Vous voulez une liste exhaustive de tous les ennemis d’Israël, lisez le Psaume 83

Moins connu que les prédictions apocalyptiques sur Gog et Magog dans Ezéchiel (38-39), le psaume 83 פג PaG est intéressant dans la mesure où il point du doigt tous les ennemis la d’Israël. Ce psaume est récité lors du jeune de Gedalia qui marque l’assassinat du dernier Gouverneur de Judée, et la fin de toute souveraineté juive en terre d’Israël. Le Roi David demande à Hashem de punir ses ennemis mais aussi de les faire revenir à Lui. Citons les passages qui nous intéressent

Car voici, tes ennemis s`agitent, Ceux qui te haïssent lèvent la tête.
Ils forment contre ton peuple des projets pleins de ruse, Et ils conspirent contre ceux que tu protèges.
Venez, disent-ils, exterminons-les du milieu des nations, Et qu`on ne se souvienne plus du nom d`Israël!
Ils se concertent tous d`un même coeur, Ils font une alliance contre Toi;
Les tentes d`Edom et les Ismaélites, Moab et les Hagaréniens,
Guebal, Ammon, Amalek, Les Philistins avec les habitants de Tyr;
L`Assyrie aussi se joint à eux, Elle prête son bras aux enfants de Lot.

Qui sont-ils et quel est leur objectif ?

Moins connu que les prédictions apocalyptiques sur Gog et Magog dans Ezéchiel (38-39), le psaume 83 פג PaG est intéressant dans la mesure où il point du doigt tous les ennemis la d’Israël. Ce psaume est récité lors du jeune de Gedalia qui marque l’assassinat du dernier Gouverneur de Judée, et la fin de toute souveraineté juive en terre d’Israël. Le Roi David demande à Hashem de punir ses ennemis mais aussi de les faire revenir à Lui. Citons les passages qui nous intéressent
Leur premier objectif consiste à éliminer Israël et leur stratégie est double : d’abord les exterminer physiquement et les exclure territorialement, puis, faire en sorte que l’on ne se souvienne plus du nom même d’Israël. Comme le dit si joliment Ahmadinejad : « effaçons-les de la carte du temps et du Livre de l’Histoire ». Passe encore l’envie furieuse d’anéantir les Juifs qui occupent, selon les ennemis d’Israël, la Terre promise (ne surtout pas lire exclusivement « Musulmans », il y en a bien d’autres qui se réjouiraient de la disparition physique d’Israël – il convient surtout d’effacer jusqu’au souvenir d’Israël. Cela revient à provoquer une amnésie collective, une perte de mémoire qui devrait se traduire par la disparition de tous les ouvrages qui traitent d’Israël et de tout ce qui s’y rapporte, mais aussi, de tout ce qui touche à Israël ou aux Juifs dans Recherche Google. Imaginez-vous : n’importe quelle recherche dans Google, Yahoo ou tout auteur moteur de recherche, qui inclurait le nom d’ « Israël » donnerait : pas de résultat, effectuer une nouvelle recherche. Ou alors, Google vous proposera de remplacer « Israël » par un mot approchant ; genre « Ismaël ».

On est toutefois en droit de se demander si c’est bien Israël qui est la cible prioritaire ou bien Celui qui les protège ? En effet le psaume 83 de préciser : ils font alliance contre Toi.

Les ennemis du Nom, de Hashém, font alliance contre Celui qu’ils haïssent parce que, dans leur naïveté et leur bêtise extrêmes, ils Le considèrent, non pas comme le D. Un unique ; donc par définition aussi le leur, mais comme le Protecteur d’Israël. Annihiler Son peuple, revient à s’approprier dieu.. Il s’agirait d’une forme de jalousie, ou, comme le diraient certains, de la recherche du père.

Ma thèse est confirmée par la dernière phrase du Psaume qui nous explique que l’objectif final de David est : Qu`ils sachent que toi seul, dont le nom est l`Eternel, Tu es le Très Haut sur toute la terre!

Le Psaume vise en effet, non seulement à demander le châtiment des méchants comploteurs, mais, faire en sorte à ce que ces haineux ignorants et jaloux, comprennent une fois pour toutes que le D. protecteur d’Israël est l’ETERNEL UN, et, qu’il n’y a pas à contester Ses desseins.

Voyons maintenant quels sont les partenaires en présence :

Les tentes d`Edom, les Ismaélites, Moab, les Hagaréniens, Guebal, Ammon, Amalek, les Philistins avec les habitants de Tyr. Et comme cela ne suffisait pas, l`Assyrie aussi se joint à eux, elle prête main forte aux enfants de Lot.

Commençons par les Philistins que le psaume associe aux habitants de Tyr. Les Philistins ont, tous temps, occupé une bande côtière le long de la Méditerranée, plus ou moins longue selon les époques mais guère plus large. La ville de Tyr ou Tsur, qui en hébreu et en arabe signifie la même chose, soit « Rocher » A noter que Tsur est l’un des multiples noms attribués à D. Tsur Israël, le Rocher d’Israël.
La ville de Tyr au sud Liban existe depuis la nuit des temps. Y vivent aujourd’hui quelques 40.000 Libanais, dont un large contingent du Hezbollah.
Le Psaume 83 associe les Philistins et les habitants de Tyr qui sont pourtant distants de quelques centaines de kilomètres. Eloignés géographiquement mais unis par la même volonté de détruire Israël, Le Hamas à Gaza, lire en terre de Philistin, est lié par le cœur au Hezbollah qui siège et sévit à partir du Liban. Donc, le roi David qui a vécu 10 siècles avant l’ère ordinaire, nous parle de l’actualité quotidienne au Proche-Orient, en insistant sur le lien étroit entre Les Palestiniens de Gaza et le Hezbollah au Liban, associé à la Syrie et financé par l’Iran.

Gebal, soit Jbeil en arabe et Byblos en grec, est située à au nord de Beyrouth. Il s’agit d’une des villes les plus anciennes du monde (-5000 ans avant l’ère ordinaire). Le roi David la considère au même titre que Tyr, associée aux Philistins et farouchement hostile à Israël

Les Ismaélites. Nous les connaissons bien, surtout si vous avez lu mon Essai « Ismaël et ses frères ». Ce sont les descendants du fils aîné et aimé d’Abraham et de Hagar, la servante de Sarah. Ils ont investi la Péninsule arabique et la plupart des Etats du Proche et Moyen-Orient jusqu’au confins de l’Inde. Leur rejeton le plus célèbre est Mahomet, dont les descendants et ceux qui se réclament de lui, ont fait une belle carrière, instaurant au passage une religion particulièrement intolérante, bien que largement inspirée par le Judaïsme. L’or noir qu’Allah a bien voulu enfouir dans leurs terres leur permettent de financer Al Qaeda et autres mouvements djihadistes de tout poil.

Les Hagaréniens. Sont donc les fils de Hagar et leurs descendants. Mais il ne peut s’agir des enfants conçus par Abraham et Hagar. Nos sages, Ibn Ezra en particulier, nous expliquent qu’après avoir été chassée par Abraham, Hagar eut un autre mari avec qui elle eut des enfants ; qui, par définition sont les demi-frères d’Ismaël. A ne pas confondre avec les frères d’Ismaël que mit au monde Ketoura, la femme qu’épousa Abraham après la mort de Sarah, et que nos sages s’accordent à associent à Hagar.

La disproportion numérique entre les descendants de Hagar, qui sont légion, et le pauvre Itshak, fils unique d’Abraham et de Sarah, ancêtre des Hébreux est criante. Citons Voltaire dans son dictionnaire philosophique à l’entrée « Abraham ».

Le fait est que la race d’Ismaël a été infiniment plus favorisée de Dieu que la race de Jacob. L’une et l’autre race a produit à la vérité des voleurs ; mais les voleurs Arabes ont été prodigieusement supérieurs aux voleurs juifs. Les descendants de Jacob ne conquirent qu’un très-petit pays qu’ils ont perdu ; et les descendants d’Ismaël ont conquis une partie de l’Asie, de l’Europe & de l’Afrique, ont établi un Empire plus vaste que celui des Romains, et ont chassé les Juifs de leurs cavernes, qu’ils appelaient la terre de promission.

Les Tentes d’Edom. L’énumération des ennemis d’Israël dans le psaume 83 commence par Edom et plus précisément par ses tentes. Rappelons qu’à l’époque biblique, Edom est un peuple situé au sud-est d’Israël, soit dans le haut Néguev et dans la Jordanie actuelle. Ce peuple descend d’Esaü, le frère jumeau de Jacob/Israël, à qui il en veut à mort pour s’être fait chiper le droit d’aînesse. Le Psaume mentionne les tentes d’Edom et les Ismaélites. Les tentes se rattachement donc à Edom et non aux Ismaélites, ce qui est bizarre dans la mesure où à cette époque, tous ce braves gens habitaient sous des tentes. Pourquoi alors mentionner les tentes pour les Edomites seuls et pourquoi ne pas mentionner seulement Edom, comme sont mentionnés les autres peuples ? Qu’apporte le mot « tentes » ?

Je n’ai trouvé auprès des commentateurs aucune explication, je suis donc contraint d’en imaginer une. Les Edomites ou Iduméens selon certains – soit les descendants d’Esaü, dit Edom le Rouge – furent effectivement dans l’antiquité un peuple installé à l’est et au sud de Beer-Shéva, mais, la tradition nous apprend que leurs descendants coopérèrent, sous le règne d’Hérode, avec les Romains puis, oeuvrèrent à la grandeur de Rome, lire la Chrétienté, lire les peuples occidentaux qui s’en réclament. La tradition juive nous apprend que nous vivons encore sous l’exil d’Edom, qui sera le dernier des quatre peuples oppresseurs qui auront asservi Israël. Le Roi David, visionnaire, ne se contente pas de nous décrire la situation géopolitique de son époque, mais nous décrit, dans sa vision prophétique, la fin des temps, ou, pour ne pas chagriner certains, fait de la prospective. Les tentes d’Edom, à mon sens, ne désignent pas seulement les habitations précaires de cette peuplade du Néguev mais se rapportent aussi à toutes les demeures d’Edom par la suite, jusqu’à nos jours. J’aime assez cette explication qui cadre bien avec la puissance acquise par l’Occident-Edom. La Torah ne nous dit-elle pas : Une nation sera plus forte que l’autre et l’aîné (Esaü) servira le plus jeune (Israël). (Genèse 25 :23). La Torah manifestement fait référence aux temps futurs, dans la mesure où, depuis deux mille ans nous assistons exactement à l’inverse.

Moav et Amon occupent à l’époque biblique la partie orientale du Jourdain. La capitale d’Amon fut jadis Rabat-Amon, comme l’est aujourd’hui Amman, la Capitale de la Jordanie. Donc rien de nouveau sous le soleil depuis l’époque du Roi David et bien avant lui, d’ailleurs. J’associe volontairement ces deux peuples car ils sont issus du même père. Dans la tradition juive ils sont nommés « fils de Loth ». La Genèse attribue à ces deux peuples des origines incestueuses; en effet, après la destruction de Sodome et Gomorrhe, les deux filles de Loth pensèrent à tort que, que l’humanité tout entière allait être anéantie et que c’était à elles de repeupler le monde. Elles enivrèrent leur père, couchèrent avec et devinrent enceintes. La plus jeune enfanta un fils, qu’elle appela Ben Ammi, soit « fils de mon peuple », d’où les Amonites. L’aînée enfanta aussi un garçon, qu’elle appela Mo’Av ; soit « de mon père ». Il s’agit des Moabites. Rappelons que Loth fut le neveu d’Abraham, qu’il quitta avec lui leur ville natale pour se rendre en Canaan. L’oncle s’installa à l’ouest du Jourdain et le neveu préféra la Transjordanie. La Torah clairement exclut Amon et Moav, pourtant cousins, de la communauté d’Israël.
Certains exégètes, dont je ne suis pas, associent Ammon et Moav au Cananéens, mettant tout ce beau monde dans le même sac. Le Roi David, qui reconnaissons le, connaissait bien les ennemis d’Israël, n’inclut pas les Cananéens dans sa liste et ne demande pas leur tête à D. Les Cananéens, dont sont issus les Palestiniens du Fatah (raccourci rapide mais pas vraiment inexact), ne sont ni les ennemis d’Israël, ni ses cousins non plus. Ils sont des voisins avec qui bon gré mal gré il faut s’entendre. A signaler, qu’à l’inverse de tous les autres peuples cités dans le Psaume, ils ne disposaient pas du temps du roi David d’une entité territoriale qui leur fut propre. De là à dire que les Cananéo-palestiniens n’ont jamais existé en tant que peuple et Etat constitué, il n’y a qu’un pas que je franchis allègrement. De cette évidence découle d’ailleurs tous les problèmes que nous connaissons aujourd’hui : La Palestine dont on nous rabat des oreilles ne peut exister que dans le territoire des Philistins (voir plus haut) et certainement pas en Cisjordanie.

Revenons aux neveux Ammon Moav et à tous les autres cousins qu’a pu connaitre Israël ou qui se réclament d’une parenté avec lui, et disons tout net : Israël n’a pas de cousins, ni des neveux, ni des frères et pas de sœurs. Il est fils unique et entend le rester. Les Musulmans ont beau se réclamer d’Abraham qui, selon eux, fonda la Mecque, les Chrétiens ont beau prétendre que leur prophète descend du roi David, par un père charpentier, Joseph, qui techniquement ne pouvait pas être son père. Tous ceux qui peu ou prou réclament une filiation avec Israël ne sont pas Israël et, par conséquent, n’ont aucune part dans son destin ou sa trajectoire.

Amalék ou la tribu des nomades Amalécites attaque les Hébreux dans le désert du Sinaï aussitôt après l’Exode d’Egypte, en s’en prenant en priorité aux faibles et aux traînards. Plus tard, le roi Saül épargné Agag, descendant d’Amalék, ce qui lui vaudra de sérieux ennuis. Les exilés du premier Temple, nous raconte le Livre d’Esther, faillirent être exterminés par Haman, fils de Hamedata, descendant d’Agag.

En fait Amalék représente l’ennemi archétypal des Juifs quel que soit l’époque et le lieu. C’est de cet Amalék là que parle le Roi David, celui de son époque, des époques qui l’on précédé et surtout de celles qui suivront. Il ne s’agit pas d’un quelconque chef bédouin mafieux du Sinaï mais de tous les ennemis irréductibles d’Israël et des Juifs à travers le temps et l’espace.

Sur ce, et comme si cela ne suffisait pas, voilà que l’Assyrie se joint à tous les protagonistes cités pour leur prêter main forte. L’Assyrie a contrôlé des territoires immenses qui s’étendaient sur tout ou partie de l’Irak, la Syrie, le Liban, la Turquie et l’Iran. Les ennuis des Hébreux commencent quand Salmanazar V (727-722) détruit le royaume d’Israël et exile les 10 tribus. Aujourd’hui, près de 3000 après, l’Assyrie moderne composée de l’Iran de la Syrie du Liban et du Hamas menace de rayer Israël de la carte.

Qu’est-ce qui a changé fondamentalement entre l’époque davidienne et notre époque ? Absolument rien ! Le Psaume 83 nous fournit la liste exhaustive des ennemis d’Israël, ceux qui le ceinturent aujourd’hui et ceux qui leur viennent en aide. Ces derniers, je veux parler de l’Assyrie-Iran qui œuvre à sa destruction, et d’Edom-Amalék, couard et indifférent au mieux, objectivement associé,au pire, par sa passivité aux pires ennemis d’Israël.

Merci Melekh David pour ta liste exhaustive de nos ennemis d’hier et d’aujourd’hui et pour ton esprit prophétique; On attend impatiemment ton successeur.

Dhimmitude quand tu nous tiens!!!

Ce type doit être un « parachuté ». Il est impossible qu’un strasbourgeois soit con à ce point….

Absolument superbe!!!!!!!!!!!, un morceau d’anthologie.

S’il y avait un Nobel de la connerie, il serait gagnant d’avance.

LE CON du jour… hors concours !…Plus con que lui tu meurs.

Le-Con-du-Jour

Un Strasbourgeois en colère

« Mieux vaut fermer sa gueule et risquer de passer pour un con, plutôt que de l’ouvrir
et ne laisser ainsi aucun doute à ce sujet. »
(Desproges ou Dac ou les deux )

Je ne suis pas étonné, car dans une autre ville, des parents ont du faire une pétition pour que la saucisse soit remise au menu de la cantine.

Motif de la suppression : les enfants musulmans se mettaient à aimer la saucisse dixit le maire

La diversité n’est pas facile ; Dans certains collèges, on a tenté les buffets ; Des enfants non belges se servaient en frites parce qu’ils aimaient cela.

La Marseillaise revue et corrigée depuis François Hollande.

En cette époque de film de série Z et de journal satirique, il m’a paru opportun de publier un pastiche de la Marseillaise (puisque la liberté d’expression permet de tout dire) je ne souhaite pas jeter de l’huile sur le feu, juste détendre un peu l’atmosphère.

Que ceux qui se sentent visés lèvent le doigt, ça les changera de rester au garde à vous dans leur dhimmitude.

La Marseillaise revue et corrigée.

Eli d’Ashdod

Romney contre Obama vis-à-vis d’Israël

par Daniel Pipes
National Review Online
5 septembre 2012

http://fr.danielpipes.org/11931/romney-obama-israel

Version originale anglaise: Romney vs. Obama vis-à-vis Israel
Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert

«Le président Obama a jeté des alliés comme Israël sous le bus.»[Expression idiomatique signifiant sacrifier une personne (souvent un ami ou un allié) qui ne mérite pas un tel traitement (NDLT)] C’est ce que Mitt Romney , candidat républicain à la présidentielle, a déclaré dans son discours très médiatisé d’acceptation de l’investiture de son parti, la semaine dernière, répétant une phrase d’argot pour parler de sacrifier un ami pour des raisons égoïstes. Romney avait utilisé cette phrase avant, par exemple en mai 2011 et en janvier 2012 . Cette critique d’Obama s’inscrit dans une critique républicaine qui ne cesse pas. Plus précisément, plusieurs autres candidats à la présidence récents ont utilisé ou approuvé cette même phrase du « bus » vis-à-vis d’Obama et Israël, y compris Herman Cain en mai 2011, Rick Perry,[gouverneur républicain du Texas (NDLT)] en septembre 2011, Newt Gingrich en janvier 2012, et Rick Santorum [sénateur républicain de Pennsylvanie (NDLT)] en février 2012.

1879

                Barack Obama a pointé un doigt vers Benyamin Netanyahou en 2008.

Ces attaques républicaines à propos des relations d’Obama avec Israël ont plusieurs implications importantes pour la politique étrangère américaine. Tout d’abord, en dehors des nombreuses questions liées au Moyen-Orient, Israël, et Israël seul, conserve un rôle permanent dans la politique électorale américaine, influençant la façon dont un nombre important d’électeurs – et pas seulement juifs mais aussi arabes, musulmans, chrétiens évangéliques, conservateurs et libéraux – feront leur choix de vote pour le président.

Deuxièmement, les attitudes envers Israël servent de test préliminaire pour les points de vue sur d’autres questions relatives au Moyen-Orient: Si je connais vos opinions sur Israël, j’ai déjà une idée de votre façon de penser sur des sujets tels que la politique énergétique, l’islamisme, les guerres en Irak et en Afghanistan, l’AKP [Adalet ve Kalkinma Partisi , parti de la justice et du développement, parti du centre droit au pouvoir en Turquie depuis 2002 (NDLT)] qui dirige la Turquie, l’accumulation du nucléaire iranien, l’intervention en Libye, la présidence de Mohamed Morsi en Egypte, et la guerre civile syrienne.

Troisièmement, la critique républicaine d’Obama montre un changement radical dans ce qui détermine les attitudes envers Israël. La religion était autrefois la clé, avec les juifs, ardents sionistes et les chrétiens moins engagés. Aujourd’hui, en revanche, le facteur déterminant est la vision politique. Pour discerner le point de vue de quelqu’un sur Israël, la meilleure question à poser n’est pas «Quelle est votre religion? » mais « Qui voulez-vous pour président? » En règle générale, les conservateurs réagissent plus chaleureusement à l’égard d’Israël et les libéraux plus froidement. Les sondages montrent que les républicains conservateurs sont les sionistes les plus ardents, suivis par les républicains en général, ensuite viennent les indépendants, les démocrates, et enfin les libéraux démocrates. Certes, Ed.Koch, l’ancien maire de New York, a également déclaré, en septembre 2011, que Mr. Obama « a jeté Israël sous le bus », mais Koch, 87 ans, représente la vieille garde qui n’existe plus du parti démocrate. La différence entre les partis s’agissant du conflit israélo-arabe est en train de devenir aussi profonde que le sont leurs divergences sur l’économie ou sur les questions culturelles.

Mitt Romney, Benjamin Netanyahu

                De grands sourires entre Mitt Romney et Benyamin Netanyahou, amis depuis 1976, en juillet 2012.

Quatrièmement, comme Israël devient de plus en plus un problème qui sépare les démocrates des républicains, je prédis une réduction du soutien des deux partis à Israël –ce qui a fourni à Israël un statut unique dans la politique américaine et a soutenu des organisations comme le Comité des Affaires Publiques Israélo-Américaines (American Israel Public Affairs Committee -AIPAC). Je prédis également que Romney et Paul Ryan, en tant que conservateurs traditionnels, seront à la tête d’un gouvernement le plus chaudement partisan jamais connu d’Israël, surpassant de loin les deux gouvernements de Bill Clinton ou de George W. Bush. Au contraire, si Obama devait être réélu, s’ensuivra la façon la plus glaciale dont puisse être jamais traité Israël par un président américain.

Obama écoutant avec déférence Edward Saïd lors d’une manifestation de la communauté arabe à Chicago, mai 1998.
Le dossier constipé d’Obama ces trois ans et demi vis-à-vis d’Israël sur des sujets comme les Palestiniens et l’Iran aboutit à cette conclusion, mais c’est conforme à ce que nous savons à propos de son passé avant son entrée en haute politique électorale en 2004, en particulier son association avec les anti-sionistes radicaux. Par exemple, Obama a écouté avec déférence Edward Saïd en mai 1998 et il est resté sans réagir lors d ‘une fête d’adieu en 2003 pour l’ex-attaché de presse de l’OLP [aux USA] Rashid Khalidi alors qu’ Israël était accusé de terrorisme contre les Palestiniens. (En revanche, Romney est un ami de Benyamin Netanyahou depuis 1976.)

Révélateur aussi est ce que Ali Abunimah, [un journaliste américain palestinien co-fondateur d’electronic Itifada (NDLT)] un extrémiste anti-israël basé à Chicago, a écrit à propos de sa dernière conversation avec Barack Obama au début de 2004, alors que c’était au milieu de la campagne des primaires pour l’investiture démocrate au Sénat américain. Abunimah a écrit que Mr. Obama l’a chaleureusement accueilli et a ensuite ajouté: « Hé, je suis désolé, je n’en dirai pas plus sur la Palestine en ce moment, car nous sommes dans une course aux élections primaires qui est difficile .J ‘espère que lorsque les choses seront plus calmes je pourrai être plus.franc.  » Plus: se référant à des attaques d’Abunimah contre Israël dans le Chicago Tribune et ailleurs, Obama l’a encouragé avec [ces mots] «Continuez votre bon travail! »

Quand on remet cela dans le contexte de ce qu’Obama a dit hors micro au président russe d’alors, Dmitri Medvedev, en mars 2012 (« Ceci est ma dernière élection. Et après mon élection, j’aurai plus de marge de manoeuvre») et dans le contexte d’ aversion d’Obama pour Netanyahou, il serait sage de supposer que, si Obama gagne le 6 novembre, les choses vont «être plus calmes» pour lui et il pourra enfin «être plus franc» à propos de la soi-disant Palestine. Alors les problèmes d’Israël vont vraiment commencer.

Thèmes connexes: Israël, Politique étrangère américaine

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Les voeux du Rav AMAR à l’occasion de ROSH HACHANA

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Je vous ai souvent parlé des réalisations du Rav AMAR d’ASHDOD :

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La fabuleuse aventure des enfants d’Ashdod

A la veille de ROSH HACHANA, vous trouverez ci-dessous le message des voeux du RAV AMAR.

Eli d’Ashdod

Chers amis,

Shalom Uvraha!

Tout d’abord, mes meilleurs voeux pour vous et votre famille pour cette nouvelle année de santé, bénediction et réussite.

Nous prions et souhaitons vous voir tres bientôt en Israël, et ainsi avoir la chance de vous accompagner au Kotel pour une prière.

Je m’adresse a vous en une période d’incertitude pour l’Etat d’Israël.

Notre objectif est d’élever sans cesse la voix de la croyance et ainsi déspérer que Notre Père qui est dans les cieux, accomplisse sa promesse, comme il est dit dans la Bible : ses yeux seront rivés sur la terre d’Israël, et ce, pendant toute l’année, de son début a sa fin.

Ceci nous permettant de croire que la Terre d’Israël est le lieu le plus sur et protégé sur cette terre grâce a sa protection divine.

Comme tous les ans, Irgun Kesher, fera tout son possible pour s’assurer que les enfants juifs, de toute origine, continueront a être les garants de notre nation tout en leur enseignant le sens et les valeurs du judaisme et ce dans la joie, la fraternité et l’amour.

Ceci est notre grand projet annuel, donner l’opportunite a des milliers d’enfants, d’apprendre le sens de nos fêtes et de réaliser la particularité de notre peuple.

Jusque là, 4,200 enfants juifs ont participés a nos projets.

Nous vous convions a rentrer dans le lien ci-dessous pour y voir notre galerie de photos

kesher exposition tichri 5773:

Irgun Kesher investit beaucoup de temps et d’efforts pour atteindre le plus haut degrés de reussite de notre but commun, cependant, pour y réussir pleinement, nous avons besoin de votre aide et de votre soutien, car sans eux, nous n’y arriverons pas.

Le budget nécessaire au projet des fêtes de Tishrei, qui permettra à 4200 enfants de vivre cette expérience, est de 100,000 sheqqalim (20.000 €).

Avec l’aide de chacun d’entre vous, nous atteindrons le but et pourrons recevoir tous les enfants et écoles désirant participer a cette aventure.

Nous avons besoin de vous pour rappeler et enseigner aux enfants d’Israël leur racines et valeurs.

Le futur de notre Etat est dans ces enfants, faisons en sorte qu’ils sachent et qu’ils sentent a quel point eêre juif est significatif.

AM YISRAEL CHAI!

De la part du Rav M. Amar.

« Nous transformons vos dons en Actions »

Notre centre communautaire et les Institutions KESHER, vous remercient du fond du cœur pour votre générosité.

Votre versement est déductible de l’ISF ou de votre IRPP à hauteur de 66% de vos dons du montant de vos dons. A l’ordre de « les amis de KESHER ».

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Un CERFA vous sera envoyé dès réception de votre contribution.

Pour toute information contacter nos bureaux :
EN ISRAEL – Rue Tel HAY 9 Ashdod – 08 867 6678
EN FRANCE – les amis de KESHER – 14 VILLA DU BEL AIR – 75012 PARIS
tel: 01 43 43 40 70 – [email protected] www.ikesher.org

TIZKU L’EMITZVOT!

Un événement international que toutes les communautés juives dans le monde ne devront pas rater

 

machiah1

C’est un événement international que toutes les communautés juives dans le monde ne devront pas rater, car cette initiative peut aider la venue du Machiah selon la confirmation de nombreux Rabbanim dans le monde.

Une date à retenir :

Le 23 septembre 2012, ou le 7 Tichri (calendrier hébreu)

Une prière juive COLLECTIVE et pour la paix dans le monde, pour la venue du Machia’h, sera dite en même temps dans plusieurs pays comme Israël, France, New York, Los Angeles, Sydney, …
Tous les Juifs , religieux ou pas, croyant ou pas, laïc ou athée ne devront pas rater cet événement unique dans l’histoire juive qui été demandé par de nombreuses personnalités et guides spirituels sépharades comme ashkénazes!

Il suffira de dire une courte phrase dans la langue QUE VOUS PARLEZ et de mettre avant une pièce de tsedaka (charité pour les pauvres) dans une boite POUR LES PERSONNES DANS LE BESOIN.

Ce petit effort pourra mettre fin à toute souffrance et accueillir la révélation du Nom de Hashem (D.ieu) Avec les bénédictions de grand Tsaddik Rabbi Kaniewsky d’Israël, du Rav Sitruk, du Rav Pinto et bien d’autres encore !

Voici ci dessous la vidéo qui explique pour tous les pays que doit-on faire exactement ce 23 septembre. Pour les français, la minute 03:51 est la partie française de ce film ainsi que la minute 06:58 pour Paris.

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=O50fLtr0yqI

La Phrase que devront dire les français le 23 septembre à 17h00 précise est la suivante (sans oublier de mettre une pièce à la Tsédeaka ) :

« Maitre de l’Univers, nous, enfants d’Israël te demandons le Machiah afin de nous délivrer maintenant de cet exil et de nos souffrances et que ton nom dans le monde amène la Paix »

Vous pourrez aussi découvrir dans la minute 10:15 de cette vidéo un message de l’ancien Grand Rabbin de France, Haim Joseph Sitruck qui confirme que cet événement ne doit pas être oublié de votre agenda !

Il nous explique que le prière collective prime sur la prière individuelle et que les évènements graves aujourd’hui, nous conduisent a demandé tout ensemble comme une seule personne la venue du Machiah. Cette initiative pourra activer la délivrance de notre peuple et sa Guéoula.

Partagez cet article très important et appelez au téléphone, par facebook, internet tous vos amis et famille afin que nous soyons tous ensemble pour ce jour très important !

RENDEZ VOUS LE 23 SEPTEMBRE :

Paris : 17:00H

London : 16:00H

Israel : 17:00H

Los Angeles : 08:00H

Montevideo : 11:00H

New York : 11:00H

D’autres horaires sont sur la vidéo et pour d’autres questions, allez sur le lien source, en bas !

Source : www.Facebook.com / AllJewsAsOne (pour imprimer le dépliant dans votre langue, copiez la prière ou un message texte dans votre langue)
Partagez nos articles avec la mention OBLIGATOIRE et Active : http://alyaexpress-news.com/

La bombe à retardement des Soviétiques s’appelle l’OLP!

Guerre froide et perestroïka, des dizaines de milliers de documents volés

Guerre froide et perestroïka, des dizaines de milliers de documents volés
Ils expliquent comment les Russes avaient décidé de détruire Israël, avant-poste des Américains, par la main des Arabes.

Gorbatchev le dernier des parrains des soviets !

Révélation : documents volés au Kremlin


Rappel :
Selon Ion Mihai Pacepa, ancien chef de la Securitate roumaine, dans son livre The Kremlin Legacy, c’était, un jour de 1964 où « nous avons été convoqués à une réunion conjointe du KGB, à Moscou ». Le sujet était d’importance : « il s’agissait de redéfinir la lutte contre Israël, considéré comme un allié de l’Occident dans le cadre de la guerre que nous menions contre lui ». La guerre arabe pour la destruction d’Israël n’était alors pas susceptible d’attirer beaucoup de soutiens dans les « mouvements pour la paix », satellites de l’Union Soviétique. Il fallait la redéfinir.
L’époque était aux luttes de libération nationale. Il fut donc décidé que ce serait une lutte de libération nationale : celle du « peuple palestinien ». L’organisation s’appellerait OLP : Organisation de Libération de la Palestine. Des membres des services syriens et des services égyptiens participaient. Les Syriens ont proposé leur homme pour en prendre la tête, Ahmed Choukeiry, et il fut choisi. Les Egyptiens avaient leur candidat : Yasser Arafat. Quand il apparut que Choukeiry ne faisait pas l’affaire, il fut décidé de le remplacer par Arafat, et, explique Pacepa, celui-ci fut « façonné » : costume de Che Guevara moyen-oriental, barbe de trois jours de baroudeur. « Il fallait séduire nos militants et nos relais en Europe ».
Quarante et quelques années après, l’opération de séduction apparaît avoir été un total succès. Non seulement la « lutte de libération nationale du peuple palestinien » apparaît comme juste et légitime, mais nul ne met plus en doute l’existence d’un peuple palestinien. Personne n’ose dire que ce peuple a été inventé de toutes pièces uniquement à des fins de propagande : personne ne semble vouloir se souvenir de ce que la création du peuple palestinien était un outil de la lutte de l’Union Soviétique contre l’Occident pendant la guerre froide.
Et de fait : la lutte de libération nationale inventée par le KGB a fait du chemin : il y a eu les accords d’Oslo et la création de l’Autorité Palestinienne en Judée-Samarie. Il y a eu surtout, avec Oslo, la reconnaissance par un gouvernement israélien du « peuple palestinien », invention du KGB, invention qui a débouchée sur l’idée de « territoires palestiniens occupés » par Israël. Il y a eu l’émergence du Hamas, puis, après la chute de l’Union Soviétique, l’insertion d’une dimension islamiste dans le conflit.
Nous sommes aujourd’hui dans un moment où la branche islamiste tient Gaza et où la branche issue de l’OLP, à Ramallah, essaie d’obtenir une reconnaissance internationale à l’ONU, et l’a obtenue à l’Unesco, avec le soutien de pays tels que la France.
Le Printemps Arabe de la guerre froide

Des documents volés au Kremlin montrent que les soviétiques, ainsi que Gorbatchev, sont à l’origine de beaucoup des conflits actuels au Moyen Orient.
Le récit dominant de l’histoire contemporaine du Moyen-Orient met l’accent sur les détériorations engendrées dans la région par la colonisation européenne et accepte comme un truisme le fait que les anciennes puissances coloniales ont donné priorité à la protection de leurs intérêts matériels, le pétrole par dessus tout, plutôt qu’à la dignité et à l’auto-détermination des habitants de la région. C’est ainsi que la décolonisation bâclée eut pour résultat une instabilité sans fin.
Le plus difficile à résoudre des conflits régionaux auquel cela donna lieu – celui entre Arabes et Israéliens – est attribué dans ce récit à la réticence d’Israël à accéder aux aspirations nationales palestiniennes : cette guerre a remplacé les colonisateurs européens en tant que « seigneurs » s’ingérant dans la région.
C’est ainsi que la région est devenue un terrain fertile pour le radicalisme, intensifié par la rivalité des deux super puissances dans la guerre froide.
Puis vint Michaël Gorbatchev, un réformateur occidentalisé. Enfin la guerre froide prenait fin. Un nouvel ordre mondial était à portée de main.
Mais cette sagesse conventionnelle n’est elle pas absurde, n’est-elle pas qu’une idée reçue ?
L’exilé russe, Pavel Stroilov, fait référence à cela dans son livre à paraître « Derrière la Tempête du Désert ».
« Pas un mot n’en est vrai » écrit-il. « C’est l’empire soviétique – pas l’empire britannique – qui est responsable de l’instabilité au Moyen Orient ».
Stroilov, historien vivant actuellement à Londres, a fui la Russie en 2003 après avoir subtilisé 50 000 documents top secret au Kremlin dans les archives de la Fondation Gorbatchev où il travaillait comme chercheur. Il avait accès aux archives depuis 1999 mais Gorbatchev lui avait refusé la permission de copier les documents les plus importants. Ayant observé comment l’administrateur de réseau introduisait le mot de passe dans le système, Stroilov fut à même de copier les archives et de les envoyer de par le monde en différents endroits sûrs.
Les copies de Stroilov comportent des centaines de transcriptions de discussions entre Gorbatchev et des dirigeants étrangers, des politiques et des diplomates(les originaux sont toujours sous scellés sous la pression du Kremlin).
Il y a des notes du Politburo et d’autres relatives à des réunions de haut niveau, des notes écrites par les assistants de Gorbatchev, Anatoly Chernyaev, Georgy Shakhnazarov et par Vadim Medvedev membre du Politburo.
Aucune ne fut accessible aux chercheurs indépendants, bien que quelques-unes furent publiées par la Fondation Gorbatchev mais dans une version lourdement censurée.
Stroilov a aussi subtilisé le journal (1972-1986) d’Anatoly Chernyaev, vice-chef du parti communiste de l’Union Soviétique et assistant principal de Gorbatchev pour les affaires internationales entre 1986 et 1991. Il a volé les rapports datant des années 1960 écrits par Vadim Zagladin, qui fut le patron du département international jusque 1987 et qui fut aussi le conseiller de Gorbatchev de 1987 à 1991.
(Stroilov s’appuie aussi sur la vaste collection de documents volée par le dissident soviétique Vladimir Bukovsky ainsi que sur les Archives de Mitrokhin, une collection de notes prises secrètement par le transfuge Vassili Mitrokhin au cours de ses 30 années de carrière comme archiviste au KGB dans le service de renseignement étranger.)
Le livre de Stroilov relatif à ces documents, dont beaucoup sont seulement traduits maintenant en Anglais, remet en question l’habituel cliché affirmant que les colonialistes occidentaux sont seuls à blâmer pour le chaos qui sévit dans la région.
Tous les conflits majeurs soutient-il, ont été causé par l’expansionnisme soviétique.
Le terrorisme et l’animosité enragée anti-israélienne en provenance du monde arabe sont d’inspiration soviétique.
Et les révolutions que nous voyons aujourd’hui étaient inévitables car les états-clients soviétiques étaient des régimes socialistes et tôt ou tard le socialisme épuise les économies et donc la patience des gens qui y vivent.
Stroilov se concentre sur les intrigues de Gorbatchev au Moyen Orient et explique le Printemps Arabe comme étant l’ « acte final de la guerre froide ».
Cette thèse est exagérée – Stroilov étant un peu trop séduit par sa propre collection pour admettre la complexité de ces événements – mais il y a néanmoins beaucoup dans ses archives pour étayer cette description. Les documents suggèrent clairement que beaucoup des conflits contemporains au Moyen Orient ont été fomentés par l’empire Soviétique, particulièrement durant les dernières années avant son éclatement.
Et les événements qu’il décrit ont eu un impact significatif sur l’état actuel de la région, du conflit en Iraq au processus de paix israélo-palestinien en passant par l’élaboration d’une alliance « de facto » entre l’Union Européenne et les états arabes. Peut-être, plus significativement encore, y a-t-il beaucoup ici pour suggérer que la réputation de Gorbatchev comme réformateur et libérateur appartient au passé.
Le livre de Stroilov suggère que la politique de Gorbatchev au Moyen Orient fut, du début à la fin, celle de la vieille école impérialiste du Kremlin.
Dès la fin de la première guerre mondiale, le grand centre d’intérêt du Moyen Orient a été le golfe Persique. Durant la guerre froide, l’Amérique et ses alliés en Europe et en Asie dépendaient à 90% de son pétrole pour couvrir leurs besoins énergétiques ; les pays en voie de développement seraient, eux, instantanément paralysés par une forte hausse des prix du pétrole. Mais pour les soviétiques, réussir à contrôler le golfe n’aurait pu se faire qu’au travers d’une agression militaire directe.
Après le retour des forces britanniques au Koweit en 1961 en vue de protéger l’émirat des ambitions de l’irakien Abd Al Karim Qasim – dont les ambitions sur le Koweit ont été temporairement réalisées par Saddam Hussein – il devint clair pour les soviétiques que l’Ouest ferait n’importe quoi pour défendre le pétrole.
Quel était alors le plan B ? C’était la « subversion et la destruction éventuelle d’Israël. »
Bien que moins bon que les champs pétroliers, Israël serait également une bonne cible. C’était la seule démocratie de la région, la plus grande puissance militaire dans le camp pro-occidental et effectivement la tête de pont de ce monde occidental.
Plus important encore, le processus même d’une croisade contre Israël offrait de fantastiques opportunités politiques. Un Israël assiégé signifiait effectivement des millions de juifs pris en otages par les camarades et la menace d’un génocide pourrait intimider l’Occident qui ferait de grandes concessions dans le golfe ou ailleurs.
D’autre part en faisant du conflit israélo palestinien le problème central du Moyen Orient, les soviétiques pourraient exploiter le nationalisme arabe, l’antisémitisme et même les sentiments religieux islamiques afin de mobiliser des soutiens à leur politique. En effet, sous la bannière de la solidarité arabe, l’influence socialiste dans la région grandissait bien au-delà des régimes socialistes et des partis communistes.
D’après le général Ion Mihai Pacepa, le transfuge le plus haut gradé du bloc soviétique, le nom de code pour cette opération contre Israël était « SIG » (Sionistskiye Gosudarstva, ou « gouvernement sioniste »)
Dans un article de la Revue Nationale, Pacepa rappelle une conversation qu’il a eue avec Youri Andropov, alors président du KGB, qui avait imaginé fomenter « une haine de type nazi envers tous les Juifs partout dans le monde islamique ». Nous aurons seulement à répéter que les Etats-Unis et Israël étaient des fascistes, des pays impérialistes-sionistes financés par de riches Juifs.
Détruire le grand Satan

Au milieu des années 1970, rappelle Pacepa, le KGB ordonna à ses agences sœurs de l’Est de faire parcourir le Moyen Orient par des agents de confiance, de les former à la désinformation et au terrorisme et d’exporter « une rage, une haine démente pour le sionisme américain ».
Ils saturèrent la région de traductions arabes du livre « les Protocoles de Sages de Sion » et de documents fabriqués par le KGB alléguant qu’Israël et les Etats-Unis avaient pour but de convertir le monde islamique en une colonie juive.Après la défaite des Egyptiens dans la guerre des six jours, les soviétiques en vinrent à un second concept : un affrontement militaire conventionnel avec Israël directement soutenu par l’URSS serait vu par extension comme une guerre avec l’Occident, et cela comportait le trop grand risque de dégénérer en guerre nucléaire. Un changement de tactique était nécessaire.
Le général Alexander Sakharovsky, puis le patron du renseignement du KGB, expliquèrent à leurs collègues d’Europe Orientale : « Le terrorisme devrait devenir notre arme principale ». Sakharovsky se vantait de dire que les détournements d’avions étaient sa propre invention ; il avait décoré son bureau avec une carte du monde, couverte de drapeaux, chacun d’entre eux indiquant un détournement réussi.
Bien que l’OLP ait réussi à rassembler les diverses organisations terroristes, « le quartier général suprême de l’ensemble du réseau était bien sûr le Kremlin » écrit Stroilov et « les preuves accumulées à ce stade, ne laissent aucun doute quant au fait que l’ensemble du système a été conçu par Moscou comme une arme contre l’Occident… »
Pacepa énumère des exemples d’actes terroristes parrainés par le KGB :
· Novembre 1969 : attaque armée contre les bureaux d’El Al à Athènes, 1 mort et 14 blessés
· 30 mai 1972 : attaque à l’aéroport Ben Gourion, 22 morts et 76 blessés
· Décembre 1974 : bombe dans un cinéma de Tel-Aviv, 2 morts et 66 blessés
· Mars 1975 : attentat dans un hôtel de Tel-Aviv, 25 morts et 6 blessés
· Mai 1975 : bombe à Jérusalem, 1 mort et 3 blessés
· 4 juillet 1975 : Bombardement place de Sion à Jérusalem, 15 morts et 62 blessés
· Avril 1978 : attaque à l’aéroport de Bruxelles, 12 blessés
· Mai 1978 : attaque d’un avion d’El Al à Paris, 12 blessés.
Les documents de Stroilov précisent que les soviétiques et les Syriens ont également pris part aux attentats qui ont détruit les casernes des marines américains au Liban en 1983.
Deux des documents de Bukovsky paraissent pour la première fois en anglais dans le livre Derrière la Tempête du désert.
Le premier est issu d’une note de Youri Andropov à Léonid Brejnev en 1974 détaillant une réunion du KGB avec la terroriste palestinienne Wadie Haddad. La note recommande que le gouvernement soviétique fournisse un soutien matériel au Front Populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP) de Haddad.
Le second est la transcription d’une réunion en 1984 du Politburo qui avait approuvé l’envoi d’armes et de munitions d’une valeur de 15 millions de roubles au Front démocratique pour la Libération de la Palestine en échange d’une collection d’art antique.
L’invention du terrorisme moderne : tout le crédit en revient au Kremlin.
Puis il y a eu la révolution iranienne de 1979. Encore une fois Stroilov sous-entend que le récit habituel que l’on en fait est faux. Ce n’était pas un soulèvement islamiste spontané mais plutôt une révolution communiste bien organisée qui a mal tourné. Il avait été planifié depuis la fin de la seconde guerre mondiale, lorsque les forces armées soviétiques s’étaient retirées d’Iran sous la pression occidentale en laissant sur place un immense réseau d’espionnage.
Le ratio standard des résidents appartenant au KGB est de un par pays ; en Iran les soviétiques en avaient près de 40. Ils ont travaillé pendant les 33 années suivantes à fomenter la révolution, en formant des illégaux provenant des républiques soviétiques afin qu’ils se fassent passer pour des membres de groupes ethniques iraniens.
Malheureusement pour eux ils ignoraient que Vladimir Kuzichkin, leur espion « clé » à Téhéran, avait été recruté par le MI6. Les britanniques partageaient avec la Savak les informations relatives à la révolution qui s’annonçait, mais trop tard. Entretemps la révolution était arrivée au sommet de sa force.
Les mollahs ont saisi les dossiers de la Savak et forts de ces informations ils ont arrêté jusqu’au dernier agent soviétique.
Une anecdote étrange apparaît dans le rapport de Stroilov : lors des derniers jours de guerre entre l’Irak et l’Iran, Khomeiny avait appris par la presse occidentale que Gorbatchev était un homme avec qui on pouvait faire des affaires, un grand réformateur. Apparemment confus, il envoya un ayatollah remettre une missive manuscrite à Gorbatchev.
Le texte est encore, hélas, inconnu des historiens écrit Stroilov, « mais dans un enregistrement on entend l’ensemble du Politburo rire aux éclats en le lisant. » Le contenu peut en être déduit dit-il, à partir des transcriptions du Politburo : Khomeiny avait proposé à Gorbatchev d’abandonner le marxisme et de se convertir à l’islam.
Cela, remarque Stroilov, « était à peine plus bête que l’attitude des faiseurs d’opinions occidentaux qui espéraient que Gorbatchev se serait miraculeusement transformé de communiste en démocrate. »
L’émissaire fut poliment remercié pour l’idée mais reçu l’assurance que le Kremlin et les ayatollahs continueraient de partager les mêmes objectifs visant à détruire le grand Satan : « Sans les subtilités diplomatiques » comme disait Gorbatchev, il expliqua aux ayatollahs comment les Américains et les Pakistanais étaient en train de miner les efforts déployés par les soviétiques en Afghanistan pour instaurer la paix et laissa sous-entendre qu’en dépit de la détente et du désarmement, il ne croyait pas aux assurances d’amitiés américaines. Ceci contrastait avec la sincérité des relations soviéto-iraniennes.
Bientôt les camarades et les ayatollahs remarqueraient qu’ils étaient totalement d’accord, non seulement concernant la situation au Moyen Orient, mais aussi au sujet de l’Afrique du sud, de l’Amérique latine, du désarmement Est-Ouest et plus spécialement concernant l’idée de transformer l’océan Indien en une « zone de paix », ce qui signifie en évincer les américains.
Les comités de travail soviéto-iraniens qui débattaient de ces questions se multiplièrent en 1989, tandis que les ministres des affaires étrangères Chevarnadze et Velayati eurent quatre réunions en six mois. L’énergie nucléaire y était répertoriée comme l’un des principaux domaines de coopération.
Trompés par Gorbatchev

Les arabes-rouges (Egypte, Libye, Syrie), comme Stroilov les appelle, étaient des régimes socialistes et des clients de l’Union Soviétique. Stroilov soutient que le président Hosni Moubarak n’a jamais complètement renié ses liens avec l’Union Soviétique et devrait être perçu comme le successeur de Nasser plutôt qu’un réformateur occidentalisé.
Par exemple en décrivant orgueilleusement à Gorbatchev les fruits de l’un de ses plans quinquennaux, Moubarak décrit à la fois sa réelle attitude envers les Etats Unis ainsi que sa vision étonnamment moderne concernant le remboursement de la dette.
« GORBATCHEV : Mais où donc avez-vous obtenu l’argent ? Le trouve-t-on dans le Nil ?
MOUBARAK : Nous avons dû emprunter beaucoup […] Tout le monde a des dettes actuellement […] Les Américains doivent de l’argent aux Japonais, mais Bush ne paie pas. Alors quoi ? Le Japon va déclarer la guerre aux Etats Unis ? J’ai dit à Reagan que l’Union Soviétique ne nous avait jamais fait payer le moindre intérêt pour l’argent qu’elle nous prête. Désormais nous n’empruntons plus d’argent aux Etats Unis. Nous n’acceptons plus que les aides non remboursables quand ils sont prêts à la donner […]
GORBATCHEV : Quelle est votre dette totale ?
MOUBARAK : 50 milliards de dollars […] Mais on peut toujours négocier les dettes et obtenir le report des paiements, encore et encore. De nos jours presque personne ne rembourse ses dettes. Je vous parle en toute franchise… »
Par la suite Moubarak a dit : « Je tiens à vous dire que nous continuons la coopération militaire avec les Etats Unis. Ils nous donnent une aide de 1,3 milliards de dollars. Nous ne pouvons pas nous en passer : nous avons besoin de pièces de rechange pour notre équipement militaire etc… Mais un jour les choses prendront une autre direction ; je vous dis cela en toute franchise. »
Enchanté d’entendre cela, Gorbatchev garda à l’esprit que détourner l’Egypte des Etats Unis était une chose réalisable. Pendant ce temps il travaillait sans relâche en vue d’unir les arabes rouges et d’expulser ainsi complètement les Etats Unis de la région.
Dans ces transcriptions, page après page, on le voit tendre vers cet objectif, en particulier dans ses rencontres avec Hafez El Assad :
GORBATCHEV « […] L’Union Soviétique, compte tenu des capacités dont elle dispose, est également prête à contribuer à l’unification des rangs arabes. Bien sûr nos ennemis ne manqueront pas de présenter nos honnêtes efforts comme une « conspiration de Moscou » ; nous devons donc agir avec précision et prudemment. Dans tous les cas vous pouvez compter sur notre soutien […] Un succès de cette cause serait une grande victoire historique, avec d’immenses conséquences. »
En 1986, comme le montrent les notes du Politburo, les Syriens rapportaient fièrement qu’ils avaient réduit à néant la perspective de paix entre Israël et la Jordanie, qu’ils avaient « coulé » la coopération entre la Jordanie et les Palestiniens et « effectivement bloqué » le plan de paix du président Ronald Reagan.
Gorbatchev les encouragea à poursuivre leurs efforts, glorifiant la défense syrienne, « forces progressistes » du Moyen Orient.
Gorbatchev pourrait à juste titre revendiquer d’avoir sapé les perspectives de paix dans la région durant les années 1980.
A l’époque, l’action dont les soviétiques étaient les plus fiers était cependant la première intifada. En avril 1988, Yasser Arafat se rendit à Moscou pour exposer son plan et en obtenir l’approbation.
Gorbatchev reconnut qu’il comprenait parfaitement les « tactiques de l’OLP qui utilisait de différentes formes de combat’ ».
Arafat fut très clair quant à ce qu’il entendait par là :
ARAFAT : « Nous continuons aussi la lutte sous d’autres formes, sur d’autres fronts. La lutte armée ne s’arrête pas dans le sud du Liban. Des tirs d’artillerie, des raids aériens, et d’autres actions ont lieu quotidiennement. »
Moscou a approuvé.
Mais l’ultime but, le nec plus ultra, restait le même : le Golfe, la bouée de sauvetage de l’Occident. Dans le « compte rendu officiel », comme Stroilov le désigne, la coopération soviéto-américaine visant à évincer Saddam du Koweit, a marqué la fin de la guerre froide et le début d’un nouvel ordre mondial.
En réalité, explique Stroilov, le plan de Gorbatchev « était de se ranger du côté de l’Ouest pour s’assurer qu’il aurait son mot à dire lors de la résolution de la crise ».
Il aurait alors utilisé cette position pour minimiser les dégâts causés par Saddam et faire avancer son propre programme au Moyen Orient. Parmi les objectifs de ce programme : remplacer le pouvoir de Washington par un « gouvernement mondial » favorable aux aspirations communistes. Les dirigeants du parti communiste italien ont été particulièrement enthousiasmés par cette idée :
« OKKETTO : L’ONU doit devenir un instrument du gouvernement mondial.
RUBBI : Berlinguer a parlé du gouvernement mondial dès le 15ème congrès du PCI.
OKKETTO : A cette époque, cela fit sourire beaucoup de monde dans le public.
GORBATCHEV : Chez nous aussi cela a fait sourire beaucoup de monde. Peut-être en effet que cela vaut la peine de songer à s’organiser les communistes, les sociaux-démocrates et quelqu’un d’autre pour travailler à une proposition d’accord constructive… Il ne s’agirait pas de propagande mais d’une réelle politique.
OKKETTO : Le chef de file des sociaux-démocrates allemands de l’Ouest, Willy Brandt, veut impliquer dans ce travail des représentants de partis, des hommes d’état et d’autres personnalités importantes, afin de discuter des problèmes dans des séminaires et des conférences.
GORBATCHEV : Arrangeons tout cela et consultons aussi Brandt et d’autres. »
Les archives de Stroilov détaillent avec précision la médiation soviétique concernant des négociations secrètes entre Washington et Bagdad au cours de l’automne 1990. Les super puissances arrivèrent apparemment tout près d’un accord en des termes assez extraordinaires : Saddam se retirerait du Koweit en échange d’un programme proposé par les soviétiques : tenir une conférence internationale parrainée par l’ONU destinée à aboutir au désarmement et au démembrement d’Israël.
Les documents montrent que Georges Bush père était en principe d’accord avec cet arrangement pour autant que le lien soit tenu secret.
« G.BUSH : Je suis d’accord avec tout ce que vous avez dit. Nous ne recherchons pas à recueillir des lauriers pour des victoires individuelles ou collectives dans le combat contre Saddam Hussein. Mais vous et moi voulons que le nouvel ordre prévale dans le monde à venir. Pour cela nous avons besoin de trouver une réponse telle qu’elle soit à même de fournir des garanties contre une agression dans le futur.
Comme je le vois, c’est exactement dans cette optique que beaucoup de dispositions de votre plan ont été conçues. »
Il voulait que Saddam Hussein se retire du Koweit d’une manière apparaissant comme inconditionnelle ; les Etats-Unis feraient alors pression sur Israël pour adhérer à « un plan de paix » en apparence sans rapport. Bush demanda à Gorbatchev de voir ce que Saddam en pensait. Saddam hésita : il serait d’accord à la condition que la transaction soit faite ouvertement.
Il est fascinant de comparer les transcriptions de Stroilov avec les mémoires écrites de Bush, Brent Scowcroft et James Baker. ***
Tôt ou tard, comme le remarque justement Stroilov, tous les régimes socialistes s’effondrent.
Il fait valoir que nous assistons aujourd’hui à l’effondrement de l’empire soviétique au Moyen Orient, un processus identique à celui observé en Europe dans les années 1989-1991. Mais contrairement aux despotes de l’Europe de l’est, les Arabes-rouges ont été autorisés à survivre.
Plutôt que d’évincer Saddam et de faire pression sur l’Union Soviétique – qui n’avait plus maintenant que quelques mois à survivre – pour qu’elle cesse d’imposer son influence au Moyen Orient, Bush s’employa prioritairement à apaiser Gorbatchev […] Selon Stroilov ces régimes auraient pu et auraient dû être renversés il y a 20 ans. Si cela n’a pas été le cas explique-t-il c’est parce que le Moyen Orient était le domaine que Gorbatchev était déterminé à conserver et parce que les Américains, naïvement séduits par son charisme, se sont laissés berner.
Si l’opération « Tempête du Désert » avait atteint Bagdad, la région serait un endroit tout à fait différent aujourd’hui. « Le plus grand secret (bien que ce soit une évidence) dans l’opération Tempête du Désert est que « les objectifs n’ont pas été atteints » écrit Stroilov.
Selon la directive 54 de la Sécurité Nationale, qui avait autorisé l’action militaire au moment où l’Iraq allait détruire des puits de pétroles koweitiens, « pour les Etats-Unis, remplacer l’actuel pouvoir en Iraq devenait un objectif explicite ».
Le 22 février 1991 Saddam a mis le feu à des puits de pétrole koweitiens. Alors pourquoi a-t-il fallu attendre 12 ans pour se débarrasser de lui ?
Parce que Gorbatchev et Mitterrand craignaient que le renversement de son régime ne procure aux Etats-Unis trop d’influence sur la région […]
Stroilov écrit « sans hésitation Bush a placé le nouvel ordre mondial au-dessus de tout. Les forces américaines se retirèrent, les rebelles furent massacrés, le régime de Saddam survécut».
Quand ils furent de retour douze ans plus tard, les experts du Département d’Etat conclurent : « quelle surprise, le régime de Saddam était assez populaire malgré tout ». D’autres experts ont blâmés la main invisible d’Al-Qaïda. Une autre école a souligné l’absence de traditions démocratiques dans l’histoire du monde islamique en général, et en Irak en particulier. Mais si vous reproduisez cette expérience dans un autre pays, le résultat sera exactement le même. Dites aux citoyens de se lever face à la tyrannie, promettez-leur un soutien des forces américaines et quand les massacres débuteront, quittez tranquillement le pays. Revenez 12 ans plus tard et constatez par vous-même si les habitants sont dans un état d’esprit pro-américain ou anti-américain.
Une dernière chose : bien que n’étant pas traitées longuement dans ce livre, les archives de Boukovski montrent clairement que les campagnes de désarmement nucléaire (CDN) au travers de l’Europe ont été largement financées par le bloc soviétique.
L’argent était récolté au travers des partis communistes ou d’autres organisations pro soviétiques.
La Baronne Catherine Ashton à été la trésorière de la campagne pour le désarmement nucléaire de 1980 à 1982.
Le CDN était notoirement secret quant à ses sources de financement et a refusé de soumettre ses comptes à un audit indépendant ; quand il a finalement été contraint de le faire, sous grande pression, les vérificateurs ont découvert que 38% de leur revenu annuel ne pouvaient pas être retracés jusqu’aux bailleurs de fonds. Will Howard, un membre du parti communiste de Grande Bretagne, était responsable de cette partie de la collecte de fonds.
La Baronne Ashton est aujourd’hui chef de la politique étrangère de l’Union Européenne et conduit les négociations entre le P5+1 et l’Iran.
Quel qu’en soit le résultat, nous pouvons certainement remercier le Kremlin pour cela aussi.
Et aujourd’hui nous avons Poutine !!!!
Document traduit par Jacques Vanzand (Bruxelles) rédaction Israel-flash – sources – levysimon – tabletmag

L’appréciation différente d’Israël par une journaliste et des musulmans

L’appréciation d’Israël par une journaliste du journal Le Monde, un média sensé rapporter l’information, et non la déformer pour véhiculer son point de vue.

Suivi de l’appéciation d’Israël par des musulmans cultivés et curieux, qui sont venus nous rendre visite pour se rendre compte par eux même des faits rapportés par des médias orientés, et par des Imams autoproclamés.

Le dernier en date de ceux-ci, vient de trainer en justice une fillette chrétienne au Pakistan, au prétexte qu’elle avait jeté des pages déchirées d’un Coran avec d’autres papiers, ce qui est un « blasphème passible de la lapidation », dans le but avoué de chasser les chrétiens du Pakistan.

La Cour vient d’inverser l’accusation le poursuivant pour blasphème, c’est l’arroseur arrosé.

Eli d’Ashdod

Israël vu par une journaliste du Monde

septembre 1st, 2012 Europe-Israel.org

Hier 31 août 2012, Le Monde publiait un article d’une certaine Hélène Sallon qui une nouvelle fois cloue aux piloris Israël en prétendant que c’est « l’Etat le plus raciste du monde développé » !
A partir d’un fait divers regrettable d’une bagarre entre jeunes arabes et jeunes juifs à Jérusalem, l’auteur stigmatise une nouvelle fois toute la société israélienne en oubliant qu’Israël est le seul pays du « monde développé » à permettre aux arabes d’élire leurs députés, d’avoir des juges à la Cour Suprême, d’avoir des généraux arabes…
Doit-on rappeler à cette journaliste sans scrupule, pisse copie anti-israélienne, que le racisme existe dans toute l’Europe ! Quelques exemples ?
L’augmentation des actes antisémites en France allant jusqu’au meurtre (attentat de Toulouse)…
L’augmentation des actes racistes contre musulmans en Grèce, en Espagne, en Allemagne, en Hollande, mais aussi en France…
L’augmentation des actes racistes « anti-blancs » en France…
Doit-on également rappeler l’augmentation des crimes contre les chrétiens et les juifs dans tout le monde arabo-islamique ? Pas une journée ne se passe sans que l’on déplore l’assassinat de chrétiens au « nom d’Allah ».
Le Monde, comme à son habitude, a beau jeu de stigmatiser Israël sur un fait isolé mais ne dira jamais un mot sur les récentes enquêtes effectuées auprès des arabes vivant en Israël qui confirment à plus de 70% qu’ils veulent rester israéliens même en cas de création d’un Etat Palestinien !
La réalité des arabes en Israël est tout autre que celle présentée dans cet article scandaleux : les arabes israéliens bénéficient des mêmes droits que tout citoyen juif israéliens.
Ils travaillent et occupent des postes importants dans toutes les strates de la société israélienne : c’est bien un arabe israélien, juge de la Cour Suprême, qui a condamné un ancien Président d’Israël à de la prison ! Il y même des généraux arabes israéliens dans l’armée israélienne !
Les arabes israéliens élisent leurs propres députés à la Knesset, ils sont actuellement plus de 12 députés arabes. Existe-t-il des députés arabes dans nos parlements nationaux en Europe ? Aucun.
De nombreux arabes israéliens sont des stars en Israël : dans le football, mais aussi dans le spectacle et il y a même eu plusieurs miss Israël arabes…
Vouloir noircir volontairement le tableau suite à un fait isolé, démontre cette phobie anti-israélienne qui règne chez certains journalistes français notamment dans la rédaction du Monde et de quelques autres organes de presse.
Certains journalistes français sont tellement acquis aux mensonges de la cause palestinienne qu’ils sont prêts à saisir à monter en épingle le moindre fait divers pour démontrer qu’Israël est un Etat raciste.
Contrairement aux vieilles démocraties européennes ankylosées, la société israélienne est une société vive et hautement évoluée qui n’hésite jamais à se remettre en cause quand de tels faits isolés voient le jour.
Le Monde devrait plutôt tourner ses regards vers les pays islamo-arabes, y compris au sein de la société palestinienne, où un racisme anti-chrétien et antisémite prolifère. Mais aussi au sein des pays européens où le communautarisme exacerbe toutes les formes de racisme.
Reproduction autorisée et vivement encouragée avec la mention et le lien ci-dessous
Christian De Lablatinière – © http://www.europe-israel.org/

Ces Musulmans de par le monde qui aiment Israël

Lire également cet article : Ces Musulmans qui aiment Israël et qui le disent ! :
Ces Musulmans qui aiment Israël et qui le disent !, par Sally

août 28th, 2012 CSL-Europe-Israël.org

« Liberté et Amitié pour Israël ! »
Sans doute pensez-vous, comme nous l’aurions nous-mêmes songé à la Rédaction CoolIsrael.fr, que ces propos auraient été prononcés par un Israélien lui-même ?
Or, il n’en est rien : Ces mots sont ceux de Ferhat Mehenni, poète et co-Fondateur de la Ligue algérienne des Droits de l’homme. Une voix qui compte en Algérie, l’artiste symbole de toute une génération. Ferhat s’est récemment fait porte-drapeau d’une contre-culture résolument émergente : « Le peuple kabyle est derrière nous, main dans la main avec nos amis israéliens », affirme-t-il à l’issue d’une visite de 4 jours à Jérusalem.
Cette nouvelle vague de pensée tend à être recensée auprès d’un nombre – désormais croissant – de citoyens Musulmans : Du Pakistan au Maroc, en passant par les reliefs de la Kabylie.
Ce mouvement d’amitié spontanée, ses acteurs l’entrevoient plutôt comme un véritable impératif. La volonté de rompre avec une pensée unique pousse ces voix, de plus en plus nombreuses dans les pays arabes, à s’élever pour affirmer leur amitié à l’égard d’Israël. Le poète jure ainsi qu’« Aimer un pays, c’est aimer le monde ».

Ce nouveau rapport à Israël qu’entretiennent de nombreux intellectuels du Proche-Orient, désormais regroupés autour d’un même blog « ARABS FOR ISRAEL », se fait aussi l’expression d’une ébullition culturelle. La presse apparaît, d’ailleurs, comme un des organes concernés.
• Dans l’absolu, la notion de liberté journalistique est évidemment bien relative selon la région du monde considérée. Il est certain que, bien souvent, les journalistes font figure de véritables baromètres de la liberté d’expression : Nabil Sharaf elDine, éditorialiste égyptien, confirme ainsi cet attrait pour la Nation israélienne toute entière.
Pour ce professionnel, « Israël apparaît aujourd’hui comme un havre de sécurité » un état où nous sommes assurés de travailler et d’informer dans la dignité, le tout avec la certitude « de revenir vivant ».
Son témoignage, recueilli par le Jerusalem Post, sonne comme un appel à l’union, un manifeste pour la confraternité « en bonne intelligence », conclut-il.
Faire face à l’hostilité, c’est tout d’abord la réalité de ces musulmans qui soutiennent Israël. Il ne s’agit ni de religion, ni d’une simple civilité, mais d’un lien amical qui se dessine.
Dans la vie civile, bon nombre d’autres engagements, de citoyens dits « lambda », sont à dénombrer.
Des voix s’élèvent hardiment pour défendre cette amitié à l’endroit d’Israël.
• Le professeur à la Faculté de Droit de Koweit City, Ahmed Al-Baghdadi, croit aussi à l’avènement de cette nouvelle ère.
Cet universitaire compare ainsi Israël à « un phare de démocratie (…) dans tout le Moyen Orient ».
Cet esprit, engagé en faveur des Arts et des Belles Lettres, avait tantôt défrayé la chronique en déclarant ouvertement « préférer voir étudiants et élèves apprendre le solfège plutôt qu’ils ne se penchent sur les saintes écritures ».
Le message de cordialité est donc bel et bien lancé.
• « La question qui se pose est souvent la même : Pourquoi suis-je l’ami des Israéliens ? » C’est ainsi que, Kassim Hafeez, musulman de 28 ans issu d’une famille pakistanaise, s’engage sur son propre blog en évoquant l’éclosion d’un phénomène de société.
Le jeune homme évoque, en premier lieu, son attirance pour l’énergie, la culture de la liberté qui règne en Israël mais aussi pour « cet état qui fait des pas de géant dans les domaines de la science et de la médecine ».
« Je suis musulman et j’aime Israel, mais ça n’a pas toujours été le cas. En fait, pendant de longues années j’ai été tout le contraire de ça ».
L’élément déclencheur ? « La lecture, bien évidemment ! », mais pas seulement.
« J’ai décidé de voir moi-même Israël, de me rendre dans ce si petit pays, me forger une opinion toute personnelle. Je suis arrivé à une situation où je savais que je ne découvrirais un pays, et peu importe le pays d’ailleurs, que de cette manière-ci. », affirme le jeune blogueur.
Ce voyage, Kassim l’entrevoit comme une preuve de liberté. Ce genre de voyage qui fait et qui vous défait, avec un enthousiasme non dissimulé.
Sa conclusion est sans appel : « Loin des clichés, je dirais que cette visite a changé ma vie. Je me suis retrouve face à une jeunesse vivante, un patrimoine culturel fascinant : des synagogues, des mosquées et des églises ».
Et qu’en est-il du facteur humain ? « J’ai rencontré un grand nombre d’Israéliens, de religion juive ou musulmane, qui vivent ensemble et pas seulement dans les grandes villes. D’autres minorités ont un rôle important dans tous les domaines de la vie en Israël, de l’armée jusqu’à l’appareil judiciaire. Ce fut une expérience extraordinaire qui m’a ouvert les yeux ».
Tous ces témoignages ont pour principal intérêt celui de soulever l’existence d’une « contre-culture » qui émerge à l’endroit d’Israël.
Cette nouvelle génération d’intellectuels, de journalistes, d’étudiants, de globe-trotters, et plus largement d’individus engagés, de confession musulmane, avance avoir rencontré pas mal d’obstacles sur la voie choisie.
Chacun nourrit cependant l’espoir que cet élan d’amitié pour Israël ne relève plus de l’ordre de la confidence.
Source : Cool Israël

Obama veut-il une deuxième Shoah ?

Bien sûr, Obama n’est pas musulman. Il est né musulman, a fréquenté une école coranique en Indonésie dans son enfance et une madrassa au Pakistan en 1981. Mais il est officiellement devenu Chrétien un peu plus tard en rejoignant la Trinity United Church of Christ de Jeremiah Wright, ancien de The Nation of Islam devenu adepte de la très gauchiste « théologie noire de la libération » théorisée par James Hal Cone. Il n’est pas resté Chrétien, puisqu’il ne fréquente plus aucune église depuis qu’il a quitté Chicago, qu’il fait la chasse aux signes religieux chrétiens dans tous les édifices publics américains et que lorsqu’il cite la Déclaration d’Indépendance, il saute soigneusement, et à chaque fois, le mot « Créateur ».
Il n’est pas juif, bien sûr. Il n’a cessé de fréquenter des Juifs à Chicago, mais ils étaient tous adeptes des idées qu’il avait faite siennes : celles de l’agitateur radical Saul Alinsky, celles de Karl Marx ou de Lénine, ou celles de Yasser Arafat. Obama, pour autant, n’est pas antisémite, non, pas vraiment, juste « antisioniste » comme diraient ses anciens amis Ali Abunimah et Rashid Khalidi, ou comme dirait celle qu’il a nommée conseillère spéciale pour la lutte contre l’antisémitisme, Hannah Rosenthal, qui déclarait en 2009 (je cite) : « il est important de faire une distinction entre les bons Juifs progressistes qui ne vivent pas sur la terre palestinienne et les Juifs Israéliens qui commettent quotidienne des atrocités au nom du colonialisme et de l’occupation ».
Etre « antisioniste » , assez anti-Chrétien, et très ouvert à l’islam en étant Président des Etats-Unis (demandez à Dalia Mogahed, Ingrid Mattson ou Rashad Hussain) n’est pas chose facile. Il faut procéder subtilement. Et c’est ce qu’a fait Obama. Il a réglé le dossier irakien en abandonnant le pays à l’Iran, mais l’a fait en proclamant que les troupes « rentraient à la maison », ce qui était sympathique, non ? Il a donné une date de départ des troupes américaines en Afghanistan et indiqué aux talibans à quel moment ils pourraient reprendre le pays en main. Là encore, les troupes allaient « rentrer à la maison ». Sympathique encore à l’évidence. Bien sûr, les règles d’engagement, la diminution des troupes sur place, ont multiplié le nombre des morts et des blessés américains laissés sur place, mais ce n’est qu’un détail.
Pour montrer qu’il était ferme face au terrorisme islamique, il a, dit-il, donné l’ordre d’abattre Ben Laden, sauf qu’il se révèle qu’il n’a pas donné l’ordre, que les services militaires avaient reçu consigne de prendre Ben Laden vivant, que Ben Laden était déjà agonisant, avec une balle dans la tête lorsque les soldats américains sont arrivés sur place : les soldats qui ont révélé cela dans un livre signé du pseudonyme Marc Owen (No Easy Day: The Firsthand Account of the Mission That Killed Osama Bin Laden) s’apprêtent à avoir de graves ennuis. Et il se vante ainsi d’avoir décapité Al Qaida, alors qu’Ayman Al Zawahiri, qu a replacé Ben Laden (et qui, comme je l’explique dans « Le désastre Obama» avait une autre stratégie que Ben Laden, stratégie mise en œuvre aujourd’hui) se porte très bien et agit dans une dizaine de pays en s’y rapprochant du pouvoir.
Pour montrer qu’il était un grand démocrate, il a soutenu le « printemps arabe » après avoir soufflé sur ses braises et a favorisé l’émergence de régimes islamistes en Tunisie et en Libye, au Yemen et en Egypte, dont le Président Morsi, présentement en train de transformer son pays en une sorte de Corée du Nord au bord du Nil (l’expression est de David P. Goldman) sera bientôt reçu à Washington, avec tous les honneurs dus à un « antisioniste ».
Pour le montrer plus encore, il soutenu les sanctions contre l’Iran, en se gardant de toute sanction efficace, et en ne demandant pas que les sanctions soient appliquées par des pays tels que l’Allemagne, la Russie et la Chine, et il n’a, par contre, pas soutenu le soulèvement de la population iranienne lors de la réélection truquée d’Ahmadinejad : Mahmoud Ahmadinejad a été réélu dans le cadre d’une élection truquée mais parfaitement démocratique, non ?
Pour montrer encore davantage qu’il était un grand démocrate, il a soutenu le « réformiste » Bachar Al Assad pendant des mois, le temps que celui-ci élimine ses opposants modérés et montre son réformisme en tirant dans la foule à l’arme lourde, puis discernant que ceux qui se soulevaient contre Bachar avaient le soutien de ses amis les Frères musulmans, il a hésité, et il hésite toujours : comment ne pas froisser la Russie, la Chine et l’Iran, alliés de Bachar ? Comment ne pas froisser les Frères musulmans et le Qatar ? Telles sont les questions. Comment ne pas fâcher le grand ami d’Obama dans la région, Recep Tayyip Erdogan, dont Obama admire le basculement vers un islamisme autoritaire ? Telle est la troisième question. La guerre en Syrie est maintenant une guerre par procuration entre islamistes chiites et islamistes sunnites où l’on trouve du côté chiite des gens du Hezbollah, des Gardiens de la Révolution iraniens, de l’armement russe, et du côté sunnite, outre les Frères musulmans, des factions d’al Qaida qui menacent maintenant de s’en prendre au Hezbollah au Liban même, puisque celui-ci soutient Assad. Le Qatar est toujours du côté des Frères musulmans et d’al Qaida, merci pour lui. L’Arabie Saoudite aimerait modérer les Frères musulmans sans y parvenir.
Pour montrer qu’il est un homme responsable, enfin, Obama ne s’est pas contenté de sanctions inefficaces contre l’Iran et d’un soutien à la réélection d’Ahmadinejad, il a laissé le régime avancer vers l’arme atomique à un train régulier, et tout en subtilité, a laissé se mener des négociations sur le sujet en en confiant la responsabilité principale à Catherine Ashton, de la superpuissance résolument anti-totalitaire appelée Union Européenne. Dès lors que parmi les négociateurs, il y avait des envoyés de Poutine, principal fournisseur de l’Iran en matière de nucléaire, les résultats étaient assurés.
Pour montrer qu’il entendait résolument lutter contre le « terrorisme » (pas le terrorisme islamique, non : pour Obama, il n’y a jamais de terrorisme islamique, cela va de soi) et oser réemployer le mot, terrorisme, après avoir longtemps parlé de « catastrophes provoquées par l’être humain », il a décidé de créer, en en confiant la responsabilité à Hillary Clinton, le Global Counterterrorism Forum, Forum Global de la lutte anti-terroriste, lancé le 22 septembre 2011 avec vingt huit autres pays, dont la Turquie, l’Algérie, le Nigeria, le Qatar, les Emirats Arabes Unis et le Pakistan, mais pas Israël, car, c’est bien connu, Israël ne subit aucune menace terroriste et n’avait aucune raison de se trouver inclus. D’ailleurs, dans toutes les énonciations de listes de pays victimes du terrorisme lors du réunion du Forum, jamais le nom d’Israël n’a été prononcé.
Pour montrer sans aucun doute qu’il comprenait qui étaient ses amis et ses ennemis, il a, après avoir pendant plus de trois ans tout fait pour déstabiliser le gouvernement israélien, pour l’isoler, pour le faire tomber, pour le contraindre à des négociations, partant du principe qu’il fallait un retour aux « frontières de 1967 » et un Etat Palestinien judenrein, confié au charmant couple Autorité Palestinienne Hamas (s’ils parviennent à s’entendre), ayant Jérusalem Est pour capitale, juré de son amitié envers Israël ( ce qui a convaincu Alan Dershowitz et quelques autres idiots inutiles). Et cette amitié est, à l’évidence, solide : les discours de Léon Panetta, ministre du démantèlement de la défense américaine, ces derniers temps, n’ont cessé de souligner que le temps pressait et qu’Israël devait accepter les propositions d’Obama ou prendre des risques inconsidérés, les propos du général Dempsey, chef d’état-major choisi par Obama, et qu’on pourrait appeler la « voix de son maître » ont souligné qu’Israël n’avaient pas les moyens militaires d’endommager gravement les installations nucléaires iraniennes, et que pour ce qui concernait les Etats-Unis, ils avaient le temps, ne percevaient pas la menace comme Israël, et n’avaient dès lors pas le même calendrier. Avec des amis comme ceux-là, qui a besoin d’ennemis ?
Ahmadinejad et Khamenei se sentent en position de force : le régime Assad continue à massacrer allègrement et le soutien de la Russie ne fléchit pas. Appliquant la théorie du cheval faible et du cheval fort, en cours dans le monde musulman, voulant qu’on se rapproche du cheval fort, et qu’on s’éloigne du cheval faible, ils ont organisé une réunion des pays non alignés qui, pour être officiellement non alignés n’en sont pas moins très orientés dans des directions très anti-occidentales. Ils ont accueilli les représentants de cent vingt gouvernements à Téhéran, leur ont tenu des diatribes résolument antisémites et génocidaires, promettant d’écraser Israël et d’exterminer le peuple juif israélien. Cela n’a pas empêché Ban Ki Moon, secrétaire général des Nations Unies de venir, d’écouter poliment et de faire quelques remarques elles aussi très polies, du style : « vous ne devriez pas parler d’extermination des Juifs de façon aussi ouverte, soyez un peu plus discret ». On est poli quand on incarne le « droit international » comme disent certains crétins, et on considère que des antisémites génocidaires ont voix au chapitre pour dire le droit international. Les autres invités présents ont eux aussi écouté poliment. Mohamed Morsi a fait des remarques impertinentes sur le régime Assad, mais a soutenu le droit de l’Iran à l’arme nucléaire (curieusement dans la presse française, on a noté les remarques sur le régime Assad, et pas celles sur le nucléaire).
Ahmadinejad et Khamenei ont l’appui (comment dit-on à C dans l’air, l’émission politiquement correcte, déjà ?) de la « communauté internationale » : c’est un appui tacite, bien sûr. Obama ne dit rien. Panetta et Dempsey ont parlé. Israël est seul.
Etre « antisioniste » en étant Président des Etats-Unis n’est pas chose facile, mais on peut y arriver.
Le gouvernement israélien va devoir trancher. Je pense que les paroles et les actes de mobilisation en Israël étaient destinées dans l’immédiat à tenter de contraindre Obama à bouger. Obama n’a pas bougé. Je pense qu’il ne bougera pas, ni avant l’élection du 6 novembre, ni, si par malheur il est réélu, après l’élection, en tout cas sous la forme de frappes. J’espère me tromper et songer qu’il bougera malgré tout, bien sûr. J’explique dans « le désastre Obama » ce que je pense être sa stratégie proche-orientale dans un éventuel deuxième mandat.
Le gouvernement israélien va devoir choisir entre agir, seul, avec tous les risques impliqués et ils sont grands (distances à parcourir, multiplicité des objectifs, risques d’attaques diverses), et ne pas agir, et se retrouver avec à sa proximité un Iran doté de l’arme nucléaire, de dirigeants fanatiques et haineux rêvant d’une deuxième shoah.
Si Israël décide d’agir, ce sera âpre et douloureux, et il est évident que, outre les retombées militaires et terroristes, les condamnations internationales seront unanimes : les Etats-Unis ne pourront rester inertes et seront nécessairement impliqués. Si l’action a lieu avant l’élection, Obama apparaîtra-t-il pour ce qu’il est, le responsable d’une situation qu’il a géré de manière ignominieuse, ou comme un chef de guerre ? Vu ce que sont devenus les grands médias américains, je ne trancherai pas. Et si Obama est réélu, sa détestation d’Israël pourra s’exprimer de manière moins feutrée.
Si Israël décide de ne pas agir, la possibilité sera qu’une administration Romney-Ryan remplace Obama, et cela changera radicalement la donne. La possibilité existe aussi, hélas, que l’administration Obama-Biden soit reconduite. Une frappe israélienne serait alors possible encore, mais peu de temps. Ensuite, très vite, Obama prendra position. Et ce ne sera pas dans un sens favorable à Israël.
Obama veut-il une deuxième shoah ? Je ne pense pas et, fort heureusement, Israël a les moyens de se défendre. Mais son comportement vis-à-vis de l’Iran, du monde islamique et d’Israël peut conduire à ce que certains se posent la question, et se demande quelles sont ses intentions à moyen terme.
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