Guerres contre le terrorisme par Israël et la France: le jeu des 15 différences
François Hollande a-t-il réuni les diplomates étrangers pour leur annoncer l’offensive au Mali ? NON
Les troupes françaises envoient-elles des tracts pour prévenir les populations civiles ? NON
Envoient-elles des SMS à ces mêmes populations afin qu’elles quittent les zones de combat ? NON
Sait-on combien les frappes françaises font de victimes civiles ? NON
Le gouvernement a-t-il exprimé le moindre regret pour les éventuelles victimes civiles ? NON
Les grands médias français critiquent-ils le gouvernement français pendant
l’offensive ? NON
Alarment-ils la population sur un retrait probable du soutien international ? NON
L’opposition française met-elle des conditions à son soutien à l’action du gouvernement ? NON
Les pays alliés de la France menacent-ils de lui retirer leur soutien ? NON
L’ONU a-t-elle lancé un appel à la France afin qu’elle fasse preuve de « retenue » dans son offensive ? NON
Laurent Fabius qualifie-t-il les islamistes maliens de « terroristes criminels » ? OUI
L’a-t-il fait concernant le Hamas lors de l’Opération « Colonne de Nuée » ? NON
La France justifie-t-elle l’utilisation de troupes au sol ? OUI
S’est-elle engagée à achever son offensive le plus rapidement possible ? NON
La France est-elle directement menacée à ses frontières par les terroristes musulmans du Mali ? NON
Par conséquent, on espère que les futurs dirigeants israéliens sauront quoi répondre aux donneurs de leçons français lorsqu’ils exprimeront « leur préoccupation», ou leurs « condamnations » lors de la prochaine opération anti-terroriste…
Sophie Chauveau
Publié le 29 janvier 2013 sur Facebook