« PARTENAIRES ? VOUS AVEZ DIT PARTENAIRES ? «
12 septembre 2010« PARTENAIRES ? VOUS AVEZ DIT PARTENAIRES ? «
« PARTENAIRES ? VOUS AVEZ DIT PARTENAIRES ? «
Nous nous présentons à Washington et devant le monde comme si nous étions des demandeurs vaincus et l’ennemi tant de fois repoussé, tant de fois battu sur le champ de bataille, cet ennemi terroriste qui nous a coûté tant de sang et de larmes ose présenter des exigences à notre égard.
Nous nous conduisons comme un peuple sans mémoire, sans expérience, sans légitimité et sans honneur et sans intelligence.
Nous avons perdu la guerre de l’information sans même l’avoir commencé en raison de nos médias et de notre « élite », celle qui refuse d’aller jouer à Ariel et à qui l’on permet encore de se produire à Tel Aviv.
Par le gel des constructions dans les villes et villages de Judée et Samarie, par l’arrêt effectif des constructions à l’est de Jérusalem, par le maintien à son poste de Ministre de la Défense d’Ehud Barak, un message dramatiquement clair a été envoyé aux arabes et au monde.
Les terres historiques ne nous appartiennent pas, elles sont négociables et le sionisme est un passé révolu!
Alors Abou Mazen a raison d’exiger Jérusalem, les frontières de 67 dans un premier temps, le départ de tout « Juif » de ses terres islamisées.
C’est en fait Netanyahou qui lui a donné cette arrogance et cette morgue qui lui permet de nous parler comme si les arabes avaient gagné la guerre et pouvaient nous imposer leurs conditions pour notre survie.
Jabotinsky, qui aurait dù être le maître à penser du Likoud, enseignait que lorsqu’on était propriétaire il fallait se comporter comme tel.
Netanyahou se comporte comme un locataire peu sûr de son contrat face à des squatters au lieu de se souvenir que nous sommes les seuls et uniques propriétaires de cette terre.
A la télévision israélienne
L’administration de Hussein Obama a financé une campagne permettant aux « négociateurs » arabes de paraître à la télévision israélienne.
Dans ces spots où défilaient toutes les têtes de terroristes du Fatah se répétait ce slogan dont nul n’est dupe en Israël: « nous sommes vos partenaires »!
En fait, nul n’est dupe dans le peuple d’Israël mais il semblerait encore une fois que l’élite intellectuelle du pays et nos dirigeants à la tête du pays, semblent acquiescer ou acquiescent vraiment à cette affirmation.
Le peuple a massivement voté à droite et le vote juif a soutenu de manière évidente une politique de fermeté et de défense de l’intégrité d’Érets Israël.
Nous avons voté pour le camp national et nous avons trouvé un premier ministre qui nous explique que le but du sionisme est désormais la création d’un état arabe supplémentaire « palestinien » sur la minuscule partie restant entre nos mains.
La perfide Albion britannique a volé les 4/5éme du territoire mandataire dévolu à la création du foyer national juif pour établir un état arabe « palestinien », le royaume de Transjordanie devenu aujourd’hui le royaume de Jordanie.
Les pressions américaines seraient difficiles à résister! Mais elles ne sont pas nouvelles et Menahem Begin ainsi que Itzhak Shamir les ont connues sans ployer devant l’oncle Sam.
Certainement pas alors que les élections de mi-mandat donnent Hussein Obama grand perdant.
M. Netanyahou a reconnu la « nécessité » de partager notre terre historique et le « droit » pour les arabes vivant sur notre Terre d’avoir un état indépendant.
Il semblerait que les 22 états de la Ligue arabe, les pays frères musulmans sans compter les pays européens engagés dans une diabolique islamisation ne suffisent pas au monde arabe!
M. Netanyahou a été jusqu »à utiliser le terme « West bank » pour désigner à Washington les terres de Judée et Samarie.
Comme une volonté de gommer notre appartenance à ces terres et leur appartenance au peuple juif.
Donc, en notre nom qui avons voté pour une politique de maintien de l’intégrité d’Érets Israël libérée sous souveraineté juive, M. Netanyahou négocie.
Les arabes massacrent sur nos routes, tirent et tuent, jettent des pierres et des bouteilles incendiaires et M. Netanyahou négocie.
« Nous punirons les responsables » déclare Ehud Barak et nous trouverons ceux qui ont rendu orphelins des familles entières.
Facile, M. Barak! Les responsables sont à Washington et négocient!
M. Netanyahou négocie avec qui? Sur quoi?
Il négocie avec un terroriste négationniste, digne émule de l’assassin Arafat qui affirme haut et fort ne pas reconnaître l’État d’Israël comme État juif et ne pas accepter la présence de juifs sur son « territoire ». Imaginons un seul instant que ce soit le premier ministre d’Israël qui affirme ne pas vouloir accepter la présence d’un seul arabe dans l’État d’Israël.
Au nom de quoi, cette affirmation est acceptable par le monde et notre pauvre « gauche » de la part du terroriste Abbas et serait inacceptable et raciste de notre part?
Donc, nous négocions avec un individu qui ne cache en rien ses sentiments antisémites et qui réfute l’essence même de notre existence.
On nous a seriné que nous n’accepterons pas de conditions préalables des arabes et les médias israéliens nous font passer pour une victoire la tenue de « négociations directes ».
En fait c’est nous qui aurions dû dicter des conditions préalables comme notre caractère juif et l’unité indiscutable de notre capitale Jérusalem.
Pour cela il eut fallu que M. Netanyahou renvoie Barak (Ehud) dans l’opposition, lui interdise tout contact avec Abou Mazen et mette un terme à ses élucubrations sur le partage de Jérusalem.
A moins que M. Netanyahou trouve habile de jouer sur tous les tableaux et laisser Barak émettre des théories lamentables qui ont prouvé à maintes reprises leur faillite pendant qu’il se réfugie dans une dialectique nationale sans aucun effet concret sur le terrain.
La négociation se déroule avec un ennemi voué à notre destruction par une haine islamique fanatique, par la conviction que notre démocratie lui permettra de vaincre, par son unité car la polémique interne ne porte uniquement que sur la manière de nous liquider.
Par étapes comme le souhaite Abou Mazen (Abbas) ou par une guerre totale comme le préconisent le Hamas, le Hezbollah et leurs alliés syriens et iraniens.
Chacun choisit ses partenaires; pour Netanyahou ce sont Abou Mazen, Hussein Barak Obama et Ehud Barak!
Bien entendu, on nous répond que les négociations se passent toujours avec un ennemi!
C’est vrai à cela près que les alliés n’ont pas négocié avec les nazis mais imposé leurs conditions, n’ont pas négocié avec les japonais mais dicté leur volonté à un ennemi vaincu.
Un conflit territorial
Le problème le plus grave est de savoir ce qui se négocie.
Qu’y a-t-il donc de négociable avec les arabes squattant notre territoire national?
Les dramatiques exemples d’Oslo, du Gouch Katif, les retraits de tous les territoires conquis lors des précédentes guerres ne seraient pas suffisants.
Il y aurait encore des politiques persuadés que notre conflit est strictement territorial et qu’abandonner nos droits ancestraux sur cette minuscule portion de notre terre serait suffisant pour amener une « Paix » qui serait autre que la Paix des cimetières.
Bien entendu, dans la vision de Netanyahou, le futur état « palestinien » serait démilitarisé et Tsahal assurerait la défense des nouvelles lignes de cessez le feu. Comme à Gaza par exemple!
Ou comme au Sud Liban face au Hezbollah! Et les tirs arabes se déclencheraient contre toutes nos villes côtières sans avoir besoin de roquettes sophistiquées qui ne manqueraient pas d’arriver depuis Téhéran, Damas et peut être même d’Ankara.
Nos « élites » intellectuelles, médiatiques et artistiques, du moins celles que l’on entend en permanence, sont prêtes à abandonner Ariel et Maale Adoumim, ignorent tout lien avec le caveau des Patriarches et le Mont du Temple pourvu que soit préservée la bourgeoisie « telavivienne ».
N’est-il pas évident que le déni de notre héritage sur Sichem, Jéricho, et Bethléem plombe et élimine nos droits sur les villas de Herzlya, de Ramat Aviv et Césarée?
Qu’avons-nous donc à négocier au delà des seize kilomètres qui séparent Natanya de l’ancienne ligne de cessez le feu? Qui peut souhaiter la réinstallation des terroristes armés à Kalkilya ?
Un échange de population
Quand aurons nous enfin un premier ministre qui, mettant une kippa sur sa tête, prendra en main la Bible et au Caveau des Patriarches à Hébron, déclamera « urbi et orbi » la promesse divine faite à nos Pères et la continuation de l’entreprise grandiose sioniste.
A quand un premier ministre qui mettra sur la table de négociations la seule matière digne d’être discutée: l’échange de population effectué entre les fils d’Israël sortis des pays arabes en abandonnant leurs richesses et les squatters arabes sur notre terre qui ont réussi à faire pousser le désert et cultiver le sable.
Partenaire? Vous avez vraiment dit partenaire?
Jacques Kupfer