Ci dessous, une pétition « Pour que le site antisémite de Mireille Delamarre soit retiré de la Toile »
http://www.petitionpublique.fr/PeticaoAssinada.aspx?pi=P2011N6155
Eli d’Ashdod
Ci dessous, une pétition « Pour que le site antisémite de Mireille Delamarre soit retiré de la Toile »
http://www.petitionpublique.fr/PeticaoAssinada.aspx?pi=P2011N6155
Eli d’Ashdod
» Pourquoi je boycotte Israël »Cette vidéo sous forme de « cartoon » est remarquable, voyez-là et diffusez-là tous azimuts !!!
Eli d’Ashdod
Bernard Lugan sur “la révolution de jasmin†: “les journalistes français cachent que la Tunisie est en quasi guerre civileâ€
Par Pierre | Publié : 16 janvier 2011
Communiqué de l’historien Bernard Lugan au sujet de la Tunisie
Les graves évènements de Tunisie m’inspirent les réflexions suivantes :
1) Certes le président Ben Ali n’était pas l’illustration de la démocratie telle que la connaissent une trentaine de pays sur les 192 représentés à l’ONU, certes encore, de fortes disparités sociales existaient en Tunisie, mais, en vingt ans, il avait réussi à transformer un Etat du tiers monde en un pays moderne attirant capitaux et industries, en un pôle de stabilité et de tolérance dans un univers musulman souvent chaotique. Des centaines de milliers de touristes venaient rechercher en Tunisie un exotisme tempéré par une grande modernité, des milliers de patients s’y faisaient opérer à des coûts inférieurs et pour une même qualité de soins qu’en Europe, la jeunesse était scolarisée à 100%, les femmes étaient libres et les filles ne portaient pas le voile.
2) Aujourd’hui, tout cela est détruit. Le capital image que la Tunisie avait eu tant de mal à constituer est parti en fumée, les touristes attendent d’être évacués et le pays a sombré dans le chaos. Les journalistes français, encore émoustillés à la seule évocation de la « révolution des jasmins » cachent aux robots qui les lisent ou qui les écoutent que le pays est en quasi guerre civile, que les pillages y sont systématiques, que des voyous défoncent les portes des maisons pour piller et violer, que les honnêtes citoyens vivent dans la terreur et qu’ils doivent se former en milices pour défendre leurs biens et assurer la sécurité de leurs familles. Les mêmes nous disent doctement que le danger islamiste n’existe pas. De fait, les seuls leaders politiques qui s’expriment dans les médias français semblent être les responsables du parti communiste tunisien. Nous voilà donc rassurés…
3) La cécité du monde journalistique français laisse pantois. Comment peuvent-ils oublier, ces perroquets incultes, ces lecteurs de prompteurs formatés, que les mêmes trémolos de joie indécente furent poussés par leurs aînés lors du départ du Shah en Iran et quand ils annonçaient alors sérieusement que la relève démocratique allait contenir les mollahs ?
4) Le prochain pays qui basculera sera l’Egypte et les conséquences seront alors incalculables. Le scénario est connu d’avance tant il est immuable : un président vieillissant, des émeutes populaires inévitables en raison de l’augmentation du prix des denrées alimentaires et de la suicidaire démographie, une forte réaction policière montée en épingle par les éternels donneurs de leçons et enfin le harcèlement du pouvoir par une campagne de la presse occidentale dirigée contre la famille Moubarak accusée d’enrichissement. Et la route sera ouverte pour une république islamique de plus ; tout cela au nom de l’impératif démocratique…
5) Ces tragiques évènements m’inspirent enfin un mépris renouvelé pour la « classe politique » française. Ceux qui, il y a encore quelques semaines, regardaient le président Ben Ali avec les « yeux de Chimène », sont en effet les premiers à l’accabler aujourd’hui. Nos décideurs en sont tombés jusqu’à expulser de France les dignitaires de l’ancien régime tunisien qu’ils recevaient hier en leur déroulant le tapis rouge. La France a donc une nouvelle fois montré qu’elle ne soutient ses « amis » que quand ils sont forts. L’on peut être certain que la leçon sera retenue, tant au Maghreb qu’au sud du Sahara… A l’occasion de ces évènements, nous avons appris que 600 000 Tunisiens vivaient en France, certains médias avançant même le chiffre de 1 million. L’explication de l’attitude française réside peut-être dans ces chiffres. Pour mémoire, en 1955, un an avant la fin du protectorat français sur la Tunisie, 250 000 Européens, essentiellement Français et Italiens y étaient installés, ce qui était considéré comme insupportable par les anti-colonialistes.
Fantastique! Frèche et l’Islam ! lisez vous ne serez pas déçus !!!!! un véritable cours pour étudiants !!! quelle culture !!!! ALLER DIRECTEMENT A PARTIR DE LA 4 EME MINUTES DE CETTE VIDEO…
Je vous conseille de visionner et d’écouter jusqu’au bout, (la seconde partie est plus intéressante que la première) je reconnais que c’est un peu long, mais pour une fois qu’un homme politique osait dire ce genre de choses, on ne va quand même pas s’en priver, non ? et apparemment il sait de quoi il parle !
… < >
Georges Frèche : EXCELLENT…A REGARDER et ECOUTER JUSQU’AU BOUT !!!
A écouter et à visionner jusqu’au bout … en 20 minutes il traite de l’Islam comme on devrait en parler sur toutes les chaînes de télé … Allez jusqu’à la fin de ce petit film et écoutez bien… FANTASTIQUE
> Nos politiques n’ont pas les « cacahuètes »… pour parler objectivement de cette réelle menace !
> >
> Impressionnant ! Les séances du conseil municipal étaient de vrais cours pour étudiants. J’ai eu l’occasion d’en savourer quelques uns !!!!!
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> http://video.google.com/videoplay?docid=6551497829221282471
Par Melba le 13 janvier 2011
Ceux qu’on appelle les palestiniens luttent depuis 60 ans pour avoir un Etat à eux, mais apparemment ce ne serait pas pour y vivre. En effet, la majorité des “palestiniens†de Jérusalem préfèrent vivre chez les ennemis qu’ils haïssent tant et qu’ils appellent à boycotter. Chez les “kouffars sionistes†! Etrange, non ?
Un nouveau sondage réalisé en Novembre montre que les 270000 Arabes qui vivent à Jérusalem-Est ne sont pas très enthousiastes à l’idée de rejoindre un Etat Palestinien. Le fait étonnant est que plupart préféreraient devenir des citoyens d’Israël plutôt que des citoyens de l’Etat palestinien.
Le sondage, conçu et supervisé par l’ancien chercheur du Département d’Etat Américain pour le Moyen-Orient David Pollock, a révélé que seulement 30% des sondés ont dit qu’ils préféreraient être des citoyens palestiniens dans le cadre d’une solution à deux Etats, tandis que 35% ont repondu qu’ils choisiraient la citoyenneté israélienne. (Les autres ont dit qu’ils ne savaient pas ou ont refusé de répondre.)
40% ont dit qu’ils envisageraient de déménager dans un autre quartier afin de devenir citoyen d’Israël plutôt que devenir palestiniens, et 54% ont dit que si leur quartier était attribué à Israël, ils n’émigreraient pas en Palestine.
“Clairement, il y a un décalage entre l’attitude des gens et l’hypothèse que les quartiers palestiniens devraient faire partie de la Palestineâ€, a déclaré Pollock. “Ce n’est pas vraiment ce que veulent les gens.â€
Source : Washington Post via Tundra Tabloïds
A coup sûr, ce sondage ne paraîtra pas dans le journal Le Monde.
Je vous invite à découvrir un nouveau blog qui évoque les élections israéliennes.
Bonne lecture.
Eli d’Ashdod
http://les-francophones-d-israel.over-blog.com/article-les-elections-et-les-francophones-65705533.html
The Washington Times
18 janvier 2011
http://fr.danielpipes.org/9336/tunisie-ebullition
Version originale anglaise: Turmoil in Tunisia
Adaptation française: Johan Bourlard
Soyez le premier de vos amis à indiquer que vous aimez ça.
Après 23 ans de pouvoir, le départ soudain et toujours inexpliqué de l’homme fort de la Tunisie, Zine el-Abidine Ben Ali, 74 ans, pourrait avoir des implications au Moyen-Orient et pour l’ensemble des musulmans dans le monde. Comme le remarquait un commentateur égyptien, « Chaque dirigeant arabe observe la Tunisie avec un sentiment de crainte. Chaque citoyen arabe observe la Tunisie avec un sentiment d’espoir et de solidarité. » Moi, j’observe avec les deux types d’émotions.
Le Tunisien Zine el-Abidine (à gauche) en compagnie de ses deux voisins, le Libyen Muammar Kadhafi (au centre) et l’Algérien Abdelaziz Bouteflika.
Durant la période qui a suivi l’indépendance, jusqu’aux environs de 1970, les gouvernements des pays arabophones étaient régulièrement renversés quand les troupes commandées par un colonel mécontent déferlaient sur la capitale, s’emparaient du palais présidentiel et de la station de radio et annonçaient l’avènement d’un nouveau régime. Rien que pour l’année 1949, les Syriens ont subi trois coups d’Etat.
Avec le temps, les régimes ont appris à se protéger en utilisant les services de renseignements, en s’appuyant sur la famille et les membres de la tribu, en recourant à la répression et à d’autres mécanismes. Avec pour conséquence quatre décennies d’une stabilité sclérosée et stérile. Ce n’est qu’à de rares exceptions (l’Irak en 2003 ; Gaza en 2007) que les régimes ont été renversés et c’est plus rarement encore (le Soudan en 1985) que les civils dissidents ont joué un rôle significatif.
C’est alors qu’arrive Al-Jazeera, qui fixe l’attention du monde arabe sur des sujets de son choix, puis l’internet. En plus d’une information accessible, détaillée et pertinente, l’internet fournit également la révélation de secrets sans précédent (ex. la fuite récente de WikiLeaks au sujet de câbles diplomatiques américains) et met en rapport des gens qui partagent les mêmes idées (à travers Facebook et Twitter). En décembre, ces forces d’un genre nouveau ont convergé en Tunisie pour créer une intifada et chasser rapidement un tyran pourtant solidement installé.
Si l’on célèbre le renversement d’un maître oppressant, cruel et avide par des gens privés du droit de vote, on peut également s’inquiéter des implications que pourrait avoir sur l’islamisme ce bouleversement.
Les tanks et les soldats parsèment les rues de Tunisie.
La première préoccupation concerne la Tunisie elle-même. Malgré toutes ses erreurs, Ben Ali a été l’adversaire implacable de l’islamisme, luttant non seulement contre les terroristes mais aussi (un peu comme la Turquie d’avant 2002) contre les djihadistes doucereux des salles de classe et des studios de télévision. En tant qu’ancien ministre de l’intérieur, cependant, il a sous-estimé les islamistes, voyant ceux-ci davantage comme des criminels que comme des idéologues engagés. Ses vues interdisant tout développement d’une alternative islamique pourraient désormais apparaître comme une énorme erreur.
Les islamistes tunisiens ont joué un rôle mineur dans le renversement de Ben Ali mais ils ne vont sûrement pas hésiter à profiter pleinement de l’opportunité qui se présente à eux. Ainsi, le leader de la principale organisation islamiste tunisienne, Ennahda, a annoncé son retour au pays, le premier depuis 1989. Le président par intérim, Fouad Mebazaa, 77 ans, aura-t-il suffisamment d’intelligence ou de crédibilité politique pour se maintenir au pouvoir ? L’armée va-t-elle conserver la vieille garde au pouvoir ? Les forces modérées ont-elles la cohésion et la perspicacité nécessaires pour endiguer une vague islamiste ?
La deuxième préoccupation concerne l’Europe voisine, qui a déjà révélé toute son incompétence dans sa lutte contre l’islamisme. Si Ennahda venait à gagner en puissance pour ensuite développer des réseaux, fournir des moyens financiers et peut-être des armes en contrebande à des alliés situés dans l’Europe voisine, les problèmes actuels de celle-ci pourraient être considérablement aggravés.
Rached Ghannouchi, chef d’Ennahda, la principale organisation islamiste tunisienne.
La troisième préoccupation, et la plus importante, concerne l’effet de domino qui pourrait se produire sur d’autres pays arabophones. Ce coup d’Etat rapide, apparemment facile et où le sang a relativement peu coulé, pourrait inspirer les islamistes du monde entier pour balayer leurs propres tyrans. C’est le cas des quatre pays du littoral nord-africain – le Maroc, l’Algérie, la Libye et l’Egypte – tout comme la Syrie, la Jordanie et le Yémen en Orient. L’Arabie Saoudite, du fait que Ben Ali s’y est réfugié, est également concernée. Quant au Pakistan, il pourrait devenir un autre candidat sur la liste. Contrairement à la révolution iranienne de 1978-1979, qui a nécessité un leader charismatique, des millions de gens dans la rue et une année entière d’efforts, les événements en Tunisie se sont succédé rapidement et d’une façon plus commune et banale.
La parole attribuée à Franklin D. Roosevelt au sujet d’un dictateur d’Amérique latine, « c’est un salaud mais c’est notre salaud », s’applique à Ben Ali et à de nombreux autres hommes forts du monde arabe, ce qui laisse la politique du gouvernement américain dans une confusion apparente. La déclaration ambiguë faite après coup par Barack Obama qui « applaudit le courage et la dignité du peuple tunisien » peut aisément se lire aussi bien comme un avertissement adressé à d’autres salauds du même genre que comme une reconnaissance du type « mieux vaut tard que jamais » d’une réalité difficile sur le terrain.
Alors que Washington examine les différentes options, je prie instamment le gouvernement d’adopter deux attitudes politiques. La première est de renouveler les efforts en faveur de la démocratisation entrepris par George W. Bush en 2003, mais en faisant preuve cette fois, comme il se doit, de prudence, d’intelligence et de modestie, et en reconnaissant que leur réalisation boiteuse a imprudemment facilité la montée en puissance des islamistes. La seconde préoccupation est de se focaliser sur l’islamisme qu’il faut considérer comme le plus grand ennemi du monde civilisé et de soutenir nos alliés, y compris ceux de Tunisie, dans leur lutte contre cette plaie.
Thèmes connexes: Afrique du nord
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Propos recueillis par Charlotte d’ORNELLAS pour Le Spectacle du Monde
Ancien ingénieur d’affaires et de recrutement de cadres de PME, aujourd’hui membre du Haut Conseil à l’intégration, Malika Sorel a passé ses dix premières années en France, avant de suivre ses parents en Algérie où elle suit sa scolarité. Après avoir terminé l’école polytechnique d’Alger, elle revient en France, où elle suit le troisième cycle de Sciences po. En 2007, elle publie le Puzzle de l’intégration – les Pièces qui vous manquent (Mille et une nuits). Elle y explique que la question de l’immigration intégration doit être traitée globalement et non plus de façon sectorielle, qu’il faut cesser d’octroyer la nationalité française à des personnes qui ne sont pas prêtes, psychologiquement et moralement, à l’assumer, et s’appliquer, en revanche, à faire respecter la loi française par tous, sans exception.
Pourquoi avez-vous écrit ce livre ?
Les émeutes de 2005 m’ont poussée à écrire ce livre parce que je me sentais responsable de n’avoir, alors, rien dit. Moralement, mais aussi sur le plan affectif, je ne supportais plus cette injustice vis-à -vis du peuple français : les Français sont bâillonnés ; et quand ils osent s’exprimer, on leur fait un procès en racisme ou en xénophobie alors qu’ils veulent simplement préserver leur identité. Mes origines me permettaient, peut être, de dire que la véritable victime de l’immigration est le peuple français.
Vous parlez beaucoup du rôle délétère de la « repentance ». Non seulement pour les Français, mais pour les immigrés eux-mêmes…
Le rôle des élites françaises a toujours été déterminant dans l’instrumentalisation de l’histoire. La décolonisation a traumatisé tout le monde, soit ! Mais il devrait tout de même être possible, cinquante ans après des drames partagés, de traiter sereinement du passé, avec ses ombres et ses lumières, au lieu de renier son histoire en se laissant enfermer dans la dialectique culpabilisation victimisation. Or, c’est malheureusement ce qui se passe. Le discours dominant ne parle que des « horreurs » de la colonisation, et plus personne n’écoute le peuple français, qui est pourtant le plus légitime pour parler objectivement des problèmes engendrés par l’immigration…
De surcroît, transformer les Français de souche en bourreaux n’a fait qu’injecter le poison de la haine dans le cœur des enfants issus de l’immigration. La France s’autodétruit sans rendre service aux immigrés, puisqu’on attribue leurs erreurs, ou encore leur manque d’investissement, à la société. Une excuse facile qu’ils reprennent pour ne pas assumer leurs responsabilités. A partir du moment où l’on enferme des gens dans le rôle de victimes, on leur envoie le signal que tout leur est dû. Or, cela n’est pas vrai. La France fait beaucoup pour les immigrés et leurs descendants, et ceux-ci ont encore énormément à faire pour se rapprocher des Français de souche européenne, en particulier les Maghrébins et les Africains dont la culture reste très éloignée de celle de leur pays d’accueil. Il fallait d’emblée être ferme et affirmer que nos valeurs fondamentales ne changeraient pas. On a fait l’inverse. Dans ces conditions, il est naturel qu’ils développent de moins en moins d’efforts pour respecter les normes collectives françaises. Ils sont convaincus que celles-ci vont changer pour s’adapter à eux.
Il faut aussi dire aux populations d’origine étrangère tout ce que l’Etat fait pour elles, l’argent qui est injecté dans tous les domaines : c’est ainsi qu’on aidera les enfants de l’immigration à se construire le socle de reconnaissance sans lequel rien d’harmonieux ne sera jamais possible. Ce n’est pas en se flagellant qu’on fera aimer la France aux enfants et aux adolescents des banlieues. Bien au contraire. Notre comportement relève parfois de la psychiatrie !
Pourquoi l’idée de « discrimination positive » est-elle dangereuse à vos yeux ?
Parce que c’est une escroquerie. L’intégration n’est pas un ascenseur automatique, mais un parcours semé d’obstacles ! L’idée que l’on puisse progresser dans la société de manière passive est absurde. C’est un engagement sur plusieurs générations, la famille entière doit s’engager autour du projet éducatif. Aujourd’hui, beaucoup d’élèves ne font plus rien. Il faut arrêter de les bercer de mensonges : pour réussir, il faut se prendre en main. Et puis la « discrimination positive » est injurieuse pour les immigrés eux-mêmes : on part du principe que les gens issus de l’immigration n’y arriveront pas seuls parce que les Français les détesteraient. C’est zéro pointé sur toute la ligne. Quand vous travaillez dans une équipe, il faut acquérir sa légitimité auprès des autres. Si vous n’avez pas respecté le même processus de sélection, c’est impossible. Pour devenir légitimes, les personnes issues de l’immigration doivent se plier aux mêmes exigences que les autres.
Vous êtes également très sévère avec la Halde…
Elle joue un rôle d’exaspération et de crispation entre les groupes. Elle passe le plus clair de son temps à exacerber les tensions en disant que les gens issus de l’immigration sont victimes de notre société, alors que c’est l’ignorance des codes sociaux et culturels qui empêche les jeunes d’être recrutés. Cela avait été parfaitement mis en évidence par l’analyse d’entretiens d’embauche auxquels la sociologue Jacqueline Costa-Lascoux avait assisté. Le fait qu’on accepte d’eux ce qu’on n’accepterait jamais des autres ne fait que les enfermer dans leurs propres codes culturels. J’ajoute que je prends comme une bonne
nouvelle la mise sous tutelle de la Halde. Mais il faut, à terme, qu’elle disparaisse. Le système judiciaire français est là pour traiter des vraies affaires de discrimination. On n’a nul besoin d’une institution qui participe, vraisemblablement sans le vouloir, à dresser les gens les uns contre les autres.
Qu’opposer, alors, aux doctrines que vous dénoncez ?
Rien d’autre que le modèle d’intégration républicain qui fonctionnait très bien ! On doit accueillir les gens dans la communauté française et non l’inverse. Ils doivent respecter le système français. Si on avait fait ça, on aurait suscité le désir d’intégration. Mais comment y parvenir quand on injecte 200000 nouveaux entrants par an dans une société déjà en proie à des difficultés majeures ? C’est irresponsable, grave et fondamentalement dangereux. Il est évident que là réside le défi des prochaines années : si l’on continue comme aujourd’hui, nous irons vers des troubles majeurs. Trop de gens arrivés récemment n’éprouvent plus le besoin de respecter la loi de la République, et reconstituent leurs sociétés d’origine sur le territoire français… Si rien n’est fait pour y mettre un terme, la pression va devenir rapidement intenable.
Quelle pression, justement, exercent ces sociétés reconstituées ?
Dans les cultures maghrébines et africaines, le groupe prend possession de l’individu. Or, plus la société est déstructurée et permet des accommodements, plus les membres des groupes mieux structurés sont tentés de bafouer les règles françaises, qu’on peut défier à moindre risque. La culture de l’école de la République que les enfants ramènent à la maison est aussitôt rejetée parce qu’elle ne correspond pas aux normes culturelles d’origine. Le racisme anti-blanc est une réalité. L’insulte suprême utilisée, c’est « céfranc ». Les professeurs nous le disent : être sérieux en cours, c’est déjà , pour certains, vouloir devenir français : une honte, car assimilé à une traîtrise. Les bons élèves sont, de ce fait, de plus en plus soumis à des pressions par les enfants issus de la même origine culturelle. Le fait que les institutions françaises – la police et l’école – soient attaquées n’est évidemment pas anodin. Or, on continue à excuser les auteurs de ces attaques, à les déresponsabiliser en invoquant leurs conditions sociales. Or, ces mêmes populations, avec des conditions sociales nettement inférieures, ne se comportent pas ainsi dans leur pays d’origine. C’est bien la preuve que l’attitude de notre société a joué un rôle déterminant dans l’apparition des problèmes que nous connaissons.
Vous accusez le droit du sol. Pourquoi ?
Devenir français est un processus qui doit être personnel, car il faut être prêt à assumer d’inscrire ses propres descendants dans un nouvel arbre généalogique qui n’est pas celui de ses ascendants biologiques et culturels. Il y a là une véritable rupture, très difficile à assumer. C’est pourquoi, aujourd’hui, pour une multitude de raisons, peu de gens ont le désir de devenir français. Ils prennent les papiers parce qu’ils savent que c’est le sésame avec lequel ils n’auront plus jamais faim. Ils sont honnêtes et l’avouent : je ne suis pas français, j’ai juste les papiers. C’est la classe politique, dans son ensemble, qui ment et occulte ce que signifie l’identité française. La communauté française reste pour l’instant silencieuse car elle est bâillonnée mais, comme dans tous les pays du monde, elle n’est pas prête à accepter comme françaises des populations étrangères à son identité. Il y a aujourd’hui, en France, une négation fondamentale du droit des Français à être français.
Quelle distinction faites-vous entre insertion et intégration ?
L’intégration, c’est le fait d’assumer l’héritage du peuple français, de porter soi-même les valeurs et les principes des Français, de les transmettre à ses propres enfants. Il y a une forte dimension affective et morale. On ne peut pas exiger cette étape, elle est trop personnelle, trop intime. En revanche, l’insertion est absolument non négociable, c’est le respect des règles et lois de la société. Nombre de ces règles sont tacites. Elles ne sont pas nécessairement inscrites dans des lois. L’insertion dans la société française constitue une étape indispensable avant l’intégration dans la communauté nationale française. C’est ce que ne respecte pas le droit du sol.
L’une des plus grandes erreurs a été, selon vous, de dégrader l’apprentissage de la langue et de la culture française. Pourquoi ?
L’école de la République a un savoir à transmettre, qui crée un référentiel commun à tous les enfants. La langue est un passeport culturel pour naviguer dans la société française. On les a empêchés de pouvoir le faire en revoyant nos exigences sans cesse à la baisse. Pis, l’école s’est mise à verser dans le relativisme culturel, et même à leur transmettre des éléments de leur référentiel culturel alors que c’est bien la seule chose que leurs familles leur transmettent. Aimer une langue est un tremplin pour aimer un peuple. Au travers de la langue, des textes de littérature et aussi des contes et des chansons enfantines, c’est bien la culture qui est transmise. Aujourd’hui, dans les rues, dans les cours d’école, on ne parle plus français. C’est un signe sans équivoque du réel refus d’intégration. Sans compter qu’un enfant qui ne peut s’exprimer et se faire comprendre du fait de la pauvreté de son langage a une plus grande propension à devenir violent. Commençons donc par accentuer l’effort sur la maternelle et sur les premières classes de l’école primaire, en réduisant les effectifs par classe et en mettant l’accent sur la transmission de la langue. Revoyons aussi le circuit des allocations. Il faut impérativement que cet argent aille en priorité au projet éducatif, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. A chaque rentrée scolaire, au lieu de remettre aux parents un chèque qui, souvent, sera envoyé dans le pays d’origine, donnons un cartable, des cahiers et des livres directement à l’enfant.
Que pensez-vous de la déchéance de nationalité ?
Il faut la mettre en place. Et il faut cesser de donner la nationalité à tout le monde. Les gens qui risquent aujourd’hui la déchéance de nationalité n’auraient jamais dû l’obtenir. Il faut vraiment que les politiques s’occupent de toutes ces questions très rapidement. Beaucoup, parmi eux, sont habités par la peur car les populations de l’immigration leur apparaissent comme ayant facilement recours à la violence. Il va pourtant falloir avoir le courage de traiter toutes les dimensions de ce sujet. C’est dans l’intérêt de tous. Notre société est chaque jour plus déstabilisée. C’est la cohésion nationale qui est désormais en jeu ! Tout accepter met la France par terre.
A lire Le Puzzle de l’intégration ; les Pièces qui vous manquent de Malika Sorel, Mille et une nuits (2007), 272 pages, 14 €
Colonisation : Arrivée intempestive de personnes étrangères qui viennent se fixer dans un territoire qu’elles n’ont jamais habité.
Ce fut le cas de différentes vagues migratoires dès la plus haute antiquité. On peut citer :
Les Grecs, les Phéniciens, les Romains.
Plus tard : les Vikings, les Huns, les Wisigoths, les Ostrogoths, les Européens, les Arabo-musulmans, les Chinois.
Plus proches de nous : les Africains, les Américains, l’Inde, le Japon.
La grande mode aujourd’hui de tous les habitants de ces pays colonisateurs, c’est de traiter les juifs de colons.
Analysons les différentes situations :
Les Grecs, les Phéniciens, et les Romains, sont allés très loin de leurs bases pour agrandir leur empire, et imposer leurs dieux aux populations autochtones. Ils ont tous disparus.
Les Vikings sont venus en Europe pour piller. Les Huns également, les Wisigoths, les Ostrogoths, Burgondes, se sont établis en Europe.
Les Européens sont partis piller les richesses de l’Amérique et de l’Europe, ils ont fondé l’Amérique sur les cendres des Indiens. Les Arabo-musulmans dans une première vague ont conquis toute l’Afrique du Nord, convertissant de force les populations autochtones à l’Islam, les Berbères par exemple, ou offrant le statut de Dhimmi aux Coptes, et aux Sépharades par exemple en les autorisant à conserver leur religion sous certaines conditions. Ce statut avilissant pour les Dhimmis, les rabaissant à un stade de sous hommes leur enlève tout droit civique, un enfant musulman peut gifler ou tuer un Dhimmi sans aucune crainte, un musulman peut prendre ses biens à un Dhimmi sans que ce dernier ne puisse s’y opposer. Les Dhimmis sont astreints à un impôt particulier « Jizya » qui leur rabote le peu qu’ils ont pu gagner et qui n’a pas été spolié par u quelconque musulman. l’Espagne, le Portugal, le Sud de la France ont étés conquis à leur tour, avant d’être repoussés par Charles Martel à Poitiers. Plus tard, ils furent chassés d’Espagne, et du Portugal. L’Islam s’implante sur l’Empire Byzantin, et sur l’Empire Perse. Ils n’ont abolis officiellement l’esclavage qu’au 20 siècle, officieusement il est toujours en application au Soudan et dans certaines ambassades.
Les Chinois ont conquis le Tibet.
En -1800 Abraham a foré des puits tout le long de sa vie, il leur a donné un nom, et il a même fait valider sa propriété sur le plus célèbre d’entre eux par son voisin Abimelek, en lui offrant 7 brebis. Ce puits a donné son nom à une ville (Beer-Shev’a)
Une autre acquisition très réputée fut la grotte de Ma’hpelah (‘Hévron) afin de servir de tombeau à sa femme, cette acquisition se fit au décuple du prix normal. Tous nos ancêtres y sont enterrés, Adam et Eve, Abraham et Sarah, Isaac et Rébecca, Yaakov, Léa et Rachel. Aujourd’hui les arabes veulent nous empêcher d’y accéder comme l’ont fait les Turcs avant eux.
Les juifs sont revenus de leur exil en Egypte en -1272. Ils ont continuellement habité le Royaume d’Israël, et le Royaume de Juda. Nés du schisme du Royaume de David. Ce dernier installe sa Capitale à Jérusalem, en -1004. Son fils Salomon a construit le premier temple sur le Mont Moriah, lieu du sacrifice d’Isaac, à Jérusalem. Il fut inauguré en -956. Dès cet instant la capitale devient une ville sainte.
Tous les ans à l’occasion des 3 fêtes de pèlerinage de Pessah, Chavouot, et Souccot, les juifs venaient apporter au Temple leur sacrifice au Dieu unique, afin d’obtenir une année sereine.
Les 70 nations, étaient conviées à ces festivités, et elles apportaient également leurs offrandes afin de profiter des bénédictions des prêtres et des retombées d’une année sereine.
Les Assyriens conquirent la Samarie et la détruisirent ils déportent une partie de la Population en -721.
Jérusalem s’étend vers l’ouest pour accueillir les réfugiés de Samarie.
Les Assyriens assiègent Jérusalem en -701 il faut payer un lourd tribut.
En -597 Nabuchodonosor roi de Babylonie, asservit la Judée, en -597 il pille les trésor du Temple, déporte le roi Joachin, et une grande partie de la population. Onze ans plus tard, la révolte du roi Sédécias est matée, et les Babyloniens incendient le Temple en -586 le 7 ou le 10 Av selon les sources.
En -538 Cyrus conquiert Babylone, Il décrète aussitôt l’autorisation pour les juifs de rejoindre leur pays et de reconstruire le Temple. Les travaux durent de -537 à -515. C’est le second Temple.
A la mort d’Alexandre le Grand ami et allié de la Judée, cette dernière est revendiquée par le royaume Grec de Syrie de la dynastie des Séleucides, et celui d’Egypte des Lagides. Cinq guerres s’y déroulent en 200 ans elle ont dévasté la contrée.
En -167 le Temple est pillé par Antiochos IV roi Séleucide de Syrie.
En -63 c’est le tour des Romains, Pompée prend Jérusalem et pénètre dans le Temple le jour de Kippour.
En 69 Vespasien conquiert la Galilée, le Golan, le reste de la Judée, et laisse le soin à son fils Titus de prendre Jérusalem en 70 lors de l’anniversaire de du premier Temple le 9 ou 10 Av le second Temple fut incendié, et le feu se propagea à toute la ville. Les juifs fuient, et ceux qui ne sont pas massacrés, sont emmenés en exil, celui-ci durera près de deux millénaires, pendant lesquels une présence juive a toujours perdurée sous la domination des Romains d’abord qui baptisent la région Palestine, puis les Byzantins, les Perses, les Musulmans, les Ottomans, les Britanniques. Jusqu’à la création de l’Etat en 1948 qui comme le Sphinx a renaît de ses cendres.
Entretemps, dès le 19ème siècle, les juifs reviennent à la maison, ils rachètent à prix d’or des marécages et des terrains incultes au Sultan, et au prix d’efforts inouïs, défrichent et rendent vie à cette terre qui était celle de leurs ancêtres.
Chateaubriand visitant la région se désole de sa désertification et de ne rencontrer âme qui vive.
Les juifs de retour au pays apportent une prospérité que les voisins veulent partager, ces arabes venant du nord sont appelés les syriens, ils viennent du Liban.
14 vérités à rétablir sur Israël et les territoires disputés.
http://eli-d-ashdod.over-blog.com/article-14-verites-a-retablir-sur-israel-et-les-territoires-disputes–41069107.html
Les colons de cette terre tant disputée sont donc tous les non juifs qui sont venus dans ce lieu afin de l’occuper et d’en chasser les propriétaires.
Eli d’Ashdod
3/1/ 2011 – Europe-Israel.org
http://www.israpundit.com/archives/32241
Version française : Galila
« La civilisation doit au judaïsme une dette qu’elle ne pourra jamais rembourser »
Je voudrais m’adresser à vous aujourd’hui en tant qu’historien, car il me semble que l’Etat d’Israël a cumulé plus d’histoire au cours de ses 62 années que de nombreux autres pays de la planète n’ont eu en six cents. Il y a beaucoup de choses surprenantes à propos de cette minuscule, héroïque, courageuse nation de la taille du Pays de Galles, mais le plus étonnant, c’est qu’elle a survécu à tout. Le lendemain même quand l’ONU a déclaré l’Etat d’Israël en 1948, cinq pays arabes ont attaqué, et depuis ce temps il ne cesse de lutter pour son droit à l’existence. Et c’est pourquoi nous sommes ici aujourd’hui, à réaffirmer le droit d’Israël à la légitime défense, inhérent à tous les pays légitimes.
Du Maroc à l’Afghanistan, de la Mer Caspienne à Aden, 5.25 millions de miles carrés de territoire appartenant aux membres de la Ligue des pays arabes abritent plus de 330 millions de personnes, tandis qu’Israël couvre seulement huit mille miles carrés et abrite sept millions de citoyens, un cinquantième de ce que sont les Arabes.
Bien que les Juifs de la Terre Sainte soient ainsi entourés par des Etats hostiles 650 fois la taille de leur territoire et cinquante fois celle de leur population, et que leur tout dernier et grand espoir est de mettre fin à deux millénaires de persécution internationale, l’Etat d’Israël a d’une manière ou d’une autre survécu. Lorsqu’au cours de la Seconde Guerre mondiale, l’île de Malte a passé trois années terribles de bombardement et de destruction, elle a reçu à juste titre, la médaille George pour sa bravoure, et aujourd’hui, on devrait décerner une décoration similaire à Israël pour défendre la démocratie, la tolérance et les valeurs occidentales contre un meurtrier assaut qui a duré vingt fois plus longtemps.
Jérusalem est le site du Temple de Salomon et d’Hérode. Les pierres d’un palais érigé par le roi David lui-même sont encore actuellement déterrées juste à l’extérieur des murs de Jérusalem. Tout ce qui rend un Etat-nation légitime, l’effusion de sang, le sol labouré, deux millénaires de résidence continue, les accords internationaux, plaide pour le droit d’Israël à exister, mais qui est toujours refusé par la Ligue arabe. Pour beaucoup de leurs gouvernements, qui sont assez riches et auraient pu résoudre sur le plan économique depuis des décennies le problème des réfugiés palestiniens, il est utile de disposer d’Israël comme bouc émissaire pour détourner l’attention de la tyrannie, l’échec et la corruption de leurs propres régimes.
La vérité tragique est que cela convient très bien aux Etats arabes d’avoir les Palestiniens qui endurent le statut de réfugiés permanents, et chaque fois qu’Israël a mis en avant des solutions réalistes, elles ont été contrecarrée par ceux dont les intérêts visent la destruction d’Israël avant le véritable bien-être des Palestiniens. Tant le roi Abdallah Ier de Jordanie et Anouar el-Sadate d’Egypte ont été assassinés alors qu’ils tentaient de parvenir à une forme de compromis avec un pays que la plupart des gens sains d’esprit acceptent maintenant qu’il ne devra pas disparaître.
Winston Churchill en 1920, a écrit:
« Nous devons aux Juifs, un système d’éthique qui, même s’il était entièrement séparé du surnaturel, serait incomparablement le bien le plus précieux de l’humanité, valant en fait le fruit de la sagesse et de l’expérience réunies. La contribution juive à la finance, la science, dans les arts, les universités, le commerce et l’industrie, la littérature, la philanthropie et la politique a été étonnante relativement à leur nombre infime. Bien qu’ils constituent moins de la moitié de un pour cent de la population mondiale, entre 1901 et 1950 les juifs ont remporté 14% de tous les Prix Nobel de littérature et des sciences, et entre 1951 et 2000 les juifs ont remporté 32% des Prix Nobel de médecine, 32% de physique, 39% de l’économie et 29% pour la science. Ce, en dépit de tant de leurs plus grands esprits qui sont morts dans les chambres à gaz ».
La civilisation doit au judaïsme une dette qu’elle ne pourra jamais rembourser, et soutenir le droit a l’existence d’une patrie juive est le strict minimum que nous puissions fournir. Pourtant, nous avons tendance à traiter Israël comme un lépreux sur la scène internationale, en le menaçant de boycott universitaire, alors qu’il a construit un mur de séparation uniquement pour se défendre, ce qui a jusqu’ici réduit les attentats-suicides de 95% depuis trois ans.
C’est une honte qu’aucun haut membre de la Famille Royale n’ait jamais entrepris une visite officielle en Israël, comme si le pays était encore en quarantaine après six décennies. Sa Majesté la Reine est sur le trône depuis 57 ans et aux cours de toutes ces années, elle a effectué 250 visites officielles dans 129 pays, alors qu’elle n’a pas encore mis les pieds en Israël. Elle a visité 14 pays arabes, de sorte qu’il ne peut pas être dit qu’elle n’a pas été dans la région. Bien que la mère du prince Philip, la Princesse Alice, soit enterrée sur le mont des Oliviers en raison de son statut de Juste parmi les Nations, le Foreign Office a ordonné que la visite sur la tombe de sa mère en 1994, doive être faite uniquement à titre privé. Les visites royales sont l’un des moyens pour conférer la légitimité des nations, et le Gouvernement de coalition devrait avec le Ministère des Affaires y mettre fin – de facto boycotter.
Après l’Holocauste, le peuple juif a reconnu qu’il devait avoir son propre Etat, une patrie où il pourrait toujours être à l’abri d’une répétition de telles horreurs. Le fait de faire confiance à la Civilisation occidentale de nouveau, n’allait pas suffire. Depuis, Israël a dû se battre dans pas moins de cinq guerres pour sa propre existence.
Il a été sur la ligne de front dans la guerre contre le terrorisme en luttant pour l’Occident, des décennies avant que le 9/11 ou le 7/7 ne se produisent. L’Islam radical n’acceptera jamais l’idée d’un Etat israélien, de sorte que la lutte est susceptible de continuer pour encore soixante ans, mais les Juifs savent que cela est moins dangereux que de confier leur sécurité à quelqu’un d’autre.
Très souvent, en Grande-Bretagne, en particulier lorsqu’ils sont confrontés à une écrasante majorité anti-israélienne qui est endémique dans nos médias libéraux et à la BBC, nous n’arrivons pas à nous demander ce que nous aurions fait à leur place ? La population du Royaume-Uni constituée de 63 millions de personnes, est neuf fois supérieure à celle d’Israël. En juillet 2006, pour prendre un exemple au hasard, le Hezbollah a franchi la frontière du Liban, pénétrant en Israël, tuant huit patrouilleurs et en enlevant deux autres, et cet été là , il a tiré quatre mille roquettes Katioucha sur Israël, tuant quarante trois civils de plus.
Maintenant, si nous multiplions ces chiffres par neuf pour obtenir l’équivalent britannique, imaginez ce que nous ferions si une organisation terroriste basée au plus près de Calais faisait feu avec six mille roquettes sur le Sussex ou le Kent, tuant 87 civils britanniques, après avoir tué soixante-douze militaires britanniques lors d’une embuscade et après en avoir capturé dix-huit. , notre gouvernement ne reculerait devant rien, pour protéger les sujets britanniques dans de telles circonstances, et il aurait tout à fait raison. Pourquoi devrait-on s’attendre à ce que Israël se comporte différemment ?
Au cours de recherches pour mon dernier livre sur la Seconde Guerre mondiale, j’ai récemment visité Auschwitz – Birkenau. En marchant le long d’une rangée de cabanes et le long de la voie de garage du chemin de fer où leurs aïeuls avaient été obligés de travailler, où ils avaient été affamés, battus, gelés et gazés à mort, il y avait un groupe d’écoliers juifs, dont l’un portait sur son épaule le drapeau israélien, une étoile de David sur fond blanc. C’était un spectacle très émouvant, car c’était l’indépendance souveraine qui était représentée par ce drapeau garantissant que l’obscénité de génocide qui avait tué six millions de personnes dans Auschwitz et d’autres camps – n’arriverait jamais plus au peuple juif, auquel le reste de la civilisation doit tellement.
J’ai dit au début que je vous parlais comme un historien et donc je déclare :
Aucun peuple dans l’Histoire n’a eu besoin autant du droit à l’autodéfense et à la légitimité plus que le peuple juif et Israël et c’est ce que nous demandons, nous les représentants de Initiative des Amis d’Israël, ici et aujourd’hui.
<http://israel-chronique-en-ligne.over-blog.com/article-le-depute-britannique-la-civilisation-doit-judaisme-une-dette-qu-il-ne-pourra-jamais-rembourser-64161058.html>
Le commentaire d’Eli d’Ashdod
La Reine a t’elle eu connaissance de ce discours, vas t’elle se décider à visiter Israël?
Eli d’Ashdod