Les animaux de la Jungle

Le lion symbole de Jérusalem capitale de Jérusalem depuis le Roi David.

C’est une histoire tragiquement belle que celle du peuple Juif, peuple honni et jalousé par le concert des nations qui, depuis que le monde est monde, s’est acharné à le faire disparaitre; peuple honni et martyrisé pour avoir donné ses lettres de créance à l’intelligence et une indéfectible fidélité à son Dieu. Tout laissait supposer que le sort de ce peuple se jouait sur la présomption que « cahin-caha » garantissaient la bonne marche des dérapages contrôlés. C’était ainsi AVANT que l’histoire ne s’accélère…

Il y avait un AVANT, il y eut un APRÈS.

On pourrait penser qu’un enfant né après ce que beaucoup nomment sans état-d’âme « holocauste » (châtiment divin) est désormais handicapé par l’infamie qui entache son espèce. En effet, avant d’apprendre à faire reculer les limites de son génie, il va d’abord découvrir que la nature dont il a héritée est capable du pire. Tu parles d’un départ dans la vie! Quel défi imposé à sa propre conscience que d’être concerné par ce que son congénère a rendu possible! Quel immense fardeau pour les générations montantes que de répondre pour un crime (le plus abominable de tous les temps) dont ils ne sont aucunement responsables ! Mais ne nous y trompons pas…

Le pardon? A ce stade, cela revient à faire jouir les négationnistes par procuration. C’est proposer l’excuse pour ne pas avoir à nier.

L’oubli? C’est la volonté de pardonner, d’excuser, donc de nier, qui emprunte des chemins détournés.

Plus jamais ça? Pathétique!

Nous savons désormais que, si l’on gratte un peu, la couche de vernis… disons plutôt… la crasse de l’âme, vient se loger dans l’ongle. L’homme a indéniablement les mains sales. Qui ne sait pas que d’éminents hommes politiques et religieux ont aidé les criminels nazis à prendre le large? Mieux, nous n’ignorons pas que l’Occident est en train de travailler à l’anéantissement de tout ce qui touche aux racines du Judaïsme. Pire, fort de leur multitude, les barbares d’Orient n’ont pas trouvé époque plus propice pour imposer aux « euro-collabos » un catastrophique renouveau de « l’antisio…mitisme, » mélange des genres « bonifié » par une odeur nauséabonde et ayant inspiré les opportunistes prônant le clientélisme (capter les voix musulmanes) tel, Pascal Boniface, un ex-commis du socialisme à la Française converti depuis son éviction du parti en « maitre-nageur » dédié au sauvetage du droit de critiquer Israël.

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Au passage, une petite ration pour les pseudos-intellos dont la propension à relativiser les baffes qui s’abattent sur la gueule d’autrui relève du plus profond mépris:

  • “Arrêtez de nous rebattre les oreilles avec votre Shoah, faut passer à autre chose!” Ou…
  • “Ce n’est tout de même pas ma faute si Hitler vous a massacrés! J’y suis pour rien moi dans vos histoires!” Ou…
  • “Un génocide n’en vaut-il pas un autre?” Ou…
  • “Arrêtez de vouloir capitaliser si… vous voyez ce que je veux dire!”

Ces crapules du plus pur jus sont les piliers de l’immoralité.

On a mis un par AVANT sur l’APRÈS pour que d’autres AVANTS n’aient d’autre APRÈS que l’extinction totale et définitive du peuple Juif. Dans le catalogue qui traite de l’aventure humaine, section: argus selon les races, la place du Juif est celle de trop. Mystère, c’est la seule évidence que ce dernier a du mal à cerner! Une vraie prise de tête pour ce coupable d’être, abandonné à un pourquoi qui le taraude.

L’animal sauvage a cela de rassurant qu’il a pris le train de la nature en marche et qu’il continue son petit bonhomme de chemin. Certes, la loi de la jungle qu’il a faite sienne est implacable mais, à la différence de l’homme, il ne tue que pour survivre. La continuité de l’espèce n’étant possible qu’à ce prix. Point d’étoile jaune, de chambre à gaz ou d’extermination à l’échelle industrielle inscrites à son palmarès. Il n’est pas oxygéné par la haine antisémite, tel Hollande qui a fait voter à L’UNESCO le divorce entre les Juifs et le Judaïsme ou le Figaro qui titre à l’envers depuis que la France embraye inlassablement sur marche arrière. Au secours Jacques ! Les démocraties… chancèlent, elles bradent à tout va: populations, richesses et liberté. (Allusion à Jacques Chancel, un géant du journalisme d’antan.)

L’animal sauvage à cela de reposant qu’il ne s’escrime pas à décapiter, démembrer, étriper, lapider, fouetter, violer, exploser et autres joyeusetés. Il a déjà fort à faire sur le plan sexuel de son vivant pour se ménager une éventuelle reprise de service dans l’au-delà. Il n’asservit pas tout ce qui se conjugue au féminin. Kamikaze n’est pas sa came. Une fois rassasié, il rime avec bébé : doux, inoffensif, innocent, autant de fleurons qui font un bouquet à l’attendrissement.

Ah, si seulement nous pouvions abattre le mur de silence qui nous sépare de cette créature, nous en apprendrions des choses n’est-ce pas ?

Hein que ce serait royal si l’animal daignait au moins une fois nous exaucer en prenant la parole ! Hum… ! Heu….

Je garderai le silence le plus pudique sur le tour de passe-passe qui m’a projeté de l’autre côté du mur d’où j’aperçois au détour de MON ECRAN une magnifique clairière. Je m’approche sans bruit, SUPER ! ILS SONT AU RENDEZ-VOUS. Re-hum ! Faut le faire, non ?

Un vieux papa lion encombré par une digestion difficile se voit contraint de tenir en éveil ses facétieux lionceaux dont l’agitation est une aubaine pour les besoins de MA narration, alors qu’un repos bien mérité le mettrait dans de meilleures dispositions pour la chasse du lendemain. Il s’en veut de n’être pas aussi sévère que sa compagne déjà endormie ou simplement assoupie ? Voilà que sa progéniture l’assaille de MES questions :

  • “Dis papa, est-ce que les hommes naissent un fusil à la main?”
  • “Dis papa, est-ce vrai que les bipèdes ont un vrai problème d’équilibre?”
  • “Dis papa, d’où vient le vent qui fait tourbillonner le fracas du monde dit : civilisé?”
  • “Dis papa, dans quel sens va le sixième chez ces créatures ?”

Se croyant à l’abri de MES coupables oreilles, le lion un peu agacé…

“Dis papa ! dis papa ! Mais de quoi je me mêle ! Mais qu’arrive-t-il à ces chenapans ? D’où vient le vent ! Est-ce que je sais moi! Foi de lion, je vais te leur foutre une de ces trouilles carabinées dont ils se souviendront longtemps. Inventons-leur une histoire à dormir debout….
Il était une fois, un très beau pays où les hommes étaient fiers, cultivés, grands, beaux et blonds aux yeux bleus. Ils aimaient la musique, la littérature les arts, la philosophie et la religion. Si imbus qu’ils étaient d’eux-mêmes, ils prétendirent être issus d’une race supérieure et se mirent en tête de débarrasser la planète de toutes ses imperfections. En première ligne de ce projet d’assainissement figurait un vieux peuple miraculé ayant tant bien que mal survécu à l’ensemble des vicissitudes possibles et imaginables; un peuple sans terre qui caressait le rêve de devenir paysan pour donner racine aux dix merveilles de la morale universelle.

Chassé de toutes les contrées où, l’on se voulait ‘invariablement’ diffèrent, condamné à errer dans l’espace et dans le temps, ce peuple n’avait pour seule boussole qu’un mystérieuse étoile d’or…

Impressionnés mais pas dans le sens souhaité par leur géniteur, les lionceaux ne craignent pas d’interrompre ce dernier en profitant des blancs que leur papa s’autorise de temps en temps, histoire de jeter un œil inquiet du côté de sa chérie. Les questions fusent de plus belle :

  • “Dis papa, qu’est-ce qu’une religion hégémonique?”
  • “Dis papa, et Dieu dans tout ça?”
  • “Dis papa… Dis papa (le brouhaha devient insupportable)

Le lion paniqué…Me voilà dans de beaux draps! Serait-ce que je devienne plus bête que nature dès que j’emprunte la parole? Finissons-en avant que cela ne dégénère ! Cette fois, il va falloir mettre le paquet… ok ok les petits, du calme! S’il vous plaît, ne me réveillez pas votre mère…

A l’origine, la religion supposait qu’on s’aime les uns les autres. Son projet étant encore au stade expérimental, la providence mit ses espoirs dans l’homme et se fit une joie de lui faire partager une chance avec la chance. Grand bien lui fit. l’homme et la chance ne furent pas au rendez-vous (là, ce n’est pas moi) Ne me demandez pas pourquoi le chef d’orchestre instrumenta le peuple Juif en lui donnant le rôle du tambour. Depuis, le chœur international des antisémites n’eut d’autre ambition que de lui faire la peau. Un tiers de ce peuple en fit les frais… mais à y regarder de près, les survivants ne perdent rien pour attendre…

Entre deux inspirations… Une dernière fois, cessez de vous agiter bande de chenapans et, si voulez la suite, faites le silence au moins une minute ! Est-ce trop demander?

La race supérieure mit à contribution tous les euro-collaborateurs pour liquider les races inférieures, « principe allemand, » les Juifs, accessoirement, les tziganes et les infirmes. Les communistes furent également pourchassés malgré l’hostilité teintée d’aversion qu’ils réservèrent et continuent de réserver aux… les « répétitions » ont quelque chose de flippant …

La race des seigneurs commença par défoncer les portes ouvertes du pacifisme européen avant d’entreprendre la vassalisation du reste de la planète. Point de détail de l’histoire, elle s’inspira d’un peintre dont le génie le fit basculer dans l’art du ravalement des … populations et de leurs patrimoines. un « grand » parti politique se donna « la Pen » de le rappeler. N’ayant pas perdu espoir de relancer la machine, il revient régulièrement à la charge.

Les conciergeries, les gendarmeries et les huissiers auto-proclamés raflaient aux portes tandis que les trésoriers faisaient les poches. Combien d’enfants de notre continent ignorent qu’ils ont accompli de solides études avec l’argent que leurs parents ont volé aux… quelle lourdeur!

Suivant la trace de leur mystérieuse étoile d’or, les tambours à la peau tannée ne se doutaient pas qu’un énorme nuage de feu et de fumée les attendait au détour du chemin pour les réduire en cendres et en nombre. (douze millions de rescapés plantèrent plus tard six millions d’arbres pour faire entrer six millions d’âmes dans l’éternité) Le virtuose Adamo les chanta merveilleusement puis les tua une deuxième fois (en retirant les mots qui faisaient désordre) sous la pression du prêt-à-penser dominant.

Biens, argents, bijoux, vêtements, chaussures, dents en or, bref, tout ce qui était monnayable avait été confisqué, trié et recyclé. Les Juifs comme les mixés, furent systématiquement gazés ou fusillés et leurs restes furent brulés dans l’indifférence générale, et accessoirement, dans de grands fours crématoires dont la capacité d’absorption était en deçà de l’attente, tant il fallait augmenter le rendement. Rien ne fut laissé au hasard.

POURQUOI ?

Que celui qui veut bien répondre en premier lève le doigt.

On fit du savon avec leur graisse, des tambours et des abats-jour avec leur peau (tannée), des expériences médicales avec leurs organes sans prélèvement préalable et jusqu’à ce que mort s’ensuive. Sans faire mienne la prétention d’être exhaustif, ils firent aussi des tissus de laine avec leurs cheveux.

Comme il fallait aussi tuer le temps, les grands guerriers allemands se résignèrent à s’essayer au viol et à la torture.

Femmes, enfants et vieillards subirent indifféremment le même sort. Avant que survienne le plombage fatidique, ils participèrent souvent à leur propre anéantissement en creusant des charniers géants dont la destination était le secret de Polichinelle.

Un jour comme un autre, surplombant une cour ou les détenus Juifs étaient entassés, un officier allemand vit un enfant nu et maigrichon s’enfuir précipitamment pour échapper à la corvée de douche dans la chambre à gaz avoisinante. L’officier fit un signe à l’un des gardiens qui obtempéra en libérant un rude molosse aux crocs… je vous dis pas! Le monstrueux animal rattrapa l’enfant le temps d’un éclair et en fit un paquet de chair sanguinolente accroché à la palissade infranchissable. Satisfait de l’efficacité de son système carcéral, l’officier rentra chez lui où la musique de Chopin régnait en maitre, après lui évidemment! Sans se lasser son épouse s’en délectait en l’attendant amoureusement. Avant de se mettre à table, tendrement enlacé comme à l’habitude, le couple alla se pencher avec émotion sur le berceau d’un merveilleux bambin, aussi blond que ses parents…”

Les lionceaux …

  • “Quels gaspilleurs ! bruler tant de nourriture…”
  • “Moi, ça m’a creusé, j’ai faim!”
  • “J’en bave, un morceau de chair fraiche…”
  • “Dis papa, rassure-moi, on n’est pas Juifs, hein?”
  • “Dis papa, où doit-on se fourrer la quenelle de Dieudonné”
  • “Pourquoi les frontières s’ouvrent-elles aussi vite qu’elles se ferment selon qu’on soit Juif ou Musulman?”
  • “Un pays d’apartheid est-il similaire à un pays judenrein ou bien est-ce le contraire?”
  • “Dis papa, que va devenir la France?”
  • “Dis papa, n’as-tu pas l’impression que quelqu’un est en train de s’égarer?”

Le naturel revenant au galop, c’est la morsure de la faim qui déborde les lionceaux dont l’excitation n’a pas échappé à la maman lionne. Ne dormant que d’un œil et refusant d’en croire ses oreilles, la reine de la Jungle n’en peut plus de ronger son frein en attendant que je ME décide enfin à la faire entrer dans le vif du sujet.

Ne me laissant juste que le temps de Cliquer sur “ENREGISTRER,” dame lionne s’est soudainement redressée sur ses pattes, estimant en avoir assez entendu de MON, histoire qu’elle juge profondément nuisible à l’éducation de sa progéniture. Avant de donner libre cours à son indignation, elle m’a enjoint d’abréger d’un mouvement de tête on ne peut plus édifiant sur les limites de sa patience.

Ni courageux, ni téméraire, j’ai repensé au sort de l’enfant nu et maigrichon, j’ai mis le lion en veilleuse et j’ai jeté l’histoire des zombis en costume rayé en pâture à Faurisson, Dieudonné et Soral, les trois pieds-nickelés du révisionnisme imbécile. Il y a d’autres moyens de se provoquer des érections dans l’intimité, n’est-ce pas?

Electrisée par la colère, la lionne a précipité son compagnon dans le circuit avec l’intention de l’allumer.. grave ! Explosant dans un rugissement qui aurait fait fuir un lampadaire, elle te lui a passé une de ses gueulantes…

“Tu n’es qu’un père indigne, dénaturé et pourvu d’une imagination dangereusement débridée! Comment oses-tu proférer de telles insanités? N’as-tu rien de plus ragoutant à inventer? Rien de plus vraisemblable à proposer pour te rendre crédible? Pense une seule seconde que tes petits puissent prendre tes élucubrations au premier degré! Tuer et se faire tuer par amour de la mort, tuer pour faire de la fumée ou assouvir des instincts n’ayant rien à voir avec l’estomac! Et la loi de la jungle, qu’en fais-tu? ah mon pauvre, je te jure…”

Blessé dans son amour propre, le lion a fait le tour de son territoire le temps de surmonter son émoi puis, s’est installé au côté de la lionne encore sous l’empire de son courroux. D’abord songeur, il se mit ensuite à soliloquer en prenant à témoin le silence que sa compagne avait fini par faire régner dans son royaume :

“Cette fois je me suis un peu trop lâché! Il faut que je me surveille… l’âge aidant… Mais pourquoi l’ais-je aussi mauvaise? OK, j’ai probablement raté une occasion unique de me taire mais franchement, tout bien pesé, est-ce que mes petits sont si stupides pour avaler de telles salades? Après tout, je ne suis qu’un animal féroce ignorant tout de l’histoire des hommes. Mais, terminé, promis, juré, ma grande gueule, je vais me la boucler à jamais! Foi de lion, l’extrémiste qui m’a abusé en me donnant la parole ferait bien de réfléchir à deux fois avant de revenir dans les parages pour me rabattre la crinière avec ses histoires du passé. Loi de la jungle ou pas, je me ferais une joie de le réduire au silence.”

IL est mignon, ce lion, quelqu’un se dévouera-t-il pour lui dire que ce n’est pas pour le plaisir que je rabâche !

Comment lui mettre dans la tête que RIEN DE CELA N’A ETE INVENTE et que TOUT PEUT ENCORE RECOMMENCER ?

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © William Doukhan pour https://eli-d-ashdod.com/

Israël attise les passions les plus folles

Article déjà publié sur http://http://malaassot.over-blog.com/ le 7 Juin 2008

La cochlée* juive : l’ascension spirale de l’Etat d’Israël et du Peuple juif.

 Israël a-t-il peur parce qu’il n’ose plus ou ne veut plus prendre la mesure de sa véritable dimension en tant que nation juive ?

Bien que cela ne soit pas du goût de tous, il faut commencer par dire que toutes les considérations politico-philosophiques théorisant le dépassement des nationalismes et des patriotismes de papa frisent l’arrogante ingérence dés lors qu’elles s’adressent aux rescapés de l’entreprise criminelle la plus meurtrière de tous les temps. Ayant enduré vingt siècles de persécution en terre d’exil, le peuple récidiviste dont le délit est d’exister n’est certainement pas en position d’en redemander.

Voila que, prétextant d’une vision prétendument généreuse, les donneurs de leçons les plus agités se sont mis en tête de nous brandir l’étendard de l’universalisme à deux vitesses, si dépités qu’ils sont de voir le destin juif et la terre biblique échapper à leur tutelle. Vieille de soixante longues années, cette épine qui les fait boitiller serait-elle en train de leur monter au cerveau ? Il n’y a qu’à se reporter aux fébriles préparatifs qui préludent à Durban II pour entrevoir le keffieh qui repose sur leurs états d’âme.

Allez, redescendons sur terre quand bien même serions-nous confrontés à l’irrationnelle et obsédante question juive. Résignons-nous, toute tentative de positionnement par rapport à cette dernière est vouée à l’échec. C’est tout simplement que rien d’aussi absurde n’est advenu dans l’aventure humaine qui puisse donner quitus à un quelconque éclairage, d’où qu’il vienne, aussi savant soit-il. Même le grand Sartre y a laissé quelques plumes ! L’entendement des plus fins analystes n’en finit pas d’être soumis à rude épreuve, d’où : l’antisionisme, cache-misère de l’antisémitisme. 

Miracle de D… ou enfant unique d’un désespoir sans nom, où les deux, Israël attise les passions les plus folles dont la convoitise et la haine ne sont pas absents. Condamné à ne jamais baisser sa garde, à s’inventer toutes sortes de parades pour contrer les manœuvres meurtrières de ses irréductibles ennemis, le Juif des nations se trouve immanquablement dans la posture du Juif diasporique qui se voit contraint d’intégrer la vision d’un monde que la raison et la justice sont en train de déserter.

C’est ce que le paternalisme pédant du monde moderne veut ignorer avec une compréhensible obstination, si peu enclin qu’il est à profiler les contours du monstre qu’il a engendré.

C’est ce que le paternalisme à la mode dans les cercles « roses » de l’intelligentsia israélienne veut ignorer sans se douter qu’il est dominé par les pulsions d’un mimétisme suicidaire, si honoré qu’il est d’être chaudement sollicité pour se faire l’avocat du diable. Dans leur quête de reconnaissance sur le terrain de l’excellence aux yeux des nations, les champions du post-sionisme à l’israélienne adopté toute cause prétendant rendre à César ce que César revendique, préalable utile à la réalisation de leur première grande revendication citoyenne, qui vise à rendre aux Juifs ce qui est au Judaïsme et, à l’antisémitisme, le Juif qui se revendique sans honte. Ne pas confondre Juif et Israélien, tel est leur message.

C’est ce que le paternalisme de l’internationale socialiste (mouvement ayant largement contribué à rendre l’antisémitisme planétaire aussi politiquement fréquentable que la défense des opprimés) exploite en enfermant sa branche israélienne dans des concepts réducteurs qui renvoient dos à dos le Judaïsme et les religions qui ont en dérivé.

S’il est vrai qu’aucune religion n’échappe complètement au manichéisme imbécile des jusqu’au-boutistes, il n’en demeure pas moins que l’intelligence doit tellement au Judaïsme que les efforts déployés pour le démembrer ne peuvent que se retourner contre leurs auteurs. Que ce dernier soit un don de D… ou un message révolutionnaire venu d’ailleurs, son contenu, réservoir de tous les questionnements, est le berceau de la pensée philosophique qui a cimenté les fondements de la civilisation judéo-chrétienne. D… merci ? Tout en lui se définit comme s’il était la suite logique d’un mauvais pressentiment qui se serait emparé du tout puissant, que l’insupportable idée d’être inventé aurait rendu précautionneux. Après tout, qu’importe l’identité de celui qui enseigne si la leçon est bonne à prendre ! Le respect et l’amour du prochain conjugués au mode judaïque n’ont-ils pas mis un bémol à la frénésie assassine ? Mais, pragmatisme oblige, c’est un point de comparaison que les analystes les plus audacieux laissent prudemment au vestiaire.

C’est ce que le Juif caméléon de France comme d’Europe s’ingénue à relativiser en surfant, tantôt sur le flux de son atavisme diasporique, tantôt sur le reflux de ses convictions. S’ajuster au consensus recruteur qui prône la paix en échange de concessions dites douloureuses n’est-il pas plus propice au « wait and see » ?

Quel Juif responsable n’a pas réfléchi à la menace que pourrait représenter pour lui l’impressionnant essor de l’Islam en France comme en Europe si, d’aventure, le conflit Israélo-arabe devait s’aggraver au-delà de ce qui est acceptable dans l’imaginaire des masses musulmanes ? De la même façon, quel Juif responsable n’a pas conclu à la fausse neutralité de la France comme de l’Europe dans ce conflit ? Mais alors, si les dés sont pipés d’avance et si les pourparlers de paix en cours procèdent du marché de dupes qui vise à inclure Israël dans la « Palestine » à venir, pourquoi le simple fait d’envisager indistinctement tous les scénarios possibles fait-il de vous un juif irresponsable, un dangereux extrémiste de droite ou un ignare au top de sa forme ? La réponse’ est la suivante : en réalité, il y a des Juifs qui sont plus Juifs que d’autres, comme il y a des Juifs plus responsables que d’autres. comme il y a des médias juifs plus démocratiques que d’autres, comme il y a des Juifs et  des pays qu’il vaut mieux ne pas avoir pour amis…

  En effet, à trop vouloir s’attirer les bonnes grâces des pays qui se disent amis, Israël n’a plus d’autre alternative que de fuir en avant. Il s’ensuit que bafouer sa souveraineté devient un sport international, ce qui n’empêche pas certains « chroniqueurs sportifs » couleur bleu-blanc d’applaudir chaque fois que la balle est tirée contre leur camp. D’ailleurs ceci expliquant cela, le voile est enfin levé sur le transfert d’armes en direction de « l’autorité palestinienne occupée ». Israël a de bonnes raisons d’avoir peur mais son grand tort est de préférer entre deux cordes à pendre, celle de ceux qui prétendent lui témoigner l’attachement le plus soigneusement tressé.

Le récent et émouvant discours de Bush au parlement israélien n’en était pas moins un vigoureux rappel de la politique qu’il entend imposer à son filleul israélien. C’est-à-dire, la création d’un second état palestinien avant la fin 2008. Scénario de fin de mandat ? Irresponsabilité chronique ? Comment prendre au sérieux un tel vœu quand on se donne la peine de revisiter l’Histoire depuis Oslo pour ne rien aggraver ?

Si rien ne nous autorise à mettre en doute la sympathie du citoyen Nicolas Sarkozy à l’égard d’Israël, l’erreur à ne pas commettre est de croire que le quai d’Orsay à été émotionnellement transporté à Jérusalem. Si l’atlantisme du Président français passe comme une lettre à la poste, c’est que le chiraquisme de Bush tombe à point nommé. C’est le même dictat tout droit venu des trusts pétroliers qui mène la danse à l’occidentale. Israël doit plier, ce que l’Orient veut, D… le veut. Bernard Kouchner ne le dit-il pas à sa façon ?

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Les peuples qui partagent les mêmes valeurs savent qu’ils ont l’essentiel en commun et que, sauf les frontières, l’ostracisme religieux et la nature des régimes qui les gouvernent, rien ne s’oppose à ce qu’ils vibrent à l’unisson. En revanche, les pactes d’amitié entre les pays ne sont fondés que sur une convergence d’intérêts économiques et/ou stratégiques. Les superlatifs ne sont que des épanchements palliatifs pour les besoins du décor. Censés le savoir en raison de leur posture de peuple honni entre tous les autres, Israël et la diaspora juive fuient la réalité lorsqu’ils ne prennent pas en compte ce triste privilège.

Si la différence entre se sentir différent et se défendre de l’être est de taille, le résultat est le même. En effet, si l’un se veut différent, force est de conclure que celui-là diffère de l’autre qui s’en défend. Cette évidence est un véritable casse-tête pour l’Israélien qui ne vit pas au quotidien la condition juive en diaspora. Se voulant citoyen d’un monde majoritairement hostile à son pays, il croit pouvoir bousculer les préjugés en ouvrant les vannes d’un universalisme bonifié. Le hic : l’universalisme d’en face affiche complet depuis deux mille ans. Quand bien même sa générosité friserait le syndrome, son nom ne figurera sur la liste officielle des invités que si ternir l’image d’Israël est à l’ordre du jour.

Aujourd’hui Israël se fait canarder impunément à la satisfaction quasi générale. Plus il en prend sur la tronche plus on le presse de capituler. A cette allure, les concessions douloureuses finiront par paraître dérisoires au regard de ce qui se prépare pour le terrasser.

Olmert et son gouvernement sont-ils en train de brader Israël en tant que nation juive sous la supervision de leurs tuteurs américains et européens ? Si par malheur ce pays devait cesser d’être la pierre angulaire du peuple juif, la disparition de ce dernier ne serait plus qu’une question de temps.

Bien entendu, ceux qui y travaillent le savent et déploient des trésors d’ingéniosité pour y parvenir. Jouant sur ce que la démocratie a de plus vulnérable, la loi du nombre, ils entendent la submerger par l’orgasme.  Croyant avoir définitivement ridiculisé Tsahal, ils s’apprêtent à donner le coup de grâce.

Fort de l’apparente lassitude qui s’est emparée des soldats-citoyens épuisés d’aller au front pour un oui et… trois non, fort de la pression internationale exercée sur un gouvernement affaibli par ses trop nombreuses implications dans des affaires de corruption, fort de la dépendance énergétique qui paralyse l’Occident, le chef d’orchestre, l’antisémitisme, est perfidement mais résolument à pied d’œuvre, d’autant qu’il bénéficie du renfort des diplomaties qui s’invitent à Tel-Aviv pour plaider le partage de Jérusalem.

Devons-nous nous laisser endormir par les censeurs Juifs et non-juifs pour ne pas avoir à payer un loyer dans les sphères où réside l’intelligence ? N’est-il pas temps de sortir les Juifs responsables de leur torpeur ? Faut-il que chaque Juif foule la terre de ses ancêtres, un fusil à la main, pour gagner ses galons de sentinelle juive ?

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © William Doukhan pour https://eli-d-ashdod.com/

*Cochlée. Partie de l’oreille interne spécialisée dans l’audition. Située à l’intérieur du crâne, elle est constituée d’une cavité osseuse enroulée en spirale