Pilar RAHOLA Politicienne Journaliste de Gauche Juste parmi les Nations
6 janvier 2011Pilar RAHOLA Politicienne Journaliste de Gauche Juste parmi les Nations
Pilar Rahola politicienne journaliste de gauche Juste parmi les Nations. Ses articles sont publiés en Espagne et dans les plus importants journaux d’Amérique latine.
« Le combat d’Israël, même si le monde n’est pas d’accord, est le combat du monde » par Pilar Rahola
Adaptation : Jean Vercors
Pourquoi ne voyons nous pas:
- Des manifestations contre des dictatures Islamiques à Londres, Paris ou Barcelone ?
- Des manifestations contre la dictature birmane ?
- Des manifestations contre l’asservissement de millions des femmes qui vivent sans une protection légale ?
- Des manifestations contre l’utilisation d’enfants comme bombes humaines là où il y a un conflit avec l’islam ?
- Pourquoi n’y a-t-il aucun leadership pour soutenir des victimes de la dictature islamique au Soudan ?
- Pourquoi n’y a-t-il aucun outrage contre les atrocités du terrorisme contre Israël ?
- Pourquoi ne défendent-ils pas ( la Gauche ) le droit d’existence d’Israël ?
- Pourquoi la gauche reste-t-elle si silencieuse contre le fanatisme islamique ?
- Pourquoi ce soutien ambigu de la cause palestinienne avec la défense du terrorisme palestinien ?
- Et pour finir, la question à 1 million de dollars, pourquoi la Gauche européenne et dans le monde s’acharnent-elles sur les U.S.A et Israël et pas sur les pires dictatures de la planète ?
- Les deux plus solides démocraties ayant subi les plus sanglantes attaques terroristes, la Gauche ne s’en soucie guère.
- Et ensuite, au concept de Liberté. A chaque forum européen pro-palestinien j’entends les hurlements hystériques gauchistes : « nous voulons la liberté pour le peuple ! »
- Faux. Ils ne sont jamais concernés par la liberté pour des gens de Syrie, du Yémen, d’Iran ou du Soudan ou d’autres nations où les droits fondamentaux sont bafoués.
- Et ils ne sont jamais préoccupés quand le Hamas détruit la liberté des Palestiniens. Ils sont seulement concernés par l’utilisation du concept de liberté palestinienne comme une arme contre la liberté israélienne.
- La conséquence résultante de ces pathologies idéologiques est la manipulation de la Presse.
- La presse internationale n’arrange pas les choses, elle les endommage par ses publications sur la question israélo-palestinienne.
- Sur ce sujet ils n’informent pas, ils font de la propagande.
- Quand il s’agit d’écrire sur Israël, la majorité des journalistes oublie la déontologie de la profession. Et alors, l’acte de défense d’un Israélien devient un massacre et n’importe quelle confrontation un génocide.
- Il y a eu tellement d’aberrations écrites sur Israël qu’il ne reste pratiquement aucune accusation contre elle.
- En même temps, cette presse ne discute jamais l’interférence syrienne et iranienne dans la violence se propageant contre Israël, l’endoctrinement d’enfants et la corruption des Palestiniens.
- Et en annonçant les victimes, chaque accident palestinien est annoncé comme une tragédie et chaque victime israélienne est camouflée, cachée ou annoncée à la va-vite.
- Permettez-moi de rajouter ceci sur la Gauche espagnole : plusieurs d’entre eux sont des exemples qui illustrent l’anti-américanisme et les sentiments anti-israéliens, voilà ce qui caractérise la Gauche espagnole (et la Gauche européenne à savoir Suède, Angleterre, France, Italie).
- Un exemple : un parti de gauche espagnol vient de virer un de ses membres parce qu’il avait créé un site web pro-Israël. D’après la lettre de renvoi : « nos amis sont l’Iran, la Libye et le Venezuela, opprimés par l’impérialisme et pas un État nazi comme Israël. »
- Un autre exemple, le Maire socialiste de Campozuelos a changé le jour de la Shoah commémorant les victimes de l’holocauste par le jour de la nakba palestinienne lequel pleure la naissance de l’État d’Israël exprimant ainsi le mépris pour les six millions de Juifs européens assassinés dans l’Holocauste.
- Dans ma ville natale de Barcelone, le Conseil municipal a décidé de commémorer le 60ème anniversaire de la création de l’État Israël, en ayant une semaine de solidarité avec les Palestiniens.
- Ainsi, ils ont invité Leila Khaled, une terroriste célèbre des années 70 et leader actuel du Front Populaire pour la Libération de la Palestine, une organisation terroriste listée par l’Union européenne, qui promeut l’utilisation de bombes contre Israël.
- Ce mode de pensée du politiquement correct a même pollué les discours du Président Zapatero.
- Sa politique étrangère rejoint la Gauche lunatique sur la question proche-orientale et, pour les affaires du Moyen-Orient, il est explicitement pro-arabe.
- Je peux vous assurer qu’en privé, Zapatero blâme Israël pour le conflit au Moyen-Orient et son Ministre des Affaires Étrangères, Moratinos, suit la cadence.
- Le fait que Zapatero ait voulu porter un keffieh lors de sa visite au Liban n’est pas une coïncidence, c’est un symbole.
- L’Espagne a subi la pire attaque terroriste en Europe et est dans le collimateur de n’importe quelle organisation terroriste islamique.
- Comme je l’ai déjà écrit, ils nous tuent avec des portables accrochés à l’obscurantisme moyenâgeux.
- Il faut ajouter que la Gauche espagnole est la plus anti-israélienne au monde.
- Et ensuite elle dit qu’elle est anti-israélienne par solidarité. C’est cette folie que je veux dénoncer à cette conférence.
Conclusion :
Je ne suis pas Juive. Idéologiquement je suis de gauche et ma profession est journaliste.
Pourquoi ne suis-je pas anti-israélienne comme mes collègues ?
Parce que, en tant que non-Juive , j’ai la responsabilité historique de combattre la haine anti-juive et plus précisément contre la haine de ceux qui leur refusent leur terre ancestrale, Israël.
Combattre l’antisémitisme n’est pas uniquement le devoir des Juifs, c’est aussi le devoir des non Juifs.
En tant que journaliste, mon devoir est de chercher la vérité au-delà du préjudice, des mensonges et des manipulations.
La vérité sur Israël n’est pas dite.
Je suis une personne de gauche qui aime le progrès, je suis dans l’obligation de défendre la vérité, la culture, l’éducation civique aux enfants, la coexistence et les 10 Commandements devenus des principes universels. Ces principes que le fondamentalisme islamique veut détruire.
En tant que non-Juive, journaliste de gauche j’a un triple devoir de morale avec Israël, parce que si Israël est détruit, la liberté, la modernité et la culture seront également détruits.
Le combat d’Israël, même si le monde n’est pas d’accord, est le combat du monde.