Invitation à la pose de la première pierre du Centre Communautaire Khesher d’Ashdod

Chers amis de l‘association Kesher

SHALOM UVRACHA! Paix et bénédiction

Nous avons le plaisir de vous convier à la pose de la première pierre du Centre Communautaire de l’Association Kesher d’Ashdod. qui se tiendra le 22/08/2013 sous la présence du grand Rabbin d’israel le Rav Shlomo Amar.

Ce Centre qui sera un premier de ce genre en Israel nous permettra d’accueillir:

Au rez de chaussée sur 450 m2 comprenant:

-Un musée de 155 m2 pour dévoiler aux enfants leur identité juive. Dans ce musée se dérouleront toutes les activités culturelles, éducatives pour présenter l’histoire de nos fêtes et de la vie juive.

-Un video théâtre de 35 m2 plus un autre local de 32 m2.

5.000 enfants d’Ashdod ,et de l’agglomération en provenance de 220 ganim et écoles seront accueillis dans le mois précédant chaque fête.

-Au premier étage: les fidéles seront accueillis d’une manière confortable et chaleureuse dans la synagogue de 270 places.

Attenant à la synagogue le second étage abritera également les bureaux, salle de réunion et, chambre d’amis pour les invités d’un Shabbat.

 

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Vous pourriez nous aider en versant votre

ISF POUR LES AMIS DE KESHER :

Libeller votre chèque à : FHM

Et envoyer votre chèque à : OHR HANNA

14 Villa du Bel Air 75012 PARIS FRANCE

Un reçu Cerfa vous sera adressé par retour.

Cordial Chalom,

RAV M. Amar

Créateurs d’entreprise en Israël formation dédiée aux Olims francophones

Créer son entreprise en Israël? Formation dédiée aux Olims francophones.

De quoi s’agit-il?

Il s’agit d’une formation de 42 heures destinée aux Olim qui souhaitent créer leur entreprise ou auto-entreprise (travailler en indépendant) en Israël. En effet, il existe en Israël des formations subventionnées par le Ministère de l’Economie qui offre une aide précieuse aux nouveaux immigrants.

Ce programme est riche et permet d`acquérir des connaissances nécessaires pour réussir en Israël: questions administratives, financières, juridiques, marketing et autres.

Cette formation répond à un réel besoin et offre aux olims un vrai soutien et des outils concrets pour connaitre le marché israélien et pour pouvoir monter son business en Israël. C’est une excellente opportunité pour tous ceux qui veulent se lancer.

Quel statut choisir? Quelles sont les démarches administratives à envisager? Combien coute un comptable en Israël? Comment fonctionnent les bureaux de la TVA, impôt, Bitouah Leumi? Comment négocier un emprunt? Comment calculer le seuil de rentabilité? Comment créer une stratégie marketing? Comment trouver des clients sur internet?…toutes ces questions et autres seront abordées dans le cadre de la formation.

Le prix?

Seule une participation symbolique de 200 shekalims est demandée.

Début du prochain cycle : 28/5

Plus d’informations et inscription :

Contactez Mylene Rybski, coordinateur et formatrice en Marketing: 054-6323772 / [email protected]

Le public d’Ashdod est formidable, je n’aurai pas pu imaginer qu’il viendrait passionné ,aussi nombreux !

C’est ce que le Dr Robert Feldmann a confié à Patricia Hassoun le 9 mai dernier.

Ce soir là, Patricia Hassoun notre amie d’Ashdod Café site francophone de la ville d’Ashdod a organisé une conférence-débat sur l’eau à Ashdod.

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 Rony Sarfatti, Ingénieur et Expert dans le traitement des eaux, de la société israélienne IDE, leader mondial dans le dessalement d’eau de mer, a brillamment présenté aux 90 invités les différentes techniques de désalinisation, la répartition de la production (eau potable / eau à usage agricole), la part largement majoritaire prise par cette production par rapport à celle en provenance de Tibériade, son coût particulièrement compétitif sur l’exportation mondiale de ce savoir faire israélien aussi bien vers les pays industrialisés que vers ceux en voie de développement

Il a également insisté sur le potentiel de l’usine de dessalement d’Ashdod qui entrera en fonction en février 2014 et précisé qu’une cinquantaine de postes serait alors à pourvoir.

Le Maire d’Ashdod était représenté par Smadar Itzkovich et Shlomit Shohat, du département développement des industries et Eti Attias conseillère municipale en charge de la condition des femmes.

Ezra Banoun, qui représentait l’Association des Anciens Elèves des Grandes Ecoles et des Universités et a animé avec la fougue et la passion que nous lui connaissons le débat sur le Networking.

Le Docteur Robert Feldmann, Président de l’UFE-Israël avait tenu à venir de Tel Aviv pour encourager l’initiative de notre sympathique partenaire Ashdod Café et il est revenu enthousiasmé par cette soirée conviviale qui s’est terminé autour d’un buffet provençal.

Bravo à Patricia Hassoun pour cette courageuse et intéressante initiative qui est certainement le prélude à d’autres évènements de qualité à Ashdod !

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Pétition pour le retrait de la carte de presse de Charles ENDERLIN

Suite au rapport annoncé hier: Rapport officiel du Gouvernement israélien:
la « mort » de Mohamed Al Dura était bien une mise en scène.

Une pétition a été mise en ligne aujourd’hui même car il faut que le gouvernement israélien tire les conséquences de ce rapport et punissent comme il se doit les responsables désignés au premier chef dans l’article ci-dessus.

Il faut que cette pétition soit signée par le plus grand nombre, je vous engage non seulement à la signer, mais à la faire connaître.

http://enderlin.wesign.it/fr

partagez cet article sans modération, il est recommandé qu’il le soit d’une manière disproportionnée.

Eli d’Ashdod

Rapport officiel du Gouvernement israélien: la « mort » de Mohamed Al Dura était bien une mise en scène.

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Le vendredi 10 mai, l’hebdomadaire israélien Sof HaShavoua (l’édition du week-end du Jérusalem Post) a révélé que le gouvernement israélien allait prochainement publier un rapport sur l’affaire al Dura dans lequel il est clairement affirmé que la « mort » du petit Mohamed était une mise en scène.

Cela rejoint les conclusions qui avaient été émises depuis bien longtemps par le scientifique Nahum Shahaf, puis par le regretté Gérard Huber, par Stéphane Juffa et bien-sûr par Philippe Karsenty, qui a mené le combat en justice en France pour faire jaillir la vérité (la prochaine décision sera rendue par la Cour d’appel le 22 mai 2013).

Un revirement historique

C’est un revirement, et une information importante, car au départ, le gouvernement israélien avait admis que l’armée pouvait avoir abattu l’enfant, de façon non intentionnelle bien sûr. Puis, après enquête, l’armée avait conclu qu’elle n’avait pu toucher l’enfant, mais les dégâts étaient causés et les officiels israéliens n’avaient pas souhaité revenir sur l’affaire.

L’affaire Merah a changé la donne

Néanmoins, selon nos sources, il semblerait que les crimes de Mohamed Merah à Toulouse en mars 2012 aient changé la donne. En effet, pendant de nombreuses années, les Israéliens ont espéré que l’affaire se tasserait et qu’elle serait oubliée avec le temps.

Dans le même temps, des intellectuels, au premier rang desquels Philippe Karsenty, avaient insisté pour que l’Etat d’Israël revoit sa position compte tenu de l’utilisation massive de l’image de Mohamed al Dura dans le monde arabo-musulman et dans les médias occidentaux.

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Or, avant d’être abattu par les policiers français, le criminel de Toulouse a affirmé avoir tué des enfants juifs pour venger la mort des enfants palestiniens de Gaza ; d’autres faisant clairement référence à la « mort » de Mohamed al Dura.

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La révélation du rapport et de la teneur de ses conclusions est due au député Nachman Shaï qui a récemment interrogé le ministre de la Défense israélien, Moshe Yaalon. Ce dernier a révélé que la commission d’enquête a travaillé de façon discrète et scrupuleuse sous les ordres du général Yossi Kuperwasser. La commission était composée d’un grand nombre de spécialistes et d’experts scientifiques.

Une accusation grave contre France 2 et Charles Enderlin

Ce rapport officiel est une accusation grave contre France 2, Charles Enderlin et même pour la France, sa diplomatie qui a fait remettre au journaliste français la Légion d’honneur en 2009, et l’establishment français qui a toujours protégé le reportage mensonger de France 2. Pour mémoire, France 2 est une chaîne de télévision publique détenue à 100% par l’Etat français et dont le président est nommé directement par le Président de la République française.

Selon nos sources, les autorités françaises ont été informées en amont de la préparation de ce rapport mais elles n’ont pas souhaité coopérer.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : ©Â Claude Jeanderet pour www.Dreuz.info

Le Commentaire d’Eli d’Ashdod

Mais qui sont donc les menteurs dans cette affaire?

Les Arabes tout d’abord qui ont monté cette affaire de toutes pièces, c’était criant vu le nombre de journalistes et de fixeurs présents ce jour là alors que rien ne le justifiait.

Le fixeur de France 2 : extrait de mon article L’AFFAIRE AL DURA OU LE REGNE DES INCOMPETENTS

Cette opération médiatique a été filmée par un cameraman free lance Talal Abou RAHMA qui propose dans un premier temps son reportage à une chaîne américaine, conformément à la charte d’un bon journaliste, cette dernière demande des preuves de la mort de l’enfant, que le cameraman ne fournit pas, la chaîne américaine refuse de produire le film sur ses antennes.

Charles Enderlin ensuite qui a fait passer cette information sur France 2 sans la vérifier, à moins que son anti-israélisme notoire l’ait aveuglé.

L’affaire étant révélée par Philippe KARSENTY, il s’est entêté dans sa version.

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France 2 ensuite qui malgré des preuves flagrantes n’a jamais reconnu avoir publié un bidonnage.

Le CSA qui a toujours étouffé l’affaire.

Lorsque Daniel SHEK prend son poste d’Ambassadeur d’Israël à Paris, Philippe KARSENTY en tant que premier adjoint au maire à la mairie de Neuilly se présente à lui, Daniel SHEK qui est un ami intime de Charles ENDERLIN refuse de lui serrer la main, Philippe KARSENTY est considéré comme un homme non fréquentable.

En 2009 Charles ENDERLIN se voit remettre la légion d’honneur par le Ministre des Affaires Etrangères, Lorsque Philippe KARSENTY s’en émeut, on lui rétorque, mais il travaille pour nous depuis 20 ans!!!

A quel titre travaille t-on pour les Affaires Etrangères ? Serait-il une barbouze ? Serait-il le grand conseiller du Quai d’Orsay pour Israël ? Mais nous n’avons que faire de gens de son espèce, et surtout pas pour désinformer sur notre cher pays.

Que ce monsieur sache que le temps est révolu où il faisait la pluie et le beau temps car une nouvelle génération vient de se lever pour bouter dehors tous les malfaisants de son espèce.

Voici quelques affaires qui découlent de ce bidonnage :

12 Octobre 2000 trois soldats de Tsahal sont défenestrés à Ramallah.

Ben Laden commence à recruter.

11 Septembre 2000 attentat des Twin Towers. A New York 2750 victimes.

30 Janvier 2002 assassinat de Daniel Pearl au Pakistan.

C’est pour ces raisons sans doute de Charles ENDERLIN a été décoré.

19 Mars 2012 Mohamed MERAH abat sauvagement un Rabbin et trois enfants à Or Torah Toulouse en représailles de Mohamed Al DURA.

Plus récemment les frères TSARNAEV à Boston relèvent des mêmes raisons.

Philippe KARSENTY avec une vision précise de ces évènements s’est battu pendant des années pour faire entendre la vérité. Il a mis en place sur ses deniers personnels des procès en cascade, car France 2 ne veut pas accepter la vérité.

Au cours d’un appel où il avait perdu, Valérie HOFFENBERG grande amie de Charles ENDERLIN s’était réjouie lors d’une condamnation de Philippe KARSENTY, c’est ce qu’on appelle une grande amie d’Israël.

Lorsqu’on a un tel comportement, on ne peut pas accuser les autres de Lachon Hara, les Franco-Israéliens ne sont pas naïfs, ils ont une bonne mémoire, ils ne peuvent pas croire tout et son contraire à 1 an d’écart.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Eli d’Ashdod pour https://eli-d-ashdod.com/

La journée de Jérusalem, capitale d’Israël

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Hier, mercredi, était en Israël la journée de Jérusalem, destinée à célébrer la réunification de la ville en 1967. Cette journée est importante à mes yeux parce qu’elle constitue une réaffirmation de la souveraineté israélienne et juive sur la ville. Elle est importante aussi en ce qu’elle rappelle au monde que Jérusalem réunifiée est la capitale d’Israël, et l’est pour des raisons légitimes : Jérusalem est la ville essentielle du judaïsme, celle du Premier, puis du Deuxième temple, dont subsiste le Kotel. Elle est importante enfin parce qu’elle est l’occasion de rappeler l’histoire de Jérusalem. Je la retrace dans mon dernier livre, L’Etat à l’étoile jaune*. Je le fais, car elle n’a cessé d’être falsifiée au fil des siècles.

Les Romains ont prétendu faire table rase de Jérusalem. Les adeptes du Christianisme, cette religion qui doit tout au judaïsme et l’a néanmoins combattu, ont cherché à chasser les Juifs de la ville, et l’ont fait, plusieurs fois, avec la plus extrême violence. Les Musulmans ont conquis la ville et bâti des édifices religieux sur le mont du Temple. Jamais le lien entre les Juifs et Jérusalem n’a été rompu.

Au temps où les Britanniques ont géré le Mandat palestinien après le démantèlement de l’empire ottoman, ceux-ci ont fait accéder à la position de mufti, principale autorité religieuse islamique de la ville, un abject antisémite qui a travaillé ensuite pour Hitler, Amin Al Husseini. Le lien entre les Juifs et Jérusalem n’a pourtant pas été rompu, non.

Lorsqu’il a été décidé par les Nations Unies de partager les terres du Mandat palestinien, déjà amputé du territoire de la Transjordanie devenue Jordanie, la ville a été définie, ignominieusement, comme un « corps séparé » d’Israël : ceux qui se sont battus pour qu’Israël vive face aux troupes exterminationnistes arabes se sont battus aussi pour Jérusalem, et la partie Ouest de la ville a été israélienne. La partie Est a été annexée par la Jordanie qui y a pratiqué l’épuration ethnique et religieuse contre les Juifs et a transformé le Kotel en dépotoir. Le lien entre les Juifs et Jérusalem n’a pas été rompu, et une part de souveraineté juive a été rétablie sur la ville.

Lors de la guerre de 1967, ce qui s’est passé n’a pas été seulement une réunification. Cela a été une libération. La souveraineté juive a été établie sur toute la ville. Et parce qu’Israël est un pays de liberté et de tolérance, le Kotel est redevenu un lieu de prière, mais les Chrétiens ont continué de prier dans leurs lieux saints, les musulmans ont continué de prier dans leurs lieux saints aussi. En un geste d’une magnanimité que je trouve très excessive, les autorités musulmanes se sont même vues accorder le contrôle du mont du Temple, qu’ils appellent Dôme du Rocher. Parce qu’Israël ne pratique pas l’épuration ethnique et religieuse, des Juifs ont pu revenir vivre dans la partie Est de Jérusalem.

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La propagande arabe a continué à parler, depuis, d’une « Jérusalem Est » qui serait « occupée » par Israël et ne fait pas mystère de ses intentions de revenir à une politique d’épuration ethnique et religieuse si elle se voyait confier « Jérusalem Est ». Des Européens pusillanimes et contaminés par la propagande arabe se sont mis à parler de « Jérusalem Est » et à entériner une perspective d’épuration ethnique et religieuse.

La journée de Jérusalem constitue une réaffirmation de la souveraineté israélienne et juive sur la ville, disais-je. Elle rappelle au monde que Jérusalem réunifiée est la capitale d’Israël, ajoutais-je. Elle doit être l’occasion de rappeler que Jérusalem est une, qu’aucun nouveau mur de Berlin ne séparera sa partie Ouest de sa partie Est, et qu’aucune épuration ethnique et religieuse ne s’y opèrera.

Elle doit être l’occasion de rappeler ce qui sépare la tolérance de l’intolérance, la démocratie de la tyrannie. Israël est un pays de tolérance et de démocratie. La « cause palestinienne » dont est issue la dictature raciste et corrompue vivant sous perfusion occidentale appelée Autorité palestinienne est une cause imprégnée d’intolérance et d’esprit tyrannique, gorgée du sang des victimes juives d’assassinats terroristes.

Tous ceux qui sont du côté de la tolérance et de la démocratie ne peuvent que célébrer la journée de Jérusalem, et espérer qu’elle préfigure une journée où Israël sera pleinement libéré. Cette journée viendra, j’en suis sûr.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Guy Millière pour www.Dreuz.info

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Election au CRIF Profession de foi d’Arié BENSEMHOUN

     Arie-Bensemhoun

Cher(e)s collègues, Cher(e)s ami(e)s,
Arie BENSEMHOUN

Pour la troisième et je veux croire la dernière fois, je suis candidat à la présidence du CRIF. Bien que difficile, c’est une décision logique dans un long parcours marqué par l’engagement au service de la communauté juive depuis 35 ans.

Aux EEIF tout d’abord où j’ai vécu mes premières expériences militantes et où j’ai appris les valeurs du groupe, de l’équipe, de la communauté…

Aujourd’hui encore, alors que les EEIF fêtent leur 90e anniversaire, je me sens appartenir à cette grande famille qui a fait de la transmission du savoir, de la tradition et de la responsabilité l’essentiel de sa pédagogie.

Donner, recevoir, passer le flambeau à la génération qui monte pour assurer la pérennité du mouvement… c’est tout le judaïsme qui s’exprime là.

Cet esprit, je l’ai retrouvé à l’UEJF dont j’ai été le président national à la fin des années 80. Avec mes amis, nous avons été les pionniers des grandes aventures politiques de ces 30 dernières années.

De la création de SOS Racisme, aux combats pour la mémoire, la citoyenneté, la coexistence, la défense d’Israël en passant par le dialogue judéo-arabe, l’UEJF est et a été à la pointe du combat politique pour construire et placer le judaïsme français au cœur de la Cité.

C’est à cette période que j’ai fait mes premiers pas au CRIF. J’ai été élu au Comité Directeur pour la première fois sous la présidence de Théo Klein et en suis resté membre sans discontinuer. Longtemps je fus, à mon grand regret, le plus jeune de cette institution dont j’ai été le président régional à Toulouse à l’âge de 30 ans.

J’ai eu le privilège de travailler avec tous les présidents successifs depuis Théo Klein.

Aux côtés de Jean Kahn, d’Henri Hajdenberg, de Roger Cukierman et de Richard Prasquier, j’ai beaucoup appris sur l’institution et sur moi-même. Sur les forces qu’il faut développer et les faiblesses qu’il faut corriger.

Sur les défauts qu’il faut rectifier et les qualités qui sont indispensables pour remplir cette difficile mission.

Chaque Président a donné le meilleur de lui-même pour servir l’institution. Ils ont chacun apporté leur pierre à cet édifice qu’est le CRIF et je veux leur rendre hommage, leur exprimer ma reconnaissance pour avoir fait honneur aux combats que nous menons.

Nous traversons une période critique. Certainement la pire que nous ayons connue depuis la seconde guerre mondiale. C’est dire si, plus que jamais, nous avons besoin d’un CRIF puissant et rassemblé.

D’un CRIF de combat qui, fort de son passé, de son histoire et de sa mémoire regarde l’avenir avec confiance, espoir et optimisme malgré ou justement à cause des nuages qui s’amoncellent au-dessus de nos têtes.

Paris, le 21 Avril 2013

Il faut aller de l’avant et je suis prêt à relever le défi. C’est pourquoi je suis le candidat de la continuité, le successeur naturel de ceux qui depuis bientôt 70 ans transmettent le flambeau de la résistance pour la dignité et l’éternité du peuple juif.

Résistance ! C’est le mot qui définit le mieux mon engagement au service du peuple juif. C’est en 1984, il y a 29 ans presque jour pour jour que j’ai eu la révélation de ce qui allait devenir la passion de ma vie.

Au lendemain des célébrations du 40e anniversaire de la révolte du ghetto de Varsovie, j’ai fait partie de la première délégation de jeunes juifs du monde entier autorisée à se rendre en Pologne.

Je n’oublierai jamais ces journées de la mémoire où j’ai foulé la terre gorgée du sang de mon peuple. A Auschwitz, Tréblinka, Maïdanek… le jeune militant de 22 ans que j’étais est devenu un homme. A Varsovie, à l’emplacement de l’ancien ghetto qui vit le combat désespéré de Mordekhai Anielewicz et de ses camarades, j’ai fait le serment de Massada. Plus jamais nous ne devrons tolérer que les juifs puissent être menacés.

Les combattants du Ghetto de Varsovie n’avaient aucune chance face à l’armée allemande mais leur courage et leur sacrifice ont changé le cours de la guerre.

Ils ont inspiré les résistants de toute l’Europe et ceux qui formeront les premiers bataillons de Tsahal. Ils ont rendu leur dignité aux juifs que les nazis et leurs complices étaient en train d’exterminer dans l’indifférence quasi générale.

Aujourd’hui encore, ils restent des exemples qui nourrissent notre foi dans l’éternité d’Israël et du peuple juif.

Le 19 mars 2012, à 8h du matin, c’est à la promesse que j’avais faite à Varsovie que j’ai repensé lorsque j’ai appris qu’un terroriste islamiste venait d’assassiner Jonathan Sandler et ses deux garçons Arye et Gabriel ainsi que la petite Myriam Monsonégo.

Ce que nous redoutions le plus venait de se produire dans ma communauté, dans l’école de mes enfants qui est aussi la synagogue dans laquelle, avec ma famille, nous prions le chabbat et les jours de fêtes.

Il n’y a pas de mots pour exprimer l’horreur que nous avons ressenti. Et pourtant il fallait faire face. C’est ce que nous avons fait, pour les familles des victimes, pour les enfants, pour toute la communauté, pour le peuple juif.

Ce fut la pire situation qu’il m’ait été donnée de vivre. Je ne l’oublierai jamais !

Il ne se passe pas un jour depuis, sans que je me pose la question de savoir ce que nous devons faire pour enrayer la mécanique infernale de la haine des juifs et d’Israël.

En tant que Président de la communauté juive de Toulouse et membre du bureau exécutif du CRIF, je me suis retrouvé, avec Nicole Yardeni, en première ligne pour gérer une tragédie exceptionnelle, à laquelle nous n’étions pas préparés.

Il a fallu improviser là où il n’y a pas de place pour l’improvisation et c’est grâce à notre extraordinaire unité et au sens des responsabilités dont chacun a fait montre que notre communauté a pu continuer à vivre et qu’elle commence à se relever.

Mais rien ne sera plus comme avant. Ni à Toulouse, ni ailleurs en France. C’est pourquoi nous devons tirer tous les enseignements et toutes les conséquences de cette tragédie qui interroge l’avenir des juifs de France et oblige le CRIF à redéfinir ses priorités, ses modes d’action et de représentation. En un mot à se repenser, à se réinventer pour affronter les nouveaux défis auxquels les juifs de France sont confrontés.

C’est dans cet esprit que nous avons lancé un « Appel pour la refondation du CRIF ». J’ai participé au travail collectif de rédaction de ce texte. Je fais miens la lettre et l’esprit de cet appel qui a déjà été signé par 40 personnalités, pour la plupart membres de l’Assemblée Générale du CRIF.

Dans les jours qui viennent, je préciserai les modalités de cette refondation que nous appelons de nos vœux. D’ores et déjà, je souhaite en indiquer les grandes lignes. La refondation n’est ni une simple rénovation ni une révolution.

C’est au niveau du logiciel de l’institution qu’il faut agir :
1/ Redéfinir la mission prioritaire du CRIF et restaurer l’unité de la communauté autour de cette mission acceptée par tous. A mon sens le CRIF doit concentrer tous ses efforts pour lutter contre l’antisémitisme sous toutes ses formes, contre ses causes et ses conséquences.

2/ Renforcer la représentativité du CRIF pour accroitre sa légitimité dans et hors de la communauté juive. Renforcer significativement la présence des organisations actives et militantes, favoriser la présence des jeunes, des femmes, des représentants des régions, des personnalités de la société civile, des acteurs des réseaux sociaux…

3/ Mettre en place une véritable gouvernance ou le rôle du président et des instances de direction est précisé et réel. Une gouvernance qui organise le partage des tâches entre professionnels et élus, qui définit et coordonne les prérogatives de chacun et permet l’expression des nombreux talents que compte notre institution.

Chers amis,
Nous ne sommes qu’au commencement d’une crise qui va bouleverser le monde et créer une situation de grande insécurité pour les juifs et Israël.

La montée des populismes conjuguée avec la progression de l’islam radical crée une situation d’urgence à laquelle il faut répondre. Nous n’avons plus le temps d’attendre. Le CRIF ne peut se permettre une transition inutile et couteuse en terme d’image et d’efficacité.

Vous devez élire celui qui saura redonner espoir et confiance aux juifs de France dans leurs institutions. Celui qui pourra porter, entouré d’une équipe forte et expérimentée, la parole et les revendications du judaïsme français auprès des responsables politiques, de la société civile et aussi et peut être surtout, des médias.

Le prochain président du CRIF doit être un militant expérimenté, un communicant maitrisant les codes des médias et des réseaux sociaux. Un organisateur, un manageur et aussi un animateur d’un réseau qui reste à développer.

Je suis aujourd’hui celui qui pourra être demain, si vous le décidez, le Président d’un CRIF qui rassemble et agit avec sagesse et efficacité.
Je reste à votre disposition et vous assure de mon dévouement et de ma totale disponibilité au service des causes et des combats que je souhaite mener avec vous.

Cordial Chalom. Arié Bensemhoun