Les négociations en question

Abou Mazen rectifiéeNous y voici donc, Abou Mazen après avoir vu 3 contingents de prisonniers libérés alors que les négociations n’ont pas avancées d’un pouce s’étonne du blocage côté israélien qui refuse d’élargir ce quatrième contingent.

Nous n’avons pas libéré des criminels pour le plaisir de rencontrer Abou Mazen ou ses adjoints, mais pour débloquer un processus, pour preuve de notre bonne volonté.

Quelle preuve de bonne volonté a fourni le côté arabe? Rien, nada, niente, éfes. Pourquoi? tout simplement parce que les Américains et les Européens nous imposent une personne n’ayant aucune qualité pour prendre des décisions.

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La réponse a déjà été évoquée dans ces colonnes, il faut imposer aux Arabes de revenir en arrière sur leur triple non de Khartoum.

Lorsque les Arabes l’auront fait, les négociations pourront réellement démarrer.

Lorsque Israël propose la libération de 400 prisonniers supplémentaires en échange de 6 mois de rallonge de négociation, les Arabes obtiendrons 400 libérations, et Israël rien, pourquoi s’entêter?

John Kerry nous menace de ne pas opposer son véto, à une prochaine demande, ce qui revient à dire aux Arabes: inutile de négocier, demandez la reconnaissance à l’Onu, nous ne vous bloquerons pas. C’est un crime antisémite, nous devons y répondre d’une seule manière: Annexion immédiatement de la Judée et de la Samarie.

Le nœud Gordien de cette affaire c’est Khartoum, pas Israël.

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Conférence du Journaliste Arabe Khaled Abou Toameh au Sénat à Paris

Résumé par Albert Soued, écrivain http://soued.chez.com/ pour http://www.nuitdorient.com/
13 mars 2014.

Ce matin le journaliste arabe israélien Khaled Abou Toameh s’est adressé à un groupe d’invités dans une salle du Sénat, de 11h à 13h et
a répondu à de nombreuses questions.
Le point de vue d’un Palestinien musulman qui est journaliste dans larégion depuis 31 ans et qui a travaillé pendant 7 ans pour l’Olp
semblait intéressant.

Il a confirmé 2 choses importantes:
– le processus de paix entamé depuis 1993 est voué à l’échec, du fait que l’Occident n’a pas compris qu’il n’y avait pas d’interlocuteur sérieux, fiable et valable côté palestinien.
– L’Occident perpétue la situation actuelle de 2 manières:
a) en finançant grassement des instances palestiniennes, OLP et Hamas, sans exercer aucun contrôle sur l’usage qui est fait des sommes données par le contribuable européen ou américain, sommes qui aboutissent en grande partie dans les poches des dirigeants corrompus.
b) en ne diffusant pas des informations sur le comportement des dirigeants palestiniens vis-à-vis de leurs populations, qui sont en souffrance, et qui ne bénéficient d’aucune liberté et d’aucun droit, préférant diffuser exclusivement des incartades ponctuelles, du côté israélien.

Il a confirmé que la « souffrance palestinienne » se perpétue ainsi, sans qu’aucune perspective de paix ne puisse être sérieusement envisagée.

Côté Mahmoud Abbas,
– cet homme n’a aucune crédibilité en Cisjordanie, et si Tsahal évacuait ce territoire, le Hamas s’empresserait de l’occuper en toute légalité, comme dans la zone de Gaza
– cet homme a été élu pour 4 ans et gouverne sans autorité depuis dix ans, il ne représente que lui-même, ce qui est faible pour des pourparlers de paix.
– cet homme n’a pas l’aval des pays arabes qui se radicalisent de plus en plus dans le temps, le triple « non » de Khartoum se perpétuant vis-à-vis d’Israël, aucun chef arabe n’étant autorisé à faire des concessions à Israël

Côté Hanyeh à Gaza, la situation est explosive
– les groupuscules jihadistes, comme le Jihad Islamique, sont de plus en plus actifs
– cherchant argent et soutiens, le Hamas se réoriente à nouveau vers l’Iran, qui cherche à avoir une base dans la bande de Gaza.
– la bande de Gaza est devenue le centre terroriste menaçant le Sinaï et l’Egypte

Ainsi Israël ne peut faire confiance à quiconque, quelle que soit l’issue des pourparlers actuels, d’autant plus que:
– les incitations au meurtre des Israéliens dans les médias palestiniens et dans les écoles et les mosquées sont permanentes
– les informations biaisées ou à sens unique contre Israël dans de nombreux médias Occidentaux qui souvent relaient la propagande palestinienne.

n’encouragent pas Israël à prendre des risques pour la paix.

Mais dommage, Israël a déjà fait moultes concessions, dont les territoires de Gaza et libération des milliers de prisonniers.
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Je viens d’évoquer ce blocage du triple non de Khartoum tant que ce verrou n’aura pas sauté il es inutile de discuter avec qui que ce soit, c’est la raison pour laquelle Bibi réclame le terme « d’Etat juif. »

Khaled Abou Toameh a très bien résumé la situation, Bibi n’est pas l’être retord que certains ont décrit, Obama comme Ashton devraient en prendre connaissance, ce n’est pas un Israélien qui le dit.

Voici l'appréciation d'Israël par le Frère Musulman de Washington
Voici l’appréciation d’Israël par le Frère Musulman de Washington

 

Catherine Ashton
Catherine Ashton

Ce journaliste dit dans sa déclaration tout ce que je dénonce depuis des années sur ce site.

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Les Balkans: troisième conflit?

Le référendum en Crimée vient de donner 87,6% en faveur du rattachement à la Russie, 95% des électeurs se sont exprimés.

Histoire: De tout temps La Russie s’est opposé à l »Empire Ottoman qui contrôle le détroit des Dardanelles, c’est le seul accès de la Russie aux mers chaudes.

  • 1774 L’Empire ottoman à la suite d’une guerre perd le contrôle de la Crimée qui permet à la Russie d’obtenir un port à Sébastopol.
  • 1854 Une dispute à Bethléem entre moines orthodoxes et moines romains est réglée par le Sultan au profit des orthodoxes, les Russes considèrent que l’Empire ottoman est « l’homme malade de l’Europe » ils proposent aux Anglais un dépeçage de l’Empire, prenant  Balkans et offrant l’Egypte aux Anglais qui refusent. Les Russes envahissent alors la partie convoitée et les Anglais et les Français s’allient aux Turcs bientôt rejoints par les Piémontais. Les Russes perdent la Guerre.
  • 1877 Une nouvelle guerre des Balkans, oppose l’Empire ottoman à la Russie, depuis la Crimée fait partie de la Russie.
  • 1991 Dissolution de l’Urss, l’Ukraine proclame son indépendance. La Russie conserve sa base navale de Sébastopol.
  • 2013 Les Européens proposent à l’Ukraine l’adhésion à la C.E, la partie ouest du pays y est favorable la partie est pro-Russe s’y oppose. Deux options se présentent, la sécession de la partie est, ou l’annexion de la Crimée.
  • 2014 La Crimée vient de voter pour son rattachement à la Russie.

Les Européens analysent les sanctions qu’ils pourraient être amenés à prendre, Obama menace Putin, va t-on assister à une troisième guerre des Balkans? Qui en seraient les protagonistes?

Barack Hussein Obama et Vladimir Putin
Barack Hussein Obama et Vladimir Putin

L’Ukraine n’a quasiment pas d’armée, elle vient d’appeler 40.000 réservistes, mais quel sera leur poids face aux 180.000 hommes que la Russie vient d’envoyer en Crimée, que l’Ukraine a laissé passer sans réagir.

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L’Europe qui se présente en ordre dispersé en raisons des importants contrats qui lient l’Allemagne et la Russie, mettre en place des procédures de blocage économiques verrait automatiquement l’approvisionnement gazier de l’Europe se tarir, 25% de l’énergie européenne consiste en gaz russe.

La France pour sa part engluée dans deux conflits africains peut difficilement s’engager dans cette affaire.

Seule l’Angleterre serait en mesure d’intervenir.

Quand à l’Amérique, la politique de désengagement menée depuis l’arrivée au pouvoir de Barack Hussein Obama est en totale opposition avec l’ouverture d’un front conflictuel.

La seule intervention que les Occidentaux devraient engager, c’est sur le dossier iranien car ils se sont enfin rendus compte qu’ils s’étaient fait rouler dans la farine. En ont-ils envie?

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Pourim: le message du Rav Amar

Nous sommes heureux de vous présenter un résumé de l’activité de Pourim qui a commencé il y a un mois. .

  • 4300  enfants ont participe au programme de l’atelier d’une heure et quart « Voyage dans l’espace de la Méguilat Esther » . clip vidéo

Retrouvez-nous sur Facebook et partagez .

  • 5000 Méguilot Esther illustrées ont  été distribuées lors de la transmission d’un message du Rav M.Amar dans les écoles et les maternelles de la ville .
  • 1500 Mishloah manot ont été préparées pour les enfants et les personnes dans le besoin.
  • Grand Happening de 400 enfants le samedi soir dans la synagogue « Shaar Yeshuv » – Centre Topaz – 19:30 .
  • Lectures de la Méguila toute la journée dans nos locaux à 9:00-11:00-13:00-15:00 .
  • Festivités de Pourim le dimanche 16 / 03 à partir de 18h00 .

 Dieu merci,  de ne pas avoir de repos un moment… Lors d’un appel du  Rabbi de Loubavitch, il a demandé d’apporter la joie et le message de la fête a tous les juifs et de ne pas laisser aucun enfant juif sur la touche.

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On se prépare déjà pour la distribution de Matsa Shmoura pour des centaines de familles.

L’Atelier de Pessah avec la participation de 5000 enfants œuvrera au futur juif pour nos enfants.
 
Aujourd’hui,  Vous aussi, contribuez a donner a des dizaines de milliers d’enfants la chance de pouvoir appartenir et de participer a nos programmes.
 
Faites vos don dès aujourd’hui directement à Kesher .
 
Merci pour  votre soutien!
 
Le Rav Amar Directeur des Institutions Kesher vous souhaite Pourim Samea’h!
http://www.ikesher.org
 
.‪EN FRANCE :
‪Les amis de KESHER
‪14 Villa du Bel Air
75012 PARIS
Tel: 0143434070
 
‪EN ISRAËL:
‪IRGOUN KESHER:
‪Tel Haï 9
77763 Ashdod
Tel: 052-6632929

 
Vous pouvez effectuer votre don par virement bancaire:
 
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Un reçu CERFA vous sera adressé pour tout versement à Paris ou en Israël par retour de courrier.

Pensez aussi à votre déduction possible sur  l’ I.S.F.

Recueillement pour le Shémah
Recueillement pour le Shemah

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Les Frères musulmans d’Egypte prônent l’apartheid

Dans la catégorie des pays pratiquant l’apartheid: Les Frères Musulmans en Egypte

– Mgr Michel Mouïsse, évêque de Périgueux et de Sarlat, vient d’attirer l’attention des évêques sur les lieux chrétiens incendiés ou saccagés en Egypte depuis le 14 août 2013.

Egypte église incendiée
Egypte église incendiée

« Jusqu’à la mi-août, les chrétiens avaient subi des violences ponctuelles et des discriminations, ce qui déjà était insupportable. Mais depuis, il y a eu une vague considérable de persécutions et de destructions qui viennent des intégristes islamistes.
39 églises ont été pillées, saccagées et brûlées entièrement ou bombardées. 23 églises ont été attaquées par jets de pierre, Molotov, balles, et assiégées. A cela, il faut ajouter 6 écoles et couvents brûlés, 7 installations appartenant aux églises entièrement brûlées et 5 maisons, pharmacies, magasins, hôtels, 75 autocars et voitures appartenant aux coptes, pillés, saccagés et brûlés entièrement ».

C’est effrayant et catastrophique.

 

Et devant cela, le « silence médiatique » chez nous est assourdissant. Celui des fameuses élites intellectuelles et politiques toutes tendances confondues aussi.

 

Hommes de bonne volonté, amis de la liberté, chrétiens de France, nous ne pouvons pas rester insensibles : alors sensibilisons nos proches, nos relations, nos amis, nos communautés ; informons le plus possible autour de nous et que les chrétiens sans relâche prient pour nos frères qui souffrent et pour la Paix.

Lors de la destitution de Morsi par le Maréchal Sissi, nous avons vu la Communauté Internationale à la tête de laquelle Barack Hussein Obama, s’insurger, et proférer des menaces, il n’y aurait plus d’aide militaire US devant ce coup d’Etat, immédiatement, l’Egypte aidée par un financement de l’Arabie Saoudite s’est tournée vers la Russie, qui s’est empressée de livrer de l’armement lourd tels que des S 300 apportant le déséquilibre dans la région.

Le locataire de la Maison Blanche, totalement incompétent accumule les bourdes en relations internationales, après l’abandon prématuré de l’Irak, puis de l’Afghanistan, après avoir suscité des coups d’Etat en Afrique et au Proche Orient, et reculé sur le dossier Syrien, après avoir mis une pression épouvantable sur son meilleur allié: Israël, après s’être fourvoyé sur le dossier iranien, Obama vient de s’allonger devant Putin sur l’Ukraine.

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Les Américains sont en train de regretter amèrement leur choix de 2008 et 2012. Les Occidentaux qui n’ont jamais rien compris aux Affaires Internationales, et qui sont les responsables directs des différents conflits qui embrasent l’Afrique et le Moyen-Orient, en raison de leur découpage qui préservait leurs intérêts propres plutôt que ceux des populations de leurs anciens empires coloniaux.

Et voici que ces fomenteurs de troubles ont décidé de donner des leçons au seul Etat démocratique de la région le menaçant de « B.D.S » sachant par ailleurs que le boycott est interdit par la loi. Cette attitude est dictée par l’antisémitisme rampant qui se montre au grand jour, le vernis de l’antisionisme a fait long feu pour laisser la place au déchainement de haine auquel nous assistons.

François Hollande vient tout juste de s’en rendre compte, lui qui répondait à Benyamin Netanyahou à Toulouse que la défense des Juifs français lui incombait, se réveille soudain avec une Alyah qui a augmenté de 150% en Janvier et Février par rapport à la même période de 2013, lorsqu’on sait que ces mois sont particulièrement faibles, je vous laisse présumer de l’avenir.

Les Occidentaux trop couards pour pointer du doigt les responsables des exactions, aidés en ceci par les médias aux ordres souvent mis en cause dans ces colonnes, préfèrent taper à bras raccourcis sur leur allié de toujours, afin de satisfaire leurs fournisseurs de pétrole.

L’Eglise malheureusement aujourd’hui en première ligne en Egypte, nous suit car nous avons subi le même sort en 1948. Aujourd’hui, les Chrétiens chassés de Bethléem, et de Nazareth ont trouvé refuge en Israël où ils peuvent exercer leur culte sans contrainte.

Israël seul pays de la région où toutes les religions peuvent s’épanouir. Vous avez dit Israël pays d’apartheid!!!  

Librement adapté par © Eli d’Ashdod pour http://eli-d-ashdod.com/   

 

Tunisie: Pays d’apartheid.

eli-d-ashdod.com : Inauguration d’une nouvelle catégorie d’articles: Les pays pratiquant l’apartheid.

Ce premier article d’une liste qui s’annonce longue récapitulera systématiquement les actes d’apartheid dont sont responsables certains pays.

Que ces actes soient le fait de pays, ou de personnes partout dans le monde.

Je vous invite à dénoncer ici dans ces colonnes tous actes ou paroles de cette dérive nauséabonde constatée depuis quelque temps.

Le premier article de cette série s’intéresse à l’affaire de la Croisière Norvégienne empêchée  de débarquer ses passagers israéliens à la Goulette.

Norvegian Cruise LineLe masque est tombé, ceux qui se réjouissaient du printemps arabe, doivent se rendre à l’évidence, il s’agit d’un acte de racisme identique à celui reproché naguère à l’Afrique du Sud, on le voit nous annoncions l’hiver islamiste, et même si les femmes tunisiennes ont réussi à s’opposer au port du voile, la bête immonde est toujours là.

Il faut punir là où ça fait mal, la Tunisie qui ne vit que du tourisme, doit être mise au ban de l’humanité, les Juifs qui ne cessent de se rendre dans ce pays de leurs racines doivent apprendre à tourner la page, et oublier les prix attractifs, l’accueil n’est plus le même aujourd’hui.

Il convient de féliciter le courage de Kevin Sheehan le PDG de Norvegian Cruise Line pour la rapidité de sa réaction.

“Nous voulons envoyer un message fort à la Tunisie et à tous les ports à travers le monde, que nous ne tolérerons pas de tels actes de discrimination contre nos clients », a déclaré Kevin Sheehan, le PDG de Norvegian Cruise Line, dans une déclaration aux mots bien pesés. » « Nous sommes scandalisés par ce geste et le fait que nous n’ayons pas été prévenus par avance que nous nous exposions à de telles pratiques d’un autre âge. Nous présentons nos plus sincères excuses à nos clients qui ont été affectés et voulons qu’ils sachent que nous avons pris les mesures appropriées pour y répondre ».

Il n’y avait que deux autres trajets de navigation prévus pour faire escale au Port de la Goulette, à Tunis, cette saison. L’itinéraire comprendra, dorénavant, à la place, Palma de Majorque, en Espagne. Pour les croisières déjà prévues cet hiver, le détour par la Tunisie sera remplacé par une journée en mer.

Le Norvégien a déclaré dans son communiqué que la Compagnie emploie des travailleurs de plus de 90 nationalités différentes, et qu’elle accueille tout le monde sur ses navires.

“Notre compagnie ne ferme pas les yeux sur la discrimination ni ne la tolère, sous aucune forme et, par ces annulations, nous espérons envoyer un message à ceux qui pratiquent de telles exactions, en leur disant qu’elles sont totalement inacceptables », précise le communiqué.

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la Ligue contre la Diffamation ainsi que le B’nai Brith Canada, chacun ayant , initialement, exprimé son sentiment de scandale et exhorté la société norvégienne à annuler ses escales dans ce pays, ont rédigé des communiqués pour saluer cette action.

“Nous applaudissons la décision courageuse et responsable de Norvegian Cruise Line de s’être levée contre la politique discriminatoire du gouvernement tunisien », dit Abraham H. Foxman, le directeur national d’ADL, dans une déclaration.

Par HANNAH SAMPSON [email protected]

Source : miamiherald.com

Gageons que d’autres suivrons la voie de l’honneur qu’il a tracée. Il convient de signaler à la Norvegian Cruise Line qu’un pays accueillant composé de plus de 120 ethnies est prêt à accueillir ses escales ses clients pourront alors découvrir la seule démocratie existant au Moyen-Orient dont l’unique souci est de vous apporter le meilleur accueil, il s’agit d’Israël.

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L’accusation d’apartheid et de racisme

Shmuel Trigano

mercredi 12 mars 2014

Une grave accusation est lancée contre Israël et « les sionistes » qui vise à les vouer au bannissement de la « communauté internationale ». Elle revient à affirmer que sa démocratie n’est que le paravent d’un régime « d’apartheid » dans lequel les citoyens qui se définissent eux mêmes comme d’origine et de religion différentes[1] de la majorité se retrouvent intentionnellement discriminés par la « nation », dans l’identité nationale de l’Etat dont ils sont devenus les citoyens, pour la simple raison qu’ils n’en sont pas naturellement membres ou parce qu’ils sont de telle ou telle origine. Une telle accusation implique nécessairement l’idée que les procédures démocratiques ne sont qu’un décor de théatre illusoire et trompeur, faisant écran à un racisme institué, celui de l’Etat-nation israélien.

 

L’instrumentalisation du scénario marxiste

On reconnaîtra dans ce discours l’héritage de l’idéologie marxiste qui voit dans la « nation » le paravent de la lutte des classes, poussant les dominés à s’unir à la bourgeoisie dominante (toujours contre un ennemi externe), à l’encontre de leurs intérêts. La seule nouveauté est qu’ici la « classe » ne relève plus du mode de production capitaliste mais de l’ethnicité (voire de la religion, les deux ne se séparant pas pour l’islam).

Cette transposition du modèle de pensée marxiste dans un registre qui lui est étranger est la poutre maîtresse de l’accusation d’apartheid. La « classe ethnico-raciale » est, bien sûr, définie comme opprimée, à l’instar du prolétariat dans le récit marxiste, et en lutte non plus seulement pour l’égalité mais -« identité » oblige – pour sa « dignité » (humaine), subrepticement pensée[2] en termes nationalistes puisqu’elle est comprise comme la libération de la domination qu’elle est censée subir en vue d’un pouvoir étatique spécifique. Celle-ci est forcément « coloniale » puisque sont désormais en lice dans le même pays deux « nations » (ou plutôt une nation (israélienne) et une « race » (les Palestiniens) puisque « racisme » et « apartheid » il y a, à moins qu’il ne s’agisse de deux « races » puisque derrière Israël c’est la domination « juive » qui est la cible[3]). Le régime dans lequel l’identité « humiliée » est dominée est ainsi un pays « colonial », c’est à dire avec « évidence » le pays qui appartient aux « dominés ».

C’est cet ensemble d’artifices qui intrumentalisent le modèle marxiste en faisant de ce nationalisme (xénophobe et inégriste[4]) un combat « de gauche », non plus seulement dans le cadre d’une société mais sur un plan planétaire car les « dominés » sont une nation ou une race et pas une classe dans un seul pays. L’arène est transportée dans le système international, relayée par l’Organisation de la Coopération Islamique, c’est à dire qu’elle engage de gigantesques forces contre une l’Etat d’Israël honni. L’accusation d’apartheid est ainsi proférée dans l’arène globale et fait appel non plus à des références politiques ou idéologiques mais « humaines » et « morales » (la « Déclaration universelle des droits de l’Homme »). C’est l’humain qui est présenté comme l’enjeu, à la mesure de toute l’humanité.

Post-marxisme et islamisme

Ce tour de passe passe idéologique et rhétorique (car la « gauche » cache nationalisme et intégrisme) rend une actualité au marxisme dans son aspect le plus archaïque et le plus défaillant. Au terme de 70 ans de communisme, la Grande Russie orthodoxe et les nationalités de l’Europe centrale que l’on avait pu croire disparues sous le glacis soviétique sont en effet de retour avec force et violence (cf. l’Ukraine), infigeant un ultime démenti aux prétentions idéologiques de l’analyse marxiste. Son incapacité à comprendre le fait national s’avère ainsi avoir été son plus grand échec, manifeste dès la première Internationale, confrontée à la guerre de 14, qui vit le prolétariat « internationaliste » se diviser dans une guerre de nations.

Comment expliquer son retour sous la houlette de la cause palestinienne et islamiste ? Pour le comprendre il suffit de se rappeler que, dès son réveil dans les années 1980, l’islamisme, qui terrassa le nationalisme arabe en échec (il n’a jamais su développer une citoyenneté qui fasse la place aux non musulmans), s’est développé dans un milieu de militants à la formation bancale. Formés aux techniques occidentales sans l’accompagnement culturel qu’elles présupposent, ils n’avaient pas de savoir théologique particulier mais étaient rompus à la dialectique matérialiste (la « diamat ») qui avait pénétré l’anticolonialisme arabe et donc le nationalisme, dès les années 1950. L’islamisme s’est tout simplement coulé dans ce modèle sommaire, en opérant la superposition de notions islamiques (la « justice » notamment, qui n’est pas ce que l’on entend en Occident mais le triomphe du « parti d’Allah » (Sourate « La discussion », 58, 22,) et de notions marxiste que l’Occident entendait différemment, selon le phénomène classique de la dissonance cognitive et du malentendu. C’est par le biais de cette confusion, de cette ambivalence idéologique que le NPA et autres extrêmes gauches peuvent s’identifier au combat de la nouvelle « classe universelle », « le peuple en danger », les Palestiniens.

Une superposition de la scène nationale et internationale se produit ainsi, qui s’illustre dans le fait que la plupart des manifestations de rue françaises incluent désormais banderoles et drapeaux palestiniens[5]. Ce n’est pas un hasard mais l’effet du post-colonialisme, héritier aujourd’hui du communisme soviétique qui avait voulu donner à la lutte contre le capitalisme une dimension mondiale et « anticoloniale ». On retrouve, par exemple, chez les tenants du multiculturalisme et du post-colonialisme (extrême gauche, « Indigènes de la République », NPA, associations islamistes et pro-palestiniennes), la même accusation portée cette fois-ci contre la France, en l’occurence la République qualifiée de « post-coloniale » qui agirait comme un pouvoir d’oppression pour les nouveaux « indigènes », les anciens colonisés désormais de nationalité française.

L’antisionisme devient ainsi l’équivalent général de toutes les causes contre « la domination ». La lutte palestinienne se voit ainsi identifiée à celle des « immigrés » (une catégorie pluri-sémantique incluant « musulman », « arabe » ou « africain ») en terres occidentales, autres visages romantiques du sujet révolutionnaire mondialisé, dont l’Etat nation[6] (Israël en est la quintessence, et, ici, « la République ») est forcément l’ennemi cardinal, puisqu’il oppose par son existence en Orient, ou en Europe, une limite à l’affirmation mondiale de la Oumma, ce qui est le projet d’un mouvement comme celui des Frères Musulmans. Dès lors, la haine d’Israël et des Juifs n’est plus limitée à un ou des pays mais elle se planétarise, elle se mondialise[7]. Elle devient pour les immigrés eux-mêmes un levier d’affirmation dans la politique nationale du pays où ils résident, portée par un consensus social ambiant plein d’inimitié envers Israël et travestie en termes moraux grandiloquents.

L’antiracisme comme idéologie

La lutte des classes devient ainsi la lutte contre « la discrimination » et le « racisme ». On n’est plus en effet dans l’univers de l’économie et de l’égalité mais de l’identité et de la « reconnaissance ». Son arène n’est plus tant politique que juridique et symbolique (société du spectacle oblige : avant de détruire l’ennemi, on détruit son image[8]) ce qui n’est pas contradictoire avec sa finalité politique : le politicide de l’Etat d’Israël (ou en France de la République) pour cause de « racisme » et donc d’inhumanité. « L’antiracisme » n’est plus « la lutte contre le racisme », qui se voit en effet instrumentalisée à des fins politiciennes et idéologiques qui ne militent pas pour l’intérêt général. Elle donne une portée dans l’absolu à des intérêts qui ne sont prosaïquement qu’ethnico-politiques et circonstanciés. Elle jette le discrédit sur l’ennemi politique en le taxant d’apartheid et de racisme, en l’accusant non plus au nom des droits du « Citoyen » mais de « l’Homme ». C’est au nom de l’Homme que le citoyen israélien est combattu. L’arène choisie est ainsi méta-politique, quasi-mystique et donc aggravante. Elle est de nature quasi-reigieuse.

En accusant Israël d’être dans son essence et de par son existence, raciste, l’islamo-gauchisme le sort en effet de l’humanité, comme condition et comme valeur. Il en fait un monstre voué à l’élimination « morale ». Il le rend moralement « tuable ». Cette déshumanisation est la marque de fabrique bien sûr du racisme nazi qui faisait des Juifs des « poux », des parasites ou des sous-hommes qu’il fallait éliminer. Mais il est congénitalement inscrit dans le marxisme lui même et déjà dans le livre de Marx La question juive où on lit : « Le Juif ne peut jouir des droits de l’Homme aussi longtemps qu’il sera juif, l’essence limitée qui fait de lui un Juif l’emportera forcément sur l’essence humaine qui devait comme Homme le rattacher aux autres hommes et elle l’isolera de ce qui n’est pas juif… (Le Juif) déclare par cette séparation, que l’essence particulière qui le fait juif est la véritable essence suprême devant laquelle doit s’effacer l’essence de l’Homme » (p. 35). Phrase délirante s’il en est et qu’on doit comprendre dan sa nudité, sans le galimatias de la diamat !

Mais cette vision marxiste de l’inhumanité du Juif trouve à se collationner, dans l’islamo-gauchisme, à celle de l’islam où l’argument du Coran (2, 65 ; 5, 60 ; 7, 166) que les Juifs ont été transformés en « singes » et « porcs » (et donc sont hors de l’humain) est aujourd’hui très abondamment invoqué dans le monde arabe. Elle s’inscrit dans la logique problématique qui découle de l’ambivalence du mot « islam » qui désigne à la foi la »soumission » à Dieu et une religion historique, et selon laquelle l’Homme originel était musulman parce qu’il était « soumis » à Dieu, de telle sorte que, dans l’histoire de l’humanité, tout non musulman a tendance à être considéré en retrait de l’humanité « naturelle », et donc, par assimilation, de la religion « naturelle » de l’humanité, ce qui confère à son existence un caractère potentiellement illégitime. C’est cette conception qui fonde le djihadisme mondial contemporain qui ne voit de possibilité pour les non musulmans que la soumission ou l’extermination.

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L’envers de l’accusation

L’accusation de racisme s’avère ainsi plus complexe qu’une posture polémique. C’est une construction rhétorique qui vise à travestir l’intention profonde des accusateurs qui, dans le cas d’Israël, s’exprime très clairement dans le projet palestinien d’une constitution reposant sur l’exclusion ethnique et religieuse et la suprématie de la Sharia[9], ou, pour ceux qui se présentent comme la minorité arabe d’Israël, dans une politique qui dénie très clairement toute légitimité à l’Etat dont ils sont les citoyens et à l’encontre duquel ils en appelle à l’internationalisation de leur condition[10]. L’apogée de la mauvaise foi est atteint quand les députés des partis nommément « arabes » de la Knesset accusent Israël d’apartheid. L’un de ces députés, Ahmed Tibi, fut même le conseiller politique d’Arafat… On imagine mal qu’un député français d’origine algérienne soit le conseiller de Bouteflika ou, encore plus invraisemblable, qu’il représente un parti islamiste à l’Assemblée nationale (ce qui est le cas à la Knesset).

En France, le multiculturalisme et le post colonialisme sont l’enveloppe « politiquement correcte » du refus d’intégration dans la société française, citoyenneté comme identité, décrétée donc « raciste », au nom d’une identité ethnico-culturelle et religieuse limitée. Dans ces deux situations, c’est tout simplement le refus d’intégration dans le pays dispensateur d’hospitalité (pour les étrangers) et de citoyenneté qui est retourné contre lui, accusé de ce dont on est coupable soi même et qui justifie « moralement » qu’on s’enferme dans l’auto-ségrégation que l’on a choisie. Quant à l’identité dont ces militants font l’apologie et pour laquelle ils demandent reconnaissance, elle reste à devoir se réformer. A l’aune des critères même de l’accusation, elle ne fait pas ses preuves au spectacle du monde arabo-musulman actuel où les derniers non musulmans (les chrétiens après les Juifs) se voient poussés vers la sortie.

La défaillance du combat contre le boycott d’Israël

C’est ce dispositif idéologique que n’ont pas compris ceux qui luttent contre le boycott de l’ »apartheid israélien ». Ils s’épuisent à prouver que l’accusation est fausse[11] ou à montrer leur bonne foi envers leurs adversaires[12], au lieu de concevoir l’audace de retourner l’attaque contre les accusateurs, là où cela leur fait mal, à savoir l’ethnocentrisme ségrégationniste qui ravage leur propre société[13]. Or, c’est tout le contraire qui est fait, ce qui explique l’échec idéologique de la lutte anti-boycott (même tempéré, en France, par un relatif succès juridique). Il est vrai qu’ils auraient fort à faire car les antiracistes ont réussi à installer un système relayé par toutes les tribunes publiques qui stigmatise tout discours (grâce au concept « paratonnerre » d’islamophobie[14]) qui les identifierait pour ce qu’ils sont.

*A partir d’une tribune sur Actualité Juive du 7 mars 2014.


[1] En l’occurence « Palestiniens » ou « Arabes » plus qu’ »Israéliens », musulmans et pas juifs.

[2] Subrepticement car dans les formes cette identité est présentée comme victime du « racisme » (pas d’un conflit national par exemple) de sorte qu’elle se pose dans les termes d’un enjeu humain général (la « race »), puisque apartheid il y a.

[3] En effet, cette idéologie ne reconnaît pas aux Juifs le droit d’être une nation, sinon captive et dominée (dhimmi), alors qu’en face les Palestiniens sont, dans le réel et le discours, la face émergée de la Oumma islamique, qui est l’antithèse de la nation moderne et démocratique.

[4] Voir son auto-définition non seulement dans le projet de constitution palestinienne mais aussi dans le discours courant de l’opinion publique palestinienne

[5] Et le propalestinisme devient une dimension franco-française, qui prend nécessairement pour cible les Juifs français (cf. Mohamed Merah tuant des enfants juifs pour « venger les enfants de Gaza). L’extrême gauche retrouve ainsi son passé antisémite archaïque magnifié par une pseudo lutte contre « l’apartheid » et la « domination »..

[6] Et très clairement, l’Etat nation (en l’occurrence arabe) fut et est l’ennemi des islamistes façon « Frères musulmans » dont l’islamisme ambitionne de prendre la place de l’arabisme, du nationalisme. C’est ce que l’Egypte du maréchal Sissi a bien compris : c’est l’égyptianité, l’Etat, qui est la cible des islamistes égyptiens.

[7] Ce que les Israéliens n’ont pathétiquement pas compris et ne peuvent pas comprendre, jusqu’à ce jour.

[8] C’est ce qu’on définit comme « la délégitimation d’Israël », en négligeant le fait qu’objectivement, sur le plan des finalités, c’est d’une « délégalisation » sur le plan juridique international qu’il s’agit. Le boycott, de même, ne vise pas à son efficacité mais à créer une atmosphère qui conduit à bannir et ostraciser Israël et les Juifs.

[9] Voir S. Trigano, « Le racisme annoncé du futur Etat de Palestine », Controverses, 14/2/11, http://controverses.fr/pdf/n16/Trig…

[10] Voir, pour échantillon, l’idéologie du mouvement arabe israélien Moussawa et son projet de « constitution égalitaire pour tous (tiens !) » qui voudrait rétablir les « droits collectifs des citoyens arabes d’Israël ».

[11] Ils acceptent ainsi que la discussion s’engage dans les termes des accusateurs et selon leurs critères (et donc en acceptant la vérité inavouée qui motive leur politique)

[12] Tout le discours politiquement correct (deux peuples-deux Etats, l’islam religion de paix, la symbiose judéo-arabe, etc) ne fait qu’accentuer l’attaque et l’accusation, en assurant un sanctuaire symbolique à l’attaquant qui laisse à nu et dans l’exposition l’attaqué qui, lui, ne bénéficie pas de la grâce dont il crédite naïvement son adversaire.

[13] Il s’agit de porter la même accusation de racisme que celle qui est portée contre le monde juif, d’autant que l’accusation islamo-gauchiste surfe sur un océan d’hostilité, comme le montre Manfred Gerstenfeld qui, en collationnant de nombreux sondages européens, arrive à la conclusion qu’aujourd’hui 150 millions d’Européens sont persuadés qu’Israël pratique le génocide des Palestiniens. Le silence des Juifs sur ce plan-là est perçu comme un acquiescement à ce mensonge éhonté. C’est la même diffamation qui courrait contre les Juifs du Moyen âge accusés de perpétrer des « meurtres rituels ».

[14] Il est ainsi systématiquement mis en œuvre à chaque acte antisémite ou anti-occidental commis pour motif de Djihad pour en obscurcir les causes et donc la responsabilité du monde qui lui a donné naissance, en appelant à s’opposer à tout « amalgame ». Ainsi le caractère antisémite d’un acte accompli sur la foi d’une haine religieuse se voit-il annulé ipso facto par le dispositif anti-amalgame islamophobique. La nature de l’acte est effacée pour protéger indirectement (en prenant en otage tous les musulmans et l’islam- et c’est la finalité ultime de l’acte terroriste) l’agresseur et son motif d’agression puisque ce motif est aussitôt pensé sur le mode victimaire (ou sociologiquement excusable : pauvreté, « humiliation », etc). De la même façon, quand il y eut des femmes kamikazes, les médias se concentrèrent sur elles et pas sur leurs crimes et leurs victimes. Elles étaient élevées au rang de personnes et d’identités tandis que les victimes restaient dans la défiguration que ces criminelles leur infligèrent.

Ce texte devrait inspirer un autre angle de défense pour tous ceux qui luttent contre la délégitimation d’Israël. La meilleure des défenses est l’attaque.

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Putin meilleur allié d’Israël contre B.D.S.

John Kerry, je cours après le Prix Nobel de la paix
John Kerry, je cours après le Prix Nobel de la paix

John Kerry vient de menacer, en cas d’échec des « négociations », je dirai plutôt de son monologue, il laisserait les mains libres à l’Europe dans son désir de Boycott d’Israël.
Chiche!!!

Le dossier Ukrainien divise l’Europe qui n’a jamais fait preuve d’une ligne de conduite solidaire. Putin menace de couper l’alimentation en gaz de l’Europe via l’Ukraine. L’Europe pourrait réagir de son côté.
D’après L’institut de recherches Oxford Economics, les trois quart des exportations russes sont des hydrocarbures, représentant 20% du PIB russe. Les exportations russes vers l’Europe représentent environ 15% de son PIB, les exportations Européennes vers la Russie ne sont que de 1% du PIB.
En cas de bras de fer, le prix du gaz augmenterait de 15% celui du pétrole de 10%, l’état des économies européenne en pâtirait. dans le meilleur des cas leur PIB perdrait 1,5% d’ici fin 2015 par rapport aux prévisions, pour certains pays plus faibles la chute pourrait atteindre 3%.

La Russie qui verrait le Rouble s’effondrer, connaîtrait une inflation galopante avec chute du PIB de 2% en 2014 et 4,5 % en 2015. Tous ces chiffres ne tiennent pas compte d’une escalade militaire qui paraît peu probable.

Confrontée à ce problème majeur, l’Europe devrait faire profil bas dans son désir de boycott d’Israël, elle n’est pas en mesure de gérer ces deux fronts simultanément. Même si les échanges Israël Europe sont déséquilibrés,Israël exporte sur ce marché, plus qu’il n’importe, les Européens devront temporiser là aussi et John Kerry peut ranger son chiffon rouge.

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Il doit comprendre que quelle que soit l’énergie qu’il y consacre, son action ne peut aboutir qu’avec le consentement des parties, qui avons nous pour discuter? Le Fatah, mais les multiples brigades djihadistes sur qui il s’appuie, ainsi que le Hamas, et le Hezbollah ne veulent pas entendre parler d’un Etat juif, et Abou Mazen ne cesse de répéter qu’il ne reconnaitra jamais ce fait, il  conforte l’opinion qui pense qu’il ne négocie que pour obtenir de plus en plus de concessions afin d’arriver a obtenir tout Israël, (la politique du salami largement dénoncée dans ces colonnes.)

Le Secrétaire d’Etat, n’a pas encore compris qu’une bonne affaire est une affaire ou tout le monde trouve son compte, ici la bonne affaire serait qu’il ait obtenu le prix Nobel, alors, au risque de plagier Moshé Yaalon, de grâce, donnez lui son prix, et qu’il nous lâche les baskets.

Le nœud Gordien de cette affaire se situe à la résolution de Khartoum de 1967,  au cours de laquelle a été décidé le triple non des pays arabes:

  • Non à la paix avec Israël.
  • Non à la reconnaissance d’Israël.
  • Non à des négociations avec Israël.

Ce triple non est toujours d’actualité, l’Egypte soucieuse de récupérer le Sinaï a signé en 1979 un traité de paix reconnaissant Israël, Anouar El Sadate en a payé le prix fort, il a été assassiné. La Jordanie a suivi en 1994, depuis le Roi craint pour son trône. Les deux traités de paix ont été suivis d’une paix froide peu propice aux échanges économiques qui aurait permis à ces deux pays de décoller, aujourd’hui des bruits courent régulièrement sur la remise en cause de ces traités non conformes aux engagements de Khartoum.

Pour rompre ce nœud Gordien, on pourrait envisager une autre approche, si tous les pays arabes revenaient sur leur décision, la région pourrait connaître la paix, les peuples vivraient dans un confort autre que cette misère à laquelle ils sont confrontée, entretenue à loisir par des dirigeants dépourvus de charisme, soucieux de leur seule fortune.

L’unique action à soutenir est celle incitant les Arabes à revenir sur cette résolution. Les élus du Monde entier l’ont été pour gérer les affaires de leur pays en bon père de famille, ils perdent leur temps depuis des décennies dans des discussions qui n’aboutissent à rien.

En donnant la nationalité du pays d’accueil à ces réfugiés, ils résoudraient un problème humain pour lequel nous avons donné l’exemple, nous avons intégré plus de 850.000 réfugiés Juifs expulsés des pays arabes dès la création d’Israël alors que nous n’avions pas de ressources, ces Juifs ont été chassés, spoliés de tous leurs biens. Si les pays d’accueil en avaient fait de même des 600.000 réfugiés arabes incités à quitter Israël naissant, la question ne se poserait plus, aujourd’hui, ils ont toute latitude pour les accueillir, l’immensité des territoires, l’abondance de la manne pétrolière, et les énormes sommes consacrées par L’UE et les USA suffiraient à permettre le développement des pays, qui recevraient l’aide technologique d’Israël.

Voici une solution gagnant gagnant, les populations arabes verraient leur revenu triplé, le pourtour de la Méditerranée serait pacifié, le grand Marché Méditerranéen envisagé il y a 7 ans pourrait voir le jour.

Les affaires n’aiment pas le bruit de bottes, lorsqu’elles fonctionnent elles assurent le bonheur des populations, les ventres remplis, n’aspirent pas à se battre.

Voici l'appréciation d'Israël par le Frère Musulman de Washington
Voici l’appréciation d’Israël par le Frère Musulman de Washington

Quand au locataire de la Maison Blanche, qui trouve que la bonne solution consiste à taper sur son seul allié au M.O , (alors que Abou Mazen n’est venu écouter Kerry que pour continuer d’engranger des subsides et pouvoir rejeter la faute des échecs des discussions sur Israël), au vu des résultats engrangés sur les dossiers qu’il a traité depuis sa première élection, il est temps de lui retirer son prix Nobel de la paix.

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Les errements de la politique européenne

François Hollande vient d’exprimer son opposition à la partition de l’Ukraine.

Carte de l'Ukraine
Carte de l’Ukraine

Ukraine:

Superficie 605.000 Km2, 46ème rang mondial.
Population 45.426.200 habitants, 26ème rang mondial.
Densité 75 habitants/Km2.

Comment peut-on envisager la partition d’un pays dont la taille approche celle de la France?

L’Union Européenne dans sa course à l’augmentation de la taille, vise depuis des années les pays indépendants de l’ancienne URSS.

Cette politique de croissance à tout prix a vu l’intégration à la va vite de pays in-intégrable en l’état, la solution lorsque elle a réuni 15 Etats aurait été de faire entrer dans des cercles concentriques les pays en phase d’adhésion, et surtout ne pas imposer de dates qui ont heurté les récipiendaires qui n’avaient pas la même approche que  les pays créateurs, certains auraient eu pour vocation de rester dans ces cercles tant qu’ils n’auraient pas satisfait à tous les critères sans aucune exception.

Le cercle hors zone Euro comprend au 1er Janvier 2014 10 pays sur les 18 que comprend l’Union Européenne. certains pays ayant adopté l’Euro n’aurait pas du le faire ou du moins pas si tôt, on peut citer la Grèce dont les comptes ont étés trafiqués en vu d’intégration, ceci a failli causer l’éclatement de l’Europe.

D’autres pays, l’Italie, l’Espagne, le Portugal, l’Irlande ont mal subi la crise de 2008. Ils sont condamnés à  ne pas dévaluer tant qu’ils restent dans la zone Euro, la France qui dérive dangereusement pourrait bientôt rejoindre ce peloton de queue.

Les Etats-Unis qui ont toujours tout fait pour torpiller l’Europe, veulent aujourd’hui la récupérer pour que l’OTAN devienne une vaste ensemble de commerce et plus seulement un instrument de défense occidental, l’Union Européenne perdrait alors son autonomie.

La Russie qui cherche à reconstruire son glacis abandonné lors de l’éclatement de l’URSS, ne le voit pas d’un bon œil, elle fera tout pour conserver sa base navale de Sébastopol son seul accès aux mers chaudes, et l’exclusivité de son client gazier qui paie le prix fort.

L’Ukraine dénonce l’envoi de 6.000 soldats Russes en Crimée.

Devant la menace  d’annexion de la Crimée, et de partition évoquée par certains, François Hollande s’est prononcé contre cette idée absurde, comment peut on envisager une telle chose en opposition complète avec l’idée de l’Etat Nation?

Assiste t-on aux prémisses d’une troisième guerre mondiale?

Le prix Nobel de la paix qui a reculé à l’apéritif sur le dossier syrien, qui s’est mis à genoux à l’entrée devant l’Iran va t-il se mettre à plat ventre au plat principal avec le dossier ukrainien? L’histoire se répète et les amateurs que l’occident s’est donné comme gouvernants n’en ont aucunement tiré les leçons. 1933 n’est pas si éloigné que ça.

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Je ne puis m’empêcher d’établir un parallèle avec un autre pays:

Israël de la mer au Jourdain selon ses racines historiques:

Superficie 26630 KM2.
Population 8.120.300 habitants d’Israéliens, et 2.311.044 de résidents sans nationalité ou disposant d’une nationalité étrangère.
Densité 392 habitants au Km2.

La France a voté une résolution pour reconnaitre une partition avec création d’un nouveau pays pour un peuple qui n’y a aucune racine, venu ici en provenance de nombreux pays arabes, à l’initiative de la Jordanie qui avait illégalement annexé la région en 1950, sans le moindre blâme de la communauté internationale, après avoir conquit les terres en 1949, avec l’aide de la Grande Bretagne sensée créer un foyer Juif selon le Mandat de la SDN.

Israël n’est pas une ancienne Colonie devenue République bananière. Les Européens devraient abandonner leur attitude léonine et plutôt se pencher sur d’autres pays voisins ou proches d’Israël, ainsi que de pays africains.

Ces mêmes Européens dont l’antisémitisme n’est plus à démontrer, sont engagés depuis des années dans la délégitimation d’Israël, sa démonisation, et toute action en vue de saper « ce petit pays de merde » (dénomination très peu diplomatique prononcée par un diplomate Français).

Ces Européens qui agitent la menace d’un boycott d’Israël à l’initiative de B.D.S.

Les mêmes qui ne reconnaissent pas Jérusalem comme Capitale de cet Etat souverain le seul Etat démocratique de la région, le seul pays qui défende encore des valeurs occidentales, comme si le choix de la Capitale n’était pas du ressort d’un pays mais de la Communauté Internationale. Israël n’est pas une ancienne Colonie devenue République bananière. Les Européens devraient abandonner leur attitude léonine et plutôt se pencher sur d’autres pays voisins ou proches d’Israël, ainsi que de pays africains.

Syrie, 140.000 morts, aucune action, à part le souhait d’aider Al-Qaïda!!!

Iran, construction d’un arsenal nucléaire, (accord de temporisation de six mois, et dégel de 7 milliards de $) exactement ce que voulait l’Iran, en échange de rien du tout. Iran où les homosexuels et les opposants sont pendus en place publique, aucune action.

Rwanda, 1 million de morts, le génocide à peine reconnu, les génocidaires accueillis en Europe.

Darfour, 4 millions de morts, 7 millions de personnes déplacées victime du racisme musulman, 200.000 femmes et enfants emmenés en esclavage au Nord le rapport d’abord accepté par l’UNICEF est plus tard repoussé à la suite de l’intervention du gouvernement soudanais et de la ligue arabe, on se lamente mais on ne fait rien.

Côte d’Ivoire la France soutient un coup d’Etat avec l’aide de la CIA et débarque le Président en truquant les élections.

Libye, la France, la Grande Bretagne forcent la main aux USA et débarquent Khadafi, son arsenal se retrouve dispersé, entre les mains du Hamas, du Hezbollah, ainsi que d’Al-Qaïda au Mali.

Mali, (Ressources minières obligent,) la France est intervenue pour contrer Al-Qaïda qu’elle veut soutenir en Syrie.

Centre- Afrique, (Ressources minières obligent,) la France intervient là aussi alors qu’un génocide musulman à l’initiative des chrétiens est en place, ils favorisent l’exfiltration des musulmans par les troupes rwandaises, donc jouent le jeu de l’épuration ethnique qu’ils ont combattus au Kosovo.

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