Du statut des réfugiés

Du statut des réfugiés

30 juillet 2015 7 Par Eli

La Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés, dite Convention de Genève, définit les modalités selon lesquelles un Etat doit accorder le statut de réfugié aux personnes qui en font la demande, ainsi que les droits et les devoirs de ces personnes. Elle a été adoptée le 28 juillet 1951 par une conférence de plénipotentiaires sur le statut des réfugiés et des apatrides convoquée par l’Organisation des Nations unies, en application de la résolution 429 (V) de l’Assemblée générale en date du 14 décembre 1950. (Source Wikipédia.)

Dans le cadre qui nous préoccupe ici nous analyserons le statut des Arabes qui vivaient à la veille de la Guerre des 6 jours de 1967 en Judée, en Samarie, à Jérusalem.

Au préalable un bref retour sur les évènements qui ont précédés cette guerre.

1917 Déclaration Balfour: il convient d’établir un foyer Juif en Palestine.

le 24 Avril 1920 Convention de San Rémo: Mandat est donné à la Grande Bretagne de mettre en œuvre ce foyer Juif en « Palestine » en respectant les droits de tous ceux qui y habitent. Cette convention a force de loi car elle est validée par les instances internationales qui décident du partage de l’Empire ottoman perdant de la Guerre.

Carte de la Palestine Mandataire

En Avril 1921 la Grande Bretagne partitionne « la Palestine Mandataire et offre 72% des terres à l’Est du Jourdain aux Arabes en créant la Transjordanie, qui deviendra la Jordanie le 25 mai 1946. les droits des habitants arabes de « la Palestine Mandataire » étaient donc préservés. 

Le 29 novembre 1947, l’Assemblée générale des Nations unies adopte la résolution 181. Comme il ne s’agit que d’une résolution de l’Assemblée générale, elle n’aura force de loi que dans la mesure ou les deux parties concernées l’acceptent. Seules les résolutions du Conseil de sécurité ont force de loi. Les Juifs acceptent, les Arabes refusent, cette offre n’a donc pas force de loi.

Dès le 30 novembre, la guerre civile éclate, les Arabes vivant sur place prennent les armes contre les Juifs. Bientôt suivis par les Arabes des pays à l’entour qui viennent les aider.

14 Mai 1948 l’indépendance de l’Etat d’Israël est proclamée en tant «qu’Etat juif dans le pays d’Israël.»

Dès le lendemain 5 armées arabes se rue sur l’Etat naissant. Il s’agit de l’Egypte, du Liban, de la Syrie, de la Transjordanie, de l’Irak. les armées arabes sont défaites, et un cesser le feu est signé le 7 Janvier 1949.

La Judée, la Samarie et la partie orientale de Jérusalem qui comprend le quartier juif restent aux mains des Arabes. Les accords précisent que les limites du cesser le feu ne préjugent en aucun cas de frontières ultérieures à définir par les négociations à venir.

Le 24 Avril 1950 la Transjordanie prononce la création du Royaume Hachémite de Jordanie et l’annexion de la Cisjordanie (Judée et Samarie) et de Jérusalem Est. Elle les vide de toute la population juive en dépit de toutes les règles internationales. pire, ces territoires n’appartiennent à personne, elle les a annexés.

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Elle a ensuite procédé en dépit de la convention de Genève à un remplacement de population incitant des Arabes du Liban, de Syrie, de Jordanie, d’Irak, du Yémen à venir coloniser ces terres. Aujourd’hui, ces Arabes colons ou squatters, sont au nombre de 2 millions dont 250.000 à « Jérusalem Est. »

Tout ceci dans le silence assourdissant de la Communauté internationale. C’est la seconde fois en moins de 10 ans que la Communauté internationale se tait par rapport aux Juifs, la première fois pendant la seconde guerre Mondiale lorsque les Juifs ont été déportés et gazés, elle a refusé d’accueillir le moindre Juif.

Les autres Etats arabes ont expulsés en les spoliant de tous leurs biens 850.000 Juifs qui vivaient dans leurs pays:

Avant la guerre d’indépendance 800.000 Arabes d’après un chiffre gonflé vivaient dans les limites d’Israël d’avant Juin 1967. A la fin de la Guerre 170.000 sont restés en Israël, les autres étaient partis à la demande des pays arabes qui devaient tuer tous ceux qui s’y trouveraient. Tous ceux qui sont partis malgré les supplications des Juifs de rester, ont été considérés comme des ennemis d’Israël. Cependant pour des raisons humanitaires 100.000 Arabes supplémentaires étant partis, furent absorbés par Israël ils ont bénéficié de la mesure de regroupement familial.

100.000 Arabes des classes supérieures ou moyenne avaient quitté les lieux avant le début de la guerre, ils ont été absorbés par les pays voisins. 50.000 travailleurs migrants sont repartis vers leurs pays respectifs. 50.000 Bédouins ont rejoint leurs tribus en Jordanie et au Sinaï, 10.000 sont morts pendant la guerre. Il ne reste alors que 320.000 réfugiés que les pays limitrophes ont cantonnés dans des camps insalubres leur promettant le retour sur la totalité de la terre d’Israël.

La différence fondamentale dans ce chassé-croisé de population, c’est que les Arabes vivant à l’époque dans l’actuel Israël, ont été incités par les pays arabes a quitter la région, alors qu’ils ont expulsé les Juifs vivant dans les pays arabes en les spoliant de leurs biens. Cette injustice n’a jamais été réparée.

Ainsi, le nombre total réel de réfugiés palestiniens a été de 320.000. La plupart des réfugiés ont suivi leur leadership politique, économique et social, qui a quitté avant l’éruption de la guerre.
Beaucoup ont été poussés à partir par les dirigeants arabes, qui ont promis une dévastation rapide de l’état juif ce qui donnerait aux personnes évacuées droit à des biens juifs. Les autorités britanniques ont influencé d’autres groupes, faisant pression sur les minorités de villes mixtes judéo-arabes pour qu’elles évacuent : les arabes ont évacué mais les juifs sont restés.

 Examen de la revendication de la dépossession

Selon le Dr Yuval Arnon Ohanna de l’Université Ariel et ancien chef du Mossad, division palestinienne de recherche (« Ligne de Sillon et de feu : Le conflit pour la terre d’Israël, 1860-2010 », 2013, pp 397-415) :  » la naissance du phénomène des réfugiés palestiniens – sous forme  d’un exode massif  des arabes – s’est produit pendant les émeutes arabes de 1936 à 1939, pas pendant la guerre de 1947-1949. … Cette émigration a été confirmée par le consul général britannique à Beyrouth, GW Furlonge, dans un rapport du 27 octobre 1938 au Haut-Commissaire britannique à Jérusalem … et par le quotidien libanais Al Akhbar, dans un article de décembre 1938. … Un document faisant état de 40 000 réfugiés arabes, au cours de la période 1936-1939, a été inclus dans la thèse de doctorat du Dr Rony Gabbay de 1959, qui a été présentée à l’Université de Genève …

  «L’exode a été provoqué par une vague de terrorisme arabe, qui visait initialement le personnel britannique et les communautés juives, mais a été rapidement détournée vers des cibles arabes. Il en a résulté  une poussée violente de l’anarchie chez les arabes, sans aucune intervention de la part des juifs. Tout comme l’exode de 1947 à 1949, celui de 1936 à 1939 a déclenché un départ de la classe supérieure arabe, suivi de la classe intermédiaire arabe, qui estimait sa situation de plus en plus précaire. Beaucoup sont retournés dans leur pays d’origine……. »

« L’exode de 1947 à 1949 a été limité, la plupart du temps, à des arabes de la plaine côtière et des vallées d’Israël, alors que la plupart des arabes de la montagne de Galilée (qui a été reprise par Israël, mais a produit très peu de réfugiés), la Samarie et la Judée sont restées intacts. … Par conséquent, la « revendication de retour» palestinien souligne toujours la plaine côtière [d’Israël d’avant 1967]….… »

« La plaine côtière a été dévastée par les musulmans, après leur victoire sur les Croisés… Par conséquent, au 19ème siècle, Jaffa a été réduit à un petit village, Haïfa avait moins de 1000 habitants et les vallées (du Jourdain, Beit Shean, Jezraël, Hula , etc ) étaient vides et en friche, comme l’indiquent les enquêtes de 1881 à 1883 du Fonds d’Exploration de la Palestine … »

« Depuis 1882, l’immigration juive s’est concentrée sur la plaine côtière et a produit de la croissance économique qui a attiré une immigration arabe massive des pays voisins, principalement l’Egypte, de Syrie, du  Liban et d’Afrique du Nord. C’est cette population côtière et ses descendants – possédant des racines limitées en Terre d’Israël – qui a fui en 1947, avant l’éruption de la guerre. L’exode s’est accéléré au cours de la guerre de 1948-49. »

Les décideurs et les médias occidentaux qui ignorent la réalité et embrassent la revendication de la dépossession palestinienne, compromettent le processus de paix et gaspillent les ressources des contribuables occidentaux.

Sources : The Algemeiner – 17 décembre 2013 – Par Yoram Ettinger
Cet article a été originellement publié par Israel Hayom.

Traduction Europe – Israël

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En 1949, sous la pression de 22 pays arabes, l’Onu crée un nouvel organisme l’UNWRA, cet organisme rattaché au H.C.R Haut comité des réfugiés traite spécifiquement des réfugiés de 1949. L’organisme a décrété que seraient réfugiés « Palestiniens » tous les descendants des réfugiés originels sans limite dans le temps. Ils sont aujourd’hui sans aucun contrôle plus de 5 millions.

Alors que les pays d’accueil doivent intégrer les réfugiés (qu’ils ont incité à fuir) et qui en font a demande, tous ces pays d’accueil ont toujours refusé l’intégration au prétexte qu’ils devaient revenir d’où ils viennent (ce qui est contraire au statut de réfugiés.) Ils leur interdisent tout travail les obligeant à vivre de la mendicité distribuée par l’UNWRA. Ils bénéficient de plus d’aide à aux seuls que les 11, 7 millions d’autres réfugiés du H.C.R fin 2013.

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