Un Yishouv qu’est-ce ?
28 septembre 2010 0 Par EliUn Yishouv qu’est-ce ?
Un Yishouv qu’est-ce ? Avides de nature, de silence, à la recherche d’un endroit sans soucis où leurs enfants pourront s’épanouir en toute liberté, un endroit sans drogue, sans violence, sans pollution, à l’opposé de tout ce qui se vit dans les grandes agglomérations (l’Éden en quelque sorte). Des juifs s’installent en plein désert sur une montagne où rien ne pousse, pleine de rochers, et de quelques lichens, et y installent leurs maisons. Parallèlement, des bédouins décident de planter leurs baraques aux abords des villes telles que Beer-Sheva.
Quelle différence entre les deux situations ? Les juifs se sont installés sur une terre habitée jadis par leurs ancêtres il y a 3200 ans et dont ils ont été chassés par les Jordaniens en 1948, j’ai nommé la Judée, et la Samarie. Les Bédouins habitués au nomadisme ont préféré changer leurs habitudes pour s’installer dans des « favélas » comme au Brésil par exemple, dans l’espoir de bénéficier de la proximité de la ville et d’y vivre mieux.
Les israéliens venus au Yishouv, en butte à des attaques permanentes des arabes, clôturent le terrain entourant leurs maisons, et se mettent à défricher et à cultiver les champs alentour par un retour total aux sources puisque leurs ancêtres étaient éleveurs ou agriculteurs.
Règlementation des Yishouvim
En fonction des différentes administrations israéliennes, les autorisations de créer, un Yishouv puis d’y construire sont alternativement délivrées, règlementées, ou gelées.
Qui conteste les Yishouvim
Les Arabes contestent les Yishouvim, mais de leur côté font tout pour construire au milieu des israéliens, car la démocratie empêche en Israël le distinguo entre un permis de construire déposé par une personne en fonction de sa confession.
Depuis 10 mois un moratoire sur la construction a été unilatéralement décrété par l’administration israélienne à l’intérieur de tous les Yishouvim Il ne s’agit pas de constructions en dehors de ces terres, et surtout pas dans des zones habitées par des arabes, uniquement de constructions à l’intérieur des clôtures précisées plus haut, ce moratoire a pris fin le 26 septembre à minuit.
A remarquer que l’administration israélienne n’a pas réclamé en parallèle un gel des constructions arabes sur son territoire.
Cette décision administrative n’a pas à faire débat dans l’opinion publique internationale, car la contester est un déni de démocratie. Il s’agit d’une décision prise par un gouvernement démocratiquement élu soutenu par une majorité des électeurs « dits de la majorité silencieuse ».
Qui soutient les Yishouvim?
Cette majorité silencieuse s’est largement mobilisée cette journée du 26 septembre pour envoyer à travers la Judée et la Samarie des dizaines d’autocars de gens venus en famille assurer de leur soutien les populations des Yishouvim au bord des larmes.
« Nous ne renouvellerons pas l’expérience de l’abandon du Goush Katif qui nous a valu en retour 7.000 missiles sur les populations civiles des villes jouxtant Gaza. »
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De nombreux députés étaient présents à toutes ces manifestations et ont pris la parole pour assurer les habitants de leur appui dans cette période difficile.
De nombreux journalistes étaient présents pour couvrir l’événement, il est regrettable que la seule image retenue, ait été une toupie en train de déverser son béton dans une rigole.
Muriel Nabet membre du Likoud, et candidate à la candidature, interviewée par Radio France, R.F.I, et d’autres médias écrits ou parlés, a précisé sa position. « Nous ne renouvellerons pas l’expérience de l’abandon du Goush Katif qui nous a valu en retour 7.000 missiles sur les populations civiles des villes jouxtant Gaza. »
Frédéric Barreyre de Radio France, lui a alors affirmé, mais Madame vous n’êtes pas pour la paix.
Je suis intervenu, demandant qu’on me réserve la réponse, et qu’on laisse Muriel continuer son exposé.
J’ai ensuite précisé les points suivants :
Vous parlez de paix, de quelle paix s’agit-il. Et entre qui et qui?
Vous nous parlez de paix que vous voulez à tout prix, mais avec qui voulez-vous que nous fassions la paix ?
- Le Hamas qui parle de nous éradiquer?
- Le Hezbollah qui est sur la même longueur d’onde?
- Mahmoud Abbas qui ne voulait pas négocier en direct avec nous depuis la mise en place du gouvernement Netanyahou démocratiquement élu?
- Salam Fayad premier ministre de Mahmoud Abbas, et qui ne tient pas du tout le même langage ?
- Les autres arabes toujours en guerre avec nous depuis plus de 6 décennies ?
La règle de fin de guerre
- Lorsque nous avons étés défaits en 1939, les allemands nous ont fait signer un armistice assorti d’une capitulation sans conditions.
- A la fin de la guerre en 1945 les allemands à leur tour ont du signer une reddition sans conditions.
- Lorsqu’on perd la guerre, le vainqueur dicte sa loi et le vaincu s’exécute. Il paie les dommages de guerre.
Responsabilité de la continuation des guerres
- En Israël nous avons gagné de nombreuses guerres, mais à chaque fois les pays occidentaux sont intervenus à l’ONU afin que cessent les hostilités.
- Ils portent la responsabilité de ces guerres non terminées où le vaincu est assuré de qui perd gagne, et ne prend ainsi pas conscience de son échec.
Comment faire la paix
- Si nous avions conclu les guerres que nous avons gagnées par des cessations des hostilités soumises à nos conditions, les arabes auraient depuis longtemps reconnu l’État d’Israël.
- Nous sommes prêts à faire la paix avec nos voisins, mais cela est conditionné par les points suivants :
- Reconnaissance d’Israël comme un état juif.
- Supprimer des classes dès la maternelle les livres d’histoire falsifiée aimablement fournis par la Communauté Européenne incitant les élèves dès la prime enfance à la haine des juifs.
- Éduquer leurs enfants dans le respect de leur voisin Israël.
- Accepter que le nouveau pays créé soit démilitarisé, et contrôlé par Israël. (L’Allemagne depuis 1945 est occupée par les 4 pays vainqueurs de la deuxième guerre mondiale, et ce 65 ans après, ça ne l’a pas empêchée d’avoir un PIB supérieur à celui de la France au bout de quelques années).
- Lorsque toutes les factions reconnaîtront ce cadre, la paix pourra être signée, les détails insignifiants de limites territoriale et de sa continuité en découleront sans problème.
- A remarquer que ce plan n’est pas tellement éloigné de la solution préconisée par l’Arabie Saoudite.
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À propos de l’auteur
Féru de politique, l'auteur est fortement engagé dans la lutte contre la désinformation et la délégitimation d'Israël par les médias.