politically Correct people, Muhammad, his Quran, his Sunna, Sharia and his Fundamentalist followers are Hatemongering, Warmongering, Misogynist, Racist, Mendacious, Disloyal, Vile and hence are truly UNGODLY.

Anyone disagreeing with the above should at least have the decency to find fault with my statements based on KNOWLEDGE before condemning me.

All anyone needs to do is Google “The Charter of Umar” or listen to Chapter 26 on “The Idiots’ Guide to Islam” by Googling ‘al rassooli’ or feast one’s self at www.memri.org watching thousands from ‘the horse’s mouth’ live videos by Muslims on Islam that will oscillate one between extremes of Fear and Laughter.

Ladies and gentlemen, Obama, Hillary and this administration have caused more harm, damage and disunity to the USA and the American people than any other administration in the history of the Republic.

Obama’s electioneering platform was to unite and bring Americans together. Tragically, Obama has deliberately and systematically caused Americans to be divided economically, racially, culturally, religiously and politically. He is, as we speak, reducing the most Exceptional country in history to the level of a Socialist Banana Republic and most Americans are not even realising it.

This administration has allowed the radical Muslim Brotherhood to infiltrate the very organizations that are supposed to protect the American people from terror. The Obama administration has aided and abetted the very enemies of all humanity, the Muslim Brotherhood, to overthrow Gaddafi of Libya, Mubarak of Egypt, and is turning a blind eye to the overthrow of Al Assad of Syria and the kingdom of Jordan by the Muslim Brotherhood.

To add insult to injury, the Muslim Brotherhood presidential candidate in Egypt – abiding to Sharia law – just declared that when he « achieves the Islamic conquest (fath) of Egypt for the second time, he will make all Christians convert to Islam, or else pay the jizya » the additional Islamic penalty tax to ransom their lives for NOT being Muslims.

There are 57 Muslim majority states in the world, not one of which is a democracy (Sharia is the NEMESIS of Democracy), ruling about 1500 million people and subjugating in humiliation, degradation and terror over 750 million females, Christians, Jews, Hindus, Buddhists, etc under their control, and we do not hear a pip squeak from Obama and Hilary BUT on the contrary, they praise so-called ‘tolerant Islam’!

Dear listeners please ponder the following axiom:

“Unlimited tolerance must lead to the disappearance of tolerance.

If we extend unlimited tolerance even to those who are intolerant;

if we are not prepared to defend a tolerant society against the onslaught of the intolerant;

Then, the tolerant will be destroyed, and tolerance with them.

We should therefore claim, in the name of tolerance, the right not to tolerate the intolerant.

That is why no nation outside Dar al Islam should allow intolerant Sharia from ever soiling the soil of our nations. »

Ladies and gentlemen, the writing on the wall is crystal clear: we are heading for a nuclear war in the Middle East in the very near future that will affect the whole world. As the Muslim Brotherhood surrounds Israel by its surrogates and clients with their publicly and repeatedly declared agenda to eradicate Israel, the unleashing of the ‘Dogs of War’ is inevitable.

Over 500 million Muslims on about 5 million square miles of territory, with millions of soldiers, thousands of aircraft, tanks and hundreds of thousands of rockets and missiles surrounding and aimed at 8000 square miles of Israel and 5.5 million Israelis are in the crosshairs of a nuclear holocaust.

Denying the FACTS I have so far brought to your attention will not change an iota from the reality of the current frightening situation, much as you and I would wish them away.

Thank you for taking the time to hear my warning to the world. I am IQ al Rassooli.

IQ al Rassooli was born in Iraq; Arabic being his mother tongue

He has spent over thirty years studying and researching Muhammad’s Quran, the Hebrew Bible, the New Testament, history of Arab conquests and related subjects.

His conclusions are extremely controversial but he stands by them offering over $1,000,000 worth of challenges to anyone who can disprove him.

He has published two books, Volumes I & II of « Lifting the Veil: The True Faces of Muhammad & Islam » with the final volume of the Trilogy being published this month based on 310 audio/videos of a series called » Idiots’ Guide to Islam » on YouTube.

His credentials are on www.alrassooli.com.

Find him also on:

Arutz 7 (Israel National Radio) with Tamar Yonah EVERY Sunday 4.10pm ISRAEL time

www.alrassoolilive.blogspot.com

www.intheNameofAllah.org

www.alrassooli.com

(where all audio/videos are embedded under CHAPTERS)

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LETTRE de Samy GOZLAN à Messieurs. Binyamin Natanyahou Premier Ministre d’Israël , et Avigdor Liberman Ministre des Affaires étrangères

envoyée le 6 août 2012
Monsieur le Premier Ministre
Notre organisation , le BNVCA : Bureau national de Vigilance Contre l’Antisémitisme , agit depuis plus de dix ans en France et poursuit devant les tribunaux français , les organisations palestiniennes qui appellent au boycott d’ Israël tels que BDS , mais aussi tous les acteurs d’agressions contre les juifs .depuis plus de 12 ans le BNVCA a recensé et traité selon les années entre 500 et 1000 actes hostiles anti-juifs et selon les soubresauts qui se produisent au Proche Orient et se répercutent en France
Notre constat est sans appel: ces agressions sont la conséquence de la propagande palestinienne en France .
Or du 7 au 28 juillet 2012 , au prestigieux festival d’Avignon , un couple d’israéliens Xavier Klaine et Ruth Rosenthal ont présenté un spectacle , une pièce de théâtre de la manière la plus obscène et qui met en cause l’honneur d’Israël en tant qu’Etat et en tant que société .
A travers des citations des motions de l’ONU condamnant systématiquement Israël , les acteurs font de ce pays un Etat totalitaire , une dictature émotionnelle , qui ne recule devant aucune méthode pour créer une hallucination collective , manipuler et utiliser des écoliers , des familles de soldats tombés dans les guerres afin de créer un tourbillon macabre où la tristesse nationale est célébrée .
Une mise en scène et un texte qui injecte une détestation de ce pays et qui par un non dit suggestif justifierait toute attaque contre ce pays et ses habitants .
Cette propagande mensongère qui s’ aligne sur celle pratiquée par les organisations palestiniennes est la source, nous le répétons de l’antisémitisme en France ; Cet antisémitisme qui a tué . Il a tué Sébastien Sellam , Ilan Halimi , la Enfants de Toulouse . Cet antisémitisme qui a choqué plusieurs jeunes gens juifs , qui a humilié des rabbins , qui a traqué des pères de familles pour le seul fait qu’ils sont juifs .
Aussi cette intervention d’acteurs israéliens dans ce festival dans le contexte d’antisémitisme que connaît la France , est une goutte qui fait déborder le vase et nous ne pouvons plus l’accepter .
Si des bohémiens israéliens veulent se promouvoir par l’art , ils n’avaient qu’à le faire , mais pas sur notre compte . Si la société israélienne accepte la liberté d’expression , cette liberté ne peut en aucun cas en être une, à partir du moment où elle profère des mensonges , elle manipule le verbe et les faits , elle agit de manière machiavélique au détriment d’une minorité juive qui subit l’antisémitisme par la propagande pro palestinienne sous la houlette d’israéliens .
Nous ne pouvons plus supporter que les intellectuels israéliens et certains universitaires , viennent régler leur comptes politiques en France sur le dos des Juifs . C’est inadmissible . Cela dépasse la tolérance de l’expression ou des idées humanistes . C’est un détournement de toutes les règles démocratiques au détriment d’une Communauté, installée en France depuis des siècles et qui se voit obligée de raser les murs à cause de cette propagande assistée par des israéliens et financée par eux .
C’est pourquoi Monsieur le Premier Ministre , nous vous saisissons afin d’intervenir pour mettre un terme à de tels agissements. Nous vous demandons d’enquêter pour savoir si des fonds israéliens ont subventionné cette pièce et de prendre des mesures qui s’imposent par la loi afin de sanctionner de manière exemplaire . Nous vous demandons d’ordonner aux représentants officiels d’Israël en France d’être réactifs et de protester contre de tels comportements. On ne voudrait pas avoir la triste tâche d’agir auprès des tribunaux , contre des israéliens qui viennent perturber notre vie pour la seule raison de leur soi-disant épanouissement artistique ou intellectuel .
Nous vous prions d’agréer Monsieur le Premier Ministre l’expression de notre haute et très distinguée considération .
Sammy Ghozlan

Nouvelle recette de cuisine pour régler le déficit économique de la France et résoudre la crise.

Ingrédients:

– Air France en train de liquider des milliers d’emplois faute de trafic.

– Une délinquance grandissante basée sur le trafic de drogue et l’analphabétisation de nombreux enfants de la troisième génération des immigrés.

– Des emburquées réfractaires aux contrôles d’identité, ainsi que tous leurs frères prompts à en découdre avec la maréchaussée au moindre cri de leur sœur.

– Et tous les incivils refusant la loi républicaine en se réclamant de la Charia.

– Des Politiques intéressés uniquement par leur rémunération et autres avantages et n’étant jamais intervenus afin d’enrayer ce fléau.

– Des juges qui jugent leur pays et non les délinquants.

– Des journalistes payés 500.000 € et ne faisant pas leur métier (je ne suis absolument pas pour la limitation des revenus, sauf quand ils sont injustifiés) en faisant acte de négationnisme, de mensonge, en taisant l’information qui gênerait ces malfaisants en se comportant en parfait Dhimmis en sorte.

Prenez plusieurs grosses poignées de Français excédés par le laxisme des pouvoirs publics.

Ajoutez-y une bonne dose d’incivilités qui courent les rues.

Malaxez pour obtenir un mélange onctueux.

Laissez poser jusqu’à constater une irruption de pustules.

Servez en parts à la demande.

Vous obtenez :

– Un remplissage de tous les avions d’Air France en aller simple pour tous les indésirables.

– Accompagnés des juges qui pourrons vérifier dans le pays d’origine des grands parents des récalcitrants, la clémence de la Charia que tous appellent de leur désirs.

– Les journalistes habitués à taire tout ce qui a trait à cette population pourront à loisir exercer le métier tel qu’ils l’envisagent rémunéré une poignée de queues de cerises.

– Les Politiques de tout bord, laxistes sur toutes les questions relatives à ces populations criminogènes, pourront méditer au soleil sur le plaisir de vivre en Dhimmitude.

Les démocrates rétorqueront : tout ceci me semble peu démocratique.

Et la prise de la Bastille, causée par la carence du pouvoir à écouter le peuple c’était démocratique ?

Les financiers demanderont d’où sortir tout cet argent pour affréter autant d’avions (car il faudra bien sur envisager le regroupement familial, nous sommes humains, ce que nous avons fait dans un sens, nous ne pouvons l’omettre dans l’autre sens).

Les indésirables ne touchant plus leurs lourdes allocations, l’Assedic n’ayant pas à payer les allocations des nombreux licenciés d’Air France (qui ne le seront plus), ceci équilibrera largement le budget vacances illimitées offert à tous ces parasites.

Les planificateurs s’inquièteront de la natalité trop faible des Européens.

Une politique familiale adaptée permettrait à des femmes désireuses de procréer par le truchement d’allocations familiales dignes de ce nom, et de crèches d’un tarif plus abordable car subventionné, de ne pas hésiter à engendrer.

Bien évidemment un gouvernement « Ad Hoc » serait mis en place afin de promouvoir une politique planifiée et non erratique telle que nous l’avons connue depuis 40 ans.

Il n’existe que trois solutions à cet envahissement programmé à fins de conversions forcées à l’Islam pour obtenir le Califat mondial :

L’intervention des pouvoirs publics pour ramener l’ordre républicain.

L’acceptation des choses suivie de la Dhimmitude puis de la conversion forcée.

La révolution et la prise en main par la population excédée par le laxisme des pouvoirs publics, suivie d’une expulsion manu militari des incivils.

La première des solutions me paraissant bien compromise, il ne reste que les deux suivantes. Laquelle choisiront les Français et les Européens ?

Eli d’Ashdod

Le monde arabe est en phase d’effondrement total – Guy Millière

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Le discours de Mitt Romney à Jérusalem, et les déclarations à la presse qui l’ont accompagné n’en finissent décidément pas de faire des vagues. Mitt Romney a parlé du fait que le développement économique et la liberté qui règnent en Israël étaient dues à la culture, et que les handicaps qui marquent le monde musulman et qui touchent les « Palestiniens » auraient aussi une dimension culturelle. Des accusations de racisme ont aussitôt commencé à fuser.

Les gens qui profèrent ces accusations sont-ils si idiots qu’ils confondent race et culture ? Pensent-ils vraiment qu’un Africain noir né chrétien et qui se convertit à l’islam change de race, ou qu’un Suédois blond devenu musulman va soudain devenir un Arabe du Proche-Orient ? Je ne peux imaginer que ces gens sont des idiots, je les pense plutôt pervers et imprégnés de haine envers la réussite. Et je les considère animés d’une aversion envers ce qui peut permettre au genre humain de s’émanciper et de s’accomplir.

L’une des notions économiques essentielles développées ces dernières années par des économistes qui vont de David Landes, auteur de « La richesse et la pauvreté des nations », un livre fondamental, à Thomas Sowell auteur de Migrations and Cultures, Race and Cultures, et Conquests and Cultures, de Lawrence Harrison, auteur de Underdevelopment Is A State of Mind à Samuel Huntington, auteur avec Harrison de Culture Matters, est celle de « capital culturel ». J’ai moi-même introduit et exposé l’importance de cette notion dans La Septième dimension.

Ignorer cette notion est ne rien comprendre au monde contemporain et, dans un contexte de guerre, de famines et de fanatisme, il est criminel de ne rien comprendre au monde contemporain.

Oui, certaines cultures sont plus propices que d’autres au développement économique et à la liberté sous toutes ses formes, et, n’en déplaise aux relativistes, la culture juive est une culture particulièrement propice.

La culture du christianisme protestant est plus propice au développement économique et à la liberté que la culture du christianisme catholique, et lorsque des substrats culturels viennent s’ajouter, tels le caudillisme en Amérique latine, les handicaps peuvent devenir écrasants.

Oui, les cultures marquées par le confucianisme peuvent susciter le développement économique, mais se trouver confrontées à des obstacles lorsqu’il s’agit de liberté, et cela explique les difficultés de sociétés asiatiques à passer à un fonctionnement post-industriel et post-asiatique.

Et oui, hélas, le monde musulman, et en lui tout particulièrement le monde arabe, sont dans une situation de blocage culturel qui ne cesse de s’aggraver et prennent des allures cataclysmiques.

Le monde arabe est aujourd’hui dans une phase d’effondrement économique qui s’accompagne d’un effondrement de ses structures politiques et d’une destruction de ses repères culturels. Il ne reste au milieu des décombres qu’une infime minorité de gens ouverts à l’esprit de civilisation et aux sociétés ouvertes, et une immense déferlante islamiste où se mêlent dans le ressentiment, le sectarisme et le tribalisme des gens désireux de revenir à une lecture littéraliste du Coran, des radicaux mélangeant Coran et texte de Marx, Lénine ou Franz Fanon, d’autres qui relisent leurs textes sacrés à la lumière noire de Hitler.

Cet effondrement ne fait que commencer. Il va se poursuivre. La situation qui prévaut en Syrie n’en est qu’un fragment. D’autres fragments sont visibles en Libye, dans le Nord du Mali, au Nigeria où agissent les Boko Haram, En Somalie, au Soudan, au Yemen.

Il est criminel de ne pas le comprendre. C’est suicidaire aussi.

La Russie et la Chine essaient cyniquement de voir quels avantages elles peuvent tirer de l’effondrement et en quoi il peut leur permettre de parasiter le monde occidental.

Les dirigeants européens s’essaient à rafistoler une zone euro et une Union Européenne qui sont elles-mêmes au bord de l’effondrement, et font semblant de croire encore aux « promesses du printemps arabe ». Manuel Valls, qui sortait sans doute d’un hôpital où il venait de subir une lobotomie, a parlé le 6 juillet en inaugurant de manière très laïque une mosquée à Cergy Pontoise de l’islam contemporain comme de l’hériter de celui de Cordoue où foisonnait la connaissance.

Les dirigeants européens entendent aussi flatter les « Palestiniens » : s’ils ouvraient les yeux (c’est impossible, je sais), et s’ils actionnaient leurs neurones (ce qui est plus impossible encore, je ne l’ignore pas), ils discerneraient que le « mouvement palestinien » est en train de mourir et ne survit que grâce aux injections financières européennes et, pour partie, américaines. Ils discerneraient que le « mouvement palestinien » s’est développé dans les années mille neuf cent soixante quand le nationalisme arabe était soutenu par l’Union Soviétique. L’Union Soviétique n’existe plus. Le nationalisme arabe agonise dans les décombres de Damas.

Les membres de l’administration Obama font preuve d’autant de stupidité que les dirigeants européens. C’est pour cela qu’on les aime bien en Europe.

C’est ainsi en tout cas : les dirigeants de l’Autorité Palestinienne ne représentent plus rien que leur propre imposture et le rôle que les Européens et l’administration Obama veulent bien leur accorder par pur crétinisme.

Le Hamas régit la bande de Gaza qui va peu à peu se fondre dans l’Egypte islamiste et délabrée. Et le Hamas est prêt à s’emparer de l’Autorité Palestinienne. Or, le Hamas n’en a que faire d’un « Etat palestinien » : il rêve de califat. Il raisonne en termes de dar el islam et de dar el harb. Il n’en a rien à faire de la Judée-Samarie que ses larbins appellent Cisjordanie. Il fait partie intégrante de la déferlante islamiste présente.

Au terme de la tempête qui prend forme, le monde musulman sera en ruines, décomposé, chaotique. Une recomposition s’enclenchera peut-être. Il n’y aura pas de place dans cette reconstruction pour l’Autorité Palestinienne. Il n’y en aura pas pour le nationalisme arabe.

Il y aura une place pour Israël, le seul pays qui a les moyens de surnager au milieu de ce grand océan de tourbe.

Je ne sais s’il y aura une place pour l’Europe. Je dois dire que j’en doute.

Je veux espérer qu’il y aura une place pour les Etats-Unis. Ce sera l’un des enjeux de l’élection de novembre prochain. Dois-je dire que j’espère très vivement que Mitt Romney sera élu. Les Etats-Unis ont besoin d’un Président à la Maison Blanche. Et si ce Président comprend non seulement les vertus du libre marché, mais aussi l’importance du capital culturel, c’est un atout supplémentaire.

© Guy Millière pour www.Dreuz.info

NOS MINISTRES, JUPPE HIER, FABIUS AUJOURD’HUI SONT-ILS MAL RENSEIGNES

MAL CONSEILLES, OU NAÏFS ?

Invité de l’Association Régionale Nice Côte d’Azur de l’IHEDN (AR29), le 27 juin 2012,
Alain Chouet, ancien chef du service de renseignement de sécurité de la DGSE, reconnu
bien au-delà de l’Hexagone pour son expertise du monde arabo-musulman, a livré aux
auditeurs son sentiment au cours d’une conférence qui a connu un vif succès.

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L’expression « printemps arabe » est censée faire référence au « Printemps des peuples » de
1848. Depuis la révolte de Sidi Bouzid, le 17 décembre 2010, la contagion s’est étendue de
la Tunisie successivement à l’Egypte, à la Libye, à Bahrein, au Yémen et enfin en Syrie.
Contrairement à ce qui a pu être dit, ces contestations populaires, d’une ampleur et d’une
intensité très variables, n’ont pas été le fait des « réseaux sociaux », dans des pays où l’accès à
Internet est réduit à une minorité de personnes « branchées » et où les moyens de blocage du
Net sont très développés. Même si les aspirations de ces divers peuples visaient à chasser
des dirigeants corrompus pour favoriser l’instauration d’une démocratie, les manifestants en
reprenant le slogan « Dégage ! » (« Erhal » en arabe) entendaient réclamer un meilleur
partage des richesses pour améliorer leurs conditions de vie, obtenir des emplois et retrouver
une certaine dignité (« karama » en arabe). En fait, ces révoltes, révolutions ou encore «
réveil arabe » ont en commun d’avoir été financées par le Qatar et d’autres monarchies du
Golfe et d’avoir été encadrées par les Frères musulmans. Le résultat ne s’est pas fait attendre
: on en voit déjà les effets en Tunisie, en Libye et bientôt en Egypte. La question que l’on est
en droit de se poser est : par quel miracle, les Européens ont-ils pu soutenir à ce point des
mouvements qui vont à la fois à l’encontre des intérêts mêmes de ces populations et aussi des
nôtres. Si la démocratisation de ces pays ne nous laisse pas indifférent, les voir retomber
dans une nouvelle forme de soumission plus insidieuse n’augure rien de bon pour l’avenir.
Depuis plus d’un an, ce printemps arabe n’en finit pas. La Syrie est le dernier pays à avoir été
pris dans une tourmente qui a mis le pays à feu et à sang.

Les pires conjectures formulées au premier semestre 2011 concernant les mouvements de
révolte arabes deviennent aujourd’hui réalité. Je les avais largement exposées dans divers
ouvrages et revues [1] à contre courant d’une opinion occidentale généralement enthousiaste
et surtout naïve. Car il fallait tout de même être naïf pour croire que, dans des pays soumis
depuis un demi-siècle à des dictatures qui avaient éliminé toute forme d’opposition libérale
et pluraliste, la démocratie et la liberté allaient jaillir comme le génie de la lampe par la seule
vertu d’un Internet auquel n’a accès qu’une infime minorité de privilégiés de ces sociétés.

Une fois passé le bouillonnement libertaire et l’agitation des adeptes de Facebook, il a bien
fallu se rendre à l’évidence. Le pouvoir est tombé dans les mains des seules forces politiques
structurées qui avaient survécu aux dictatures nationalistes parce que soutenues
financièrement par les pétromonarchies théocratiques dont elles partagent les valeurs et
politiquement par les Occidentaux parce qu’elles constituaient un bouclier contre l’influence
du bloc de l’Est : les forces religieuses fondamentalistes. Et le « printemps arabe » n’a mis
que six mois à se transformer en « hiver islamiste ».

En Tunisie et en Egypte, les partis islamistes, Frères musulmans et extrémistes salafistes se
partagent de confortables majorités dans les Parlements issus des révoltes populaires. Ils
cogèrent la situation avec les commandements militaires dont ils sont bien contraints de
respecter le rôle d’acteurs économiques dominants mais s’éloignent insidieusement des
revendications populaires qui les ont amenés au pouvoir. Constants dans leur pratique du

double langage, ils font exactement le contraire de ce qu’ils proclament. En, Egypte, après
avoir affirmé sur la Place Tahrir au printemps 2011 qu’ils n’aspiraient nullement au pouvoir,
ils revendiquent aujourd’hui la présidence de la République, la majorité parlementaire et
l’intégralité du pouvoir politique.

En Tunisie, et après avoir officiellement renoncé à inclure la charia dans la constitution, ils
organisent dans les provinces et les villes de moyenne importance, loin de l’attention des
médias occidentaux, des comités de vigilance religieux pour faire appliquer des règlements
inspirés de la charia. Ce mouvement gagne progressivement les villes de plus grande
importance et même les capitales où se multiplient les mesures d’interdiction en tous genres,
la censure des spectacles et de la presse, la mise sous le boisseau des libertés fondamentales
et, bien sûr, des droits des femmes et des minorités non sunnites.

Et ces forces politiques réactionnaires n’ont rien à craindre des prochaines échéances
électorales. Largement financées par l’Arabie et le Qatar pour lesquels elles constituent un
gage de soumission dans le monde arabe, elles ont tous les moyens d’acheter les consciences
et de se constituer la clientèle qui perpétuera leur domination face à un paysage politique
démocratique morcelé, sans moyens, dont il sera facile de dénoncer l’inspiration étrangère et
donc impie.

La Libye et le Yémen ont sombré dans la confusion. Après que les forces de l’OTAN,
outrepassant largement le mandat qui leur avait été confié par l’ONU, ont détruit le régime
du peu recommandable Colonel Kadhafi, le pays se retrouve livré aux appétits de bandes et
tribus rivales bien décidées à défendre par les armes leur pré carré local et leur accès à la
rente. L’éphémère « Conseil National de transition » porté aux nues par l’ineffable Bernard
Henri Lévy est en train de se dissoudre sous les coups de boutoir de chefs de gangs
islamistes, dont plusieurs anciens adeptes d’Al-Qaïda, soutenus et financés par le Qatar qui
entend bien avoir son mot à dire dans tout règlement de la question et prendre sa part dans
l’exploitation des ressources du pays en hydrocarbures.

Au Yémen, le départ sans gloire du Président Ali Abdallah Saleh rouvre la porte aux forces
centrifuges qui n’ont pas cessé d’agiter ce pays dont l’unité proclamée en 1990 entre le nord
et le sud n’a jamais été bien digérée, surtout par l’Arabie Séoudite qui s’inquiétait des
foucades de ce turbulent voisin et n’a eu de cesse d’y alimenter la subversion
fondamentaliste. Aujourd’hui, les chefs de tribus sunnites du sud et de l’est du pays, dont
certains se réclament d’Al-Qaïda et tous du salafisme, entretiennent un désordre sans fin aux
portes de la capitale, Sanaa, fief d’une classe politique traditionnelle zaydite – branche
dissidente du chiisme – insupportable pour la légitimité de la famille séoudienne.

Seul le régime syrien résiste à ce mouvement généralisé d’islamisation au prix d’une
incompréhension généralisée et de l’opprobre internationale.

Avant de développer ce sujet, je crois devoir faire une mise au point puisque d’aucuns
croient déceler dans mes propos et prises de positions des relents d’extrême droite et de
complaisance pour les dictatures.

Je me rends régulièrement en Syrie depuis 45 ans et y ai résidé pendant plusieurs années. Je
ne prétends pas connaître intimement ce pays mais je pense quand même mieux le connaître
que certains de ces journalistes qui en reviennent pleins de certitudes après un voyage de
trois ou quatre jours.

Mes activités m’ont amené à devoir fréquenter à divers titres les responsables des services de
sécurité civils et militaires syriens depuis la fin des années 70. J’ai pu constater qu’ils ne font
ni dans la dentelle ni dans la poésie et se comportent avec une absolue sauvagerie. Ce n’est
pas qu’ils ont une conception différente des droits de l’homme de la nôtre. C’est qu’ils n’ont
aucune conception des droits de l’homme…

Leur histoire explique en grande partie cette absence. D’abord, ils puisent leur manière d’être
dans quatre siècles d’occupation par les Turcs ottomans, grands experts du pal, de
l’écorchage vif et du découpage raffiné. Ensuite, ils ont été créés sous la houlette des troupes
coloniales françaises pendant le mandat de 1920 à 1943, et, dès l’indépendance du pays,
conseillés techniquement par d’anciens nazis réfugiés, de 1945 jusqu’au milieu des années
50, et ensuite par des experts du KGB jusqu’en 1990. Tout ceci n’a guère contribué à
développer chez eux le sens de la douceur, de la tolérance et du respect humain.

Quant au régime syrien lui-même, il ne fait aucun doute dans mon esprit que c’est un régime
autoritaire, brutal et fermé. Mais le régime syrien n’est pas la dictature d’un homme seul, ni
même d’une famille, comme l’étaient les régimes tunisien, égyptien, libyen ou irakien. Tout
comme son père, Bashar el-Assad n’est que la partie visible d’un iceberg communautaire
complexe et son éventuel départ ne changerait strictement rien à la réalité des rapports de
pouvoir et de force dans le pays. Il y a derrière lui 2 millions d’Alaouites encore plus résolus
que lui à se battre pour leur survie et plusieurs millions de minoritaires qui ont tout à perdre
d’une mainmise islamiste sur le pouvoir, seule évolution politique que l’Occident semble
encourager et promouvoir dans la région.

Quand je suis allé pour la première fois en Syrie en 1966, le pays était encore politiquement
dominé par sa majorité musulmane sunnite qui en détenait tous les leviers économiques et
sociaux. Et les bourgeois sunnites achetaient encore – parfois par contrat notarié – des jeunes
gens et de jeunes filles de la communauté alaouite dont ils faisaient de véritables esclaves à
vie, manouvriers agricoles ou du bâtiment pour les garçons, bonnes à tout faire pour les
filles.

Les Alaouites sont une communauté sociale et religieuse persécutée depuis plus de mille
ans. Je vous en donne ici une description rapide et schématique qui ferait sans doute hurler
les experts mais le temps nous manque pour en faire un exposé exhaustif.

Issus au Xè siècle aux frontières de l’empire arabe et de l’empire byzantin d’une lointaine
scission du chiisme, ils pratiquent une sorte de syncrétisme mystique compliqué entre des
éléments du chiisme, des éléments de panthéisme hellénistique, de mazdéisme persan et de
christianisme byzantin. Ils se désignent eux mêmes sous le nom d’Alaouites – c’est à dire de
partisans d’Ali, le gendre du prophète -quand ils veulent qu’on les prenne pour des
Musulmans et sous le nom de Nosaïris – du nom de Ibn Nosaïr, le mystique chiite qui a
fondé leur courant – quand ils veulent se distinguer des Musulmans. Et – de fait – ils sont
aussi éloignés de l’Islam que peuvent l’être les chamanistes de Sibérie.

Et cela ne leur a pas porté bonheur…. Pour toutes les religions monothéistes révélées, il n’y
a pas pire crime que l’apostasie. Les Alaouites sont considérés par l’Islam sunnite comme les
pires des apostats. Cela leur a valu au XIVè siècle une fatwa du jurisconsulte salafiste Ibn
Taymiyya, l’ancêtre du wahhabisme actuel, prescrivant leur persécution systématique et leur
génocide. Bien que Ibn Taymiyyah soit considéré comme un exégète non autorisé, sa fatwa
n’a jamais été remise en cause et est toujours d’actualité, notamment chez les salafistes, les
wahhabites et les Frères musulmans. Pourchassés et persécutés, les Alaouites ont dû se
réfugier dans les montagnes côtières arides entre le Liban et l’actuelle Turquie tout en
donnant à leurs croyances un côté hermétique et ésotérique, s’autorisant la dissimulation et le
mensonge pour échapper à leurs tortionnaires.

Il leur a fallu attendre le milieu du XXè siècle pour prendre leur revanche. Soumis aux
occupations militaires étrangères depuis des siècles, les bourgeois musulmans sunnites de
Syrie ont commis l’erreur classique des parvenus lors de l’indépendance de leur pays en
1943. Considérant que le métier des armes était peu rémunérateur et que l’institution
militaire n’était qu’un médiocre instrument de promotion sociale, ils n’ont pas voulu y
envoyer leurs fils. Résultat : ils ont laissé l’encadrement de l’armée de leur tout jeune pays

aux pauvres, c’est à dire les minorités : Chrétiens, Ismaéliens, Druzes, Chiites et surtout
Alaouites. Et quand vous donnez le contrôle des armes aux pauvres et aux persécutés, vous
prenez le risque à peu près certain qu’ils s’en servent pour voler les riches et se venger d’eux.
C’est bien ce qui s’est produit en Syrie à partir des années 60.

Dans les années 70, Hafez el-Assad, issu d’une des plus modestes familles de la communauté
alaouite, devenu chef de l’armée de l’air puis ministre de la défense, s’est emparé du pouvoir
par la force pour assurer la revanche et la protection de la minorité à laquelle sa famille
appartient et des minorités alliées – Chrétiens et Druzes -qui l’ont assisté dans sa marche au
pouvoir. Ils s’est ensuite employé méthodiquement à assurer à ces minorités – et en
particulier à la sienne -le contrôle de tous les leviers politiques, économiques et sociaux du
pays selon des moyens et méthodes autoritaires dont vous pourrez trouver la description
détaillée dans un article paru il y maintenant près de vingt ans.[2]

Face à la montée du fondamentalisme qui progresse à la faveur de tous les bouleversements
actuels du monde arabe, son successeur se retrouve comme les Juifs en Israël, le dos à la mer
avec le seul choix de vaincre ou mourir. Les Alaouites ont été rejoints dans leur résistance
par les autres minorités religieuses de Syrie, Druzes, Chiites, Ismaéliens et surtout par les
Chrétiens de toutes obédiences instruits du sort de leurs frères d’Irak et des Coptes d’Egypte.

Car, contrairement à la litanie que colportent les bien-pensants qui affirment que « si l’on
n’intervient pas en Syrie, le pays sombrera dans la guerre civile »…. eh bien non, le pays ne
sombrera pas dans la guerre civile. La guerre civile, le pays est dedans depuis 1980 quand un
commando de Frères musulmans s’est introduit dans l’école des cadets de l’armée de terre
d’Alep, a soigneusement fait le tri des élèves officiers sunnites et des alaouites et a massacré
80 cadets alaouites au couteau et au fusil d’assaut en application de la fatwa d’Ibn Taymiyya.
Les Frères l’ont payé cher en 1982 à Hama – fief de la confrérie -que l’oncle de l’actuel
président a méthodiquement rasée en y faisant entre 10 et 20.000 morts. Mais les violences
intercommunautaires n’ont jamais cessé depuis, même si le régime a tout fait pour les
dissimuler.

Alors, proposer aux Alaouites et aux autres minorités non arabes ou non sunnites de Syrie
d’accepter des réformes qui amèneraient les islamistes salafistes au pouvoir revient très
exactement à proposer aux Afro-américains de revenir au statu quo antérieur à la guerre de
sécession. Ils se battront, et avec sauvagerie, contre une telle perspective.

Peu habitué à la communication, le régime syrien en a laissé le monopole à l’opposition.
Mais pas à n’importe quelle opposition. Car il existe en Syrie d’authentiques démocrates
libéraux ouverts sur le monde, qui s’accommodent mal de l’autoritarisme du régime et qui
espéraient de Bashar el-Assad une ouverture politique. Ils n’ont obtenu de lui que des
espaces de liberté économique en échange d’un renoncement à des revendications de
réformes libérales parfaitement justifiées. Mais ceux-là, sont trop dispersés, sans moyens et
sans soutiens. Ils n’ont pas la parole et sont considérés comme inaudibles par les médias
occidentaux car, en majorité, ils ne sont pas de ceux qui réclament le lynchage médiatisé du
« dictateur » comme cela a été fait en Libye.

Si vous vous vous informez sur la Syrie par les médias écrits et audiovisuels, en particulier
en France, vous n’aurez pas manqué de constater que toutes les informations concernant la
situation sont sourcées « Observatoire syrien des droits de l’homme » (OSDH) ou plus
laconiquement « ONG », ce qui revient au même, l’ONG en question étant toujours
l »Observatoire syrien des droits de l’homme.

L’observatoire syrien des droits de l’homme, c’est une dénomination qui sonne bien aux
oreilles occidentales dont il est devenu la source d’information privilégiée voire unique. Il n’a
pourtant rien à voir avec la respectable Ligue internationale des droits de l’homme. C’est en
fait une émanation de l’Association des Frères musulmans et il est dirigé par des militants

islamistes dont certains ont été autrefois condamnés pour activisme violent, en particulier
son fondateur et premier Président, Monsieur Ryadh el-Maleh. L’Osdh s’est installé à la fin
des années 80 à Londres sous la houlette bienveillante des services anglo-saxons et
fonctionne en quasi-totalité sur fonds séoudiens et maintenant qataris.

Je ne prétends nullement que les informations émanant de l’OSDH soient fausses, mais,
compte tenu de la genèse et de l’orientation partisane de cet organisme, je suis tout de même
surpris que les médias occidentaux et en particulier français l’utilisent comme source unique
sans jamais chercher à recouper ce qui en émane.

Second favori des médias et des politiques occidentaux, le Conseil National Syrien, créé en
2011 à Istanbul sur le modèle du CNT libyen et à l’initiative non de l’Etat turc mais du parti
islamiste AKP. Censé fédérer toutes les forces d’opposition au régime, le CNS a rapidement
annoncé la couleur. Au sens propre du terme…. Le drapeau national syrien est composé de
trois bandes horizontales. L’une de couleur noire qui était la couleur de la dynastie des
Abbassides qui a régné sur le monde arabe du 9è au 13è siècle. L’autre de couleur blanche
pour rappeler la dynastie des Omeyyades qui a régné au 7è et 8è siècle. Enfin, la troisième,
de couleur rouge, censée représenter les aspirations socialisantes du régime. Dès sa création,
le CNS a remplacé la bande rouge par la bande verte de l’islamisme comme vous pouvez le
constater lors des manifestations anti-régime où l’on entend plutôt hurler « Allahou akbar ! »
que des slogans démocratiques.

Cela dit, la place prédominante faite aux Frères musulmans au sein du CNS par l’AKP turc
et le Département d’Etat américain a fini par exaspérer à peu près tout le monde. La Syrie
n’est pas la Libye et les minorités qui représentent un bon quart de la population entendent
avoir leur mot à dire, même au sein de l’opposition. Lors d’une visite d’une délégation
d’opposants kurdes syriens à Washington en avril dernier, les choses se sont très mal
passées. Les Kurdes sont musulmans sunnites mais pas Arabes. Et en tant que non-arabes, ils
sont voués à un statut d’infériorité par les Frères. Venus se plaindre auprès du Département
d’Etat de leur marginalisation au sein du CNS, ils se sont entendus répondre qu’ils devaient
se soumettre à l’autorité des Frères ou se débrouiller tout seuls. Rentrés à Istanbul très
fâchés, ils se sont joints à d’autres opposants minoritaires pour démettre le président du CNS,
Bourhan Ghalioun, totalement inféodé aux Frères, et le remplacer par un Kurde,
Abdelbassett Saïda qui fera ce qu’il pourra – c’est à dire pas grand chose -pour ne perdre ni
l’hospitalité des islamistes turcs, ni l’appui politique des néo-conservateurs Américains, ni,
surtout, l’appui financier des Séoudiens et des Qataris.

Tout cela fait désordre, bien sûr, mais est surtout révélateur de l’orientation que les Etats
islamistes appuyés par les néo-conservateurs américains entendent donner aux mouvements
de contestation dans le monde arabe.

Ce ne sont évidemment pas ces constatations qui vont rassurer les minorités de Syrie et les
inciter à la conciliation ou à la retenue. Les minorités de Syrie – en particulier, les Alaouites
qui sont en possession des appareils de contrainte de l’Etat – sont des minorités inquiètes
pour leur survie qu’elles défendront par la violence. Faire sortir le président syrien du jeu
peut à la rigueur avoir une portée symbolique mais ne changera rien au problème. Ce n’est
pas lui qui est visé, ce n’est pas lui qui est en cause, c’est l’ensemble de sa communauté qui
se montrera encore plus violente et agressive si elle perd ses repères et ses chefs. Plus le
temps passe, plus la communauté internationale entendra exercer des pressions sur les
minorités menacées, plus les choses empireront sur le modèle de la guerre civile libanaise
qui a ensanglanté ce pays de 1975 à 1990.

Il aurait peut être été possible à la communauté internationale de changer la donne il y a un
an en exigeant du pouvoir syrien des réformes libérales en échange d’une protection
internationale assurée aux minorités menacées. Et puisque l’Arabie et la Qatar – deux

monarchies théocratiques se réclamant du wahhabisme – sont théoriquement nos amies et
nos alliées, nous aurions pu leur demander de déclarer la fatwa d’Ibn Taymiyyah obsolète,
nulle et non avenue afin de calmer le jeu. Il n’en a rien été. A ces minorités syriennes
menacées, l’Occident, France en tête, n’a opposé que la condamnation sans appel et
l’anathème parfois hystérique tout en provoquant partout – politiquement et parfois
militairement – l’accession des intégristes islamistes au pouvoir et la suprématie des Etats
théocratiques soutenant le salafisme politique.

Débarrassés des ténors sans doute peu vertueux du nationalisme arabe, de Saddam Hussein,
de Ben Ali, de Moubarak, de Kadhafi, à l’abri des critiques de l’Irak, de l’Algérie et de la
Syrie englués dans leurs conflits internes, les théocraties pétrolières n’ont eu aucun mal à
prendre avec leurs pétrodollars le contrôle de la Ligue Arabe et d’en faire un instrument de
pression sur la communauté internationale et l’ONU en faveur des mouvements politiques
fondamentalistes qui confortent leur légitimité et les mettent à l’abri de toute forme de
contestation démocratique.

Que les monarchies réactionnaires défendent leurs intérêts et que les forces politiques
fondamentalistes cherchent à s’emparer d’un pouvoir qu’elles guignent depuis près d’un siècle
n’a rien de particulièrement surprenant. Plus étrange apparaît en revanche l’empressement
des Occidentaux à favoriser partout les entreprises intégristes encore moins démocratiques
que les dictatures auxquelles elles se substituent et à vouer aux gémonies ceux qui leur
résistent.

Prompt à condamner l’islamisme chez lui, l’Occident se retrouve à en encourager les
maneuvres dans le monde arabe et musulman. La France, qui n’a pas hésité à engager toute
sa force militaire pour éliminer Kadhafi au profit des djihadistes et à appeler la communauté
internationale à en faire autant avec Bashar el-Assad, assiste, l’arme au pied, au dépeçage du
Mali par des hordes criminelles qui se disent islamistes parce que leurs rivaux politiques ne
le sont pas.

De même les médias et les politiques occidentaux ont assisté sans broncher à la répression
sanglante par les chars séoudiens et émiratis des contestataires du Bahraïn, pays à majorité
chiite gouverné par un autocrate réactionnaire sunnite. De même les massacres répétés de
Chrétiens nigérians par les milices du Boko Haram ne suscitent guère l’intérêt des médias et
encore moins la condamnation par nos politiques. Quant à l’enlèvement et la séquestration
durable de quatre membres de la Cour Pénale Internationale par des « révolutionnaires »
libyens, elle est traitée en mode mineur et passe à peu près inaperçue dans nos médias dont
on imagine l’indignation explosive si cet enlèvement avait été le fait des autorités syriennes,
algériennes ou de tel autre pays non encore « rentré dans le rang » des « démocratures », ces
dictatures islamistes sorties des urnes.

A défaut de logique, la morale et la raison nous invitent tout de même à nous interroger sur
cette curieuse schizophrénie de nos politiques et nos médias. L’avenir dira si notre
fascination infantile pour le néo-populisme véhiculé par Internet et si les investissements
massifs du Qatar et de l’Arabie dans nos économies en crise valaient notre complaisance face
à la montée d’une barbarie dont nous aurions tort de croire que nous sommes à l’abri.

Nice le 27 juin 2012

Alain Chouet

« Our coverage of the Arab Spring was over-excited, admits BBC » : Head of news admits reporters may have failed
to explore both sides of the story. Countries where regimes were not overthrown were ignored, says BBC Trust
report by former UN director of communications. Two thirds of mobile footage and other user-generated content
was broadcast without any caveats

« La sortie de crise au Sahel passe par une refondation de la relation franco-algérienne » de Richard Labévière.
« Une analyse de la crise syrienne » de Frédéric Pichon in Cahiers EPEE, Xenophon n°24, publié le 29.6.2012.
« Les ambiguïtés du « Printemps arabe » : Texte publié sur les site internet de l’association des anciens des services

spéciaux de la défense nationale ( ) (2011) « Où en est Al-Qaida » : Table ronde au Sénat sur le thème : le

29.01.2010.
« L’Association des Frères musulmans : Chronique d’une barbarie annoncée » (2006) –« The Association of
Muslim Brothers »

« Introduction à l’Atlas Mondial de l’Islam activiste » (2006)
« Violence islamique : quels acteurs ? quelles menaces ? quelles réponses ? »
« L’Islam confisqué : Stratégies dynamiques pour un ordre statique » (Texte publié en 1994 in « Moyen Orient :

migrations, démocratisations, médiations » sous la direction de Riccardo Bocco et Mohammed Reza Djalili aux
Presses Universitaires de France).

Déclaration du Directeur Général Adjoint du Figaro

Nous devons nous garder des amalgames: seulement moins de 3% des musulmans
sont considérés comme extrémistes. Il est vital d’être vigilant et de contrôler et expulser
les imams qui endoctrinent avec fanatisme.

Thierry Desjardins
> > > > > > Journaliste et Reporter, né en 1941,
> > > > > > Directeur général adjoint du Figaro.
> > > > > > Auteur d’ un nombre considérable d’ ouvrages politiques.
> > > > > > Lauréat de l’Académie française.
> > > > > > Prix Albert Londres 1975.
> > > > > > Prix Louis Pauwels 2000.

Déclaration du Directeur Général Adjoint du Figaro

Il serait grand temps que nous nous apercevions -enfin- qu ‘une nouvelle guerre de religion a éclaté et, cette fois, à l’échelle planétaire.

Les Islamistes massacrent les chrétiens en Egypte, en Irak, aux Philippines, en Indonésie, au Pakistan, au Nigeria, un peu partout.

Malraux avait dit : « Le XXIème siècle sera religieux ou il ne sera pas ».

On a bien l’ impression que ce siècle qui commence va voir le déchaînement sans pitié d’ un Islam renaissant, voulant dominer le monde et faire payer à la civilisation chrétienne les quelques siècles pendant lesquels elle a régné sur la planète.

Cette haine du chrétien dépasse de beaucoup tous les problèmes de la foi. En s’ attaquant aux églises, aux prêtres, aux religieuses, aux fidèles, les islamistes veulent abattre la civilisation occidentale, la démocratie, le capitalisme, ce qu ‘ils appellent le « néo-colonialisme », la parité hommes-femmes, les Droits de l’Homme, le progrès tel que nous le concevons.

Le XXème siècle a été marqué par l’ affrontement Est-Ouest, le bloc communiste contre les pays « libres ».

Marx, Lénine et Staline se sont effondrés d’ eux-mêmes sous les incohérences, bien souvent monstrueuses, de leur idéologie.

Mais ils ont aussitôt été remplacés par Allah et son Prophète.

Le Coran a pris la place du Communisme, le drapeau vert de l’Islam celle du drapeau rouge, les imams prédicateurs des mosquées celle des commissaires politiques.

Le XXIème siècle sera une guerre sans merci car les foules immenses du Tiers-monde islamisé (et des banlieues de nos grandes métropoles)sont autrement plus dangereuses que ne l’ ont jamais été les chars du Pacte de Varsovie.

Nous pleurons, avec nos larmes de crocodiles habituelles, les coptes massacrés à Alexandrie et les chrétiens assassinés à Bagdad.
Mais nous restons les bras ballants

Il faut bien dire qu’ on voit mal ce que nous pourrions faire. Ce n’ est plus guère le temps des croisades et nos dernières expériences en Afghanistan ou en Irak (où nous commençons à regretter la belle époque de Saddam Hussein qui savait, lui, au moins, faire respecter la laïcité baasiste) n’ ont pas été très concluantes, c’ est le moins qu’ on puisse dire. Il est bien loin le temps où Napoléon III pouvait envoyer un corps expéditionnaire protéger les maronites du Liban que massacraient les Druzes.

Mais au moins restons lucides et surtout arrêtons de ressortir une fois de plus la fameuse « repentance » qui nous sert désormais pour maquiller toutes nos lâchetés.

Hier, un imbécile de service nous a longuement expliqué à la télévision que si les islamistes égyptiens massacraient les coptes c’ était parce que ces chrétiens de la vallée du Nil étaient « les représentants de l’Occident », les ambassadeurs de la culture européenne », les symboles vivants du capitalisme, du néocolonialisme, du dollar et du coca-cola. En un mot, les ultimes survivants de l’ époque coloniale.

Autant dire, à l’ en croire, que les Islamistes avaient parfaitement raison de vouloir éliminer ces survivances d’ un passé détesté.

L’ imbécile était, en plus, un inculte*. Les coptes sont les descendants du peuple des pharaons. « Copte » veut dire « égyptien ». Ils étaient sur les bords du Nil bien avant la conquête arabe et musulmane. s’ ils sont plus nombreux au sud, entre Assiout et Assouan, c’ est précisément parce qu’ ils ont fui les cavaliers conquérants venus d’Arabie. Ils avaient leurs églises bien avant que nous ne construisions nos cathédrales.

On peut d’ ailleurs dire exactement la même chose de tous les chrétiens d’Orient qu ‘ils soient catholiques (de rite d’Antioche, de rite syriaque comme les maronites libanais, de rite byzantin, de rite arménien, de rite d’Alexandrie) ou « non chalcédoniens » comme les coptes, ou orthodoxes (ayant leur patriarcat soit à Istanbul, soit à Alexandrie, soit à Jérusalem, soit à Damas). Tous sont « chez eux » dans ces pays-là depuis des millénaires, certains parlant encore alarmée, la langue du Christ. En faire des ambassadeurs de l’Occident, des représentants du capitalisme colonial est évidemment une absurdité.

Même si, en effet, ils sont « de culture chrétienne ». Mais ils l’ étaient avant nous. Nous ne pouvons rien faire pour les protéger, mais au moins ne les trahissons pas en reprenant à notre compte les accusations odieuses de leurs assassins

Nous pouvons les accueillir, comme nous nous devons d’ accueillir tous ceux qui sont persécutés. Beaucoup ont déjà fui leur pays.

Mais, en tous les cas, ne continuons pas à nous boucher les yeux, à parler de «l’ amitié islamo-chrétienne », d’ un « Islam à l’ occidentale», de « la cohabitation harmonieuse des trois monothéismes ».

Soyons intransigeants avec les règles de notre laïcité , mais ne nous laissons entraîner ni vers la stigmatisation ni vers la discrimination (surtout si elle devait être « positive », comme le souhaitent certains), car ce serait, évidemment, faire le jeu des fanatiques

Aujourd’hui, la grande mode est d’évoquer, d’invoquer à tout bout de champ « les années les plus sombres de notre histoire ». C’est souvent absurde et parfois odieux. Mais s’il y a une leçon qu’il ne faut jamais oublier c’est bien celle de Munich, Churchill avait dit : « Ils ont préféré le déshonneur à la guerre et ils auront les deux ».

Il ne faut jamais tenter de pactiser avec ceux qui vous ont déclaré la guerre.

A la Grèce, nous devons surtout notre raison logique.
A Rome, nos maximes de droit et de gouvernement.

Mais à l’Evangile nous devons notre idée même de l’homme.
Si nous renions l’Evangile, nous sommes perdus.
Jean de Lattre de Tassigny