Putin meilleur allié d’Israël contre B.D.S.

Putin meilleur allié d’Israël contre B.D.S.

9 mars 2014 3 Par Eli
John Kerry, je cours après le Prix Nobel de la paix

John Kerry, je cours après le Prix Nobel de la paix

John Kerry vient de menacer, en cas d’échec des « négociations », je dirai plutôt de son monologue, il laisserait les mains libres à l’Europe dans son désir de Boycott d’Israël.
Chiche!!!

Le dossier Ukrainien divise l’Europe qui n’a jamais fait preuve d’une ligne de conduite solidaire. Putin menace de couper l’alimentation en gaz de l’Europe via l’Ukraine. L’Europe pourrait réagir de son côté.
D’après L’institut de recherches Oxford Economics, les trois quart des exportations russes sont des hydrocarbures, représentant 20% du PIB russe. Les exportations russes vers l’Europe représentent environ 15% de son PIB, les exportations Européennes vers la Russie ne sont que de 1% du PIB.
En cas de bras de fer, le prix du gaz augmenterait de 15% celui du pétrole de 10%, l’état des économies européenne en pâtirait. dans le meilleur des cas leur PIB perdrait 1,5% d’ici fin 2015 par rapport aux prévisions, pour certains pays plus faibles la chute pourrait atteindre 3%.

La Russie qui verrait le Rouble s’effondrer, connaîtrait une inflation galopante avec chute du PIB de 2% en 2014 et 4,5 % en 2015. Tous ces chiffres ne tiennent pas compte d’une escalade militaire qui paraît peu probable.

Confrontée à ce problème majeur, l’Europe devrait faire profil bas dans son désir de boycott d’Israël, elle n’est pas en mesure de gérer ces deux fronts simultanément. Même si les échanges Israël Europe sont déséquilibrés,Israël exporte sur ce marché, plus qu’il n’importe, les Européens devront temporiser là aussi et John Kerry peut ranger son chiffon rouge.

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Il doit comprendre que quelle que soit l’énergie qu’il y consacre, son action ne peut aboutir qu’avec le consentement des parties, qui avons nous pour discuter? Le Fatah, mais les multiples brigades djihadistes sur qui il s’appuie, ainsi que le Hamas, et le Hezbollah ne veulent pas entendre parler d’un Etat juif, et Abou Mazen ne cesse de répéter qu’il ne reconnaitra jamais ce fait, il  conforte l’opinion qui pense qu’il ne négocie que pour obtenir de plus en plus de concessions afin d’arriver a obtenir tout Israël, (la politique du salami largement dénoncée dans ces colonnes.)

Le Secrétaire d’Etat, n’a pas encore compris qu’une bonne affaire est une affaire ou tout le monde trouve son compte, ici la bonne affaire serait qu’il ait obtenu le prix Nobel, alors, au risque de plagier Moshé Yaalon, de grâce, donnez lui son prix, et qu’il nous lâche les baskets.

Le nœud Gordien de cette affaire se situe à la résolution de Khartoum de 1967,  au cours de laquelle a été décidé le triple non des pays arabes:

  • Non à la paix avec Israël.
  • Non à la reconnaissance d’Israël.
  • Non à des négociations avec Israël.

Ce triple non est toujours d’actualité, l’Egypte soucieuse de récupérer le Sinaï a signé en 1979 un traité de paix reconnaissant Israël, Anouar El Sadate en a payé le prix fort, il a été assassiné. La Jordanie a suivi en 1994, depuis le Roi craint pour son trône. Les deux traités de paix ont été suivis d’une paix froide peu propice aux échanges économiques qui aurait permis à ces deux pays de décoller, aujourd’hui des bruits courent régulièrement sur la remise en cause de ces traités non conformes aux engagements de Khartoum.

Pour rompre ce nœud Gordien, on pourrait envisager une autre approche, si tous les pays arabes revenaient sur leur décision, la région pourrait connaître la paix, les peuples vivraient dans un confort autre que cette misère à laquelle ils sont confrontée, entretenue à loisir par des dirigeants dépourvus de charisme, soucieux de leur seule fortune.

L’unique action à soutenir est celle incitant les Arabes à revenir sur cette résolution. Les élus du Monde entier l’ont été pour gérer les affaires de leur pays en bon père de famille, ils perdent leur temps depuis des décennies dans des discussions qui n’aboutissent à rien.

En donnant la nationalité du pays d’accueil à ces réfugiés, ils résoudraient un problème humain pour lequel nous avons donné l’exemple, nous avons intégré plus de 850.000 réfugiés Juifs expulsés des pays arabes dès la création d’Israël alors que nous n’avions pas de ressources, ces Juifs ont été chassés, spoliés de tous leurs biens. Si les pays d’accueil en avaient fait de même des 600.000 réfugiés arabes incités à quitter Israël naissant, la question ne se poserait plus, aujourd’hui, ils ont toute latitude pour les accueillir, l’immensité des territoires, l’abondance de la manne pétrolière, et les énormes sommes consacrées par L’UE et les USA suffiraient à permettre le développement des pays, qui recevraient l’aide technologique d’Israël.

Voici une solution gagnant gagnant, les populations arabes verraient leur revenu triplé, le pourtour de la Méditerranée serait pacifié, le grand Marché Méditerranéen envisagé il y a 7 ans pourrait voir le jour.

Les affaires n’aiment pas le bruit de bottes, lorsqu’elles fonctionnent elles assurent le bonheur des populations, les ventres remplis, n’aspirent pas à se battre.

Voici l'appréciation d'Israël par le Frère Musulman de Washington

Voici l’appréciation d’Israël par le Frère Musulman de Washington

Quand au locataire de la Maison Blanche, qui trouve que la bonne solution consiste à taper sur son seul allié au M.O , (alors que Abou Mazen n’est venu écouter Kerry que pour continuer d’engranger des subsides et pouvoir rejeter la faute des échecs des discussions sur Israël), au vu des résultats engrangés sur les dossiers qu’il a traité depuis sa première élection, il est temps de lui retirer son prix Nobel de la paix.

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