L’Islamisme n’est pas l’Islam disent certains 7
12 janvier 2015
Document de Jean-Pierre Lledo mis en forme par Eli d’Ashdod
UNE VRAIE CONDAMNATION
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Des vraies condamnations vous savez ou saurez presque tout par vos TV, mais sans doute personne ne vous parlera de celle-ci et je vous invite vivement à la lire en entier :
« Le Gouvernement Provisoire de la Kabylie condamne, avec la plus grande énergie, ces actes criminels et présente aux familles des victimes ses condoléances les plus attristées.«
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HOMMAGES
Là aussi, vous savez ou saurez presque tout, mais j’aimerais vous communiquez la réaction de deux amis.
Ali Dilem, le plus grand des caricaturistes algériens.
Vous étiez lecteur de Charlie Hebdo ?
Je n’étais pas que lecteur, j’étais adepte. Charlie Hebdo a toujours été la bible des dessinateurs. Charlie Hebdo, ce n’est pas qu’un titre, c’est un esprit. J’ai fait des dessins inimaginables en Algérie en m’inspirant de cet esprit libérateur. Cela m’a permis d’exorciser tous les drames qu’on a vécus ici pendant la décennie noire. A l’époque, j’ai été assez inconscient pour faire de l’humour sur des choses terribles, et ça c’est grâce à Charlie Hebdo, ça, c’est Cabu, c’est Wolinski. Et puis, j’ai vécu aussi avec cette équipe de Charlie Hebdo. Je leur dois énormément, à titre personnel comme professionnel. J’étais venu en France en 1994, fuyant l’Algérie et des dangers trop grands. Ils m’ont accueilli et m’ont permis de continuer à dessiner. Je ne peux être que leur être reconnaissant de ça.
Quelle a été votre réaction à l’annonce de l’attentat?
Ali Dilem: Je me suis senti atteint dans ma chair. Il n’y a pas qu’en Algérie qu’il ne fait pas bon être dessinateur… J’ai eu le sentiment d’être un petit planqué, ici à Alger. Quelle ironie! En 1994, c’est Charlie qui m’avait accueilli après une vague d’assassinats de journalistes dont deux dessinateurs, en Algérie. Je me suis toujours dit que Paris était la première destination pour rester en vie. Aujourd’hui, c’est là qu’ils frappent.
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·     Boualem Sansal, le plus grand romancier algérien vivant.
Rappelons qu’avec son avant-dernier roman ‘’Le Village de l’Allemand’’, Sansal avait déjà décrit l’état réel des banlieues françaises complètement verrouillées par les forces islamistes….
‘’L’islam de la discorde…’’
« J’ai moi-même apporté ma petite pierre à l’œuvre de sensibilisation et de mise en garde avec un modeste opuscule publié en 2013 sous le titre Gouverner au nom d’Allah. Le titre dit ce qu’il veut dire, savoir que la vocation de l’islam est de convertir et de gouverner, but que les islamistes modérés cherchent à atteindre par la prédication, l’action sociale et le grignotage politique et les islamistes radicaux par la terreur et la destruction…»
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Pierre Lledo pour https://eli-d-ashdod.com/
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