LETTRE à M. BOUTEFLIKA suivie d’un magnifique poème

LETTRE à M. BOUTEFLIKA suivie d’un magnifique poème

5 février 2014 3 Par Eli

Courrier exemplaire adressé au président algérien, Monsieur BOUTEFLICA, par M. André SAVELLI, professeur agrégé en histoire au Val de Grâce.

Il semble indispensable de faire  circuler ce document, extrêmement bien documenté, venant d’un érudit de l’histoire, relatant brièvement l’histoire d’un pays, l’Algérie, et éclatant de vérité.

 

 

LETTRE à M. BOUTEFLIKA

 

Président de la République algérienne.

 

 

 

 

Monsieur le Président,

 

En brandissant l’injure du génocide de l’identité algérienne par la France, vous saviez bien que cette identité n’a jamais existé avant 1830. Mr Ferrat Abbas et les premiers nationalistes avouaient l’avoir cherchée en vain. Vous demandez maintenant repentance pour barbarie : vous inversez les rôles !

 

 

C’était le Maghreb ou l’Ifriqiya, de la Libye au Maroc. Les populations, d’origine phénicienne (punique), berbère (numide) et romaine, étaient, avant le VIIIème siècle, en grande partie chrétiennes (500 évêchés dont celui d’Hippone / Annaba, avec Saint Augustin). Ces régions agricoles étaient prospères.

 

Faut-il oublier que les Arabes, nomades venant du Moyen Orient, récemment islamisés, ont envahi le Maghreb et converti de force,  « béçif » (par l’épée), toutes ces populations. « Combattez vos ennemis dans la guerre entreprise pour la religion….Tuez vos ennemis partout  où vous les trouverez » (Coran, sourate II, 186-7). Ce motif religieux était élargi par celui de faire du butin, argent, pierreries, trésor, bétail, et aussi bétail humain, ramenant par troupeaux des centaines de milliers d’esclaves berbères; ceci légitimé par le Coran comme récompense aux combattants de la guerre sainte (XLVIII, 19, 20) .Et après quelques siècles de domination arabe islamique, il ne restait plus rien de l’ère punico romano berbère si riche, que des ruines (Abder-Rahman ibn Khaldoun el Hadram , Histoire des Berbères,T I,

p.36-37, 40, 45-46. 1382).

 

 

Faut-il oublier aussi que les Turcs Ottomans ont envahi le Maghreb pendant trois siècles, maintenant les tribus arabes et berbères en semi esclavage, malgré la même religion, les laissant se battre entre elles et prélevant la dîme, sans rien construire en contre partie.

 

Faut-il oublier que ces Turcs ont développé la piraterie maritime, en utilisant leurs esclaves. Ces pirates barbaresques arraisonnaient tous les navires de commerce en Méditerranée, permettant, outre le butin, un trafic d’esclaves chrétiens, hommes, femmes et enfants. Dans l’Alger des corsaires du XVIème siècle, il y avait plus de 30.000 esclaves enchaînés. D’où les tentatives de destruction de ces bases depuis Charles Quint, puis les bombardements anglais, hollandais et même américain…..Les beys d’Alger et des autres villes se main-tenaient par la ruse et la force, ainsi celui de Constantine, destitué à notre venue, ayant avoué avoir fait trancher 12.000 têtes pendant son règne.     

 

Faut-il oublier que l’esclavage existait en Afrique depuis des lustres et existe toujours. Les familles aisées musulmanes avaient toutes leurs esclaves africains. Les premiers esclavagistes, Monsieur le Président, étaient les négriers noirs eux-mêmes qui vendaient leurs frères aux Musulmans du Moyen Orient, aux Indes et en Afrique (du Nord surtout), des siècles avant l’apparition de la triangulaire avec les Amériques et les Antilles, ce qui n’excuse en rien cette dernière, même si les esclaves domestiques étaient souvent bien traités.

Faut-il oublier qu’en 1830, les Français sont venus à Alger détruire les repaires barbaresques ottomans qui pillaient la Méditerranée, libérer les esclaves et, finalement, affranchir du joug turc les tribus arabes et berbères opprimées.

Faut-il oublier qu’en 1830, il y avait à peu près 5.000 Turcs, 100.000 Koulouglis, 350.000 Arabes et 400.000 Berbères dans cette région du Maghreb où n’avait jamais existé de pays organisé depuis les Romains. Chaque tribu faisait sa loi et combattait les autres, ce que l’Empire Ottoman favorisait, divisant pour régner.

 

Faut-il oublier qu’en 1830 les populations étaient sous développées, soumises aux épidémies et au paludisme. Les talebs les plus évolués qui servaient de toubibs (les hakems), suivaient les recettes du grand savant « Bou Krat » (ou plutôt Hippocrate), vieilles de plus de 2.000 ans. La médecine avait quand même sérieusement évolué depuis !

 

Faut-il oublier qu’à l’inverse du génocide, ou plutôt du massacre arménien par les Turcs, du massacre amérindien par les Américains, du massacre aborigène par les Anglais et du massacre romano-berbère par les Arabes entre l’an 700 et 1500, la France a soigné, grâce à ses médecins (militaires au début puis civils) toutes les populations du Maghreb les amenant de moins d’un million en 1830 en Algérie, à dix millions en 1962.

 

Faut-il oublier que la France a respecté la langue arabe, l’imposant même au détriment du berbère, du tamashek et des autres dialectes, et a respecté la religion (ce que n’avaient pas fait les Arabes, forçant les berbères chrétiens à s’islamiser pour ne pas être tués, d’où le nom de « kabyle » – j’accepte).

La Mitidja en 1962

 

Faut-il oublier qu’en 1962 la France a laissé en Algérie, malgré des fautes graves et des injustices, une population à la démographie galopante, souvent encore trop pauvre, – il manquait du temps pour passer du moyen âge au XXème siècle – mais en bonne santé, une agriculture redevenue riche grâce aux travaux des Jardins d’Essais, des usines, des barrages, des mines, du pétrole, du gaz, des ports, des aéroports, un réseau routier et ferré, des écoles, un Institut Pasteur, des hôpitaux et une université, la poste….. Il n’existait rien avant 1830.! Cette mise en place d’une infrastructure durable, et le désarmement des tribus, ont été capitaux pour l’Etat naissant de l’Algérie.

La Mitidja

 

Faut-il oublier que les colons français ont asséché, entre autres, les marécages palustres de la Mitidja, y laissant de nombreux morts, pour en faire la plaine la plus fertile d’Algérie, un grenier à fruits et légumes, transformée, depuis  leur départ, en zone de friche industrielle.

 

Faut-il oublier qu’à notre départ en 1962, outre au moins 75.000 Harkis, sauvagement assassinés, véritable crime contre l’humanité, et des milliers d’européens tués ou disparus, après ou avant, il est vrai, les excès de l’O.A.S, il y a eu plus de 200.000 tués dans le peuple algérien qui refusait un parti unique, beaucoup plus que pendant la guerre d’Algérie.

Une ville moderne créée par la France

Une ville moderne créée par la France

Faut-il oublier que la France a permis aux institutions de passer, progressivement, de l’état tribal à un Etat nation, et aux hommes de la sujétion à la citoyenneté en construction, de façon, il est vrai, insuffisamment rapide. Le colonialisme, ou plutôt la colonisation a projeté le Maghreb, à travers l’Algérie, dans l’ère de la mondialisation.

 

Faut-il oublier qu’en 1962, un million d’européens ont dû quitter l’Algérie, abandonnant leurs biens pour ne pas être assassinés ou, au mieux, de devenir des habitants de seconde zone, des dhimmis, méprisés et brimés, comme dans beaucoup de pays islamisés. Il en est de même de quelques cent mille israélites dont nombre d’ancêtres s’étaient pourtant installés là 1000 ans avant que le premier arabe musulman ne s’y établisse. Etait-ce une guerre d’indépendance ou encore de religion ?

 

Faut-il oublier qu’à notre départ en 1962, outre au moins 75.000 Harkis, sauvagement assassinés, véritable crime contre l’humanité, et des milliers d’européens tués ou disparus, après ou avant, il est vrai, les excès de l’O.A.S, il y a eu plus de 200.000 tués dans le peuple algérien qui refusait un parti unique, beaucoup plus que pendant la guerre d’Algérie.

C’est cette guerre d’indépendance, avec ses cruautés et ses horreurs de part et d’autre, qui a fondé l’identité algérienne. Les hommes sont ainsi faits !

 

Monsieur le Président, vous savez que la France forme de bons médecins, comme de bons enseignants. Vous avez choisi, avec votre premier ministre, de vous faire soigner par mes confrères du Val de Grâce. L’un d’eux, Lucien Baudens, créa la première Ecole de médecine d’Alger en 1832, insistant pour y recevoir des élèves autochtones. Ces rappels historiques vous inciteront, peut-être, Monsieur le Président, à reconnaître que la France vous a laissé un pays riche, qu’elle a su et pu forger, grâce au travail de toutes les populations, des plus pauvres aux plus aisées – ces dernières ayant souvent connu des débuts très précaires -.

La France a aussi créé son nom qui a remplacé celui de Barbarie.

Personne ne vous demandera de faire acte de repentance pour l’avoir laissé péricliter, mais comment expliquer que tant de vos sujets, tous les jours, quittent l’Algérie pour la France ?

 

En fait, le passé, diabolisé, désinformé, n’est-il pas utilisé pour permettre la mainmise d’un groupe sur le territoire algérien ? Je présente mes respects au Président de la République, car j’honore cette fonction.

 

Un citoyen français,

 

André Savelli,

Professeur agrégé d’Histoire au Val de Grâce.

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Voici une lettre qui remet les pendules à l’heure, tout est traité: Tous les travers des Arabes sont exposés au fil du texte:

Esclavagiste, raciste, menteur, voleur, pillard, barbare, diaboliseur, toutes ces tares déjà constatées sur le modèle à suivre, le pédophile créateur de ce parti politique qui ne dit pas son nom, dont l’idéologie est la destruction du prochain différent par essence puisque vivant selon d’autres mœurs ou usages.

Cette idéologie barbare créée pour répondre aux peurs d’un peuple du désert:

Peur de manquer d’eau. Peur de l’inconnu. Peur des pillards, etc… Cette idéologie donc a généré des fanatismes tels que nous les avons connus en Europe au Moyen-Âge, et qui sont en train de submerger les Européens qui se sont éloignés de leurs valeurs fondatrices et sont totalement tétanisés devant cette déferlante qui va les éradiquer.

MAGNIFIQUE POEME

 

Mémoire et Poésie

 

Jadis j’ai dû m’enfuir de mon pays

Quand la France décida de lâcher l’Algérie

Et si avec le temps les plaies se sont fermées 

Leurs cicatrices, elles, ne peuvent s’effacer. 

Aussi pour mes enfants, je demande au Messie 

Que jamais ils ne vivent une pareille tragédie. 

 

Pourtant, lorsque je vois ces hordes de Magrébins 

Envahir notre sol par n’importe quel moyen 

Pour venir y chercher toute cette assistance 

Qui n’existe plus chez eux depuis l’indépendance, 

Quand je vois qu’ils acquièrent cette nationalité 

Qu’ils ont pourtant reniée il y a quelques années 

 

Je me pose une question qui me met mal à l’aise, 

Combien de temps encore la France sera Française ? 

Ils occupent tour à tour l’ensemble des quartiers 

Où la police alors n’a plus le droit d’entrer, 

Bien vite ils les transforment en ces fameux ghettos 

Où ils pillent les commerces et brulent les autos. 

 

Marseille est devenu une base d’Al-Quaïda 

Et notre canebière le souk d’une casbah. 

La banlieue parisienne n’est pas plus épargnée 

Partout règne le racket et l’insécurité. 

Les seuls européens qui s’obstinent à rester 

Doivent se barricader sitôt la nuit tombée. 

Des cités toutes entières leurs sont abandonnées 

Dans l’attente qu’ils obtiennent les clefs de l’Elysée. 

 

Lorsque notre président, en quête de bulletins 

Va leur rendre visite, la veille des scrutins 

Ils bousculent sa voiture et crachent sur son costume 

Et l’obligent à partir plus vite que de coutume. 

Ils sifflent la Marseillaise au match de l’amitié 

Et brandissent les drapeaux du pays invité. 

 

Puisqu’ils peuvent posséder deux nationalités 

Ils en changent à leur guise, suivant leurs intérêts

Pour les allocations, ce sont de vrais français, 

Pour les obligations ils restent des étrangers. 

Ils respectent qu’une seule loi celle des islamistes 

Et suivent assidument la mode des intégristes, 

 

Elles se coiffent du foulard, ils portent la barbouze 

Et pavoisent leur logis aux couleurs des fellouzes 

Depuis quelques années ils sembleraient vouloir 

Que la France se décide à réécrire l’histoire. 

On enseigne pour se faire à notre descendance 

Que les pieds-noirs étaient des colons de la France 

 

Qu’ils n’avaient pas de cœur et usaient d’un gourdin 

Pour payer les salaires de chaque Magrébin. 

Aujourd’hui les médias demandent à nos élus 

Qu’une enquête soit faite sur ces moments vécus 

Pour voir si notre armée a commis des bavures 

Et condamner ceux qui pratiquaient la torture 

 

Pour que ces terroristes veuillent leur divulguer 

La liste des attentats qu’ils devaient perpétrer. 

Vouloir faire des victimes de nos ex-assassins 

C’est en sorte approuver les crimes et les larcins 

Qu’ils ont commis jadis sur ces gens innocents 

Qui voulaient conserver la terre de leurs parents. 

 

Somme-nous tous amnésiques pour avoir oublié 

Combien les F.L.N. ont fait d’atrocités ? 

Serions-nous insensibles à tous ces attentats ? 

Qui ont été commis par ces vils fellaghas 

Et devons-nous ce jour, pour des raisons d’état 

Pardonner les tueries de leur chef Ben Bella ! 

 

La bombe de la Corniche, ou celle du Milk Bar 

Et ces assassinats empreints d’actes barbares 

Ces femmes étripées aux ventres empierrés 

Tout près de leur fœtus qui était empalé. 

Ces milliers de Harkis qui furent assassinés 

Sur la place publique sans le moindre procès 

 

Trahis et délaissés par le chef de la France. 

Ils ont subi la mort dans d’atroces souffrances. 

Ils furent même désarmés avant l’indépendance 

Afin qu’ils n’opposent pas la moindre résistance 

Aux couteaux des tueurs qui étaient impatients 

De pouvoir leur donner le suprême châtiment. 

 

Aurions-nous oublié la date du 5 Juillet 1962 

Et les massacres commis après le cessez le feu ? 

Ces centaines d’Oranais qui furent exécutés 

Devant l’armée française restée les bras croisés ! 

En France, dans nos écoles, aucun livre d’histoire 

Relate ces évènements vécus par les pieds noirs 

 

On transforme le passé à la gloire des vainqueurs 

Qui deviennent des martyrs à la place des tueurs 

Oublier notre passé ou même le transformer 

Serait une grave erreur qu’on pourrait regretter 

Ne baissons pas la garde, redoublons de méfiance 

Si nous ne voulons pas connaitre un jour en France 

 

Une prochaine débâcle vers d’autres horizons 

Ou vouloir accepter de changer de religion. 

Ben Bella l’avait dit, après la prise d’Alger 

« Nous devons remonter en France jusqu’à Poitiers ». 

Hélas cette latitude est maintenant dépassée 

Puisqu’aucun coin d’Europe ne se trouve épargné ! 

 

A moins d’un revirement rapide et énergique 

La France deviendra vite république islamique 

Par le nombre des naissances ils auront l’avantage 

Qui leur fera gagner l’ensemble des suffrages 

Ainsi sera mis fin à notre démocraties 

Et la France à son tour deviendra colonie. 

 

Alors sera troqué l’angélus des clochers 

Par l’appel des imams en haut des minarets 

Dès lors, pour survivre, de même que nos aïeuls, 

Nous aurons à choisir = la valise ou l’cercueil 

Les exemples sont nombreux et faciles à citer 

Sur toute la planète, nombreux sont les foyers 

 

Où des familles entières furent exterminées 

Pour le simple prétexte qu’elles avaient refusé 

D’accepter les contraintes de ces jeunes républiques 

Qui instaurent par la force la charia islamique. 

Aussi la prochaine fois, lorsque vous serez appelés 

Pour vous rendre aux urnes afin d’aller voter 

Devenez l’électeur d’un second Charles Martel 

Qui renverra chez eux, au fond de leur djébel 

 

Ceux qui viennent chez nous pour y défier la France 

En réclamant sans cesse encore plus d’assistance 

Afin que vos enfants ne subissent jamais 

La débâcle vécue par les pieds noirs Français 

Le livre a peut-être été refermé, mais son histoire 

Est restée gravée dans ma mémoire.

 

Un Français déraciné

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