Côte d’Ivoire : Apothéose baroque de la barbarie… A la mémoire de madame Marie-Josée Bouré… violée et assassinée dans la nuit du 11 au 12 avril 2011 à Abidjan Dr. Eithan Luccin « Les bombes pleuvent sur Abidjan et les cadavres font concurrence aux mouches ! En nous donnant bonne conscience, nous alimentons les médias par nos analyses, pour beaucoup, souhaitant que cela s’arrête enfin. Mais, la question que nous devons nous poser aujourd’hui alors que le Président Laurent Gbagbo est aux arrêts avec femme et enfants. Oui, la question est celle de savoir comment en est-on arrivé à un tel déchaînement de violence dans un pays où les peuples ont une tradition de paix et du vivre ensemble ? Alors qu’Allassane Dramane Ouattara parle de gouvernement d’union nationale, la nuit des longs couteaux a été longue à Abidjan. La nudité de Simone Gbagbo exhibée, la conseillère et directeur de cabinet du Ministre Alcide Djédjé Marie-Josée Bouré, mutilée et violée avant d’être exécutée. Peut-on effacer d’un trait toutes ces haines ? » […] […] Qui sont donc ces commandos de la mort ?« Qui sont donc ces hommes marqués d’une croix sur le front que nous présentent les différentes chaînes de télévision occidentales et que l’on a rebaptisé les Forces républicaines ? Qui sont ces hommes qui tuent si facilement alors que de la bouche de l’économiste Alassane Dramane Ouattara ils sont accueillis en libérateurs partout où ils passent ? Qui donc a assassiné le Professeur Philippe Rémond à l’arme blanche dans sa chambre d’hôtel à Yamoussoukro dans la nuit du 29 au 30 mars, dans une ville tombée sans combats et qui a accueilli Guillaume Soro et ses rebelles en libérateurs ?Ces« commandos de l’ombre » sont constitués ainsi que nous l’avons souligné plus haut de rebelles venus du Nord et rebaptisés par Paris Forces Nouvelles, de Burkinabè, les parrains d’hier, de Nigérians, de chasseurs traditionnels, de Dozos connus pour leur cruauté et qui ne sont pas absents des massacres de Douékoué. Depuis que Jean-Pierre Bemba a comparu devant le T.P.I (Tribunal Pénal International), les portes de ce tribunal vont certainement s’ouvrir pour l’ancien directeur du F.M.I malgré le soutien de Paris et de madame Suzanne Rice. De deux choses l’une : soit il contrôle mal ses troupes soit alors il leur donne des consignes dans l’ombre. Le chef d’accusation est tout trouvé, il faudra invoquer la chaîne de commandement et la responsabilité politique ! » […] « Jean-Marc Simon, ambassadeur de France en Côte d’Ivoire est la dernière personne à avoir parlé avec Désiré Tagro… Monsieur Désiré TAGRO, ex-ministre de l’Intérieur et Secrétaire Général de la Présidence de la République, ne s’est pas suicidé. Il a été exécuté d’une balle dans la bouche par les rebelles. L’Ambassadeur de France à Abidjan est la dernière personne a avoir communiqué sur son téléphone portable avec M. TAGRO, charge par le Président Laurent GBAGBO de négocier un cessez-le-feu afin de permettre au Chef de l’État et à ses proches de sortir sans violence de la Résidence. Le diplomate français doit donc fournir des explications puisqu’il a très clairement demandé au Ministre TAGRO de sortir du sous-sol de la Résidence présidentielle avec un drapeau blanc » – 15.04.2011. La France et la Côte d’Ivoire par le pasteur Jean Fauvel, ancien pdt de l’Ambassade Chrétienne de Jérusalem-France Depuis longtemps La France a soutenu pour les raisons qui lui sont propres l’Ingérence de l’ONU dans le choix et le vote exprimé du peuple Ivoirien souverain, en privilégiant le candidat qui lui convient. Ce choix est délibérément pris et va dans le sens des soulèvements des nations arabes privées de réelles démocraties, alors que dans le cas de la Côte d’Ivoire, aucun soulèvement ne s’est manifesté de la part du peuple, sinon par les partisans du Nord dont la velléité et la frustration d’un coup d’état manqué par le passé, et qui fut saisi pour pouvoir revenir à prendre le pouvoir par le moyen des urnes au nom d’élections en faveur de M. Ouattara. On justifie pour cela tout ce qui est malheureusement incontrôlable sur place entretenant les rumeurs tant au Moyen-Orient, qu’au Maghreb, en Égypte, ou en Libye et ailleurs, et aujourd’hui en Côte d’Ivoire. Nous ne comprenons pas notre Occident et la France de s’être laissé entraîner dans de telles méandres desquelles nous ne sortirons pas indemnes. Dans l’église San Pedro, une grande ville du Sud-ouest de la Côte d’Ivoire, des chrétiens qui célébraient leur culte viennent d’être lâchement tués par des hordes fanatiques du Nord, imposant sous leur menace que les autres cultes soient fermés. Ce que nos médias ne disent évidemment pas. Les populations pacifiques sont écrasées ; affamées, elles vivent dans la terreur, et de très nombreux chrétiens supplient la France, sans avoir la certitude de pouvoir être réellement entendus puisque tout a déjà été programmé en haut lieu. Nous sommes obligés au nom de la légitimité d’accepter ce qu’à décidé l’ONU et la France de concert, sans pouvoir faire entendre une voix ou une raison divergente ! Le temps jugera de la justice de tels actes ou décisions que nous contestons. Pasteur Jean Fauvel – 6 avril 2011 COMMUNIQUE DE PRESSE DE MME MARIE-ANTOINETTE SINGLETON, FILLE DU PRÉSIDENT LAURENT GBAGBO J’ai décidé, en accord avec ma famille, de demander à : Me Jacques Verges, Avocat au barreau de Paris Me Roland Dumas, Avocat au barreau de Paris Me Gilbert Collard, Avocat au barreau de Paris Me François Epoma, Avocat au barreau de Paris Me Habiba Touré, Avocat au barreau de Paris de constituer un Collectif d’Avocats afin d’assurer la défense de mon père le Président Laurent Gbagbo et de ma mère la Première Dame Simone Gbagbo, ainsi que des autres membres de ma famille et des collaborateurs détenus illégalement par les rebelles. En effet, les informations que je reçois d’Abidjan sont alarmantes. Contrairement à ce que la presse française prétend, je sais, de sources bien informées, que la détention de mes parents et de leurs proches est un calvaire de violences et d’humiliations. J’ai demandé à ces avocats d’étudier les conditions de légalité, au sens international, de l' »arrestation » du Président de la République et de la Première Dame de Côte d’Ivoire, et aussi la légalité internationale de l’intervention de l’armée française qui a agi en dehors du cadre de la résolution 1975 du Conseil de sécurité de l’ONU. Mme Marie-Antoinette SINGLETON, fille du Président Laurent GBAGBO et de la Première Dame Simone GBAGBO, vivant aux États-Unis. |