Le Deal du siècle de Donald Trump partie 5
21 décembre 2020Les opposants au Deal:
- Comme on pouvait s’y attendre, à partir du moment où il s’agit d’une idée ou d’une action de Donald Trump ou de son administration, un tollé s’élève lancé par les Démocrates, rapidement relayé par le tam-tam médiatique américain et européen.
- Abou Mazen et ses cousins du Hamas ont également refusé de participer à cette conférence car la résolution du conflit signerait la fin des prébendes dont ils sont friands. Ces dirigeants de partis arabes sont corrompus, et leurs fortunes personnelles n’existent que grâce à la spoliation des immenses sommes déversées depuis des décennies par les Européens et les Américains en vue d’améliorer le quotidien des populations qu’ils sont censés représenter, qu’ils conservent dans la misère pour mieux asseoir leur pouvoir.
- Les Européens observent goguenards, car ils ne sont pas invités à cette conférence, de toutes les manières ils sont fondamentalement opposés à Donald Trump.
- Les Gauches du monde entier s’opposent au projet, car depuis 1967, ils ont pris le parti des Arabes et s’opposent aux Juifs donc à Israël alliés des Etats-Unis.
Si cet article vous a plu, vous pouvez vous inscrire à notre NewsLetter en cliquant ici
Les reproches:
- Les Démocrates ce n’est pas nouveau s’opposent à tout ce que fait Donald Trump, ils l’ont accusé d’être fou, puis incapable, d’avoir truqué les élections, mais les faits sont têtus, le succès économique des Etats-Unis est tel, que les postes d’emploi créés ne trouvent pas de personnel pour les occuper en raison du plein emploi. Quand au rapport Mueller, il a blanchi totalement Donald Trump et met en cause les Démocrates.
- Les Médias reprochent au plan de n’être qu’économique et de ne pas aborder le volet politique, alors que ce volet ne pourra être abordé qu’après la formation de la coalition en Israël. Mais mettre sur la table un projet avec un investissement quel qu’il soit est un acte éminemment politique puisqu’il part du principe que la rentabilité du projet ne peut être assuré que par le bon déroulement des affaires, et on sait comme le bruit des bottes dérange les investisseurs.
- Abou Mazen, comme son prédécesseur Yasser Arafat n’ont jamais voulu la paix avec Israël, ils ont toujours visé la totalité de la terre du Jourdain à la mer, les cartes qu’ils ont constamment diffusées ne laissent aucun doute sur le sujet, leur seul projet, c’est d’engranger le maximum de finances sur leurs comptes personnels. Les bagarres entre la veuve d’Arafat et ses successeurs ont fait les délices de la presse en leur temps. Leur approche du conflit c’est de négocier, pour obtenir un morceau, puis de rompre pour négocier à nouveau pour obtenir plus (la politique du salami consommé tranche par tranche). Aujourd’hui, Abou Mazen refuse de discuter, il ne veut pas tuer la poule aux œufs d’or.
- Ismaël Haniyeh pour sa part a toujours refusé la discussion, il veut toute la terre, du Jourdain à la mer d’un seul coup, sans reconnaissance d’Israël. Il reçoit d’importantes sommes de la part du Qatar et de l’Iran qui alimentent ses comptes personnels, un partie est consacrée à l’effort de guerre, une faible partie à la population locale (100$ mensuels distribués à 2.000 familles soit 200.000$ à rapprocher des dizaines de millions de $ alloués mensuellement par le Qatar). Il est par nature opposé à tout projet, qui tuerait la poule aux œufs d’or.
- Les Européens qui n’ont pas été invités voient d’un mauvais oeuil l’émergence d’un E.E.M.O qui les empêcherait d’intervenir sur le terrain comme ils le font depuis des décennies considérant la région comme leur colonie.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Eli d'Ashdod pour Eli d'Ashdod.com