La Journée Commémorative du Débarquement allié en Afrique du Nord

L’Association « MORIEL » Mémoire et Tradition des Juifs d’Algérie, organise

« La Journée Commémorative du Débarquement allié en Afrique du Nord »

Opération « TORCH » ( 8 Novembre 1942) qui célèbrera l’héroïsme des résistants juifs d’Algérie durant la seconde guerre mondiale.

Ils participèrent très largement à la neutralisation totale des forces vichystes d’Alger, durant vingt – quatre heures, facilitant grandement le débarquement des forces américaines sans résistance locale, avant de s’engager massivement dans les troupes régulières de l’armée de la France Libre.

Colloque au Merkaz Begin .

6 Rehov Nachon Jérusalem.

le Mardi après- midi 5 Novembre 2013

Ouverture à 14h 15

Avec la participation de :

Dr. Simmy Epstein, de l’Université Hébraïque de Jérusalem

Dr. Yossi Charbit, de l’Université Bar-Ilan

Norbert Belange, Historien

Dr Eliezer Cherki, du Ministère de la Justice.

Nous sommes parmi les derniers témoins de l’héroïsme de nos frères aînés, car nos parents ne sont plus de ce monde pour témoigner de leur opposition et de leur engagement déterminé contre le régime de Vichy qui leur avait enlevé leur titre de citoyens français à part entière, par l’abrogation du décret « Crémieux » de 1870 (abrogé du 8/10/40 au 22/10/43, date de son rétablissement par le Gouvernement du Général De Gaulle).

400 résistants français, dont les 2/3 , soit 300 étaient juifs, ont participé à ce qui permit l’une des premières grandes victoires alliées sur le front Occidental de la Seconde guerre mondiale: Ils assurèrent le succès de l’ Opération « TORCH », du 8 Novembre 1942, qui permit aux troupes américaines (et partiellement anglaises) de débarquer autour d’Alger sans résistance locale des troupes vichystes, lesquelles furent neutralisées durant une journée, et leurs chefs arrêtés avant de capituler. Cela permit la création à Alger du Commandement en chef français civil et militaire, sous l’autorité initiale du général Giraud (paitiniste), puis sous celle du Général de Gaulle venu de Londres à partir de Mai 1943. En raison de la méfiance des américains (Roosevelt ) vis à vis du Général de Gaulle,, ce haut fait d’armes fut accompli sans participation de la France libre; ni du Général Giraud, pétiniste, qui, mécontent, resta deux jours à Gibraltar avant d’arriver à Alger déjà libéré.

Les troupes vichystes combattirent contre le débarquement durant 3jours au Maroc (Casablanca) et aussi à Oran. La réddition de l’armée française d’ Afrique eut lieu le 11 Novembre, trois jours après la libération d’ Alger.

Nous devons perpétuer le souvenir de ce haut fait d’armes, trop souvent passé sous silence ou oublié. A diffuser

Colloque de l’ Association « MORIEL

Mémoire et Tradition des Juifs d’Algérie

Mardi 5 Novembre 2013 , à partir de 14,h00

Centre Begin de Jérusalem 6 Rue Nachon

Venez nombreux avec vos proches et relations.

Emile Moatti
Ancien Elève de l’ Ecole Polytechnique
Tel. : 054 33 05 177

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Eli d’Ashdod

Le silence des pantoufles est plus dangereux que le bruit des bottes.

Texte de Martin Niemöller (1892-1984)

Un homme dont la famille faisait partie de l’aristocratie allemande, avant la seconde guerre mondiale, possédait un certain nombre de grandes usines et de propriétés. Quand on lui demandait combien d’allemands étaient de véritables nazis, il faisait une réponse qui peut guider notre attitude au regard du fanatisme.

«Peu de gens sont de vrais nazis, disait-il, mais nombreux sont ceuxqui se réjouissent du retour de la fierté allemande, et encore plus nombreux ceux qui sont trop occupés pour y faire attention. J’étais l’un de ceux qui pensaient simplement que les nazis étaient une bande de cinglés. Aussi la majorité se contenta-t-elle de regarder et de laisser faire. Soudain, avant que nous ayons pu réaliser, ils nous possédaient, nous avions perdu toute liberté de manœuvre et la fin du monde était arrivée. Ma famille perdit tout, je terminai dans un camp de concentration et les alliés détruisirent mes usines.»

La Russie communiste était composée de russes qui voulaient tout simplement vivre en paix, bien que les communistes russes aient été responsables du meurtre d’environ vingt millions de personnes. La majorité pacifique n’était pas concernée.

L’immense population chinoise était, elle aussi, pacifique, mais les communistes chinois réussirent à tuer le nombre stupéfiant de soixante-dix millions de personnes.

Le japonais moyen, avant la deuxième guerre mondiale, n’était pas un belliciste sadique. Le Japon, cependant, jalonna sa route, à travers l’Asie du sud-est, de meurtres et de carnages dans une orgie de tueries incluant l’abattage systématique de douze millions de civils chinois, tués, pour la plupart, à coups d’épée, de pelle ou de baïonnette.

Et qui peut oublier le Rwanda qui s’effondra dans une boucherie. N’aurait-on pu dire que la majorité des Rwandais était pour «la Paix et l’Amour»?

Les leçons de l’Histoire sont souvent incroyablement simples et brutales, cependant, malgré toutes nos facultés de raisonnement, nous passons souvent à côté des choses les plus élémentaires et les moins compliquées : les musulmans pacifiques sont devenus inconséquents par leur silence.

Aujourd’hui, des «experts» et des «têtes bien pensantes», ne cessent de nous répéter que l’Islam est la religion de la paix, et que la vaste majorité des musulmans ne désire que vivre en paix. Bien que cette affirmation gratuite puisse être vraie, elle est totalement infondée. C’est une baudruche dénuée de sens, destinée à nous réconforter, et, en quelque sorte, à diminuer le spectre du fanatisme qui envahit la Terre au nom de l’Islam.

Le fait est que les fanatiques gouvernent l’Islam, actuellement. Ce sont les fanatiques qui paradent. Ce sont les fanatiques qui financent chacun des cinquante conflits armés de par le monde. Ce sont des fanatiques qui assassinent systématiquement les chrétiens ou des groupes tribaux à travers toute l’Afrique et mettent peu à peu la main sur le continent entier, à travers une vague islamique.

Ce sont les fanatiques qui posent des bombes, décapitent, massacrent ou commettent les crimes d’honneur. Ce sont les fanatiques qui prennent le contrôle des mosquées, l’une après l’autre. Ce sont les fanatiques qui prêchent avec zèle la lapidation et la pendaison des victimes de viol et des homosexuels. La réalité, brutale et quantifiable, est que la «majorité pacifique», la «majorité silencieuse» y est étrangère et se terre.

Les musulmans pacifiques deviendront nos ennemis s’ils ne réagissent pas, parce que, comme mon ami allemand, ils s’éveilleront un jour pour constater qu’ils sont la proie des fanatiques et que la fin de leur monde aura commencé.

Les Allemands, les Japonais, les Chinois, les Russes, les Rwandais, les Serbes, les Albanais, les Afghans, les Irakiens, les Palestiniens, les Nigériens, les Algériens, tous amoureux de la Paix, et beaucoup d’autres peuples, sont morts parce que la majorité pacifique n’a pas réagi avant qu’il ne soit trop tard.

Quant à nous, qui contemplons tout cela, nous devons observer le seul groupe important pour notre mode de vie : les fanatiques.

Enfin, au risque de choquer ceux qui doutent que le sujet soit sérieux et détruiront simplement ce message, sans le faire suivre, qu’ils sachent qu’ils contribueront à la passivité qui permettra l’expansion du problème.

Aussi, détendez-vous un peu et propagez largement ce message!

Espérons que des milliers de personnes, de par le monde, le liront, y réfléchiront et le feront suivre…

«Quand ils sont venus chercher les communistes, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas communiste.

Quand ils sont venus chercher les Juifs, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas Juif.

Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas syndicaliste.

Quand ils sont venus chercher les catholiques, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas catholique.

Et lorsqu’ils sont venus me chercher, il n’y avait plus personne pour protester.»

«Texte de Martin Niemöller(1892-1984), pasteur protestant arrêté en 1937 et envoyé au camp de concentration de Sachsenhausen. Il fut ensuite transféré en 1941 au camp de concentration de Dachau . Libéré du camp par la chute du régime nazi, en 1945.

On ne peut s’empêcher de repenser à cette phrase de l’un de nos congénères les plus éclairés, lui aussi allemand d’origine ..

«Le monde est dangereux à vivre non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire.»

Albert Einstein

Merci à ceux qui se sentent concernés de faire suivre..

Tim Laribau, pilote français : « Pourquoi je suis pro-israélien »

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« Je suis pro-israélien » : Ne serait-ce qu’en écrivant ce titre, j’entends déjà l’avalanche de critiques, insultes, objections et signes de mépris, voire de haine, qu’une telle prise de position m’attire. Mais malgré toutes les objections et colères que je vais déclencher, je vais effectivement prendre une position claire et expliquer pourquoi. Oui, je suis pro israélien.

Histoire de faire taire d’ores et déjà les accusations de partialité, je ne suis pas juif. Il y a bien dans mon ascendance maternelle quelques traces de judéité mais certainement pas assez pour que je sois considéré, ou que je me sente, juif. Je ne travaille ni dans la finance, ni dans le show-biz et n’ai donc aucun intérêt financier ou de carrière à prendre cette position et pour les théoriciens du complot, j’ouvre beaucoup trop souvent mon clapet pour faire partie du Mossad. Je n’ai même pas d’amis juifs. J’en connais bien un ou deux, j’en ai côtoyé un ou deux de plus, mais je n’ai pas d’attaches personnelles, amoureuses ou amicales qui contraindraient ma position.

Je ne suis fan ni de Patrick Bruel, ni d’Enrico Macias ni de Shirel, ni d’Elie Semoun, ni d’Arthur, même si j’aime bien Gad Elmaleh, et je déteste Bernard-Henri Levy, sa coiffure, ses chemises et le fait qu’il se promène sur des carcasses de chars libyens dans des costards très chics. Quant à Laurent Fabius et Dominique Strauss-Khan, la bienséance m’empêche de dire ici tout le mal que je pense d’eux.

Le seul individu juif récent pour lequel j’ai une admiration caractérisée, c’est le colonel israélien Giora Epstein qui est un soldat physiquement et techniquement exceptionnel et le meilleur pilote de chasse sur jet, ayant abattu 17 appareils ennemis au cours de sa carrière opérationnelle. Bref, je ne prêche pas pour ma paroisse, je ne défends pas mon sang, je ne favorise pas les copains et je ne fais pas plaisir à mon créancier à nez crochu. La seule partialité que je me reconnaisse, c’est le fait d’être un chrétien croyant qui lit la Bible et qui est donc très sensible au peuple juif, à son histoire, à son rôle et à sa signification dans le message biblique. Ces éléments subjectifs posés, me voilà libre d’exposer ma position sans devoir perpétuellement contrer les habituels préjugés.

Un peuple libre, fier et indépendant

Les juifs sont actuellement sans doute le peuple non-primitif le plus ancien de l’histoire. Alors que toutes les autres peuplades antiques ont été noyées dans les conquêtes et autres assimilations, les juifs font remonter leur histoire en ligne directe aux premiers âges de l’Antiquité, presque aux portes de la Préhistoire. Dès le début de leur existence, d’abord comme les douze frères fondateurs des douze tribus d’Israël, ils ont été farouchement indépendants et libres. Ils étaient pourtant esclaves en Egypte, me rétorquera t’on ! Certes mais leur libération a fait l’objet du premier grand combat anti-esclavagiste de l’histoire qui a failli mettre la puissante Egypte à genoux. Mythes bibliques, pas historiques, me direz-vous ! Souvenez-vous de la seule partialité que je confesse. La Bible est pour moi LE livre, la Parole de Dieu. Si vous voulez me convaincre que c’est faux, allez convaincre Hitler d’aimer les juifs, ce sera plus simple. Et même si l’on ne considère ce récit que comme un mythe, il reste un mythe fondateur de la nation juive, ce qui caractérise son attachement à la liberté et à l’indépendance.

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Massada

Devenus un Etat-Nation, ils n’ont jamais été un grand empire et n’en ont jamais ressenti le besoin. C’est peut-être l’un des rares peuples de l’histoire qui s’est toujours contenté de son lopin de terre. Passée la conquête initiale de la terre de Canaan, la terre promise par Dieu, ils n’ont jamais poursuivi de désir impérialiste sur leurs voisins, malgré d’incessantes guerres avec eux. Le seul peuple qui a été entièrement conquis et détruit par Israël, les Amalécites, représentait une telle menace pour la survie même d’Israël que Dieu a ordonné sa destruction complète. Dans son ordre, il était précisé que ce n’était pas une guerre de conquête économique mais une guerre de survie puisque aucun butin, aucun enrichissement ne devait être tiré de ce drame. Les Amalécites devaient être détruits, complètement et y compris leurs possessions et leur bétail. La désobéissance du Roi Saül à cet ordre entraînera sa chute sous la colère divine. Fadaises religieuses, me dites-vous encore ? Au minimum, légende retenue dans les mythes constitutifs de la mentalité du peuple juif puisque inscrit dans la Torah.


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Ils ont tout de même dû conquérir et massacrer tous les peuples de Canaan pour pouvoir s’y installer, dit-on souvent, et c’est faux. Les étrangers qui souhaitaient vivre au sein du peuple juif y étaient pleinement acceptés. Israël est une des premières nations à codifier un statut de l’étranger en son sein, inscrit dans la Torah, et l’histoire d’Israël est également constituée de personnages étrangers, parfaitement intégrés et même instrumentaux dans la destinée d’Israël. Ruth la Moabite n’est pas juive et devient pourtant l’aïeule du Roi David qui lui-même confiera d’importantes missions à des étrangers comme Huschaï l’Arkite, envoyé pour espionner la rébellion de son fils Absalon, ou même le pauvre Uri le Hittite qui, avant d’être piégé par David qui convoite sa femme, est un des officiers de l’armée royale. Ce crime vaudra d’ailleurs au Roi une dramatique réponse qui lui fera comprendre, dans ce qu’il a de plus cher, qu’il n’est pas au-dessus des lois, à une époque où l’absolutisme arbitraire est la norme dans les autres peuples et royaumes.

D’ailleurs, les récits des Rois et Chroniques d’Israël montrent une très particulière et très précoce forme de séparation des pouvoirs. La Loi, promulguée par Dieu, s’impose à tous, y compris au Roi lui-même qui ne peut s’y soustraire sans se voir rappeler à l’ordre par les Prophètes de Dieu agissant comme un pouvoir judiciaire, n’hésitant pas à contrecarrer les décisions royales ou à imposer des mesures au gouvernement d’Israël ou de Juda après la sécession. Cette absence d’absolutisme royal est flagrante dans l’épisode ou la Reine Jézabel, une princesse mésopotamienne habituée à ce qu’on lui obéisse au doigt et à l’œil, ne peut pas comprendre que son époux le Roi Achab soit impuissant lorsque le simple citoyen Naboth refuse de lui vendre un champ.

Au carrefour des grands empires, les deux royaumes juifs d’Israël et Juda résisteront toujours aux plus grandes puissances, tentant toujours, par tous les moyens de préserver leur indépendance ou de la restaurer une fois perdue. Cette perpétuelle volonté de liberté leur vaudra des guerres incessantes contre l’impérialisme de leurs voisins et à de nombreuses reprises dans l’Histoire, ce ne sera que dans le sang, les cendres, les déportations et la destruction complète de ses villes et capitales que les Juifs seront soumis. Même le terme de soumission est ici galvaudé parce que généralement, il ne restait plus rien à soumettre tant la destruction matérielle mais aussi socio-économique était complète. Les Rois Assyriens et Babyloniens devront assiéger et prendre Jérusalem plusieurs fois, déporter d’abord les élites juives et installer des gouvernements fantoches qui, eux aussi, se rebelleront pour restaurer l’indépendance. Nabuchodonosor II détruira complètement Jérusalem et déportera l’essentiel du peuple juif en Mésopotamie, raison pour laquelle d’importantes communautés juives existaient encore en Irak et en Iran jusqu’au milieu du XXème siècle. Les Romains iront le plus loin en détruisant Jérusalem en 70 après JC, presque pierre par pierre, déportant massivement les descendants de ceux qui étaient revenus de Mésopotamie pour à nouveau créer un gouvernement sinon indépendant du moins autonome. Ils iront jusqu’à la rebaptiser Aelia Capitolina pour signifier aux juifs qu’ils étaient définitivement arrachés à leur terre, à leurs traditions et à leur héritage.

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Le mur occidental (Kotel) de l’Esplanade du Temple de Jérusalem
Pourtant, malgré tout, alors que les Empires égyptiens, assyriens, babyloniens, perses, grecs, romains, musulmans et ottomans ont disparu, le peuple juif existe toujours, toujours attaché à sa terre, à ses traditions, à sa langue, à son héritage. Cet esprit de résistance aux impérialismes et totalitarismes, pourtant surpuissants face à la faiblesse juive, leur fait traverser les siècles et enterrer tous leurs ennemis, ajoutant à cette liste les royaumes européens qui les ont ségrégés ou même expulsés, la Russie Tsariste qui a inventé le mot Pogrom, la 3èmeRépublique française qui a hurlé au traître juif pendant l’Affaire Dreyfus, le 3ème Reich qui avait décrété leur extermination et l’URSS qui a discrètement continué les persécutions tsaristes. Pendant près de 19 siècles, tout en s’intégrant du mieux possible pour survivre dans leurs différents pays d’adoption (on pourrait presque dire « pays de concentration », au sens nazi du terme pour certains), ils n’ont cessé de répéter à chaque Pâque juive : « L’an prochain à Jérusalem », indomptables et farouches dans leur volonté de rentrer chez eux et de retrouver leur nation. Quel peuple peut en dire autant ? Les Assyriens ont disparus et Babylone n’est qu’un musée à ciel ouvert. Les Perses ont disparu et Suze avec eux. Les Romains ont eux-mêmes abandonné Rome pour Ravenne. Les Byzantins se sont mêlés aux Turcs et ont oublié Constantinople. Les Gaulois n’existent plus et l’on ne sait même plus ou est réellement Alésia.

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Leur étonnante capacité de résistance à l’adversité est encore confirmée par les quatre guerres en quarante ans depuis la création de l’Etat d’Israël en 1948. Sans armée, sans matériel, sans soldats entraînés et sans réserves, écrasés par un blocus sur les armes et en infériorité numérique criante, ils ont renversé la tendance et sauvé leur toute jeune nation naissante dans des faits d’armes pour lesquels le mot « glorieux » est presque faible. En 1956, en 1967, en 1973, quels que soient leurs opposants et leur nombre, ils ont dominé, résistant même au-delà du raisonnable. On dit souvent qu’en guerre, c’est le plus motivé qui l’emporte et les juifs ont su faire preuve à chaque fois d’une exceptionnelle motivation et d’un courage à déplacer des montagnes.

On peut les détester parce qu’ils sont apatrides, parce qu’ils ont gardé leur culture, leurs traditions, leur foi. On peut les mépriser parce qu’ils ne sont pas devenus tout à fait nous. On peut vouloir les exterminer parce qu’on pense que ce sont des parasites formant une sous-race. Ou au contraire, on peut les détester en raison de cette indépendance résiliente, farouche et douce à la fois, de cette arrogance de peuple élu qu’ils ont appris à ne pas manifester. Quelle que soit la forme de haine qu’ils suscitent, ils ont traversé les siècles avec leur histoire, leurs traditions, leur langue, leur foi, avec ténacité et courage. Quel étonnant paradoxe qu’Hitler, qui ne jurait que par un peuple pur et enraciné dans l’histoire, une race supérieure capable de résister, de survivre et de triompher de tous ses adversaires, s’en soit justement pris au seul peuple qui convenait parfaitement à cette définition !

Le miracle économique d’une nation moderne

Sans entrer dans les détails de chiffres et de graphiques, il est un fait sur lequel tous les historiens et économistes s’accordent. Seuls deux pays ont réussi l’exploit de devenir un pays développé, en partant de rien, en l’espace de seulement cinquante ans et ces deux pays sont la Corée du Sud et Israël. Sans ressources naturelles et minières particulières, en partant d’une région sous-développée de l’empire Ottoman avec pour activités majeures le pastoralisme, l’artisanat, la pêche, Israël est aujourd’hui un pays en pointe dans l’industrie high-tech, l’informatique, la médecine et la chirurgie de haut niveau, l’agriculture industrialisée, notamment en renversant le phénomène de désertification pour augmenter ses terres cultivables, fait unique dans l’histoire. Le niveau de vie est tout à fait comparable aux nations occidentales, avec une espérance de vie similaire. Le système éducatif est excellent et les universités israéliennes produisent chaque année des ingénieurs, scientifiques et intellectuels de niveau international. Il faut bien sûr considérer que ce développement se fait malgré la menace constante de pays voisins qui ne reconnaissent que très progressivement l’existence d’Israël et que certaines puissances régionales majeures refusent toujours de le faire. Le pays est encadré de groupuscules terroristes musulmans radicaux, Hezbollah au Liban au nord, Brigade des Martyrs d’Al Aqsa et Jihad Islamique en Cisjordanie à l’est, Hamas dans la bande de Gaza à l’ouest et groupes salafistes liés à Al Qaeda dans le Sinaï au sud.

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Malgré la menace conventionnelle de pays voisins et la menace terroriste permanente, l’économie et la société israélienne se portent très bien. Israël est un pays libre, démocratique, fondé sur l’état de droit, garantissant la liberté d’expression et la liberté de la presse. Il suffit pour s’en convaincre de considérer l’incarcération d’un ancien président condamné pour agressions sexuelles et viols ou la virulence des interviews des chefs de l’armée par la presse israélienne en 2006 lors de l’opération Plomb Durci au Liban. L’alternance politique fonctionne très bien, les trois grands partis de gauche, du centre et de droite s’étant succédés et même complétés dans des gouvernements de coalition qui ne paralysent pas les institutions. Le processus électoral est éprouvé et se déroule sans heurts et avec un niveau d’intégrité absolument comparable aux nations occidentales.

D’un point de vue de la citoyenneté, Israël est un pays modèle en termes d’intégration. Bien que la judéité et l’immigration juive soient des facteurs essentiels de l’intégration, ils ne sont pas exclusifs. L’acquisition de la nationalité israélienne est très ouverte comme en témoignent les israéliens chrétiens et musulmans d’origine ethnique différente, formant même des corps d’élite de l’armée israélienne comme le Bataillon Druze ou la Brigade Bédouine, formée d’arabes bédouins musulmans à qui la surveillance de la délicate frontière du sud est confiée. L’intégration de juifs du monde entier est également une merveille d’ouverture de la société, chaque communauté apportant sa différence à la grande communauté israélienne. La variété de langues, d’origines et de cultures au sein de la société israélienne en font un des « melting pot » les plus vastes et les plus réussis au monde et de l’histoire. Les accusations d’Apartheid, régulièrement formulées à l’encontre d’Israël, ne tiennent pas une seconde à l’épreuve des faits. Une politique de méfiance et de défense face aux populations arabes palestiniennes qui refusent de s’intégrer est en effet conduite mais ceux qui s’intègrent dans la société israélienne ne sont l’objet d’aucune discrimination ni ségrégation. Le parlement israélien comporte même des parlementaires arabes qui jouissent d’une totale liberté de parole à la Knesset, même parfois pour à l’aller à l’encontre des intérêts israéliens.

Chose remarquable qu’il faut souligner, en signe de la vitalité de la société israélienne, la réhabilitation et la résurrection en tant que langue vivante et officielle de l’Hébreu qui avait atteint le statut de langue morte et est longtemps restée cantonnée aux rites religieux israélites. Un autre signe stupéfiant de la capacité de résistance de ce peuple et de son attachement indomptable à son identité.

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L’on constate aisément que les principes historiques et traditionnels de la société israélienne, cités plus haut, continuent d’irriguer la vie et les institutions israéliennes modernes. L’égalité devant la loi, le refus d’une quelconque tyrannie, la séparation des pouvoirs, l’accueil et l’intégration de l’étranger. Plus on réfléchit et analyse le fonctionnement juif, plus on se rend compte que notre modèle politique occidental de liberté et de responsabilité individuelle du citoyen dans un état de droit démocratique ouvert et tolérant est très clairement influencé par le modèle israélite traditionnel et non pas seulement par le modèle grecque antique ou le christianisme régulièrement invoqués. L’existence moderne d’Israël et l’application naturelle de ces principes en son sein malgré des siècles d’exil et d’influences politiques diverses est également une preuve particulière de l’universalité et de la pérennité de ces valeurs quand on ne les oublie pas ou qu’on ne choisit pas de les abandonner ou de les tordre.

Mais les Palestiniens ?

Dans ce tableau idyllique des juifs et d’Israël, mes opposants fourbissent déjà depuis le début de mon texte leurs arguments massues pour contrer mes propos et que je résume en une phrase : Le sort des Palestiniens est la seule preuve nécessaire à démontrer que tout ce que je viens de dire est faux. Mais bien sûr, je ne suis absolument pas d’accord.

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Le mot « Palestine » a été créé par l’occupant romain, après avoir détruit ce qu’on appelait alors la Judée, avoir détruit Jérusalem, avoir déporté sa population en la rendant même durant un certain temps interdite de séjour en cette terre. La cruauté romaine était proportionnelle à l’attachement des juifs à leur terre. Pour détruire toute forme de résistance juive à la domination romaine, la méthode fut de procéder à un véritable viol moral, tentant de dénaturer durablement jusqu’à la terre. En la « romanisant », en latinisant les noms ou en les réinventant, en favorisant l’installation des nomades du désert et en éparpillant les juifs en petites communautés persécutées dans le monde romain, les Romains espéraient déraciner définitivement le rêve d’indépendance et de souveraineté des juifs sur leur terre. Malgré tout, l’Histoire montre que les juifs ont toujours tenté de revenir. Lors des conquêtes par les Arabes puis par les Croisés, la population juive est minoritaire mais bien réelle. Pendant toute la période musulmane, Jérusalem et l’ancienne Judée désormais appelée Palestine ne sont qu’une région des différents empires musulmans. Une région d’ailleurs sans grand attrait et qui ne fait pas l’objet d’un développement économique et/ou culturel important. En dehors du caractère sacré de Jérusalem pour les musulmans, bien que le texte coranique qui semble désigner Jérusalem soit sujet à interprétation, cette terre ne représente pour l’Islam qu’une conquête et faisant partie de l’Oumma, la communauté des croyants. L’idée d’une nationalité arabe ne se fait jour que sous la domination ottomane et cette nationalité n’est pas tant attachée à la terre qu’à l’ethnie. Les arabes rêvent brièvement d’un état arabe mais comprenant l’Egypte, la Palestine, la Jordanie, le Liban et la Syrie. Lorsque les britanniques conquièrent la Palestine en 1917, il n’existe pas de revendication arabe palestinienne et il n’y en aura pas avant 1970. Ceux que souhaitent les arabes de Palestine n’est pas un état palestinien mais l’intégration de la Palestine dans un grand royaume arabe dirigé par la dynastie Hachémite de Jordanie. Il est donc naturel pour eux, en 1947, de rejeter la constitution d’un état palestinien puisque l’état dont ils veulent dépendre existe déjà à l’est du Jourdain.

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Palestine Britannique

De manière générale, l’attachement des Palestiniens à cette terre n’a aucune commune mesure avec celui des Juifs. La seule fois dans l’histoire que les Juifs ont eu un pays, un état, des lois, des gouvernants, c’est sur cette terre, ils n’en voulaient pas d’autre et n’en voulaient pas plus. Leur seule capitale politique et spirituelle a toujours été Jérusalem. Pour les Arabes et les Turcs, ce n’était qu’une région sous-développée d’un grand empire musulman en expansion constante dont la capitale était soit à Bagdad, soit à Damas soit à Constantinople et dont le centre spirituel était à la Mecque et à Médine avant d’être à Jérusalem. Lorsque des juifs commencent à émigrer vers la Palestine ottomane à la fin du XIXème siècle, sous l’influence du Sionisme, cela fait déjà longtemps que, malgré tout, les juifs sont redevenus majoritaires à Jérusalem comme en atteste Chateaubriand. C’est d’ailleurs principalement cette émigration d’hommes, de savoir-faire et de capitaux qui rend la Palestine à nouveau attractive aux yeux des arabes. La vente de terres aux juifs rapporte des fonds inespérés et ceux-ci irriguent l’économie locale qui connaît une croissance constante, ayant un impact sur l’emploi. Les Palestiniens voient leur niveau de vie augmenter, leur cadre de vie se civiliser. Beaucoup peuvent sortir du pastoralisme pour devenir travailleurs agricoles, artisans ou commerçants.

Mais, si les juifs ont dans leurs codes religieux et traditionnels un statut de l’étranger intégré, les musulmans n’ont religieusement pas le droit de vivre sous une souveraineté autre que musulmane et lorsque les revendications sionistes à l’autonomie et à l’indépendance prennent trop d’importance, les tensions et conflits éclatent et s’enveniment jusqu’au plan de partage de 1947. Ce plan est accepté sans négociation par Israël qui ne se voit attribuer qu’une bande côtière et un désert, laissant la part belle aux Palestiniens qui le refusent au nom du « tout ou rien » et choisissant l’épreuve de force pour tenter de reprendre dans le sang des terres légalement vendues et un tissu économique qu’ils n’ont jamais su créer et pour rejeter toute idée de partage, de négociation et de conciliation avec les Juifs, n’hésitant pas à clamer qu’ils les rejetteraient à la mer.

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Le drame palestinien est là, dans ce refus perpétuel du partage et de la négociation. Après leur défaite de 1949, plutôt que d’accepter le verdict des armes et d’instaurer une paix qui aurait pu mener à une solution négociée acceptable pour tous, les dirigeants arabes appellent leurs populations à l’exil, jetant des centaines de milliers de leurs compatriotes dans des camps de réfugiés au Liban et en Jordanie pour laisser la Palestine entièrement libre pour les actions de guerre et de reconquête face à Israël. Mais ils ne l’ont jamais reconquise et ont laissé la situation des réfugiés pourrir et devenir un problème sécuritaire pour la Jordanie qui règlera la question dans le sang en Septembre 1970 et pour le Liban qui, incapable de faire face à l’état dans l’état que représentait l’OLP de Yasser Arafat, sombre dans une guerre civile de 15 ans. Depuis, quels que soient les plans de paix, les feuilles de route, les négociations et autres tentatives de conciliation, les Palestiniens choisissent perpétuellement la manière forte, l’affrontement et le conflit, imposant à Israël un choix impossible et posant des conditions qu’ils savent intenables pour les dirigeants israéliens. Ce conflit perpétuel, dont ils sont eux-mêmes les otages volontaires, ne peut se résoudre selon eux que dans le malheur pour Israël.

Mais allons plus loin et mettons Paris en bouteille ! Si les Palestiniens avaient accepté le plan de partage de 1947 et avaient eu l’état qu’ils appellent aujourd’hui de leurs vœux, y a-t-il une seule raison de penser que la Palestine serait aujourd’hui dans un meilleur état que ses voisins Syriens, Egyptiens, Irakiens, Libanais en proie à des dictatures, des économies planifiées d’inspiration soviétique qui sont autant de désastres, des sociétés violentes, sous éduquées en constante régression et sous la menace des extrémismes fondamentalistes les plus dangereux ? Il suffit de constater le fonctionnement de la Bande de Gaza qui est, dans les faits, gouvernée de façon autonome. Le désastre économique, social et humain est total et trouver une justification en accusant Israël n’est qu’une fantasmagorie irréaliste. L’Egypte, la Syrie, le Liban, l’Irak, l’Iran, la Lybie, l’Algérie, même la Jordanie qui est pourtant en meilleure posture, aucun état arabe de Méditerranée ou de Mésopotamie, pourtant indépendants et libres de leur gouvernance, n’a réussi à fonder une société stable, une économie développée et prospère avec tous les critères démographiques de nations modernes. Un état palestinien n’aurait en aucune manière échappé à cette triste règle et la population palestinienne est dans un état assez proche des autres populations arabes de la région, bien que les autres n’aient pas l’excuse du comportement d’Israël.

J’ai fait mon choix

Bien sûr, on pourrait croire que j’idéalise Israël et que je diabolise les Palestiniens. On va tout de suite me brandir quelques exactions ou crimes commis par les militaires israéliens. On va me brandir l’injustice de la politique de colonisation israélienne en Cisjordanie. On va me brandir les ripostes disproportionnées aux tirs de roquettes depuis la Bande de Gaza. On va me brandir le sort des enfants palestiniens tenus en joue par les soldats de Tsahal.

Je sais tout ça. Je ne prétends pas qu’Israël est parfait, que son armée est exemplaire, que sa politique est juste et que je signerais au gouvernement israélien un chèque en blanc.

Je remarque qu’Israël est une nation démocratique d’état de droit dont les bases institutionnelles sont saines. Je remarque qu’Israël favorise le développement économique de sa population, juive ou non, dans un esprit de liberté, d’égalité et de recherche du bonheur. Je remarque que, comparée au comportement des armées britanniques dans leurs colonies, françaises dans les leurs, russes en Allemagne ou en Afghanistan, allemandes en Europe, américaines au Vietnam, Afghanistan ou Irak ou Arabes dans leurs propres pays, les armées israéliennes font preuve d’une retenue, d’une discipline et d’une humanité à féliciter davantage qu’à condamner.

Quant à la politique de colonisation israélienne, j’ai un avis très différent de la dichotomie habituelle. Et si c’était la meilleure chose qui pouvait arriver aux Palestiniens ? Et si les Israéliens, débarrassés de la peur du terroriste et de la crainte d’être exterminés par des armées arabes, pouvaient appliquer sereinement leur tradition de l’étranger ami d’Israël et pleinement intégré dont bénéficient déjà de nombreux arabes qui en sont très satisfaits ? Et si ces colonies allaient à nouveau apporter des capitaux, permettre l’ouverture de commerces, créer de l’emploi et rendre aux Palestiniens intelligents l’espoir d’une vie meilleure loin des conflits bêtes et d’un nationalisme arabe qui a montré sous toutes ses coutures sont lamentable échec ? Et si les Palestiniens devenaient, par une inédite ouverture d’esprit et une fin tant attendue de leur intransigeance belliciste, les Ruth la Moabite, Huschaï l’Arkite et Uri le Hittite modernes ? Et si, au lieu d’entretenir stérilement une solution à deux états qui ne fonctionnera jamais, on encourageait les Palestiniens à faire la paix immédiatement, sans conditions, et à s’intégrer paisiblement dans une nation israélienne qui accueille tellement de cultures étrangères qu’elle a toutes les clés pour le faire de façon optimale ? Et si on encourageait les dirigeants palestiniens à arrêter de brandir des ultimatums improbables pour enfin s’occuper des véritables problèmes de leur peuple et de lui faire profiter du miracle économique et social qu’Israël a su mettre en place ?

J’ai fait mon choix et il est très clair. Je suis pro-israélien, je suis même pro-sioniste dans la mesure où je crois que la véritable solution aux problèmes palestiniens est dans l’intégration en bonne foi et bonne intelligence de leurs territoires et population dans la nation israélienne et je suis pro-juif parce que c’est un peuple admirable qui traverse le temps en montrant une exceptionnelle capacité de résistance, un remarquable sens de la liberté et de l’égalité, un émouvant attachement à sa terre, sa culture et ses traditions millénaires et qui est pourtant l’un des pays en pointe de la modernité et du défi de l’avenir.

Vive Israël et j’en appelle aux dirigeants des nations occidentales pour qu’ils appuient enfin, sans ambiguïté et sans fausse empathie pour des dirigeants palestiniens irresponsables, la seule nation démocratique d’état de droit qui est un exemple pour le Moyen-Orient et pour beaucoup de nations occidentales qui perdent leurs valeurs en quelques décennies !

Tim Laribau – Blog de Tim Laribau 2 octobre 2013
Sources : leblog de Tim Laribau
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Discours capital de B. Netanyahou sur la situation politique et sécuritaire d’Israël, toujours en butte à l’hostilité arabe

Discours capital de B. Netanyahou sur la situation politique et

sécuritaire d’Israël, toujours en butte à l’hostilité arabe

Discours prononcé le dimanche 6 octobre 2013, lors de la Conférence intitulée « Israel Towards 2020 », au Centre Begin-Sadat d’études stratégiques. [Traduction de la version anglaise (http://besacenter.org/wp-content/uploads/2013/10/2020-Netanyahu-Speech-English.pdf) de l’original hébraïque (auquel je n’ai pu avoir accès). Je me suis permis d’ajouter quelques liens à des pages Web que j’ai estimées utiles pour l’information du lecteur.

Les ajouts entre crochets carrés sont miens. (Menahem Macina)] Texte français en ligne sur : http://www.debriefing.org/31497.html

J’ai lu récemment un livre d’une centaine de pages écrit par un excellent historien américain décédé il y a près de 50 ans. Il s’appelait Will Durant et il a rédigé de nombreux livres. Il a écrit une histoire de la civilisation en onze volumes, mais à la fin de sa vie, il a écrit un livre d’une centaine de pages, intitulé « Les Leçons de l’Histoire » [Genève, 1970], que vous devriez lire.

Chaque ligne est gravée dans le marbre de la vérité, et je vais vous en donner les mauvaises nouvelles et les bonnes nouvelles. Les mauvaises nouvelles, c’est que lorsque vous avez terminé la lecture de ce livre, vous comprenez qu’en Histoire, les grands nombres font la loi. Ils comptent.

Mais voici les bonnes nouvelles. A la page 17, si je ne me trompe, il mentionne qu’il peut y avoir des exceptions à cette règle et que, grâce par la vertu de l’unification d’une force culturelle, comme il l’appelle, les probabilités peuvent être vaincues. Il prend comme exemple d’une telle exception l’Etat d’Israël.

Je pense que nous avons prouvé au cours des 65 ans de l’existence d’Israël que nous sommes exceptionnels, mais nous devons continuer à l’être en préservant nos fondements spirituels. Il y a deux semaines, des archéologues ont trouvé un médaillon en or près du Mur occidental. Les archéologues l’ont datée du début du septième siècle [de notre ère], et il y a une menora sur cette médaille – notre symbole national. D’un côté, un rouleau de Torah et de l’autre un shofar. Toute la Torah sur un médaillon et, bien sûr, c’était après 2 000 ans d’existence juive sur la terre d’Israël. Cette existence a duré près de 4 000 ans.

Apparemment, il y a quelque chose de spécial dans cette exception que nous constituons, dans la combinaison unique qui est la nôtre entre notre héritage du passé et la façon dont nous regardons vers l’avenir avec plein de vigueur et de talents, et je dirais même de génie. Il ne fait aucun doute que cette université est une part de notre effort national et international pour préserver notre héritage et, bien entendu, l’associer à l’avenir.

Je vous remercie de votre invitation à prendre la parole ici, à l’occasion du 20ème anniversaire de la fondation du Centre Begin-Sadat. Bien des choses nous sont advenues au cours de ces dernières années. Sur le front politique, nous avons signé un accord de paix avec la Jordanie. Durant tout ce temps, exactement 20 ans, nous avons mené des négociations avec les Palestiniens, en essayant de parvenir à un accord de paix, et malgré les hauts et les bas enregistrés au cours de ces deux dernières décennies, nous avons réussi à maintenir les accords de paix avec l’Egypte. Ce n’est pas négligeable.

Toutefois, sans l’ombre d’un doute, les développements les plus importants au Moyen-Orient pendant toute cette période sont ceux de ces quelques dernières années, et ils éclipsent tout le reste si l’on se place sous un angle plus large.

Deux de ces événements incluent les troubles historiques qui ont cours dans le monde arabe – troubles qui sont à leur apogée et loin de prendre fin, si tant est qu’une telle fin puisse se produire ; à quoi il faut ajouter, bien sûr les efforts incessants de l’Iran pour développer des armes nucléaires. L’objectif de l’Iran est de prendre le contrôle de l’ensemble du Moyen-Orient et au-delà, et de détruire l’Etat d’Israël. Ce n’est pas de la spéculation ; c’est leur but. Israël et les Etats-Unis sont d’accord sur le fait qu’il faut empêcher l’Iran de se doter d’armes nucléaires.

Il y a juste quelques jours, le président iranien a dit à l’ONU que l’Iran ne s’intéresse qu’à l’énergie nucléaire civile. C’est ce qu’il a dit. Je ne le crois pas, mais quiconque désire examiner son affirmation devrait poser au régime iranien une simple question : si vous voulez uniquement l’énergie nucléaire à des fins pacifiques, pourquoi tenez-vous aux centrifugeuses pour enrichir l’uranium et aux réacteurs au plutonium?

Ni les unes ni les autres ne sont nécessaires à la production de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques. Il n’en ont pas besoin ; mais ce sont les composants essentiels pour produire des matières fissiles en vue de la fabrication d’armes nucléaires. Il faut que ce soit bien compris : ils ne sont pas du tout nécessaires à des projets pacifiques.

Dix-sept pays, y compris certains des principaux pays du monde – le Canada, le Mexique, l’Espagne, la Suisse, la Suède, l’Indonésie – dont la population est d’un quart de milliard -, et de nombreux autres, produisent de l’énergie nucléaire sans centrifugeuses, et sans réacteurs au plutonium.

Seul celui qui veut produire des matières fissiles pour fabriquer des bombes nucléaires insiste sur ces composants – et non seulement il insiste, mais il est prêt pour cela à infliger de grandes souffrances à son peuple, parce que cette insistance lui vaut des sanctions et des mesures coercitives de la part du Conseil de sécurité.

Pourquoi agissent-ils de la sorte ? Peut-être manquent-ils de ressources énergétiques ? – Non, ils ont du gaz et du pétrole. J’évoque à dessein le gaz naturel parce qu’il est immédiatement disponible pour l’industrie et quoi que ce soit d’autre. Ils ont tellement de ressources qu’ils peuvent subvenir aux besoins de nombreuses régions du monde durant de nombreuses années avec ce qu’ils ont, et ils peuvent a fortiori couvrir les besoins de leur propre pays.

Par conséquent, la communauté internationale devrait prendre la position suivante vis-à-vis de l’Iran : nous sommes prêts à parvenir à un règlement diplomatique, mais seulement à un règlement incluant le démantèlement par l’Iran de sa capacité de production d’armes nucléaires.

En d’autres termes, pas de centrifugeuses ni d’uranium enrichi, ni de réacteurs au plutonium. Tant que l’Iran ne démantèle pas ses centrifugeuses et ses réacteurs au plutonium, les sanctions ne doivent pas être allégées. Au contraire, elles devraient être accrues.

La vérité est simple, elle est claire, elle tranche comme un rasoir dans le brouillard qu’il cherchent à créer. Si leurs intentions sont pacifiques, ils accepteront. Si elles ne le sont pas, ils n’accepteront pas.

Mais peut-être que la formule doit être simplifiée comme suit: s’ils démantèlent, ils obtiennent [un accord] ; s’ils ne démantèlent pas, ils n’obtiennent rien. Mais c’est un combat difficile, car il est dans la nature humaine d’espérer, de croire, d’essayer – nous sommes prêts à essayer, mais pas à mener une expérience ouverte sans critères, et certainement pas sans une vue réaliste et lucide.

Parallèlement à la tentative de mettre un terme à l’armement nucléaire de l’Iran et de préserver les traités de paix avec l’Egypte et la Jordanie, nous sommes intéressés à mettre fin au conflit avec les Palestiniens. Conclure une paix véritable et sûre, pas seulement sur le papier mais sur le terrain – pour nous, nos enfants, nos petits-enfants : c’est le plus grand souhait de tous les citoyens d’Israël.

Pour mettre fin au conflit, il faut en comprendre la source. Je soulève ce point parce que, à mon avis, dans toutes les discussions concernant le conflit avec les Palestiniens, on est au moins parvenu à une chose, à savoir, que si quelqu’un estimait que c’était le coeur du conflit au Moyen-Orient, eh bien, maintenant, il est difficile de dire une telle chose sans que cela paraisse absurde.

Ce n’est pas le coeur du conflit : pas de ce qui se passe en Libye ou en Tunisie, en Algérie, ou en Egypte, ou au Yémen, ou en Syrie, ou en Irak, et ainsi de suite. Mais, pendant des années, on nous a dit que le coeur du conflit au Moyen-Orient était la question palestinienne et… comment dire ? Cette vache sacrée est l’une des victimes de la révolution arabe.

Cependant, il y a une deuxième vache sacrée de même importance. Quand on demande aux gens quelle est la racine du conflit israélo-palestinien – si vous souhaitez fournir une solution ou résoudre un certain problème, vous devez d’abord diagnostiquer correctement la maladie -, ainsi, quand on leur demande quelle est la racine du conflit, les gens ont généralement une réponse toute prête : l’occupation, les territoires, les colonies de peuplement, et ainsi de suite – c’est toujours la même chose. La « prise de contrôle des territoires » par Israël, la région de Judée et de Samarie après la guerre des Six-Jours, les colonies de peuplement – c’est ce qui nourrit le conflit, c’est en grande partie ce qui a créé le conflit.

Et je demande, est-ce vraiment le cas ? A mon avis, si l’on doit décider par quel processus a réellement commencé le conflit, j’opterais pour l’année 1921, le jour où les Arabes palestiniens ont attaqué l’hôtellerie pour émigrants à Jaffa. Beaucoup de Juifs ont été tués dans cette attaque, dont l’écrivain bien connu Yossef Haïm Brenner. Elle visait directement l’immigration juive. Mon grand-père était arrivé à Jaffa l’année précédente, et, comme de nombreux autres, il avait séjourné dans la même hôtellerie. Il est clair que cette attaque n’avait pas pour cause un territoire ou des colonies ; elle visait l’immigration juive en terre d’Israël.

Ultérieurement, il y eut davantage d’attaques : En 1929, l’ancienne communauté juive d’Hébron a été sauvagement massacrée. Elle avait existé en cet endroit, presque sans interruption depuis près de 4 000 ans. Après cela, il y eut des attaques en 1936, en 1939 – qu’on a appelées « troubles » [en fait, meoraot Tarpa]. Ces attaques contre la communauté juive en Israël se sont répétées de manière méthodique.

Plus tard y eut le Plan de partage de 1947, qui proposait la création d’un Etat arabe – ils n’ont pas dit Etat palestinien, mais bien Etat arabe – et un Etat juif. Les Juifs ont accepté, les Arabes ont refusé. Du fait que le problème n’était pas, à l’époque, ni n’est aujourd’hui, celui d’un Etat palestinien, mais était et reste plutôt, malheureusement, l’Etat juif.

Et même avant 1967, pendant 19 ans, ils nous tenaient étranglés ; il y avait un étau autour de nous dans le seul but de nous déraciner, d’anéantir nos existences. Tout cela pourquoi ? Il n’y avait alors aucun territoire. Il n’y avait pas d’occupation, sauf si Tel Aviv est occupé et si Jaffa est occupé. Il n’y a eu aucune implantation durant 46 ans, de 1921 à 1967, soit près d’un demi-siècle. Nous avons été écorchés par le public arabe sans aucun rapport avec des colonies de peuplement, ni avec rien de ce qui présenté comme le cœur historique de la lutte.

Je dis ces choses parce que je le peux – bon, cela a cessé là, mais plus tard tout a changé. Plus tard, les événements ont évolué comme ils ont évolué. Nous nous sommes retirés de la bande de Gaza, jusqu’au dernier centimètre. Nous avons déraciné des communautés, mais les attaques contre nous ont continué – environ 10 000 missiles ont été tirés à partir de Gaza, à partir de territoires dont nous nous étions retirés. Et lorsque nous demandons à ceux qui tirent des missiles et à ceux qui les soutiennent: pourquoi tirez-vous sur les Juifs ? Ils disent: afin de libérer la Palestine. Et qu’est-ce que la Palestine ? La Judée et la Samarie ? Non. Bien sûr, ils en font partie, mais ils disent: Beer Sheva et Ashkelon, Majdal et Acre et Jaffa.

Très bien, ceux qui disent cela font partie du Hamas ou du Jihad islamique, mais les éléments plus modérés en Judée et en Samarie, l’Autorité palestinienne, eux, il est vrai ne s’engagent pas dans la terreur, et c’est là une distinction importante. Ils ne s’engagent pas dans la terreur, mais lorsqu’ils sont invités à dire s’ils nous reconnaissent : pas en Judée ni en Samarie, ni en Cisjordanie, mais êtes-vous enfin prêts à reconnaître l’Etat juif ? Ils répondent: Nous sommes prêts à reconnaître le peuple israélien ; nous sommes prêts à reconnaître Israël.

Je dis : ce n’est pas la question que je pose: Êtes-vous prêts à reconnaître l’Etat juif, l’Etat-nation du peuple juif ? La réponse jusqu’à présent a été non. Pourquoi pas ? Au cours de mon discours, ici même, il y a quatre ans, j’ai dit que la solution était un Etat palestinien démilitarisé.

La raison de la démilitarisation est claire pour tout le monde à la lumière de notre expérience – une démilitarisation véritable et permanente avec des arrangements très clairs en matière de sécurité et sans forces internationales.

Mais un Etat juif – reconnaissez l’Etat juif. Pourquoi n’êtes-vous pas prêts à reconnaître l’Etat juif ? Nous sommes disposés à reconnaître votre Etat-nation, et à grand prix – cela inclut des territoires, nos terres ancestrales, ce qui n’est pas négligeable. Et je dis ceci également : c’est une chose très difficile, mais vous devez faire, vous aussi, une série de concessions, et la première consiste à renoncer à votre rêve du droit au retour. Nous ne nous contenterons pas de la reconnaissance en tant que peuple israélien ou comme Etat binational, qui sera par la suite inondé par des réfugiés. C’est l’Etat-nation du peuple juif. S’ils le veulent, les Juifs immigreront dans ce pays. Les Arabes palestiniens, s’ils le veulent, pourront y aller. Reconnaissez l’Etat juif. Tant que vous refuserez de le faire, il n’y aura jamais de paix. Reconnaissez notre droit à vivre ici, dans notre propre Etat souverain, notre Etat-nation – alors seulement la paix sera possible.

Je tiens à le souligner ici – il s’agit d’une condition essentielle. Il y a d’autres conditions importantes pour la conclusion des négociations – non pour mener des négociations, mais pour les conclure –, mais je mentionne cela parce que le processus politique avec les Palestiniens implique le règlement de problèmes compliqués.

Il ne sera considéré comme un succès que s’il est construit sur les fondements de la vérité, la vérité du présent et la vérité historique et, malheureusement, cette vérité est constamment attaquée par nos ennemis et adversaires. Ils essaient de saper le lien ancien entre notre peuple et la terre d’Israël et de jeter la confusion sur les faits fondamentaux du conflit entre nous et les Palestiniens au 20ème siècle.

Par exemple, il y a plusieurs jours, j’ai entendu le commentaire, émis à contrecoeur par le représentant de l’Iran, à propos des crimes nazis – il leur est difficile de dire Holocauste – mais il a immédiatement ajouté avec vigueur qu’il ne faut pas permettre aux sionistes de profiter des crimes nazis, c’est-à-dire l’Holocauste, pour nuire aux Palestiniens.

Les représentants de l’Iran répètent encore et encore le mantra familier selon lequel l’Holocauste a eu lieu sans aucun lien avec la question palestinienne et que, plus tard, les dirigeants sionistes sont apparus et se sont réclamés de l’Holocauste pour réprimer les Palestiniens.

Bon, quels sont les faits ? Le chef de file incontesté du mouvement national palestinien au cours de la première moitié du 20e siècle a été le Mufti Haj Amin al-Husseini. Le Mufti était l’inspirateur vivant des attaques que j’ai décrites, depuis Jaffa en 1921 jusqu’à la Seconde Guerre mondiale.

Tout cela est connu, mais voici quelques éléments moins connus à propos des activités du Mufti : Le 28 novembre 1941, le Mufti s’est envolé pour Berlin et s’est entretenu avec Hitler. Il a exprimé à Hitler sa volonté de coopérer avec l’Allemagne de quelque manière que ce soit. Et c’est ce qu’il a fait, tant en recrutant des musulmans pour combattre dans les rangs de la S.S. dans les Balkans, qu’en diffusant de la propagande favorable aux Nazis.

Voici un exemple caractéristique de la propagande diffusée sur les ondes par le Mufti en 1942. Je cite : « Si l’Angleterre est battue et si ses alliés sont écrasés, cela fournira une solution définitive de la question juive, qui, selon nous, constitue le plus grand danger. » Entre 1942 et 1944, il a oeuvré à partir de sa base à Berlin et tenté d’empêcher le sauvetage des Juifs de Hongrie, d’Allemagne, de Bulgarie et de Croatie, pays qui, bien qu’étant eux-mêmes réduits en esclavage par Hitler, autorisaient les Juifs à fuir vers la terre d’Israël et vers d’autres endroits.

Le Mufti se plaignit auprès des Nazis de ce qu’ils n’avaient pas donné suffisamment de moyens pour empêcher l’évasion des réfugiés juifs des Balkans. Dans son témoignage au procès de Nuremberg, le 6 août 1947, le commandant allemand Wilhelm Melchers a déclaré : « Le Mufti a fait connaître ses protestations partout, auprès du Bureau du ministre des Affaires étrangères et auprès du ministre d’Etat, et dans d’autres quartiers généraux de la S.S. » Le 13 mai 1943, par exemple, le Mufti a remis une lettre au ministre des Affaires étrangères nazi Ribbentrop, dans laquelle il s’opposait aux arrangements consentis par l’Allemagne, qui autorisaient l’expulsion de 4 000 enfants juifs hors de Bulgarie. Il exigeait de voir « chacun d’eux », je cite : « chacun d’eux éliminé ».

L’adjoint d’Eichmann, Dieter Wisliceny, a émis le témoignage terrifiant suivant à Nuremberg : « Le Mufti a joué un rôle dans la décision de détruire les Juifs d’Europe. L’importance de son rôle ne peut pas être ignorée. Le Mufti a proposé à maintes reprises aux autorités avec lesquelles il était en contact, d’abord et avant tout, Hitler, Ribbentrop et Himmler, de détruire les Juifs européens. Il voyait en cela une solution adéquate à la question palestinienne».

Wisliceny fait même état d’une preuve par ouï-dire que le Mufti avait été directement impliqué dans la Solution finale. « Le Mufti a été l’un des initiateurs de l’anéantissement méthodique des Juifs d’Europe et il a été partenaire et conseiller d’Eichmann et d’Hitler quant à la manière d’exécuter le plan. Il était l’un des meilleurs amis d’Eichmann et l’a constamment poussé à accélérer l’anéantissement. Je l’ai entendu, de mes propres oreilles, dire qu’il s’est rendu anonymement dans les chambres à gaz d’Auschwitz, en compagnie de Eichmann».

Mesdames et Messieurs, Contrairement à ce qui a été dit par les représentants de l’Iran de représentants et par d’autres, les dirigeants sionistes n’ont pas utilisé l’Holocauste pour détruire le mouvement national palestinien. Par contre, le plus haut dirigeant palestinien de l’époque, le Mufti Haj Amin al-Husseini, a prêché et agi pour mettre en œuvre l’Holocauste afin de détruire le mouvement sioniste. Et cela a failli réussir. Les Juifs d’Europe ont été effectivement éliminés, en partie à cause des efforts du Grand Mufti, mais le sionisme n’a pas été anéanti et l’Etat d’Israël a été créé.

Je mentionne ces choses ici parce que ces racines, cette tumeur empoisonnée, doivent être extirpés. Le Mufti est encore une figure admirée dans le mouvement national palestinien. Jetez un coup d’oeil sur des sites Web, allez dans les écoles, feuilletez les manuels scolaires. C’est la tumeur qui doit être enlevée, c’est la racine du conflit, c’est ce qui le maintient en vie, et la racine du conflit fut et reste celle qui s’est répétée durant plus de 90 ans : l’opposition profonde du noyau dur des Palestiniens au droit du peuple juif à son propre pays sur la terre d’Israël.

Pour que le processus actuel soit significatif, pour qu’il puisse avoir une véritable chance de succès, il est essentiel que nous entendions enfin dire, de la bouche de la direction palestinienne, qu’elle reconnaît le droit du peuple juif à son propre pays, l’Etat d’Israël. J’espère beaucoup que cela se produira, pour que nous puissions parvenir à une véritable résolution du conflit.

Il existe de nombreux autres sujets qu’il nous faudra bien sûr résoudre au cours des négociations. Tout d’abord et avant tout, il doit y avoir une solution réelle et durable aux besoins d’Israël en matière de sécurité dans la région instable et dangereuse où nous vivons, parce que même si nous réussissons à obtenir cette reconnaissance, après des années d’une incitation à la violence qui se poursuit encore, nous n’avons aucune garantie que cette reconnaissance pénètre dans toutes les couches de la société palestinienne, et c’est pourquoi nous avons besoin de très solides accords en matière de sécurité, de sorte que nous soyons en mesure de défendre la paix et de nous défendre si la paix est violée.

C’est une approche réaliste et responsable, qui implique que l’on est prêt à aller de l’avant mais pas aveuglément. Cela me rappelle un autre problème. Je pense qu’une condition essentielle pour parvenir à une véritable résolution a été, et reste clairement, le renversement du refus de reconnaître le droit des Juifs à un Etat-nation à eux sur la terre de leurs ancêtres, et c’est également la clé la plus importante pour la résolution de ce conflit que la reconnaissance de ce droit.

Je crois à la force du peuple d’Israël, et je crois à la force de l’Etat d’Israël. Ce que nous avons accompli au cours des 65 dernières années est en effet formidable. Aujourd’hui, nous célébrons les 40 années écoulées depuis la guerre du Yom Kippour. Au cours des 40 années qui l’ont suivie, la population d’Israël s’est accrue deux fois et demi. Le PNB a été multiplié par 25. C’est comme si l’on prenait 25 économies de l’Etat d’Israël et qu’on les plaçait côte à côte.

Nous pouvons démarquer des réalisations dans tous les domaines : l’absorption des immigrants, l’immigration, la technologie, l’envol de l’économie, le développement du Néguev et de la Galilée, la cyber-city que nous sommes en train de construire à Beer Sheva, la ville des biotechnologies qui sera construite à Safed, et qui est en cours d’édification sous nos yeux.

Ce sont là des choses énormes. Nous n’avons pas attendu [le bon vouloir de] nos voisins pour développer notre pays. Nous continuerons à agir ainsi. Il y a un lien entre les deux choses : tant que nous continuons à développer notre puissance, tant que nous fortifions notre pays, tant que nous bâtissons notre économie, tant que nous affermissons notre société, tant que nous sommes forts, il y a une chance que ce changement se produise également chez nos voisins.

Nous ne pouvons pas céder sur ce point, c’est essentiel pour la sauvegarde de notre avenir et pour garantir notre sécurité. Merci. Discours capital de B. Netanyahou sur la situation politique et sécuritaire d’Israël, toujours en butte à l’hostilité arabe

Traduction de Menahem Macina

Montrons notre colère au gouvernement

Trop c’est trop, la comédie a assez durée, nous n’accepterons plus les diktats venus d’ailleurs.

Montrons notre colère au Gouvernement

Il y a 20 ans déjà, on nous a fait avaler les « accords d’Oslo ». L’encre n’était pas encore sèche, le chèque de     lauréat du prix Nobel de la paix à peine encaissé, voici que son récipiendaire, le grand terroriste en chef le sang de ses victimes, les civils israéliens dégoulinant de ses lèvres, venait     déclarer que ces accords ne seraient appliqués que si on rajoutait une clause autorisant le retour pour les « réfugiés ».

Mais qui sont ces réfugiés ? A l’époque ils s’agissait essentiellement de la troisième génération d’arabes ayant quitté en 1948, à la demande de leurs pays frères agresseurs du nouvel Etat naissant, une terre qui ne leur appartenait pas, arrivés pour profiter de la richesse générée par des juifs venus reconstruire un pays désertique dont ils avaient été chassés 2000 ans auparavant.

L’Unwra, l’organisme mis en place par « le machin » et spécifiquement affecté au traitement de ces dits réfugiés de 1948 engloutit 80% de la manne Onuesque destinée aux réfugiés dans le Monde. Cet organisme alloue aux descendants de ceux de 1948 le statut unique au Monde de réfugié transgénérationnel, ce qui fait que les 750.000 personnes ayant quitté leurs masures de l’époque sont devenues plus de 5 millions et réclament des châteaux alors qu’ils vivaient sous la tente ou dans des gourbis. A noter que l’Unwra n’a eu aucune compétence pour les 850.000 juifs expulsés des pays arabes, spoliés de tous leurs biens, avec pour toute richesse leur chemise.

Depuis, en leur nom, le grand terroriste en chef, puis maintenant son second, se sont remplis les poches, ou plutôt leurs coffres en Suisse grâce à la manne obligeamment versée par les Etats Unis et l’Europe, au premier rang de laquelle la France. Contribuables soyez rassurés, votre argent, lorsqu’il ne reste pas en Suisse pour la plus grande partie, est investi ici, non pas dans des écoles, des hôpitaux, ou des infrastructures, mais dans des armes destinées à tuer des Juifs, ou plutôt « des affreux colons sionistes de trois semaines », comme à Itamar par exemple.

Les arabes n’ont bien sur aucune raison de voir arriver un terme à la manne qui tombe depuis 65 ans car si la     paix était conclue, ils ne pourraient plus prétendre à ces sommes astronomiques qui leur sont allouées par des pays aujourd’hui en quasi état de cessation de paiement.

Outre Atlantique, « le Shutdown » est en train de mettre un terme à cette gabegie, Ted YOHO, un Républicain nouvellement élu, tient tête à un trublion et néanmoins Président des Etats Unis voulant fomenter un coup d’Etat.  Après s’être opposé à l’Obamacare, rejeté par tous ceux qui cotisent déjà, YOHO refuse d’augmenter le plafond de la dette, obligeant de ce fait l’Administration Présidentielle à venir discuter des coupes budgétaires nécessaires au rééquilibre du budget.

Va t-on voir en France se lever un Ted YOHO pour imposer un arrêt forcé à la dérive budgétaire Hollandesque?

Les deux mamelles de l’Unwra étant taries, les arabes seront obligés de changer de profil.

Les accords d’Oslo sont morts, ils ont été dénoncés par Abou MAZEN lors de sa demande de reconnaissance d’un Etat à l’ONU, qui s’est renié en allouant, grâce à la majorité automatique, un statut d’observateur à un « Peuple inventé réclamant un pays n’existant que dans les arguties de squatters, pillards, assassins, barbares ».

Sous la houlette de Barak Hussein OBAMA, vous savez, ce soit disant Président des US qui n’est même pas     Américain, ce qui aurait dû provoquer son impeachment, l’inépuisable John KERRY n’a eu de cesse, après de nombreux allers retours, de relancer des négociations entre notre gouvernement et le grand terroriste en second.

Depuis deux mois que les discussions ont repris, Israël connaît une vague d’attentats qui ne sont jamais condamnés par le chef terroriste héritier, qui nous sert un discours apaisant en anglais, et son contraire en arabe à l’attention de son public, faisant même louer sur son Facebook officiel un terroriste tirant sur une fillette de 9 ans jouant dans son jardin.

Dans un esprit d’ouverture, le gouvernement israélien a accepté de libérer des terroristes aux mains tâchées de sang, emprisonnés pour des longues peines. 26 ont déjà été relâchés contre rien et ont été accueillis en héros, tant à Gaza qu’à Ramallah, par le terroriste en Chef et néanmoins chef des négociateurs arabes.

Des Ministres et des Députés s’opposent à l’élargissement d’un nouveau contingent de terroristes.

L’issue des négociations devant être validées par référendum du côté israélien, les voix s’élèvent aujourd’hui pour mettre un frein non seulement à l’élargissement de terroristes supplémentaires, mais également à des négociations inutiles qui n’entrainent que des attentats, et dont les résultats seraient     refusés par référendum.

Une manifestation a été décidée à Jérusalem dimanche 13 Octobre, en pleine campagne électorale pour les Municipales qui se tiendront le 22 octobre. Gageons que ce mouvement naissant se développe dans la semaine et mette fin à cette comédie :
Stop à la libération de terroristes
Stop à l’agression de nos civils et hayalims
Stop aux négociations de paix avec des terroristes Hamas-Fatah

Rejoignez le mouvement:

Montrons notre colère au gouvernement cliquez sur le lien.

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