Quelle place pour les Juifs dans le Monde?

La question paraît bizarre, n’existe t-il pas un pays juif, Israël?

A part ce pays, les Juifs ne vivent-ils pas disséminés dans le monde entier?

  • Les dirigeants français nous expliquent à chaque occasion que les Juifs ont toute leur place dans l’hexagone. La communauté juive de France est la troisième au monde derrière Israël et les États-Unis. Certains occupent des places enviables près des ors de la République.
  • Aux États-Unis il en est de même on trouve des Juifs dans les hautes sphères de l’administration.
  • Les Juifs ont de tout temps été les conseillers des dirigeants du monde entier, de par leur culture, ils sont de bons conseils pour le pays où ils habitent, en outre ils adressent une prière pour les dirigeants.

Les Juifs au fil du temps

  • Au temps de Flavius Josephe la moitié des Juifs vivaient en Israël et l’autre moitié sous la « Pax Romana« .
  • 70 de l’ère moderne, une première révolte se termine par la destruction du Temple par incendie, et la perte de Jérusalem.
  • 135 la seconde révolte, celle de Bar Kokhba se solda par la dispersion des Juifs dans le Monde avec interdiction de vivre à Jérusalem.
  • Depuis les Juifs ont vécu en Galout, où ils ont subi les pires outrages, et les pires persécutions et assassinats.
  • Deuxième moitié du 19ème siècle les Juifs russes victimes de pogroms font leur Alyah, il y en aura 5 jusqu’à l’indépendance.
  • 20 Janvier 1942 Conférence de Wannsee: les nazis précisent le déroulement de la « Solution finale ».
  • 19 Avril 1943 Révolte du Ghetto de Varsovie (80ème anniversaire aujourd’hui).
  • 8 Mai 1945 fin de la guerre tous les camps sont libérés, cela a duré de 1944 à 1945.
  • Depuis le jour de Yom ha Shoah a été instauré.
  • 1948 Indépendance d’Israël. Les Juifs reviennent en Israël, en grand nombre 939.654 sont chassés des pays musulmans.
  • 2023 plus de la moitié des Juifs au monde vivent désormais en Israël.
  • Les musulmans venus inonder l’Europe se pensent chez-eux, ils disent aux Juifs, « partez chez-vous » (en Israël) les anti-juifs tiennent le même discours.
  • 8 Février 2023 Le Maire de gauche de Barcelone Ada Cola obéissant à la demande de plusieurs groupes pro-palestiniens barcelonais suspend le jumelage de Barcelone avec Tel Aviv sans en référer avec le conseil municipal. La communauté juive parle d’antijudaïsme.
  • 15 Février 2023 un vote du conseil municipal s’oppose à la suspension.
  • 18 Avril 2023 Yom Ha Shoah, les Juifs de Barcelone (8 à 10.000) sont atterrés, la Grande Synagogue de Barcelone est taguée.
Grande synagogue de Barcelone taguée le jour de Yom ha Shoah 18 Avril 2023

Abou Mazen, l’idole des Européens et des Démocrates américains propose pour ses Arabes une carte allant du Jourdain à la mer.

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Quelques déclarations de dirigeants arabes.

  • «Il n’y a pas de chose telle que la « Palestine » dans l’histoire, absolument pas.» (Professeur Philip Hitti, historien arabe, en 1946)
  • «La Palestine fait partie de la province de Syrie. Les Arabes vivant en Palestine ne sont pas indépendants dans le sens qu’ils ne constituaient pas une entité distincte.» (Représentant du Haut Comité arabe aux Nations Unies en 1947)
  • Ou du représentant de l’Arabie Saoudite aux Nations Unies en 1956 : «Tout le monde sait bien que la Palestine n’est rien d’autre que la Syrie du sud. »
  • « Il n’y a aucune distinction entre la Jordanie et la Palestine ». (le roi Hussein de Jordanie)
  • «Il n’y a pas de peuple palestinien, il n’y a pas d’entité palestinienne.» (Hafez Assad, ex-Président syrien)  
  • «La Palestine ne fut jamais rien d’autre que la Syrie du sud.» (Ahmed Shuqeiri, ex-président de l’O.L.P) 
  • «Grâce soit rendue à Allah, tous ici nous avons des racines arabes et chaque palestinien à Gaza et en Palestine peut prouver ses origines arabes, qu’il soit venu d’Arabie saoudite, du Yémen ou d’ailleurs. Nous sommes liés à vous par le sang… En ce qui me concerne, ma famille est égyptienne, nous sommes tous comme ça. A Gaza, plus de trente pour cent des familles s appellent Al-Mazri (=égyptien). Mes frères, la moitié des palestiniens sont égyptiens et l’autre moitié saudis… Nous sommes égyptiens. Nous sommes arabes. Nous faisons partie du même groupe.» (Fathi Hammad, Ministre de l’Intérieur de la Sécurité nationale du Hamas à Gaza, 2017)
  • Maulana Muhammad Khan Sheran, député, président du parti islamique Jamiat Ulema-e-Islam et ancien président du Conseil de l’Idéologie islamique au Pakistan a tenu ces propos, il s’est prononcé en faveur d’une normalisation des relations entre le Pakistan et Israël. Il a rappelé des vérités théologiques et historiques il a demandé aux érudits musulmans de bien lire le Coran dans lequel le Prophète Mohammed parle de la Terre d’Israël : « Le Coran et l’histoire nous prouvent que la terre d’Israël appartient uniquement aux Juifs ». Allant encore plus loin, le dignitaire musulman a jeté un pavé dans la mare sur le point central du conflit entre Israël et le monde arabo-musulman : « La Maison de Dieu à Jérusalem a été construite pour les Israéliens et pas pour les Palestiniens  » !
  • Ossama Yamani, avocat et journaliste saoudien a publié une tribune dans le journal « Okaz » dans laquelle il affirme (ou confirme) «que la mosquée Al-Aqsa (la « mosquée éloignée » dont parle le Coran n’est pas du tout située à Jérusalem mais à Al Ju’ranah, près de la Mecque. »

Conclusion

Si pour les musulmans, les Juifs n’ont pas leur place dans le Monde, et si ils veulent chasser les Juifs d’Israël pour qu’un pays du Jourdain à la mer leur soit alloué pour un 57ème pays musulman, qu’envisagent-ils pour les Juifs? Une seconde Shoah?

Les biens-pensants européens, et les Démocrates américains devraient réfléchir à ce point avant de nous bassiner avec leur litote « 2 pays pour 2 peuples avec Jérusalem comme capitale ».

D’après les Arabes, il n’y a pas de peuple palestinien, il s’agit juste d’une tactique politico-militaire pour parvenir par la politique à réaliser leurs objectifs militaires auxquels ils ont échoué au fil de 5 guerres avec Israël.

Confinement, avantages, inconvénients, méfaits

Les dirigeants du monde entier nous ont fait croire qu’ils avaient été pris de court par une affection inconnue qu’ils n’ont pas su ou voulu contrer.

Ci-dessous une vidéo d’Agnès Buzin du 24 janvier 2020 qui nous explique qu’il n’y a pratiquement aucun risque, pour Tchernobyl, les douaniers français avaient arrêté le nuage radioactif aux frontières de l’hexagone.

Leur réponse a été de nous sur-informer par des Médias complices en vue d’apeurer les populations, pour les orienter docilement comme les moutons de Panurge vers la voie qu’ils avaient choisi dès 2015, la vaccination mondiale.

Ils ont commencé (en France) par interdire certaines molécules, en règlementer d’autres, supprimant toute possibilité curative pour ne conserver que la solution préventive qui restait à découvrir puis à valider en un temps inhabituellement court.

Entretemps pour nous y préparer et vaincre toutes les résistances ils nous ont confinés.

Les gens apeurés devaient se précipiter tels les moutons de Panurge vers la seule voie disponible, la voie choisie par le  lobby Big Pharma.

Avantages.

Le but du confinement, c’est de cantonner les gens à domicile avec des déplacements réduits au strict minimum approvisionnement alimentaire, soins médicaux, électroménager, quincaillerie, matériel électrique, afin d’éviter la contagion. Aujourd’hui en Chine, les supermarchés sont fermés, les chauffeurs routiers confinés dans leurs camions, interdits de faire le plein, hôtels et cafétérias fermés, ils se contentent de soupes lyophilisées si il leur en reste.

Inconvénients.

Lorsqu’on autorise les gens à travailler, ils risquent de se contaminer au travail, à l’école, à la cantine, lors des transports publics.

Lorsqu’on confine, les personnes contaminées vont créer un cluster au sein de leur famille, et multiplier ainsi le nombre de contaminés.

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Méfaits.

Économie.

Lorsqu’on ferme les commerces, les entreprises sont acculées à la faillite car les charges fixes courent toujours.

Les États pour distribuer des allocations compensatoires insuffisantes font marcher la planche à billet, le déficit explose, nous n’en sommes plus à la règle rigoureuse de 3% de déficit annuel.

Social.

Tout lien social disparaît. Pas de rencontre de famille, ni d’amis. Les gens dépriment.

Santé.

Les gens stressent car leur seul lien avec le monde extérieur c’est la télévision qui diffuse une demie heure par jour des informations sur la Covid 19 nous annonçant des chiffres de personnes contaminées, de personnes hospitalisées, et de décès.

Avec la dégradation de leur santé morale, des maladies psycho-somatiques se développent, et des gens en excellente santé se retrouvent malades.

Avec une promiscuité de tous les instants, constamment confinés les couples se déchirent.

Conclusion.

Les États sont arrivés à leur but de gouvernance mondiale Ils confinent les gens, leur versent un revenu minimum les rendant dépendants et supprimant toute velléité de contestation, ils les vaccinent en transformant leur ADN via l’ARN, les gens perdent leur immunité, pour le plus grand bonheur de Big Pharma qui va pouvoir soigner à tours de bras. Bienvenue à 1984 de George Orwell.

On me dit conspirationniste mais je me soigne.

Le Deal du siècle de Donald Trump partie 2

Les réfugiés et les squatters.

Dès la déclaration d’Indépendance de l’Etat d’Israël par David Ben Gourion, les armées de 5 pays arabes envahirent une partie du territoire situé entre le Jourdain et la mer. Il s’agit de l’Egypte au sud, le Liban et la Syrie au nord, la Transjordanie et l’Irak à l’est.

Les pays arabes ont demandé aux Arabes vivant entre le Jourdain et la Mer de quitter les lieux pour laisser les mains libres aux armées, car ils allaient tuer tous ceux qui s’y trouvaient, et qu’ensuite ils pourraient réintégrer leurs maisons.

A l’issue de la guerre d’Indépendance, un cesser le feu fut conclu en 1949 entre Israël d’une part et les pays arabes qui l’avaient agressé.

Il a été déterminé des lignes de cesser le feu entre Israël et la Transjordanie qui deviendra la Jordanie, les deux partis ont stipulé  que ces lignes de cesser le feu ne préjugeaient en aucun cas de frontières futures. C’est la fameuse ligne verte.

Une limite a également été déterminée au nord entre Israël d’une part et le Liban et la Syrie d’autre part.
Préambule:

Le postulat: Lorsque les gens sont occupés à gagner leur salaire, ils ne pensent pas à faire la guerre.
Une limite a été déterminée au sud entre Israël et l’Egypte.

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Dès cette date, l’Egypte s’est débarrassée de ses encombrants frères musulmans en les déplaçant à Gaza.

La Jordanie pour sa part a incité des Libanais, des Syriens, des Irakiens, des Yéménites, des Transjordaniens, et des Saoudiens à venir occuper les lieux dont elle avait chassé les Juifs. Ce transfert de population est contraire à toutes les lois internationales.

Les Arabes qui avaient quitté la région furent pendant la guerre accueillis dans des camps de réfugiés au Liban, en Syrie, en Jordanie, et en Egypte proche d’Israël. Ils furent empêchés par la suite de revenir par les Arabes de revenir dans leurs maisons en Judée, Samarie, Jérusalem-est, ou Gaza. Et par les Israéliens en Israël, en dehors des 100.000 acceptés pour rapprochement familial. les 380.000 restants sont donc des réfugiés au sens exact du terme. Avec les décès constatés, il devrait en rester environ 70.000.

Sauf que les Arabes sont intervenus à l’O.N.U. et ont obtenu un organisme spécifique l’U.N.W.R.A pour ces réfugiés, cet organisme a mis en place un statut de réfugié intergénérationnel, ce qui fait que 4 générations plus tard, on nous parle de 5 millions de réfugiés entretenus à grand frais par l’U.N.W.R.A aux frais des Occidentaux.

Gaza et Israël accord sur un point.

Préambule:

  • 1917 Déclaration Balfour, « il faut créer un foyer Juif en Palestine », la Palestine est forte de ses 120.466 Km2. « Sous réserves que les droits religieux de toutes les populations y vivant soient sauvegardés.« 

Les différentes phases prouvant l’anti-judaïsme viscéral des Européens:

  • 1919 Accords Fayçal Weizmann:

L’Emir Fayçal et Chaim Weizmann 3 Janvier 1919 lors de la Conférence qui porte leur nom.

 

Carte des accords Fayçal Weizmann 3 Janvier 1919

  • 3 Janvier 1919: Fayçal reconnait la légitimité des Juifs à obtenir un Etat, et les Juifs concèdent à Fayçal la partition de la Palestine la partie restant à Israël englobe la vallée du Jourdain. Elle reprend les limites des terres des 12 tribus dont 2 1/2 tribus celle de Reuven celle de Gad, et une demi tribu de Ménaché, étaient à l’Est du Jourdain. Ces accords entre 2 partenaires ont force de loi.
  • 19 au 26 Avril 1920 les Alliés fixent le sort des provinces arabes de l’Empire Ottoman, ils confient le Mandat sur la Palestine à la Grande Bretagne, et celui sur le Liban et la Syrie à la France.
  • 12 au 30 Mars 1921 Convoqués par Winston Churchill des fonctionnaires britanniques se réunissent au Caire, ils confirment que le Liban et la Syrie seraient administrés par la France et que Fayçal qui était devenu Roi de Syrie et qui avait été  chassé par les Français deviendrait le Roi d’Irak, et qu’en ce qui concerne la Palestine, Hussein règnerait à l’est du Jourdain et les Juifs auraient l’Ouest. Ceci est une proposition administrative qui n’a pas force de loi.

Carte de la Palestine mandataire

 

  • Avril 1921 les Britanniques partitionnent la Palestine Mandataire 72% à l’Est du Jourdain sont confiés à Abdallah 1er troisième fils de Hussein, il règnera sur la Transjordanie. Les limites rognent la carte de 1919 pour se fixer au Jourdain. C’est un empiètement sur les accords Fayçal Weizmann qui accordaient plus de territoire aux Juifs. On voit ici que la bande de Gaza est réservée pour les Juifs. Le fait qu’il nait fallu que quelques jours entre la Conférence du Caire et la création de la Transjordanie, prouve l’engagement pro-Arabe des Britanniques. Le fait qu’ils aient attendu la fin de leur Mandat le 15 Mai 1948 pour laisser s’exercer l’Indépendance d’Israël 27 ans après prouve l’anti-Judaïsme des Britanniques. Si l’indépendance d’Israël avait eue lieu en même temps que la création de la Transjordanie, la Shoah n’aurait pas tué 6 millions de Juifs.
  • 24 Octobre 1945 Par l’article 80 de leur Charte créatrice les Nations Unis s’interdisent de partitionner un pays pour en créer un autre. C’est pour cette raison qu’elles veulent que des pressions soient exercées sur Israël afin que ce soit Israël qui cède des territoires. (C’est de l’anti-judaïsme pur et dur).

 

Plan de partage 1947 les limites d’Auschwitz

  • 29 Novembre 1947 l’Assemblée générale des Nations Unies vote la résolution 181 qui n’a pas force de loi sauf en cas d’accord des parties cette résolution propose la partition des territoires à l’Ouest du Jourdain en 3 parties une partie Arabe, une partie Juive, et Jérusalem internationale. Les Arabes ont refusé cette résolution. Cette résolution inique ampute encore plus la part réservée aux Juifs, en réalité le Monde n’accepte pas l’existence d’un Etat Juif puisque le Président Sarkosy avait dit « pourquoi un Etat juif, aussi bien une table juive »? C’est une résolution pétrie d’anti-judaïsme.
  • 14 Mai 1948 Déclaration par David Ben Gourion, Indépendance de l’Etat d’Israël, Etat Juif.
  • 15 Mai 1948, 5 armées arabes envahissent Israël qui résiste la guerre s’interrompt par un cesser le feu de 1949. Tous les belligérants refusent que cette ligne de cesser le feu soit une frontière. Les Egyptiens envahissent la bande de Gaza, ils y expulsent leurs frères musulmans fomenteurs de troubles en Egypte.

De ce qui précède, on le voit les Gazaouis, sont arrivés dans les bagages de l’armée égyptienne en 1949, ils se sont installés sur un territoire dévolu à Israël, ceci ne leur confère aucun droit sur cette bande qu’ils occupent illégalement.

Que veut le Hamas?

  • Continuer les différentes guerres qui ont secouées la région.
  • Jeter les Juifs à la mer et prendre la totalité d’Israël. C’est écrit dans leur Charte.
  • Ils trouvent insupportable de vivre à côté de Juifs.
  • Le Hamas a déclenché 3 guerres contre Israël depuis l’évacuation unilatérale décidée par Ariel Sharon en Août 2005 il n’y a plus un seul Juif à Gaza pourtant on entend ici ou là le mot  d’occupation!!! Les gauches du monde entier répètent les mêmes termes inventés par les suppôts du KGB: Yasser Arafat et Abou Mazen dont c’est le nom de guerre et de son nom civil Mahmoud Abbas, ces deux terroristes idolâtrés par l’Europe anti-juive avec comme chef de file la France. Les Médias bien sur répètent les mêmes propos à l’envie sauf que Médiapart vient de se retrouver en justice à la suite d’une pétition qui a recueilli plus de 5.000 signatures en 2 jours seulement.  Je vous invite à signer la pétition en cliquant ici.

Epilogue

  • Depuis vendredi 30 Mars le Hamas (reconnu comme entité terroriste par la communauté internationale), le Hamas  qui a massé 30.000 Gazaouis essaie de forcer la barrière érigée par Israël pour interdire les incursions, 17 morts sont dénombrés parmi les Gazaouis. Vouloir envahir un pays ce n’est pas neutre, Israël est en état de légitime défense. Les gauches du Monde entier celle d’Israël en tête appellent à la fin de l’occupation à Gaza, Elles ne sont pas à une contradiction près, il n’y a pas un seul Juif à Gaza, et Gaza a été attribué à Israël, voir la carte de la Palestine mandataire ci-dessus.
  • Que dit la France? Elle appelle à la plus grande retenue!
  • La dernière revendication du Hamas: il proclame que tous les Gazaouis veulent revenir à la maison dont ils ont été chassés. Sur ce dernier point nous sommes d’accord avec eux, nous partageons la souffrance des Arabes que le Hamas oblige de vivre à côté des Juifs, ils doivent retrouver leur maison d’où ils ont été chassés par les Egyptiens en 1949, leur maison d’Egypte.

 

BAS LES MASQUES !

Jacques KUPFER,

Les manifestations qui ont eu lieu en Iran contre le régime des ayatollahs ont reçu l’appui des Etats-Unis et de l’Etat d’Israël. Le président Macron, après avoir téléphoné à Rouhani, a estimé que la position israélienne mettait en danger l’équilibre de la région.

Ce n’est pas le soutien permanent de Téhéran aux groupes terroristes du Hezbollah et du Hamas, ce n’est pas sa participation à la guerre au Yémen qui ensanglante ce pays, ce n’est pas la livraison d’armes et de missiles à Gaza qui met en danger l’équilibre de la région! Ce n’est pas la pénétration militaire en Syrie qui représente un danger. Ce n’est pas la brutalité d’un régime qui a assassiné des dizaines de protestataires. Ce n’est, bien entendu, pas les menaces permanentes et répétées de Téhéran de détruire l’Etat d’Israël qui pose le moindre problème.

La vieille Europe avec la France en tête soutien le régime dictatorial iranien et l’aide dans ses travaux de développement de missiles balistiques et d’armes atomiques qu’elle rêve de développer.Il est vrai que les liens entre la France et l’islam iranien datent de la période de l’asile offert à Khomeini à Neauphle-le-Château !

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Après cette démonstration de politique étrangère, le Président de la République française a reçu le dictateur turc Erdogan. Après le pseudo putsch et l’arrestation de dizaines de milliers d’opposants, la mise en coupe réglée de l’appareil étatique turc et le retour à un islam radical, la France se devait de l’accueillir. A l’ordre du jour figurait le « problème de Jérusalem ». Ainsi la France pense avoir encore le moindre rôle au Levant et le potentat turc se croit encore à la tête de l’empire ottoman. Le Quai d’Orsay détourne pudiquement les yeux du peuple kurde abandonné après avoir combattu courageusement l’Etat islamique.

La France était à l’initiative de la croisade pour porter au conseil de sécurité la condamnation des Etats-Unis pour leur reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël. Elle a mené une vive campagne pour soutenir sa résolution hostile à Israël. C’est donc avec le dictateur turc que Mr Macron a trouvé un langage commun sur Jérusalem. Mahmoud Abbas a également été reçu à l’Elisée et a pleuré dans le giron de Macron qui semble être le dernier à se préoccuper du pseudo peuple palestinien.

Il est vrai que dans ce monde parfait où règne l’harmonie et la paix et les Droits de l’Homme comme en Syrie et au Yémen, en Libye et au Mali, en Iran et en Turquie, en terre copte et en Kabylie, au Kurdistan et au Liban, le seul problème qui nuit à la paix est et reste Jérusalem. Ce n’est certainement pas de l’antisémitisme régulièrement condamné lors des émouvantes cérémonies du Vel d’Hiv. Juste une pointe de judéophobie ?

En 1938, Daladier et Chamberlain avaient signé les accords de Munich en cédant à l’Allemagne les Sudètes. Leurs successeurs rêvent d’arracher la Judée-Samarie d’Israël pour la céder aux descendants du Mufti de Jérusalem. Le Quai d’Orsay continue la même politique de soumission et de lâcheté. Cette politique donne l’illusion à la France qu’elle achète sa paix intérieure et elle passe par pertes et profits l’antisémitisme qui prévaut.

Winston Churchill avait déclaré aux signataires de Munich : « vous avez sacrifié l’honneur à la paix. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre. » Un avertissement qui reste d’actualité. Egalement pour les Juifs encore en France.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jaques KUPFER pour http://les-francophones-d-israel.com/

La vraie Association France-Palestine

Depuis 2000 ans:

Les Juifs de la diaspora parlent de la Palestine.

2 Novembre 1917:

Déclaration Balfour: Favorable à la création d’un foyer juif en Palestine.

23 Mars 1926:

Fondée par Joseph Paul-Boncour  Président du Conseil, et Justin Godart (fondateur de la Ligue contre le cancer)  sous le haut patronage du Président de la République Gaston Doumergue, l’Association France-Palestine voit le jour, elle changera de nom en 1948 lors de la renaissance de l’Etat d’Israël, pour devenir France-Israël.

Malheureusement, l’Association en changeant de nom, n’a pas du protéger ses droits, les squatters habitués à récupérer les habitations vides, ont récupéré ce nom, pour représenter des personnes totalement opposés à l’Etat d’Israël.

Mai 2001:

Dans un premier temps sous l’appellation France-Palestine, et depuis Mai 2001 sous celle de France-Palestine solidarité. Cette dernière association prône le B.D.S. en complète contradiction avec la loi française qui interdit le boycott. Cette association a pour but d’œuvrer aux droits nationaux de personnes amenées en 1949 par l’Egypte dans la bande de Gaza, et par la Jordanie qui a chassé tous les Juifs habitant en Judée et en Samarie, ainsi qu’à Jérusalem, pour les remplacer par des Libanais, des Syriens, des Irakiens, des Jordaniens, des Yéménites, et des Saoudiens. Tout ceci en contradiction totale avec les lois internationales, qui prohibent le remplacement de population.

Expulsion des habitants juifs de Jérusalem par la Légion arabe Juin 1948

On le voit ici ces personnes déplacées de 7 pays différents ne peuvent former un peuple en 1967 soit en 18 ans, elles n’ont aucune histoire, alors elles s’en inventent une, en volant celle des Juifs, elles demandent donc à l’Unesco l’attribution de sites éminemment juifs.

Pour appuyer leurs demandes, ces personnes construisent une Mosquée.

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Elles ont réclamé tour à tour le Tombeau de Ra’hel à Bethléem qui est une de nos matriarches.

Et cet endroit n’aurait rien a voir avec le Judaïsme!!!

Elles ont réclamé le Tombeau des Patriarches payé par Abraham 600 sicles d’Argent afin d’y enterrer Sarah, Abraham y fut inhumé, ainsi qu’Isaac, Yaakov, et les Matriarches Rivka et Léa.

Et cet endroit n’aurait rien a voir avec le Judaïsme!!!

Elles ont réclamé le Mont du Temple qui est l’endroit le plus sacré du Judaïsme:

  • Où eu lieu la ligature d’Isaac en -1.631.
  • Où Yaakov a vu une échelle, où des anges montaient et descendaient, il y bâtira un autel en -1.605.
  • Que David a payé 600 sicles d’or pour y bâtir un temple.
  • Temple que son fils Salomon a édifié il y a 3.000 ans, et détruit par Nabuchodonosor en -587.
  • Lieu où le second Temple fut reconstruit et inauguré en -516, embelli par Hérode en -20.
  • Temple détruit par Titus en 70. dont il reste le mur de soutien de l’Esplanade: le Kotel.

Et cet endroit n’aurait rien a voir avec le Judaïsme!!!

Au prétexte que Mahomet aurait fait un rêve ou il serait allé de la Mosquée la plus proche à la plus éloignée qui ne peut être qu’en Arabie.

Et pour authentifier le lieu, alors que Mahomet est mort en 632, le Calife  Omar Ibn Al-Khattab démarra les travaux de construction d’Al Aqsa en 637, elle fut inaugurée en 705.

Par le biais des voix musulmanes, les Arabes obtiennent tout ce qu’ils demandent à l’Unesco, et lorsque des pays la France en tête ne votent pas avec les Arabes, et qu’ils s’abstiennent, le résultat est identique. C’est de l’anti-Sionisme.

Emmanuel Macron n’a t-il pas déclaré le 16 juillet 2017 que l’anti-sionisme c’était de l’anti sémitisme? Il devrait réviser sa copie.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Eli d’Ashdod pour http://eli-d-ashdod.com/

Il se leva un roi nouveau sur l’Egypte qui ne connaissait pas Joseph

Egypte 1.533 avant notre ère:

Joseph interprète le rêve de pharaon, il annonce 7 années d’abondance, suivies de 7 années de disette, il préconise de créer des silos afin d’y stocker des réserves.

Il est nommé vice-roi d’Egypte.

Egypte  1.400 avant notre ère:

Il se leva un roi nouveau sur l’Egypte qui ne connaissait pas Joseph. Il dit à son peuple: « Voici le peuple des enfants d’Israël est plus nombreux et plus puissant que nous. Allons ingénions-nous contre lui, de peur qu’il ne se multiplie, et alors survienne une guerre, il pourrait se joindre à nos ennemis, nous combattre et il quitterait le pays. » (Exode I, 8 à 10.)

Egypte 1314 avant notre ère:

Après dix mois terribles les Egyptiens ont subi 10 plaies ayant duré chacune 1 mois, le Pharaon accepte que les Hébreux partent. Ils seront 603.550 hommes de 20 ans et plus, suivis d’une tourbe nombreuse (des personnes non Hébreux les ayant suivi dans leur exode), auxquels il faut rajouter les femmes et les enfants. (Exode XXXVIII, 26.)

Le comptage a été effectué par la participation de chacun d’1/2 sicle d’argent il a été récolté 603.550 demi sicles qui font 100 kikkar d’argent plus 1.775 sicles car chacun. avec les 100 Kikkar on fit les 100 socles du sanctuaire et des rideaux, et avec les 1.750 sicles restant les crochets des piliers, on en recouvrit les chapiteaux et on les orna. Ce comptage est la preuve que la polémique concernant la sortie d’Egypte soulevée par Finkelstein est vaine.

1917 Déclaration Balfour:

Le Pharaon du Joseph des temps modernes avait pour nom Lord Arthur Balfour, le Joseph des temps modernes avait pour nom Lord Lionel Walter Rothschild.

1919 Accord Fayçal Weizmann:

L’Emir Fayçal et Haïm Weizmann le 3 janvier 1919 lors des Accords qui porte leur nom

Fayçal reconnait la légitimité des Juifs à obtenir un Etat, et les Juifs concèdent à Fayçal la partition de la Palestine la partie restant à Israël englobe la vallée du Jourdain. Elle reprend les limites des terres des 12 tribus dont 2 1/2 tribus celle de Reuven celle de Gad, et une demi tribu de Ménaché, étaient à l’Est du Jourdain.

Accord Fayçal-Weizmann

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1922 Mandat britannique:

Mandat Britannique sur la Palestine 1923-1948

Il se leva en ces temps modernes un nouveau roi qui ne connaissait pas Lord Lionel Walter Rothschild, ce nouveau dirigeant avait pour nom Henry Mac Mahon, il ne voulait pas respecter la déclaration Balfour il dit « Partageons la terre des Juifs, offrons en 72% aux Arabes, ça nous ouvrira la route du pétrole. » « empêchons les Juifs de venir sur les 28% restants. » Nous satisferons les Arabes.

Les Britanniques ont écrit plusieurs livres blancs, chacun restreignant l’entrée des Juifs sur la terre qui leur était due. Ils n’ont respecté ni la déclaration Balfour, ni les accords Fayçal Waizmann.

Vouloir implanter un énième pays arabe au sein d’un pays juif est un acte fomenteur de guerre.

1967 Guerre des 6 jours:

Un autre roi des temps modernes du nom de Charles de Gaulle qui ne connaissait pas Lord Lionel Rothschild décréta l’embargo sur les armes qui avaient été payées par Israël. il prononça une remarque cinglante « ce peuple à la nuque raide. »

2017, 50 ans et plusieurs guerres plus loin:

Un autre roi des temps modernes siégeant au Quai d’Orsay, écoutant la voix d’Amalek, émet des votes à charge contre Israël à l’Unesco, et à l’Onu. « Et moi j’endurcirai le coeur de Pharaon, et je multiplierai mes signes et mes prodiges dans le pays d’Egypte. Pharaon ne vous écoutera pas, mais j’imposerai ma main sur l’Egypte; et je ferai sortir mes légions, mon peuple, les enfants d’Israël du pays d’Egypte, par de grands jugements. » (Exode VII 3 à 5.)

L’Histoire se répète, et les Occidentaux la nie, l’Europe prend toutes les décisions contraires à ses intérêts, car elle a vendu ses bijoux de famille au Qatar et à l’Arabie Saoudite. Elle paye son énergie cher, mais ne peut l’acquérir qu’en  échange de positions anti israéliennes (d’où les votes à l’Unesco et l’Onu) avec l’argent, les Arabes ont acheté tous les Grands Hôtels de luxe, et imposent que leurs Imams soient acceptés dans les Mosquées, ces mêmes Imams qui radicalisent leurs fidèles les plus fragiles qui partent en Syrie et reviennent ensuite pour commettre leurs attentats.

L’Europe accueille à guichet ouverts tous les Africains, la plupart pour des raisons économiques, peu sont des réfugiés politiques, la France leur délivre des allocations qu’elle refuse à ses ressortissants n’ayant pas suffisamment cotisé. Et pour empêcher tout retour en arrière, elle leur alloue la nationalité que d’autres ont mis des décennies à obtenir. Ces réfugiés, gavés d’allocations ne participent pas à l’effort national, pourquoi travailler si on est payé à ne rien faire?

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Eli d’Ashdod pour http://eli-d-ashdod.com/

 

 

Le comportement à avoir vis à vis de la famille évoqué par la Torah

Parasha Ytro

Au cours d’une parasha précédente Ytro un prêtre qui a pratiqué toutes les religions idolâtres, vit dans le désert de Midian, il a accueilli Moïse l’Hébreu qui se sauvait d’Egypte, et lui a donné sa fille en mariage.

Moïse qui avait été élevé par la sœur du Pharaon pratiquait de ce fait dès sa plus tendre enfance le culte idolâtre égyptien. Confronté à des Hébreux, il découvre alors son ascendance et en est tout ébranlé dans ses convictions religieuses.

 Lors de l’Exode, Ytro l’idolâtre, accompagné de sa fille Tsiporah et de ses deux enfants Gershom et Eliézer, vient voir Moïse, le prophète du Dieu unique, qui sort de sa tente à sa rencontre en signe de déférence.

Le comportement de Moïse à cette occasion déclencha chez Aaron et ses fils, un comportement identique, les autres Hébreux les ont imités, et Ytro fut l’objet de grands honneurs. (A rapprocher de l’accueil réservé par Donald Trump à Benyamin Netanyahou lors de sa visite du 15 février 2017 à la Maison Blanche, qui contraste par rapport à l’accueil réservé par l’islamiste Barack Hussein Obama lors de la première visite que lui a rendu le Premier Ministre israélien il y a 8 ans reparti par la porte de service pour ne pas être raccompagné).

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Au cours de l’année où il demeura dans le camp des Hébreux, Ytro se rapprocha de la Torah, lorsqu’il repartit chez lui, il était apte à en enseigner les principes.

La Torah nous apprend donc qu’il faut se comporter avec déférence envers son prochain, fut-il d’une autre croyance, et ce d’autant plus s’il s’agit de son Beau-Père. Beaucoup devraient s’inspirer de ce texte, lorsqu’on voit les dégâts causés au sein des familles par le rejet de l’autre au prétexte qu’il n’est pas dans le droit fil de son propre comportement.

A partir du moment où le comportement intra-familial laisse à désirer, il ne faut pas s’étonner de telles dérives entre des voisins voire assez éloignés, le rejet de l’autre entrainant toutes les actions barbares que connaît notre époque avec l’apparition d’une radicalisation de l’Islam.

Nous avons connu depuis des temps plus anciens à de nombreuses reprises une telle attitude vis à vis des Juifs. Sans remonter au temps des Assyriens,  L’Inquisition française fut la première, ensuite, l’Inquisition espagnole a été terrible, mais l’Inquisition portugaise le fut encore plus. De la fin des Inquisitions à ce jour, la violence ne fut pas au rendez-vous d’une manière aussi systématique à l’exception de l’épisode douloureux de la Shoah. Dans les pays musulmans on assista ponctuellement à des pogroms tels que les Juifs en ont connu également dans les pays d’Europe de l’Est.

Malgré ce calme apparent, un rejet des Juifs a toujours été constaté dans une bonne partie de la population européenne, les récents votes à l’Unesco prétendant que Jérusalem et le Kotel n’ont rien à voir avec le judaïsme, ne sont que la résurgence de cet anti-judaïsme qui profite de l’arrivée massive de migrants musulmans, foncièrement hostiles aux Juifs et à Israël; aujourd’hui personne ne se cache plus, en France, une grande partie de la gauche, la quasi totalité de l’extrême gauche, ainsi que les verts ont rejoint cette ligne faisant avec les nazislamistes un front commun, on a vu défiler des élus de gauche lors de manifestations où on criait « mort aux Juifs ». On retrouve cette idéologie nauséabonde à l’extrême droite, une petite partie de la droite traditionnelle, et surtout chez les Catholiques intégristes, et les Catholiques les plus pratiquants.

La France déroule le tapis rouge à un négationniste de la Shoah qui rêve d’obtenir un pays judenrein qu’il bâtirait sur la terre historique multi-millénaire des Juifs, les méthodes spoliatrices de l’Inquisition, adoptées par les nazis, sont reprises aujourd’hui par des barbares ne se hissant sur la scène internationale que grâce à la crainte qu’ils inspirent d’un soulèvement d’une cinquième colonne implantée dans toute l’Europe.

Manifestation anti-juive à Sarcelles
Manifestation anti-juive à Sarcelles

C’est contre ce cancer qui ronge le Monde, que les Britanniques ont voté pour le Bréxit, c’est une des raisons qui a motivé l’élection de Donald Trump, en réaction à la politique nocive que conduisit Barack Hussein Obama pendant 8 années terribles. C’est le même débat qui agite la classe politique hollandaise à la veille du scrutin du mois de Mars , et c’est l’enjeu de l’élection française de Mai prochain.

Si les Médias faisaient un réel travail d’information, ils analyseraient ces raisons et les commenteraient au lieu de curer les égouts pour faire passer leurs idées d’une époque révolue.

Sur cette première vidéo à visionner jusqu’au bout, vous verrez des phénomènes inexpliqués, la forme de cette ellipse que forment les nuages ainsi que les formes à l’intérieur de celle-ci, et surtout les sons inexpliqués venus du ciel trompettes et schofars. A la fin une étrange trainée lumineuse qui se répand en pluie de feu.

Sur cette seconde vidéo on entend nettement mieux les Schofars puisqu’il n’y a pas de commentaires.

Enfin ici les nuages font un étrange ballet de personnages.

Après le Shofar, nuages sur Jérusalem
Après le Shofar, nuages sur Jérusalem

Pour les religieux, nous sommes dans les temps (arrivée du Messie).

 

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Eli d’Ashdod pour http://eli-d-ashdod.com/

La Palestine, Israël et le droit international

 


 

Toutes les démarches contestant la légalité de la présence israélienne en Cisjordanie et à Jérusalem sont illégales. A commencer par la résolution 2334 du Conseil de Sécurité.

http://michelgurfinkiel.com/articles/622-Isral,-la-Palestine-et-le-droit-international.html

PAR MICHEL GURFINKIEL.

Le Conseil de Sécurité des Nations Unies a voté le 23 décembre 2016 une résolution (U.N.S.C 2334) déclarant illégales toutes les mesures en termes d’aménagement du territoire, d’urbanisme, de peuplement ou de développement économique prises par Israël dans les territoires dont il a pris le contrôle à l’issue de la guerre des Six Jours. Cette résolution, qui s’applique notamment à tous les quartiers de Jérusalem situés au-delà de la ligne de démarcation en vigueur jusqu’au 4 juin 1967 â « Jérusalem-Est », c’est à dire aux deux tiers de cette ville  a été adoptée par quatorze membres du Conseil de Sécurité sur quinze. Le quinzième membre du Conseil, les États-Unis, s’est abstenu. Quand des résolutions analogues avaient été présentées dans le passé, les États-Unis leur avaient opposé leur veto, ce qui annulait purement et simplement la démarche. Cette fois-ci, la résolution est valide.

Il y a lieu de penser que l’administration Donald John Trump, qui succédera l’administration Barack Hussein Obama le 20 janvier 2017, prendra des mesures pour empêcher l’exécution de la résolution U.N.S.C 2334 ou pour imposer son abrogation. Si tel est le cas, le moyen le plus simple d’y parvenir est de contester non seulement la pertinence ou la légalité de cette résolution qui, entre autres choses, viole et vide de son sens une résolution antérieure sur laquelle elle prétend s’appuyer, la résolution U.N.S.C 242 du 22 novembre 1967 , ou le fonctionnement actuel de l’Organisation des Nations Unies (ONU), de plus en plus aberrant au regard de sa Charte constitutive, mais bien la légalité de toute démarche contestant la légalité de la présence juive en Cisjordanie et à « Jérusalem-Est ».

La résolution U.N.S.C 2334, comme la plupart des autres déclarations ou résolutions de l’ONU ou d’autres instances internationales prétendant mettre fin à « l’occupation israélienne » en Cisjordanie et à « Jérusalem-Est » et défendre « les droits du peuple palestinien », affirme de manière axiomatique qu’Israël n’est en l’occurrence que l’occupant militaire de territoires qui lui sont étrangers et sur lesquels il ne détient aucun autre droit. Or cette affirmation est fausse.

En effet, aux termes du droit international, la Cisjordanie et « Jérusalem-Est» appartiennent toujours, le 23 décembre 2016 à la Palestine, telle qu’elle a été créée par une déclaration des Grandes Puissances adoptée lors de la Conférence de San Remo, le 25 avril 1920, et par un mandat de la Société des Nations (S.D.N) adopté le 24 juillet 1922. Cette Palestine est explicitement décrite dans ces deux documents comme le Foyer National du peuple juif. Et l’État d’Israël en est depuis 1948 le seul successeur légal.

Quelles qu’aient été alors les arrière-pensées stratégiques ou politiques des Britanniques, des autres Grandes Puissances et des membres de la Société des Nations (S.D.N), quelles qu’aient été par la suite leur attitude, la création sous leur égide d’une Palestine/Foyer national juif, et donc, à terme, d’un État d’Israël, est pleinement valide selon le droit international public. Et donc irréversible.

Cela tient à trois raisons. Tout d’abord, la Grande-Bretagne et les Puissances alliées exercent une autorité légitime et absolue sur la Palestine au moment où elles prennent ces décisions. Par droit de conquête, ce qui est alors suffisant en soi, et par traité, la Turquie ayant renoncé à ce territoire à trois reprises : un armistice signé en 1918, le traité de Sèvres de 1920, et enfin le traité de Lausanne de 1923, qui se substitue au précédent. Certes, le texte de Lausanne n’a été formellement signé qu’en juillet 1923, après la promulgation du Mandat ; mais le gouvernement turc a fait savoir dès 1922 qu’il ne contestait celui de Sèvres qu’à propos de l’Anatolie, et acceptait au contraire ses dispositions sur les autres territoires qui relevaient jusqu’en 1914 de l’Empire ottoman, à commencer par le Levant.

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Ensuite, la Puissance ou le groupe de Puissances qui contrôle légitimement un territoire en dispose à sa guise. Ce principe ne fait l’objet d’aucune restriction avant et pendant la Première Guerre mondiale. A partir du traité de Versailles, en 1919, son application est tempérée par un autre principe, l’autodétermination des populations. Mais il reste en vigueur pour l’essentiel : l’autodétermination étant tenue pour souhaitable a priori, mais ne revêtant jamais de caractère obligatoire, et pouvant même être refusée (ce sera le cas de l’Autriche germanophone, à laquelle le traité de Versailles interdit, dès 1919, de s’unir à l’Allemagne). La Grande-Bretagne, les Puissances alliées et la S.D.N sont donc juridiquement en mesure de créer n’importe quelle entité dans les territoires dont la Turquie s’est dessaisie et l’attribuer à n’importe quel seigneur ou groupe humain. Ce qu’elles font, en établissant plusieurs États arabes (Syrie puis Liban, Irak, Transjordanie) et un État juif (la Palestine) ; en installant à la tête de certains de ces États des souverains (Fayçal en Irak, Abdallah en Transjordanie) ou en réservant d’autres, de manière implicite ou explicite, à une communauté ethnico-religieuse particulière (les chrétiens au Liban, les druzes et les alaouites dans certaines régions de la Syrie, les Juifs en Palestine) ; en renonçant à créer un État arménien en Anatolie orientale, ou un État kurde aux confins de l’Anatolie et de la Mésopotamie ; en contraignant de manière arbitraire plusieurs ethnies et communautés à vivre au sein d’un même État en Irak

Enfin, une Puissance ou un groupe de Puissances peut disposer d’un territoire de deux façons : en lui refusant toute personnalité propre, à travers une annexion ou un statut de dépendance complète ; ou en la lui accordant. Dans le premier cas, elle peut lui imposer successivement, et pour ainsi dire à l’infini, les statuts les plus divers. Dans le second, elle ne peut revenir sur le statut initialement accordé. Les territoires non-européens conquis par les Alliés de la Première Guerre mondiale entrent tous dans cette dernière catégorie : qu’il s’agisse des colonies et dépendances allemandes d’Afrique et du Pacifique ou des possessions levantines, mésopotamiennes et arabiques de l’Empire ottoman. Ils ont tous été érigés en « territoires mandataires », dotés d’une personnalité et ayant vocation à l’indépendance en fonction de leur « niveau de développement ».

Un mandat est un instrument par lequel une personne (le mandant) en charge une autre (le mandataire) d’exécuter une action. Par extension, ce peut être également un instrument par lequel une personne majeure, tutrice légale d’une personne mineure, charge une autre personne majeure d’exécuter une action au profit de sa pupille. C’est exactement la situation que décrit la Charte de la SDN quand elle crée des « territoires mandataires »dans le cadre du traité de Versailles. L’article XXII de la Charte déclare : « Aux colonies et territoires qui, par suite de la guerre, ne sont plus sous la souveraineté des États qui les gouvernaient dans le passé et dont la population n’est pas encore capable de se gouverner elle-même, on appliquera le principe selon lequel le bien-être et le développement de ladite civilisation constitue une mission civilisatrice sacrée. La meilleure méthode pour accomplir cette mission sera de confier la tutelle de ces populations à des nations plus avancées. » Il distingue ensuite entre des territoires mandataires susceptibles d’accéder rapidement à une existence indépendante (qui seront qualifiés par la suite de « mandats de la classe A »), d’autres où celle-ci ne pourra être assurée que dans un avenir plus lointain (« classe B ») et quelques-uns, enfin, qui pour telle ou telle autre raison, notamment l’absence d’une population substantielle, pourront être administrés, en pratique, comme une partie intégrante du territoire de la puissance mandataire (« classe C »).

La Palestine, comme tous les territoires précédemment ottomans, fait partie de la classe A. Le texte même du Mandat ne laisse aucune ambiguïté sur la population en faveur de laquelle la tutelle est organisée en termes politiques et qui doit donc disposer, à terme, d’un État indépendant : il s’agit exclusivement du peuple juif ((articles II, IV, VI, VII, XI, XXII, XXIII), même si les droits civils des autres populations ou communautés, arabophones pour la plupart, sont expressément garantis.

Cette décision n’a rien d’arbitraire ou d’injuste, dans la mesure ou d’autres Mandats sont établis au même moment en faveur de populations arabes du Levant et de Mésopotamie, sur des territoires plus étendus. Mais même si elle était arbitraire ou injuste, ou si la population non-juive n’était pas consultée ni autorisée à faire valoir son droit à l’autodétermination, elle n’en serait pas moins parfaitement conforme au droit. Comme la Cour internationale de justice devait le réaffirmer sans cesse par la suite, notamment une cinquantaine d’années plus tard, en 1975, à propos du Sahara Occidental, dont l’Espagne entendait se dessaisir au profit du Maroc et de la Mauritanie, sans consulter la population locale : « La validité du principe d’autodétermination, définie comme la nécessité de prendre en considération la volonté librement exprimée des peuples, n’est nullement affectée par le fait que dans certains cas l’autorité internationale a dispensé d’organiser une telle consultation auprès des habitants d’un territoire donné. Ces décisions ont été fondées soit sur la considération que la population en question ne constituait pas un peuple jouissant du droit à l’autodétermination, soit sur la conviction qu’une consultation n’était pas nécessaire compte tenu de certaines circonstances ».

Une fois la Palestine dotée d’une personnalité en droit international public et érigée en Foyer national juif, personne, ni la puissance tutélaire britannique, ni les Puissances en général, ni la S.D.N en particulier, ni l’O.N.U en tant qu’héritière et successeur de la S.D.N depuis 1945, ne peut la dépouiller de ces caractères. C’est une application du principe le plus ancien et le plus fondamental du droit international public : les traités lient absolument et irrévocablement les États qui les concluent, et ont priorité sur leurs lois internes. Ou pour reprendre l’adage latin : pacta sunt servanda (« Il est dans la nature des traités d’être intégralement exécutés »). C’est aussi la conséquence de l’article 80 de la Charte des Nations Unies, qui stipule que les dispositions concernant les pays sous tutelle internationale ne peuvent être modifiées. Seul le bénéficiaire du Mandat “ le peuple juif  peut librement et volontairement renoncer à ce qui lui a été octroyé.

(Il convient de noter, accessoirement, que la légalité ontologique des traités et décisions souveraines créant des États ou fixant leurs frontières, en dehors de toute considération logique ou éthique, s’applique à toutes les entités de droit international. La plupart des États actuels de l’Europe centrale et balkanique ont été créés arbitrairement et non sans diverses injustices par le traité de Versailles de 1919, puis modifiés, non moins arbitrairement et en vertu d’une justice non moins relative, par les vainqueurs de 1945 ; la quasi-totalité des États actuels du Proche et du Moyen-Orient, d’Asie du Sud, d’Asie du Sud-Est, d’Afrique et d’Océanie ont été façonnés arbitrairement et souvent de manière injuste par les puissances occidentales dans le cadre du système colonial qui a prévalu jusqu’aux années 1940-1970. Pour autant, l’existence de ces États et la permanence de ces frontières sont tenues pour intangibles.)

De fait, la politique réellement menée par les Britanniques en Palestine dès 1923 et jusqu’en 1947 semble bien avoir eu pour objet d’amener les instances représentatives du peuple juif en général, à commencer par l’Organisation sioniste mondiale, et du peuple juif palestinien en particulier, à renoncer volontairement à leurs droits sur la Palestine. Et elle a été largement couronnée de succès : ces instances ayant accepté ou toléré successivement l’amputation de la Palestine orientale ou trans-jordanienne, en 1923, les restrictions diverses apportées à l’immigration juive, des projets de « partition »de la Palestine occidentale, entre Méditerranée et Jourdain – Plan Peel de 1937, Plan Woodhead de 1938 -, l’indépendance de la Transjordanie en 1946. Sans l’inique Livre Blanc de 1939, qui ne prétendait plus aménager le Mandat avec le concours plus ou moins forcé et contraint des Juifs, mais l’abolir, les Juifs palestiniens n’auraient pas probablement engagé, dès 1939 pour les uns, à partir de 1945 pour les autres, une action politique et militaire en vue de la transformation de la Palestine mandataire en État juif souverain

Cette action politique et militaire amène la Grande-Bretagne à renoncer le 2 avril 1947 au mandat sur la Palestine. Le 29 novembre 1947, les instances représentatives juives acceptent un plan de partage de la Palestine occidentale en trois entités  État juif, État arabe et zone internationale provisoire (corpus separatus) de Jérusalem élaboré par une commission de l’O.N.U, et ratifiée par l’Assemblée générale de cette organisation. Si les instances représentatives arabes de Palestine et les pays de la Ligue arabe avaient également donné leur accord, les droits des Juifs à l’ensemble d’un territoire de Palestine, tels qu’ils avaient été énoncés par les actes internationaux de 1920 et 1922, auraient été définitivement restreints au seul État juif ainsi défini et dans une moindre mesure à Jérusalem.

Mais ni les instances arabes palestiniennes ni les pays de la Ligue arabe n’ont accepté le plan de l’ONU. Or le droit international public prévoit une telle situation : la nature d’un traité étant d’être exécuté, un traité qui ne l’est pas, par suite du retrait ou de la défaillance de l’une des parties concernées, est réputé nul et non avenu, et la situation juridique antérieure, statu quo ante, est reconduite. Comme le note dans un télégramme au Quai d’Orsay un diplomate français en poste à Jérusalem pendant la guerre de 1947-1948, les dispositions du Mandat de 1923 redeviennent donc « la loi du pays ». Elles « s’accomplissent » immédiatement en Israël, tant dans le territoire attribué aux Juifs par le plan de partage de 1947 que dans les secteurs conquis en 1948 sur ce qui aurait pu être constitué en État arabe ou en zone internationale de Jérusalem : puisque le nouvel État est établi au profit et dans l’intérêt du peuple juif, conformément au Mandat, notamment en matière d’immigration. Elles restent en vigueur, bien qu’« inaccomplies » et suspendues sine die, dans les zones qui passent sous le contrôle d’États arabes : la plus grande partie de la Cisjordanie et les secteurs nord, est et sud de Jérusalem, occupés par les Transjordaniens (qui prennent à cette occasion le nouveau nom de Jordaniens) ; et la bande de Gaza, occupée par l’Égypte.

(Il existe, sur ce point, une jurisprudence de la Cour internationale de justice (I.C.J) : l’opinion, rendue en 1950, sur le Sud-Ouest Africain – la Namibie actuelle -, colonie allemande devenue mandat de catégorie C à l’issue de la Première Guerre mondiale, que l’Afrique du Sud entendait annexer. La Cour internationale avait estimé à cette occasion qu’un mandat de la S.D.N, sans acception de catégorie, ne pouvait être éteint que par la réalisation de son objet premier, quel qu’il soit, même si les conditions géopolitiques s’étaient modifiées.)

En 1949, Israël signe des cessez-le-feu avec tous ses voisins. Ces accords doivent être suivis de traités de paix. Mais le chef d’État arabe le plus disposé à une telle évolution, le roi Abdallah de Jordanie, est assassiné dès 1951. Ses successeurs son fils Talal, puis le Conseil de Régence qui prend le pouvoir en 1952 interrompent les négociations. En Égypte, le régime fascisant instauré par Gamal Abd-el-Nasser en 1953 rejette toute normalisation avec Israël. Les autres pays arabes se raidissent à leur tour. Ce n’est qu’en 1979, trente ans après les cessez-le-feu de Rhodes, dix ans après la mort de Nasser, et après plusieurs autres guerres majeures, qu’un premier traité de paix israélo-arabe sera enfin signé à Washington : entre Israël et l’Égypte. Un second traité, avec la Jordanie, sera signé en 1994, quarante-cinq ans après Rhodes.

La logique de 1947 s’applique à 1949. Si des traités de paix avaient confirmé les cessez-le-feu, dès les années 1950, et transformé les lignes d’armistice (la « ligne verte ») en frontière internationale, les dispositions du Mandat de 1923, un moment ranimées du fait de la non-application du plan de partage, se seraient définitivement éteintes en Cisjordanie, dans le secteur de jordanien de Jérusalem, et à Gaza ; Israël n’aurait pu exercer par la suite la moindre revendication sur ces territoires. Mais en l’absence de traité, l’État juif garde ses prérogatives. Ce que révèle brusquement la guerre des Six Jours qui, en 1967, lui livre les trois territoires contestés, ainsi le Golan syrien et le Sinaï égyptien : tout en se conformant, en pratique et pour l’essentiel, aux obligations d’une « puissance occupante », telles qu’elles sont définies par les conventions de Genève, les Israéliens rappellent qu’ils détiennent des droits éminents sur toute l’ancienne Palestine mandataire. Ils s’en autorisent pour réunifier Jérusalem sous leur autorité, mais aussi pour « implanter » des localités civiles israéliennes en Cisjordanie et à Gaza. Sous un régime de simple occupation militaire, cela pourrait constituer une violation de la IVe Convention de Genève. Compte tenu du statut juridique originel de la Palestine, c’est au contraire un acte légitime. Même s’il peut être considéré, politiquement ou géopolitiquement, pour inopportun.

De nombreux juristes de premier plan souscrivent à cette analyse : notamment l’Américain Eugène Rostow, ancien doyen de la faculté de droit de Yale, et ancien sous-secrétaire d’État sous l’administration Johnson, et l’Australien Julius Stone, l’un des plus grands experts en droit international du XXe siècle. Cela amène les pays où le droit en soi joue un rôle dans le débat politique, notamment les États-Unis, à reconnaître explicitement les droits éminents du peuple juif sur l’ancienne Palestine mandataire le Congrès américain votera en 1995, sous l’administration Clinton, une loi enjoignant l’installation de l’ambassade américaine en Israël à Jérusalem, ou du moins réserver leur opinion, en parlant de « territoires contestés » (disputed areas) plutôt que de « territoires occupés » (occupied areas). Cela empêche, par ailleurs, le vote d’éventuelles sanctions contre Israël, dans des organisations internationales où les ennemis de l’État juif pays arabes ou musulmans, États communistes jusqu’au début des années 1990, et pays dits « non-alignés »- disposent pourtant de « majorités automatiques ».

Pour autant, les Israéliens ont longtemps hésité à faire de leurs droits éminents le cœur de leur argumentation diplomatique sur la question des territoires conquis en 1967.

Leur principale motivation, à cet égard, a longtemps relevé de la politique intérieure. Cette question a servi jusqu’aux accords d’Oslo de 1993, voire même jusqu’au retrait de Gaza en 2005, de démarcation symbolique entre une droite populiste ou religieuse, décidée à les conserver, et une gauche élitiste et laïque, prête à les céder en échange de la paix : si bien que les hommes politiques, diplomates et juristes de gauche ou du centre-gauche ont redouté, en insistant sur la notion de droits éminents, de faire le jeu de leurs adversaires de droite ou du centre-droit.

Une seconde motivation était d’ordre technique : les Israéliens ont jugé plus simple d’exciper, pour l’ancien secteur jordanien de Jérusalem, de la Cisjordanie et de Gaza, d’un statut de territoire au statut indéterminé. En effet, l’annexion des deux premiers territoires à la Jordanie n’a jamais été reconnue en droit international entre 1949 et 1967 ; et le troisième territoire, Gaza, a été placée pendant la même période sous une simple administration égyptienne. Mais en fait cette doctrine subsidiaire renvoie implicitement aux droits éminents, Israël faisant valoir sur ces territoires, outre son droit incontestable d’« occupant belligérant » à la suite de la guerre de 1967, des « droits antérieurs » sur l’ensemble de la Palestine mandataire.

En janvier 2012, le gouvernement israélien a demandé à une commission spéciale d’examiner le statut juridique de la Cisjordanie et des localités juives qui y ont été créées depuis le cessez-le-feu de 1967. Connue sous le nom de Commission Lévy du nom de son président, Edmund Lévy, ancien juge à la Cour suprême d’Israël, celle-ci a retenu explicitement, dans un rapport daté du 21 juin 2012 et rendu public le 9 juillet de la même année, la doctrine des droits éminents de l’État hébreu sur la Cisjordanie, et donc de la légalité absolue de ses localités juives. Le document a été ensuite examiné et approuvé par le Bureau du Conseiller juridique du Gouvernement, un organisme comparable, par ses attributions et son autorité, au Conseil d’État français.

En apportant son soutien à la résolution U.N.S.C 2334, le président Obama donne à son successeur, le président Trump, l’opportunité de redéfinir clairement la doctrine diplomatique américaine sur la Palestine. Et d’exiger sans détours le respect du droit.

© Michel Gurfinkiel, 2016

Annexe :

Le Statut des Territoires de Judée et de Samarie (ou Cisjordanie) selon le droit international

(Rapport de la Commission Lévy, 21 juin 2012)

The Status of the Territories
of Judea and Samaria
according to International Law

(As defined by the Levy Commission Report, 21 June 2012)

In light of the different approaches in regard to the status of the State of Israel and its activities in Judea and Samaria, any examination of the issue of land and settlement thereon requires, first and foremost, clarification of the issue of the status of the territory according to international law.

Some take the view that the answer to the issue of settlements is a simple one inasmuch as it is prohibited according to international law. That is the view of Peace Now (see the letter from Hagit Ofran from 2 April 2010); Betselem (see the letter from its Executive Director Jessica Montell from 29 March 2012, and its pamphlet Land Grab: Israel’s Settlement Policy in the West Bank, published May 2002); Yesh Din and the Association for Civil Rights in Israel (ACRI) (see the letter from Attorney Tamar Feldman from 19 April 2012); and Adalah (see the letter from attorney Fatma Alaju from 12 June 2012).

The approach taken by these organizations is a reflection of the position taken by the Palestinian leadership and some in the international community, who view Israel’s status as that of a “military occupier,” and the settlement endeavor as an entirely illegal phenomenon. This approach denies any Israeli or Jewish right to these territories. To sum up, they claim that the territories of Judea and Samaria are “occupied territory” as defined by international law in that they were captured from the Kingdom of Jordan in 1967. Consequently, according to this approach, the provisions of international law regarding the matter of occupation apply to Israel as a military occupier, i.e. Regulations concerning the Laws and Customs of War on Land. The Hague, 18 October 1907,1 which govern the relationship between the occupier the occupied territory, and the Fourth Geneva Convention Relative to the Protection of Civilian Persons in Time of War. Geneva, 12 August (1949).2

According to the Hague Regulations, the occupying power, while concerning himself with the occupier’s security needs, is required to care for the needs of the civilian population until the occupation is terminated. According to these regulations, it is forbidden in principle to seize personal property, although the occupying power has the right to enjoy all the advantages derivable from the use of the property of the occupied state, and public property that is not privately owned without changing its fixed nature. Moreover, according to this approach, Article 49 of the Fourth Geneva Convention prohibits the transfer of parts of the occupying power’s own civilian population into the territory it occupies.3 Accordingly, in their view, the establishment of settlements carried out by Israel is in violation of this article, even without addressing the type or status of the land upon which they are built.

In this context, we were presented with an approach by some of the abovementioned organizations, whereby they do not accept the premise that the lands that do not constitute personal property are state lands. It was claimed that in the absence of orderly registration of most of the land in Judea and Samaria, and precise registration of the rights of the local inhabitants, it is reasonable to assume that the local population is entitled to benefit from land that is neither defined nor registered as privately owned land. From this it follows that the use of land for the purpose of the establishment of Israeli settlements impinges on the rights of the local population, which is a protected population according to the Convention, and Israel, as an occupying power, is obliged to safeguard these rights and not deny them by exploiting the land for the benefit of its own population.4

If this legal approach were correct, we would, in accordance with our Terms of reference, be required to terminate the work of this Committee, since in such circumstances, we could not recommend regularizing the status of the settlements. On the contrary, we would be required to recommend that the proper authorities remove them.

However, we were also presented with another legal position, inter alia by the Regavim movement (Attorneys Bezalel Smotritz and Amit Fisher) and by the Benjamin Regional Council (the expert legal opinion of Attorneys Daniel Reisner and Harel Arnon). They are of the view that Israel is not an “Occupying Power” as determined by international law inter alia because the territories of Judea and Samaria were never a legitimate part of any Arab state, including the kingdom of Jordan. Consequently, those conventions dealing with the administration of occupied territory and an occupied populations are not applicable to Israel’s presence in Judea and Samaria.

According to this approach, even if the Geneva Convention applied, Article 49 was never intended to apply to the circumstances of Israel’s settlements. Article 49 was drafted by the Allies after World War II to prevent the forcible transfer of an occupied population, as was carried out by Nazi Germany, which forcibly transferred people from Germany to Poland, Hungary and Czechoslovakia with the aim of changing the demographic and cultural makeup of the population. These circumstances do not exist in the case of Israel’s settlement. Other than the fundamental commitment that applies universally by virtue of international humanitarian norms to respect individual personal property rights and uphold the law that applied in the territory prior to the IDF entering it, there is no fundamental restriction to Israel’s right to utilize the land and allow its citizens to settle there, as long as the property rights of the local inhabitants are not harmed and as long as no decision to the contrary is made by the government of Israel in the context of regional peace negotiations.

Is Israel’s status that of a military occupier with all that this implies in accordance with international law? In our view, the answer to this question is no.

After having considered all the approaches placed before us, the most reasonable interpretation of those provisions of international law appears to be that the accepted term “occupier” with its attending obligations, is intended to apply to brief periods of the occupation of the territory of a sovereign state pending termination of the conflict between the parties and the return of the territory or any other agreed upon arrangement. However, Israel’s presence in Judea and Samaria is fundamentally different: Its control of the territory spans decades and no one can foresee when or if it will end; the territory was captured from a state (the kingdom of Jordan), whose sovereignty over the territory had never been legally and definitively affirmed, and has since renounced its claim of sovereignty; the State of Israel has a claim to sovereign right over the territory.

As for Article 49 of the Fourth Geneva Convention, many have offered interpretations, and the predominant view appears to be that that article was indeed intended to address the harsh reality dictated by certain countries during World War II when portions of their populations were forcibly deported and transferred into the territories they seized, a process that was accompanied by a substantial worsening of the status of the occupied population (see HCJ 785/87 Affo et al. v. Commander of IDF Forces in the West Bank et al. IsrSC 42(2) 1; and the article by Alan Baker: “The Settlements Issue: Distorting the Geneva Conventions and Oslo Accords, from January 2011.5)

This interpretation is supported by several sources: The authoritative interpretation of the International Committee of the Red Cross (IRCC), the body entrusted with the implementation of the Fourth Geneva Convention,6 in which the purpose of Article 49 is stated as follows:

It is intended to prevent a practice adopted during the Second World War by certain Powers, which transferred portions of their own population to occupied territory for political and racial reasons or in order, as they claimed, to colonize those territories. Such transfers worsened the economic situation of the native population and endangered their separate existence as a race.â

Legal scholars Prof. Eugene Rostow, Dean of Yale Law School in the US, and Prof. Julius Stone have acknowledged that Article 49 was intended to prevent the inhumane atrocities carried out by the Nazis, e.g. the massive transfer of people into conquered territory for the purpose of extermination, slave labor or colonization:7 8

The Convention prohibits many of the inhumane practices of the Nazis and the Soviet Union during and before the Second World War – the mass transfer of people into and out of occupied territories for purposes of extermination, slave labor or colonization, for example….The Jewish settlers in the West Bank are most emphatically volunteers. They have not been “deported” or “transferred” to the area by the Government of Israel, and their movement involves none of the atrocious purposes or harmful effects on the existing population it is the goal of the Geneva Convention to prevent. (Rostow)
Irony would…be pushed to the absurdity of claiming that Article 49(6) designed to prevent repetition of Nazi-type genocidal policies of rendering Nazi metropolitan territories judenrein, has now come to mean that…the West Bank…must be made judenrein and must be so maintained, if necessary by the use of force by the government of Israel against its own inhabitants. Common sense as well as correct historical and functional context excludes so tyrannical a reading of Article 49(6.).” (Julius Stone)

We are not convinced that an analogy may be drawn between this legal provision and those who sought to settle in Judea and Samaria, who were neither forcibly deported nor transferred, but who rather chose to live there based on their ideology of settling the Land of Israel.

We have not lost sight of the views of those who believe that the Fourth Geneva Convention should be interpreted so as also to prohibit the occupying state from encouraging or supporting the transfer of parts of its population to the occupied territory, even if it did not initiate it.9 However, even if this interpretation is correct, we would not alter our conclusions that Article 49 of the Fourth Geneva Convention does not apply to Jewish settlement in Judea and Samaria in view of the status of the territory according to international law. On this matter, we offer a brief historical review.

On 2 November 1917 17 Heshvan 5678, Lord James Balfour, the British Foreign Secretary, published a declaration saying that:

His Majesty’s Government view with favor the establishment in Palestine of a national home for the Jewish people, and will use their best endeavors to facilitate the achievement of this object, it being clearly understood that nothing shall be done which may prejudice the civil and religious rights of existing non-Jewish communities in Palestine, or the rights and political status enjoyed by Jews in any other country.

In this declaration, Britain acknowledged the rights of the Jewish people in the Land of Israel and expressed its willingness to promote a process that would ultimately lead to the establishment of a national home for it in this part of the world. This declaration reappeared in a different form, in the resolution of the Peace Conference in San Remo, Italy, which laid the foundations for the British Mandate over the Land of Israel and recognized the historical bond between the Jewish people and Palestine (see the preamble):

The principal Allied powers have also agreed that the Mandatory should be responsible for putting into effect the declaration originally made on November 2nd, 1917, by the Government of His Britannic Majesty, and adopted by the said powers, in favor of the establishment in Palestine of a national home for the Jewish people, it being clearly understood that nothing should be done which might prejudice the civil and religious rights of existing non-Jewish communities in Palestine, or the rights and political status enjoyed by Jews in any other country. […] Recognition has thereby been given to the historical connection of the Jewish people with Palestine and to the grounds for reconstituting their national home in that country.

It should be noted here that the mandatory instrument (like the Balfour Declaration) noted only that “the civil and religious rights” of the inhabitants of Palestine should be protected, and no mention was made of the realization of the national rights of the Arab nation. As for the practical implementation of this declaration, Article 2 of the Mandatory Instrument states:

The Mandatory shall be responsible for placing the country under such political, administrative and economic conditions as will secure the establishment of the Jewish national home, as laid down in the preamble, and the development of self-governing institutions, and also for safeguarding the civil and religious rights of all the inhabitants of Palestine, irrespective of race and religion.

And Article 6 of the Palestine Mandate states:

The Administration of Palestine, while ensuring that the rights and position of other sections of the population are not prejudiced, shall facilitate Jewish immigration under suitable conditions and shall encourage, in co-operation with the Jewish agency referred to in Article 4, close settlement by Jews on the land, including State lands and waste lands not required for public purposes.

In August 1922 the League of Nations approved the mandate given to Britain, thereby recognizing, as a norm enshrined in international law, the right of the Jewish people to determine its home in the Land of Israel, its historic homeland, and establish its state therein.
To complete the picture, we would add that upon the establishment of the United Nations in 1945, Article 80 of its Charter determined the principle of recognition of the continued validity of existing rights of states and nations acquired pursuant to various mandates, including of course the right of the Jews to settle in the Land of Israel, as specified in the abovementioned documents:

˜Except as may be agreed upon in individual trusteeship agreements […] nothing in this Chapter shall be construed in or of itself to alter in any manner the rights whatsoever of any states or any peoples or the terms of existing international instruments to which Members of the United Nations may respectively be parties (Article 80, Paragraph 1, UN Charter).

In November 1947, the United Nations General Assembly adopted the recommendations of the committee it had established regarding the partition of the Land of Israel west of the Jordan into two states.13 However, this plan was never carried out and accordingly did not secure a foothold in international law after the Arab states rejected it and launched a war to prevent both its implementation and the establishment of a Jewish state. The results of that war determined the political reality that followed: The Jewish state was established within the territory that was acquired in the war. On the other hand, the Arab state was not formed, and Egypt and Jordan controlled the territories they captured (Gaza, Judea and Samaria).

Later, the Arab countries, which refused to accept the outcome of the war, insisted that the Armistice Agreement include a declaration that under no circumstances should the armistice demarcation lines be regarded as a political or territorial border.

14 Despite this, in April 1950, Jordan annexed the territories of Judea and Samaria.

15 unlike Egypt, which did not demand sovereignty over the Gaza Strip. However, Jordan’s annexation did not attain legal standing and was opposed even by the majority of Arab countries, until in 1988, Jordan declared that it no longer considered itself as having any status over that area (on this matter see Supreme Court President Land’s remarks in HCJ 61/80 Haetzni v. State of Israel, IsrSC 34(3) 595, 597; HCJ 69/81 Bassil Abu Aita et al. v. The Regional Commander of Judea and Samaria et al., IsrSC 37(2) 197, 227).

This restored the legal status of the territory to its original status, i.e. territory designated to serve as the national home of the Jewish people, which retained its “right of possession” during the period of the Jordanian control, but was absent from the area for a number of years due to the war that was forced on it, but has since returned.

Alongside its international commitment to administer the territory and care for the rights of the local population and public order, Israel has had every right to claim sovereignty over these territories, as maintained by all Israeli governments. Despite this, they opted not to annex the territory, but rather to adopt a pragmatic approach in order to enable peace negotiations with the representatives of the Palestinian people and the Arab states. Thus, Israel has never viewed itself as an occupying power in the classic sense of the term, and subsequently, has never taken upon itself to apply the Fourth Geneva Convention to the territories of Judea, Samaria and Gaza. At this point, it should be noted that the government of Israel did indeed ratify the Convention in 1951, although it was never made part of Israeli law by way of Knesset legislation (on this matter, see CrimA 131/67 Kamiar v. State of Israel, 22 (2) IsrSC 85, 97; HCJ 393/82 Jam’iat Iscan Al-Ma’almoun v. Commander of the IDF Forces in the Area of Judea and Samaria, IsrSC 37(4) 785).

Israel voluntarily chose to uphold the humanitarian provisions of the Convention (HCJ 337/71, Christian Society for the Holy Places v. Minister of Defense, IsrSC 26(1) 574; HCJ 256/72, Electricity Company for Jerusalem District v. Minister of Defense et al., IsrSC 27(1) 124; HCJ 698/80 Kawasme et al. v. The Minister of Defense et al., IsrSC 35(1) 617; HCJ 1661/05 Hof Aza. Regional Council et al. v. Knesset of Israel et al., IsrSC 59(2) 481).

As a result, Israel pursued a policy that allowed Israelis to voluntarily establish their residence in the territory in accordance with the rules determined by the Israeli government and under the supervision of the Israeli legal system, subject to the fact that their continued presence would be subject to the outcome of the diplomatic negotiations.

In view of the above, we have no doubt that from the perspective of international law, the establishment of Jewish settlements in Judea and Samaria is not illegal.

  1. 1 Convention (IV) respecting the Laws and Customs of War on Land and its annex: Regulations concerning the Laws and Customs of War on Land. The Hague, 18 October 1907.
  2. 2 http://www.icrc.org/ihl.nsf/INTRO/380
  3. 3 Individual or mass forcible transfers, as well as deportations of protected persons from occupied territory to the territory of the Occupying Power or to that of any other country, occupied or not, are prohibited, regardless of their motive. Nevertheless, the Occupying Power may undertake total or partial evacuation of a given area if the security of the population or imperative military reasons does demand. Such evacuations may not involve the displacement of protected persons outside the bounds of the occupied territory except when for material reasons it is impossible to avoid such displacement. Persons thus evacuated shall be transferred back to their homes as soon as hostilities in the area in question have ceased. The Occupying Power undertaking such transfers or evacuations shall ensure, to the greatest practicable extent, that proper accommodation is provided to receive the protected persons, that the removals are effected in satisfactory conditions of hygiene, health, safety and nutrition, and that members of the same family are not separated. The Protecting Power shall be informed of any transfers and evacuations as soon as they have taken place. The Occupying Power shall not detain protected persons in an area particularly exposed to the dangers of war unless the security of the population or imperative military reasons so demands. The Occupying Power shall not deport or transfer parts of its own civilian population into the territory it occupies.
  4. 4 The position of Peace Now. See also B’tselem: Under the Guise Of Legality: Israel’s Declarations of State Land in the West Bank, February 2012.
  5. 5

The Settlements Issue: Distorting the Geneva Convention and the Oslo Accords

6. 6 ICRC Commentary to the Fourth Geneva Convention, edited by Jean S. Pictet ,(1958) at pages 3-9.
7. 7 American Journal of International Law, Vol. 84, 1990, p. 719.
8. 8 Phillips, « The Illegal Settlements Myth, » Commentary, 2010.
9. 9 On this matter, see Alan Baker’s article noted above in note 5, regarding the addition of the words “directly or indirectly” to Article 8 of the Rome Statute of the International Criminal Court.. 10
10. 10http://www.mfa.gov.il/MFA/Peace+Process/Guide+to+the+Peace+Process/The+Balfour+Declaration. htm
11. 11 http://www.cfr.org/israel/san-remo-resolution/p15248
12. 12http://www.mfa.gov.il/MFA/Peace+Process/Guide+to+the+Peace+Process/The+Balfour+Declaration.
13. 14 According to Article II (2) of the armistice agreement with Jordan: “…no provision of this Agreement shall in any way prejudice the rights ,claims and positions of either Party hereto in the ultimate peaceful settlement of the Palestine question, the provisions of this Agreement being dictated exclusively by military considerations. According to Article IV(9) of the agreement: The Armistice Demarcation Lines defined in articles V and VI of this Agreement are agreed upon by the Parties without prejudice to future territorial settlements or boundary lines or to claims of either Party relating thereto.
14. 15 http://www.jewishvirtuallibrary.org/jsource/arabs/jordanresolution.html

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Eli d’Ashdod pour https://eli-d-ashdod.com/

Le postulat d’Euclide et Israël

Le postulat d’Euclide déclare que deux droites parallèles se rejoignent à l’infini. Partant de là, toute la géométrie euclidienne en découle, ce n’est pas un théorème, donc il n’y a rien à démontrer.

Peut-on dire par exemple que parce que dans la tête de certains les parallèles ne se coupent jamais, qu’une droite perpendiculaire à une des deux parallèles n’est pas perpendiculaire à une autre? Non bien sur.

Depuis des années, la position de l’Arabie Saoudite et des pays du Golfe a évoluée, confrontés à l’hégémonie de l’Iran, qui rêve de transformer son arc chiite en une lune pleine, abandonnés par leur allié de toujours les Etats-Unis d’Obama, ils sont en train de se rapprocher des positions de l’Egypte, et de la Jordanie, ils en sont arrivés au constat que seul Israël, est en mesure de les défendre contre l’Iran puisqu’ils ont tous cet ennemi en commun, et que seul Israël possède la force nécessaire pour lutter contre ce pays redoutable.

Partant de cette constatation, déclarons le postulat de la paix entre tous les pays arabes signataires du triple non de Khartoum et Israël. Mais pas une paix froide comme elle a existé avec l’Egypte depuis 1979 ou avec la Jordanie depuis 1994, mais une véritable paix telle qu’elle existe aujourd’hui au sein de l’Europe qui pendant des siècles n’a cessé de guerroyer. Une paix assortie d’échanges commerciaux et de la libre circulation des personnes et des biens.

Carte de l'accord Fayçal-Weizmann Conférence de Paris 1919
Carte de l’accord Fayçal-Weizmann Conférence de Paris 1919

Ceci étant posé, les gouvernants des pays signataires de cet accord rejetterait les accords Picot-Sykes qui n’ont amené que troubles depuis un siècle dans la région, accords établis uniquement dans l’intérêt des Britanniques et des Français, ils s’inspireraient des accords Fayçal-Weizmann. Ces accords entre les parties prenantes avaient été déterminés dans l’intérêt commun des Arabes et des Juifs, ils s’appuyaient sur la déclaration Balfour qu’ils acceptaient en ce qui concerne la création d’un Etat juif, sous réserve que les Britanniques acceptent l’indépendance pour un grand Etat arabe. Les accords Picot-Sykes ne prévoyaient ni l’un ni l’autre.

L’Indépendance des pays arabe est récente, l’Egypte 1922, l’Arabie Saoudite 1932, la Jordanie 1946, les Etats du Golfe 1971, Oman 1971,  cet ensemble représente:

  • Egypte 1.001.450 Km2 30ème pays au monde pour la superficie, 89,3 Millions d’habitants, densité: 89 habitants/Km2.
  • Arabie Saoudite 2.218.000 Km2 13ème pays au monde pour la superficie, 29 Millions d’habitants, densité: 14 habitants/Km2.
  • Jordanie 92.300 Km2 110ème pays au monde pour la superficie, 7,9 Millions d’habitants, densité: 62 habitants/Km2.
  • Les Emirats Arabes Unis 82.800 Km2 114ème pays au monde pour la superficie, 8,3 Millions d’habitants, densité: 100 habitants/Km2.
  • Oman 309.700 Km2 82ème pays au monde pour la superficie, 4 Millions d’habitants, densité: 13 habitants/Km2.
  • L’ensemble Israël, Gaza, Judée Samarie 27.800 Km2 148ème au monde pour la superficie, 12,5 Millions d’habitants, densité: 450 habitants/Km2.

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Depuis sa création, le seul Etat juif, Israël dont l’existence est contestée par les Arabes, à l’exception de l’Egypte et de la Jordanie, et dont les frontières sont l’objet de réclamations incessantes de la part de l’Europe et des Etats-Unis en vue d’un redécoupage et de la création d’un 58ème pays musulman.

Lorsqu’on compare la superficie totale de ces pays arabes 3.704.250 Km2 (le grand Etat arabe est immense) aux 28.200 Km2 d’Israël qu’on voudrait amputer de 5.860 Km2 faisant partie de son patrimoine historique, le terme juif vient de Juda aujourd’hui la Judée, on comprend que ces demandes provisoires ne visent à terme qu’à l’éradication d’un Etat reconnu par l’O.N.U.

Ces 5.860 Km2 ne représentent que 1,6 pour mille du territoire arabe, autant dire une goutte d’eau. Récemment, l’Egypte a proposé l’agrandissement de Gaza en offrant des terres dans le Sinaï contigu, cela a été refusé, pourtant les Gazaouis sont issus des Frères Musulmans égyptiens. Tout comme les Arabes de Judée-Samarie viennent de Syrie, du Liban, de Jordanie, d’Irak, du Yémen, amenés là  par la Jordanie pour prendre la place des Juifs chassés en 1949 en dépit de toutes les lois internationales en vigueur, dans le silence assourdissant des Occidentaux.

Que des esprits mal tournés pensent que la paix n’est pas une fin en soi que seul le Djihad prévaut, peut être est-ce admissible de la part d’un Abou Mazen et de sa clique avides de prébendes et se moquant comme de leur dernière chemise du bien du peuple, mais que les occidentaux abondent dans ce sens, au risque de voir disparaître le seul Etat juif au monde peut faire immédiatement penser à un anti-judaïsme viscéral qui taraude l’esprit d’une bonne partie des Européens bassinés par des Médias aux ordres.

A ce jour, seule l’Europe persiste dans ses demandes pour accompagner le plus négationniste qui soit, Abou Mazen, son narratif n’a fait que mettre en ébullition la région, sans souci des besoins des populations arabes qu’il administre, et sans aucun mandat électif. Abou Mazen est perçu par les Arabes comme un corrompu qui capte la majorité de la manne internationale à son profit personnel. La totalité des pays arabes est convaincue de la non viabilité d’un tel Etat, la majorité des Arabes de Judée-Samarie et de Gaza pense que la création d’un tel Etat relève soit d’une chimère, soit ne pourra pas voir sa réalisation de leur vivant.

 Cette nouvelle voie avait été abordée dans ces colonnes, Le Liban, la Syrie et l’Irak ne peuvent faire partie de cet espace économique pour l’heure en raison d’une part de la guerre civile qui y sévit, et d’autre part de leur alliance avec l’Iran. Si l’Europe veut favoriser l’éclosion de ce nouvel espace économique, il n’a qu’une chose très simple à faire, ne pas s’en mêler. Ses actions depuis un siècle ont prouvé la mauvaise analyse de la situation, et de l’espoir des peuples vivant ici. La paix sera à ce prix.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Eli d’Ashdod pour http://eli-d-ashdod.com/

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