Boualem Sansal un grand auteur algérien.
Une amie sur Facebook , Françoise Humblé ,nous conseille avec juste raison, de relire les livres de Boualem Sansal. Je vais le faire avec beaucoup de plaisir et autant d’admiration que lorsque je les ai lus pour la première fois.
Sansal,un homme intègre,, un auteur admirable que j’ai eu le privilège et la chance de rencontrer lors de sa visite a Jérusalem quand il a reçu très justement le prix de Jérusalem. Une personne très humaine,très courageuse, ne faisant aucun compromis avec ses idées, capable d’en payer le prix, lui haut fonctionnaire algérien destitué de ses fonctions à cause des ses idées.
Courageux car il continue de vivre dans son pays, pas comme certains écrivains qui sont des champions de la liberté, seulement loin de leurs peuples.
Nous avons bien essayé au début de notre court entretien , sur son initiative, de parler dans ce maghrébin algérien très rouillé et rudimentaire chez moi , mais seulement utilisé par lui pour créer entre nous une intimité toute familiale du terroir.
On sentait chez lui un grand amour pour son peuple, une volonté inébranlable de voir son destin s’améliorer.
Il m’a rappelé cette Algérie que j’avais aimée, l’Algérie d’une adolescence douce et insouciante.
Je me suis souvenu en lui parlant de deux compagnons de collège,internes comme moi, un d’origine kabyle, et l’autre appartenant a une famille de notables de Tlemcen, les deux blonds aux yeux bleus.
Notre amitié avait débutée parce que nous partagions la même table au réfectoire, table ou l’on nous exemptait de la purée de pois cassés avec du boudin, une sorte de table a la fois halal et casher.
Nous partagions aussi les mêmes bancs dans la salle d’étude.
Le jeudi après midi jour de sortie j’allais retrouver mes amis du mouvement de jeunesse sioniste et je revenais le soir au collège, toujours avec des brochures sur le kibboutz, l’agriculture et le reboisement d’Israël.
Mes deux amis voulaient les lire. Ils me confiaient qu’un jour, dès leur indépendance acquise, Israel serait leur modèle pour un grand projet agraire car ils ne me cachaient pas leurs sympathies pour ceux qui luttaient pour une Algérie indépendante.
Après le collège, nos chemins se sont séparés, moi pour Israël et eux pour s’engager pour la lutte pour leur pays en tant qu’ étudiants en France.
J’ai appris plus tard qu’ils étaient devenus eux aussi de hauts fonctionnaires de l’Algérie indépendante, pris par l’engrenage du système.
Cette Algérie qui s’est mise a crier à tue tête et faire d’Alger le chantre soi disant mondial des libertés à tel point qu’elle a réussit a les étouffer chez elle. Le rêve de l’Algérien aujourd’hui est d’atteindre l’autre rive.
Dommage. Quel gâchis avec tous ces revenus pétrolifères.
Mais nous conservons un grand espoir concernant ce pays que nous avons tant chéri en voyant œuvrer des hommes courageux comme Sansal. Espérons que grâce a sa ténacité, ses écrits admirables, son talent et l’amour pour la vraie liberté, beaucoup le suivront.
Boualem Sansal un grand auteur algérien
Une amie sur Facebook , Françoise Humblé ,nous conseille avec juste raison, de relire les livres de Boualem Sansal. Je vais le faire avec beaucoup de plaisir et autant d’admiration que lorsque je les ai lus pour la première fois.
Sansal, un homme intègre, un auteur admirable que j’ai eu le privilège et la chance de rencontrer lors de sa visite a Jérusalem quand il a reçu très justement le prix de Jérusalem. Une personne très humaine, très courageuse, ne faisant aucun compromis avec ses idées, capable d’en payer le prix, lui haut fonctionnaire algérien destitué de ses fonctions a cause des ses idées.
Courageux car il continue de vivre dans son pays, pas comme certains écrivains qui sont des champions de la liberté, seulement loin de leurs peuples.
Nous avons bien essayé au début de notre court entretien, sur son initiative, de parler dans ce maghrébin algérien très rouillé et rudimentaire chez moi , mais seulement utilisé par lui pour créer entre nous une intimité toute familiale du terroir.
On sentait chez lui un grand amour pour son peuple, une volonté inébranlable de voir son destin s’améliorer.
Il m’a rappelé cette Algérie que j’avais aimée, l’Algérie d’une adolescence douce et insouciante.
Je me suis souvenu en lui parlant de deux compagnons de collège, internes comme moi, un d’origine kabyle, et l’autre appartenant a une famille de notables de Tlemcen. les deux blonds aux yeux bleus.
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Notre amitié avait débutée parce que nous partagions la même table au réfectoire, table ou l’on nous exemptait de la purée de pois cassés avec du boudin, une sorte de table a la fois halal et casher.
Nous partagions aussi les mêmes bancs dans la salle d’étude.
Le jeudi après midi jour de sortie j’allais retrouver mes amis du mouvement de jeunesse sioniste et je revenais le soir au collège, toujours avec des brochures sur le kibboutz, l’agriculture et le reboisement d’Israël.
Mes deux amis voulaient les lire. Ils me confiaient qu’un jour, dès leur indépendance acquise, Israel serait leur modèle pour un grand projet agraire car ils ne me cachaient pas leurs sympathies pour ceux qui luttaient pour une Algérie indépendante.
Après le collège, nos chemins se sont sépares, moi pour Israël et eux pour s’engager pour la lutte pour leur pays en tant qu’ étudiants en France.
J’ai appris plus tard qu’ils étaient devenus eux aussi de hauts fonctionnaires de l’Algérie indépendante,pris par l’engrenage du système.
Cette Algérie qui s’est mise à crier à tue tête et faire d’Alger le chantre soi disant mondial des libertés à tel point qu’elle a réussit à les étouffer chez elle. Le rêve de l’Algérien aujourd’hui est d’atteindre l’autre rive.
Dommage. Quel gâchis avec tous ces revenus pétrolifères.
Mais nous conservons un grand espoir concernant ce pays que nous avons tant chéri en voyant œuvrer des hommes courageux comme Sansal. Espérons que grâce a sa ténacité, ses écrits admirables, son talent et l’amour pour la vraie liberté, beaucoup le suivront.
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